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La théologie de la libération : un marxisme masqué et un danger pour l'enfant à naître

La théologie de la Libération --un marxisme version chrétienne-- fait toujours des ravages à l'intérieur des "caritas chrétiennes", ces organismes promus par la plupart des églises locales catholiques en Occident et ayant pour mandat de secourir aux pauvres du tiers monde. Un livre vient dénoncer cette récupération de l'argent des bonnes âmes à des fins révolutionnaires.
 
(Le tortionnaire et meurtrier Che Guevarra, toujours présent dans ces caricatures d'évangiles que sont les rencontres de forum mondiaux de Théologie et Libération)
 
 
« Nous avons mis en commun nos connaissances et expériences pour que cesse le scandale d’une immense manipulation (qui est aussi “une pompe à fric”), de la charité chrétienne dans laquelle l’aide aux plus défavorisés est instrumentalisée pour faire passer le message d’une révolution internationale. » (p.14)
 
C’est ainsi qu’est introduit par Jean-Pierre Moreau, son étude sur la résurgence de la théologie de la libération intitulée Le terrorisme pastoral.
 
Dans ce livre récent paru en France, l’auteur s’attaque au mythe d’une saine théologie de la libération, version améliorée de l’idéologie qui prit racine dans les caricatures marxistes du christianisme qu’élaborèrent les Boff et Guttierez et autres épris de l’amour du pauvre répondant à leur grille d’évaluation sur l’identité du pauvre, à l’exclusion de tous les autres...
 
« L’arrimage de la théologie de la libération à l’Union Soviétique était un épouvantail qui freinait son expansion. Et malgré des moyens considérables, la Troisième Internationale relayée par les gros bataillons de la théologie de la libération, n’a pas réussi à subvertir l’Amérique latine ni à détruire son unité catholique. Cependant l’idéologie demeure. Elle a seulement un nouveau visage, c’est la théologie des libérations, c’est l’Église des pauvres ou L’Église pour les pauvres.
 
En France elle est connue du grand public sous une forme édulcorée pour des raisons très simples. Les médias qui en parlent vraiment ont des tirages confidentiels. La réalité est masquée par un discours sur l’aide au tiers-monde; les études et articles sont rébarbatifs à lire et nous avons peu de relations avec l’Amérique latine. Les principaux textes sont écrits en portugais ou en espagnol et la presse catholique “aux ordres” ne donne jamais qu’une version des faits oblitérant totalement les dures batailles des catholiques fidèles au pape et aux évêques contre les tenants de la subversion, car il s’agit bien d’une volonté affirmée de changer, in fine, l’Église. » (p.14-15)
 
L’auteur dénonce cette subversion à partir même de discours de Jean-Paul II, entre autres, à Puebla en 1979 :
 
« Dans d’autres cas, on prétend montrer un Jésus engagé politiquement, un Jésus qui lutte contre la domination romaine contre les pouvoirs, et qui est donc impliqué dans la lutte des classes. Cette conception du Christ comme politicien, révolutionnaire, le fauteur de subversion de Nazareth, n’est pas en accord avec la catéchèse de l’Église. Confondant le prétexte insidieux des accusateurs de Jésus avec l’attitude – bien différente – de Jésus lui-même, on prétend voir dans le dénouement d’un conflit politique la cause de sa mort et l’on passe sous silence la volonté d’oblation du Seigneur et même la conscience de sa mission rédemptrice. Les Évangiles montrent clairement que tout ce qui altérerait la mission de Jésus comme serviteur de Yahvé était une tentation pour lui (cf. Mt 4,8; Lc 4,5). Il n’accepte pas la position de ceux qui mélangeaient les choses de Dieu avec des attitudes purement politiques (cf. Mt 22,21; Mc 12,17; Jn 18,36). Il rejette sans équivoque le recours à la violence. Il ouvre son message de conversion à tous, sans en exclure même les publicains. La perspective de sa mission est beaucoup plus profonde. Elle consiste en un salut intégral par un amour de pardon et de réconciliation. D’autre part, il n’y a pas de doute que tout cela soit fort exigeant pour le chrétien qui veut vraiment servir ses frères les plus petits, les plus pauvres, les plus nécessiteux, les marginaux, en un mot tous ceux qui reflètent en leur vie le visage souffrant du Seigneur (cf.. Lumen Gentium, n 8). (…)
 
Autre texte de Jean-Paul II :
C’est une erreur d’affirmer que la libération politique, économique et sociale, coïncide avec le salut en Jésus-Christ; que le règne de Dieu s’identifie avec le Règne de l’homme. 
(…) Elle (l’Église) n’a donc pas besoin de recourir à des systèmes et des idéologies pour aimer, défendre l’homme et collaborer à sa libération : au centre du message dont elle est le dépositaire et le hérault, elle trouve l’inspiration voulue pour agir en faveur de la fraternité, de la justice, de la paix, et contre toutes les dominations, esclavages, discriminations, violences, attentats à la liberté religieuse, agressions contre l’homme et tout ce qui attente à la vie (cg. G.S., nn. 26,27 et 29). »
 
Et du cardinal Ratzinger, préfet de la congrégation de la doctrine de la foi et futur Benoit XVI :
 
« La présente instruction a un but précis et plus limité : elle entend attirer l’attention des pasteurs, des théologiens et de tous les fidèles, sur les déviations et les risques de déviations, ruineux pour la vie chrétienne, que comportent certaines formes de la théologie de la libération qui recourent, d’une manière insuffisamment critique, à des concepts empruntés à divers courants de la pensée marxiste. (…) Cette mise en garde ne doit d’aucune façon être interprétée comme un désaveu de tous ceux qui veulent répondre généreusement et dans un authentique esprit évangélique “à l’option préférentielle pour les pauvres”… Elle est au contraire, dictée par la certitude que les graves dérives idéologiques qu’elles signalent, aboutissent inéluctablement à trahir la cause des pauvres. » (Instructions sur quelques aspects de la « théologie de la libération ».
 
Trahir la cause des pauvres... Combien d’œuvres d’église supposément caritatives sont de véritables trahisons, tout comme la théologie de la libération, toujours pas libérée d’une conception marxiste de la charité, est une véritable caricature de l’Évangile. C’est ainsi que l’on a vu, en 1994 au Caire, la CCFD, organisme caritatif officiel de l’Église de France, s’opposer au Saint-Siège et aux pays défenseurs d’une culture de vie, défenseurs de l’enfant à naître et des femmes.
 
De René Vallette à Guy Aurenche, c’est toute l’ignorance et la mauvaise compréhension de ce qu’est un véritable amour du pauvre par les présidents de la CCFD qui est ici exposé. Les dirigeants de ces organismes ont besoin des dons des communautés chrétiennes et doivent envelopper leurs discours d’un vocabulaire chrétien auquel ils ne comprennent rien. Il est tragique de voir en France et partout à travers le monde, ces caritas chrétiennes être totalement indifférentes aux plus pauvres, aux enfants à naître, quand elles ne sont pas carrément en faveur de l’avortement dans certaines circonstances. Nous sommes très loin de l’esprit(Saint!) d’une Mère Teresa!
 
Le livre de Jean-Pierre Moreau nous ouvre les yeux sur ce que l’on ne peut appeler que le ver solitaire de la charité chrétienne, cette théologie de la libération toujours présente dans nos organismes d’Église, sans que les correctifs nécessaires n’aient jamais été apportés. 
 
À lire!
 
MOREAU, Jean-Pierre. Le Terrorisme pastoral, Résurgence de la théologie de la libération, coéditions de l’Atelier Fol’fer et de L’étoile du berger, Anet, 2009, 197 pages.
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