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Sur l'avortement tardif... après la naissance...

Plusieurs scientifiques ne voient pas la différence entre l'avortement et l'infanticide. Effectivement, il n'y en a pas. Ces scientifiques veulent donc que la mise à mort de jeunes enfants soit possible, comme c'est le cas en Hollande, pour certains bébés handicapés. Il y a longtemps que ce pays est la honte de l'Europe. Chantal Delsol, pour le magazine Valeurs Actuelles du 5 juillet 2012, revient sur ses questions:

 

Deux universitaires occidentaux, Francesca Minerva et Alberto Giubilini, l’une enseignant à Melbourne et l’autre à Milan, philosophes et spécialisés en bioéthique, réclament à présent, dans le Journal of Medical Ethics , l’avortement postnatal : oui, le lecteur ne rêve pas, cela signifie légitimer l’homicide du nouveau-né.

On dira qu’il existe partout des originaux. Jusqu’à présent, cette revendication était incarnée par le philosophe australien Peter Singer, qui affirme que certains humains sont des “impersonnes” ou non-personnes, et qu’il vaut mieux tuer un nourrisson mal portant qu’un éléphanteau bien portant. Mais cela ne s’arrête pas là. Aux Pays-Bas, le protocole de Groningen permet aux médecins de procéder à l’euthanasie des bébés handicapés, dans les cas désespérés et s’il y a consentement des parents ; et certains se lamentent que ce protocole ne soit pas assez appliqué.

L’argument avancé est impressionnant dans sa cohérence : quelle différence peut-il y avoir entre le foetus et le nouveau-né ? Tuer l’un ou tuer l’autre, n’est-ce pas la même chose ? Pourquoi dès lors la légitimité de l’IVG tardif, l’interruption médicale de grossesse, ne susciterait-elle pas la légitimité de l’infanticide ?

Peter Singer est reconnu dans son pays comme un grand humaniste. Contrairement à ce qu’on peut croire, nous ne sommes plus dans la transgression mais dans la complicité avec le nouvel esprit du temps. Les Occidentaux croient de moins en moins à la dignité de la personne humaine, comme l’indiquent les discours multiples sur les droits des animaux et la misanthropie diffuse. La notion de dignité est récupérée comme un vieux rite, et utilisée à contre-emploi, comme lorsqu’elle sert l’euthanasie : recevoir la piqûre létale, c’est “mourir dans la dignité” (même argument qu’employait Hitler quand, au début, il organisa les massacres de handicapés). À partir du moment où la dignité intrinsèque n’a plus de sens, on ne voit pas pourquoi ne réapparaîtrait pas la justification de l’infanticide. (...)

L'auteur est peut-être pessimiste un peu. Si nous avons de moins en moins conscience de la dignité humaine, il n'en va pas de même de la "dignité" animale. Aujourd'hui, au Québec, l'ambulance St-Jean peut vous donner une formation de secouriste pour chien, ce qui vous permettra de vous précipiter pour donner le "bouche à museau" à un chien à la langue pendante ou encore lui faire un massage cardiaque. En plus bien sûr d'être végétalien par respect de la dignité des ovipares... Nous démembrons des enfants sans anesthésiant, mais nous n'oserions plus jamais lever le doigt sur un oeuf d'aigle, acte sévèrement puni, ou pire encore dévorer... une omelette! C'est cela que les adeptes du nouvel-âge doivent appeler "l'éveil de la conscience"...

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