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La censure médiatique, première arme contre l’enfant à naître

Par François Gilles (Campagne Québec-Vie) — Photo : Ben Schumin/Flickr

Nous venons de voir le débat Trump-Biden, et comme à l’habitude, les réflexions sur le débat, tant à Radio-Canada qu’à LCN regroupaient des commentateurs qui tous, veulent l’expulsion de Trump à la prochaine élection. C’est fantastique de voir qu’il y a unanimité dans nos médias télévisuels. Mais y a-t-il vraiment unanimité sur Trump, sur ses positions pro-vie, dans la population ?

« Nous n’avons pas besoin d’une censure de la presse. Nous avons une censure par la presse » (Chesterton).

Il y a des décennies que la gent médiatique a expulsé tout journaliste qui oserait faire mal paraître l’unanimité médiatique sur l’avortement, comme cela a été fait également en politique par le parti libéral canadien, le NPD, le Bloc Québécois, le Parti Québécois, la CAQ, etc.

On appelle cela le débat et la liberté d’expression. Pour qu’il y ait débat, les médias alternatifs ont pris le relais. Et les réseaux sociaux. Pour combien de temps, la surveillance du type Big Brother laissera-t-elle les gens parler, tout en attribuant à leur parole le titre de fausses nouvelles, avant de simplement supprimer la possibilité de s’exprimer à ces personnes ? Car pour ce qui est des grands médias, il y a longtemps que la censure a été faite.

Nous en avons un excellent exemple avec le plus grand événement annuel devant le parlement canadien, amenant chaque année plus de 20 000 personnes sur la Colline parlementaire, la Marche pour la vie. Aucune interview des marcheurs ni des conférenciers ne paraît dans les journaux, à la radio, à la télévision. Pas seulement aucune interview, mais aucun reportage. Tout au plus indiquera-t-on dans la presse locale que les rues sont fermées pendant la marche, on dénoncera les politiciens qui y ont participé et rapportera la marche et l’événement des heures après qu’il soit terminé.

A-t-on assez conscience que les grands journaux québécois, les chaînes de nouvelles, ne dépêchent personne sur les lieux pour faire des interviews de la plus grande manifestation devant le parlement canadien ?

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Un acte de censure pur et simple, unanime comme l’aiment ces médias… Personnellement, tous les ans, je téléphone aux différents médias pendant la marche pour leur demander des nouvelles de l’événement. Je constate combien ils se fichent totalement de l’événement et répondent que l’information « viendra », mais qu’ils sont bien embêtés de voir que leur censure ne passe pas inaperçue… Une petite note de bas de page 3 h après que la marche soit terminée ? C’est tout pour un tel regroupement ?

Le témoignage médiatique malgré tout.

Qu’ils le veuillent ou pas, cette censure est un témoignage. Un témoignage de l’efficacité de la prise de parole et de la présence des manifestants. Car par leur présence, ils rappellent à tous que l’avortement est inacceptable et que beaucoup de gens sont prêts à se battre pour défendre l’enfant à naître, que le constat de l’immense injustice du meurtre de l’enfant et de l’abandon de la mère est partagé par des milliers, des centaines de milliers de Canadiens et Québécois ! Les manifestants sont une conscience et un rappel à tous qu’ils ont aussi une conscience et qu’ils devraient manifester avec eux pour faire cesser le meurtre des enfants à naître, exiger l’abolitionnisme.

Rappelons-nous que pour beaucoup de nos concitoyens, dans le monde entier c’est comme cela, une majeure partie de la population ne fait que répéter ce qu’elle croit être le discours acceptable, le discours médiatiquement et socialement acceptable. Chacun a besoin de faire partie du groupe majoritaire. Si ce groupe majoritaire, sur la place publique, est hitlérien, la majorité de la population le suivra. De même s’il est pour la boucherie abortive.

Je ne peux m’empêcher de témoigner d’un exemple qui me paraît représentatif de cette mentalité. Un jour que j’étais assis à table avec une amie française et une amie québécoise, la conversation est tombée sur la question des avortements tardifs, jusqu’à la naissance. Première réaction de la Québécoise, « c’est à la femme de décider ». Mais elle se reprend tout de suite après. Elle vient de voir le visage horrifié de la Française, à l’époque l’avortement est interdit après la 12e semaine en France, ce qui là aussi fait que les Français formatés par la loi, sont indignés après 12 semaines, mais parfaitement calme devant des avortements à 11 semaines de grossesse. La Québécoise a aussi vu mon silence. Elle se reprend : « Mais c’est vrai qu’à cette période de la grossesse, elle a bien eu le temps d’y penser et que c’est tard »… Ouf, l’honneur est sauvé, elle fait partie du groupe, elle est une bonne personne, socialement acceptable…

C’est comme cela. Les médias le savent… Il ne faut pas que les gens sachent que les sursauts de conscience qu’ils éprouvent dans leur for intérieur devant le massacre des enfants à naître sont partagés par beaucoup d’autres dans la population. Il faut que les gens écoutant leur conscience se sentent totalement isolés.

Grâce aux réseaux sociaux, cet isolement est grandement brisé, mais il y a des gens qui n’en font pas partie, ou n’ont aucun lien avec les réseaux sociaux pro-vie.

C’est pour cela que les manifestations, en chair et en os, sont si importantes. Car en manifestant sur la rue, vous témoignez devant des milliers de passants inconnus, de la défense de l’enfant à naître. Nécessairement vous les faites réfléchir à la question. Par les messages sur les pancartes, les photos, vous leur faites entendre un discours que la classe médiatique a tenté d’étouffer. Par la grâce de la prière, plusieurs seront touchés et prendront conscience du génocide actuel sur lequel repose notre civilisation.

C’est à une véritable prise de conscience que les manifestations pro-vie appellent. Elles sont un cri pour l’enfant à naître. Serez-vous présent lors de la prochaine manifestation à Montréal qui aura lieu ce dimanche 4 octobre ?

Pour les informations sur cette manifestation, cliquez ici :

Serez-vous des nôtres durant les 40 Jours pour la Vie qui se déroule présentement ?

Pour plus d’information, suivez ce lien.



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