Des milliers de Canadiens à Ottawa pour la Marche pour la vie
Foule rassemblée à Ottawa pour la Marche nationale pour la vie 2024.
Par le personnel de LifeSiteNews — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : LifeSiteNews
9 mai 2024, Ottawa, Ontario — Des milliers de pro-vie sont rassemblés sur la colline du Parlement à Ottawa ce jeudi pour la 27e Marche nationale pour la vie.
Des Canadiens de tout le pays se rassemblent dans la capitale nationale pour défendre la vie à naître et pour exprimer leur opposition à la pratique mortelle de l’avortement — qui est légalement autorisé au Canada, sur demande, tout au long des neuf mois de la grossesse.
LifeSiteNews est sur place lors de la Marche pour la vie et peut confirmer la présence de milliers de Canadiens pro-vie, dont beaucoup tiennent des pancartes promouvant le caractère sacré de la vie depuis le moment de la conception jusqu’à la mort naturelle, tel qu’enseigné infailliblement par l’Église catholique.
Sur une photo, on peut voir un certain nombre de jeunes gens brandir des pancartes identiques « Je suis pro-vie » pendant qu’ils défilent.
Lire la suiteMessage de Mgr Leo pour la Marche pour la vie à Ottawa 2024
Par Mgr Francis Leo, 7 mai 2024 — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : LifeSiteNews
Message pour la Marche pour la vie 2024
Son Excellence Monseigneur Francis Leo
Archevêque métropolitain de Toronto
9 mai 2024
Chers frères et sœurs,
Je vous écris à l’occasion de la Marche pour la vie de cette année, qui aura lieu le 9 mai 2024 dans notre capitale nationale. Le thème de la marche de cette année est « Je ne t’oublierai jamais » (Isaïe 49,15), qui évoque le regard tendre et aimant de notre Seigneur qui cherche les plus vulnérables, les perdus, les oubliés et les abandonnés.
En tant que communauté de foi, notre engagement en faveur de la vie, de sa conception à sa fin naturelle, est avant tout un acte d’amour. En tant que communauté croyante, nous sommes fermes et engagés dans la protection, la promotion et la défense des droits des personnes les plus vulnérables de notre société. Il s’agit véritablement d’une entreprise globale qui rejoint le cœur de ce que cela signifie d’être des disciples du Seigneur Jésus. Nous accomplissons ce travail par amour. Nous parlons avec amour, nous marchons avec amour et, ce faisant, nous participons à l’amour de Dieu qui devrait imprégner tous les aspects de la vie. En tant que communauté engagée, nous recherchons des occasions charitables et réfléchies de favoriser une « culture de vie » et une « civilisation d’amour » dans notre archidiocèse et dans l’ensemble de notre pays, car elles prennent « leur essor à partir de la révélation du Dieu qui “est Amour” (1 Jean 4,8-16) ». [1]
Lire la suiteLa Marche nationale pour la vie rassemblera les Canadiens pour défendre le droit à la vie pour tous
Par Clare Marie Merkowsky — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : LifeSiteNews
11 avril 2024, Ottawa, Ontario (LifeSiteNews) — La 27e Marche nationale pour la vie aura lieu le mois prochain, des Canadiens de tous âges se rassembleront alors pour défendre et célébrer la vie à tous ses stades.
Le jeudi 9 mai, la Marche nationale pour la vie, organisée par le groupe pro-vie Coalition nationale pour la vie (CNV ou CLC), attirera des Canadiens de tout le pays sur la Colline du Parlement à Ottawa, en Ontario, pour se rassembler et marcher en faveur des enfants à naître.
« Il est très important d’être présent dans la capitale nationale pour démontrer que la vie est sacrée de la conception à la mort naturelle », déclare Debbie Duval, organisatrice de l’événement, à LifeSiteNews.
« Comme vous le savez peut-être, nous organisons la marche le jeudi le plus proche de la date de 1969 à laquelle le premier ministre Pierre Trudeau et d’autres députés ont supprimé la protection juridique des enfants à naître », a-t-elle expliqué. « Nous marchons un jeudi parce que nos représentants élus sont encore ici à Ottawa, et non dans leur circonscription, et qu’ils peuvent nous voir défendre la dignité de chaque personne. »
Lire la suiteLa Coalition nationale pour la vie forcée de retirer des photos de bébés avortés lors de la Marche pour la vie
Par Emily Mangiaracina — Traduit par Campagne Québec-Vie
12 mai 2023, Ottawa (LifeSiteNews) — La Coalition nationale pour la vie (CNV) a été forcée de retirer des images de bébés avortés lors d’une conférence de presse de la Marche nationale pour la vie sur la Colline du Parlement du Canada à Ottawa.
Alors que la CNV se préparait à sa conférence de presse de mercredi pour exposer les développements politiques canadiens concernant le droit à la vie, les agents de liaison du Parlement ont dit au groupe qu’ils n’étaient pas autorisés à afficher des photographies de bébés avortés.
« Il s’agissait littéralement de photographies d’enfants tués par l’avortement que nous avions prévu de montrer... vers la fin de notre conférence de presse afin de donner un visage humain aux actes de violence que les libéraux de Trudeau qualifient par euphémisme de “choix” », a déclaré Jack Fonseca, directeur des opérations politiques de la CNV, à LifeSiteNews.
« On nous a dit que selon les politiques de la Colline, nous ne pouvons pas montrer d’images choquantes sur la Colline. Nous ne pouvons donc pas montrer la vérité, c’est-à-dire à quoi ressemble l’avortement », a indiqué Pete Baklinski, directeur de la communication de la CNV, à Rebel News.
M. Fonseca s’est demandé s’il existe vraiment une règle écrite interdisant l’affichage de telles images ou « s’il s’agissait d’un acte de censure pur et simple, d’un acte instinctif pour dire “nous ne pouvons pas permettre la liberté d’expression des pro-vie” ».
« Notre vice-président, Matthew Wojciechowski, a demandé poliment à l’agent s’il était vraiment nécessaire d’enlever les panneaux d’affichage », a expliqué M. Fonseca. « Mais lorsque l’agent a insisté sur le fait que c’était nécessaire, Matthew a immédiatement obtempéré ».
L’officier de liaison a également dit au groupe qu’il avait besoin d’un permis pour utiliser un microphone sur la propriété du Parlement, ce qui a entraîné une baisse de la qualité audio de la conférence, selon M. Fonseca.
Lire la suiteLes libéraux de Trudeau publient une vidéo vantant les mérites de l’avortement à l’occasion de la Marche pour la vie à Ottawa
Marco Mendicino, ministre de la Sécurité publique du Canada.
Par Jack Bingham — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Jenna Sudds/Twitter
12 mai 2023, Ottawa (LifeSiteNews) — Un certain nombre de députés du Parti libéral du premier ministre Justin Trudeau ont publié jeudi une vidéo faisant l’apologie de l’avortement, le jour même où des milliers de Canadiens se sont rassemblés à Ottawa pour la Marche pour la vie annuelle.
La vidéo, publiée sur Twitter par la députée libérale Jenna Sudds, était accompagnée d’une déclaration écrite expliquant que « Notre caucus est fièrement #prochoix — et le sera toujours », et commençait par la députée Patty Hajdu disant qu’elle est en faveur de l’avortement parce qu’il « sauve des vies ».
Les créateurs de la promotion pro-avortement ont ensuite expliqué qu’ils ont « demandé aux députés libéraux de nous dire pourquoi ils sont fièrement pro-choix », la vidéo montrant ensuite plus d’une douzaine de membres du Parti libéral apparaissant à l’écran pour expliquer pourquoi ils soutiennent la mise à mort dans l’utérus.
« Je suis pro-choix parce que les interdictions d’avortement mettent en danger la vie des femmes », a déclaré la députée Joanne Thompson.
« Je suis pro-choix parce que la santé reproductive est la santé », a ajouté le député Brenden Hanley.
« Parce que nos filles méritent d’avoir le choix », a ajouté Mme Sudds.
Le reste de la vidéo contient des déclarations similaires, les politiciens libéraux qualifiant continuellement de « pro-choix » leur soutien à la mise à mort des enfants dans l’utérus — ce qui, au Canada, inclut l’autorisation du meurtre et du démembrement des bébés tout au long des neuf mois de grossesse — sans jamais définir ni décrire la réalité de la procédure d’avortement.
Lire la suiteJosh Alexander harcelé par la police alors qu’il tente d’accéder à la Colline du Parlement lors de la Marche pour la vie
Josh Alexander harcelé par la police alors qu'il tente de se rendre sur la Colline du Parlement lors de la Marche pour la Vie à Ottawa, le 11 mai 2023.
Par Jack Bingham — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Rob Primo/Twitter
12 mai 2023, Ottawa (LifeSiteNews) — Josh Alexander, un élève catholique du secondaire, pro-vie et pro-famille, a récemment été harcelé par la police lors de la Marche nationale pour la vie, alors qu’il tentait de se joindre au rassemblement sur la Colline du Parlement.
Dans une vidéo publiée jeudi, on peut voir Josh Alexander — qui a été injustement suspendu de son école secondaire catholique et arrêté après avoir refusé de transiger sur la réalité des deux sexes — essayer d’entrer sur la colline du Parlement au centre-ville d’Ottawa pour rejoindre ses camarades pro-vie à la marche annuelle et se trouver temporairement retenu par des agents du Service de protection du Parlement.
En direct de la colline du Parlement : le maintien de l’ordre est une source d’embarras au Canada. La GRC, la police d’Ottawa et le SPP ont besoin d’une quinzaine d’entre eux pour intervenir dans cette situation avec des adolescents. Ils empêchent Josh Alexander de marcher librement sur la Colline du Parlement.
C’est humiliant.
— Rob Primo (@therobprimo1) 11 mai 2023
Alors qu’il franchit la grille d’accès à la Colline du Parlement, on peut voir plusieurs policiers empêcher Alexander de passer, l’un d’entre eux répétant « Dehors ! » au jeune homme.
« Ne me touchez pas », répond Alexander, tandis que le policier touche le jeune homme pour l’empêcher de continuer.
Alors que l’agent continue de dire « Dehors ! » et qu’Alexander continue de dire à l’agent d’arrêter de le toucher, deux autres agents masculins se joignent à leur collègue pour faire obstruction au jeune homme de 16 ans.
Les agents informent Alexander qu’il est sous le coup d’un « avis d’intrusion » lui interdisant l’accès à la Colline du Parlement — Alexander et ceux qui l’accompagnent informent les agents que ce n’est pas le cas.
Lire la suite10 bonnes raisons pour participer à la Marche pour la Vie 2023
Un groupe de jeunes adultes d'YTOL (Youth Teams of Our Lady) à la Marche pour la Vie en 2019. — Photo : YTOL Canada
Cette année, au mois de mai, aura lieu la 26e Marche pour la Vie au Canada, organisée par Campaign Life Coalition.
Le vice-président de CLC, Matthew Wojciechowski, a publié une présentation spéciale, à laquelle se sont joints des membres du comité organisateur de la Marche, que vous pouvez trouver sur le site internet de la Marche pour la Vie.
Ici, à Campagne Québec-Vie, nous voulons vous donner 10 bonnes raisons pour participer à la Marche pour la Vie en mai prochain.
1. Vous participerez à la plus grande manifestation pro-vie annuelle au Canada sur la colline du Parlement à Ottawa. La Marche pour la Vie aura lieu le jeudi 11 mai 2023. Comme présenté sur le site internet, le thème de cette année est « TENEZ FERME » qui est développé dans la déclaration suivante :
« Nous tenons ferme pour les enfants à naître, les mères enceintes en détresse, les personnes ciblées en raison d’un handicap et les personnes âgées dans les hôpitaux et les maisons de soins. Nous marchons en solidarité avec les personnes vulnérables et marginalisées. »
2. Vous ferez l’expérience que vous n’êtes pas seul dans votre combat pour la vie. Peut-être avez-vous déjà ressenti une certaine solitude à cause de votre conviction que la vie commence à la conception naturelle : la Marche pour la Vie vous prouvera que vous n’êtes plus seul. Vous aurez l’occasion de marcher avec des milliers d’autres jeunes et familles pro-vie qui tiennent ferme dans leur lutte pour la vie.
Jeunes adultes du mouvement YTOL à la Marche pour la Vie en 2016 — Photo : YTOL Canada
3. Vous serez inspiré par des oratrices dynamiques qui font partie du mouvement « Silent No More » et qui partageront leurs témoignages bouleversants sur l’avortement et les raisons pour lesquelles elles le regrettent. En outre, Isabel Brown de « Turning Point USA » partagera également son histoire pour encourager les étudiants à défendre la vie et à faire la différence dans leurs foyers, leurs écoles et leurs communautés.
4. En participant au sommet pro-vie, vous renforcerez votre position pro-vie. Le lendemain de la Marche, vous pourrez en effet assister à un sommet pro-vie. Selon Kim Headley de Campaign Life Coalition, « environ 500 étudiants et jeunes pro-vie âgés de 13 à 29 ans participeront à notre sommet structuré de six heures destiné à éduquer et motiver ».
5. Vous pourrez rentrer chez vous avec de nouvelles compétences, de nouvelles expériences et de nouveaux amis. Vous aurez également l’occasion de rencontrer des membres de différentes communautés religieuses telles que les Sisters of Life (Sœurs de la vie), les Jésuites, et les fraternités de la FSSPX ou la FSSP.
Lire la suitePrécisions sur des propos tenus lors de la Marche pour la Vie et rapportés dans les médias
Par Christian — Photo : wellphoto/Adobe Stock
« L’avortement est un meurtre. »
… affirmé par Hubert Reeves, dans Malicorne, p. 164.
Le jeudi 12 mai 2022, je participais à la grande marche pour la Vie à Ottawa. Dès notre arrivée avec le groupe de Québec, un des organisateurs, M. Richard, a été sollicité par une « journaliste », Éricka Muzzo, et son assistante beaucoup plus jeune. Puis, avant de permettre l’entrevue pour moi-même, j’ai posé quelques questions en lien avec l’honnêteté... Franchement, je dois avouer que je m’attendais à un article plus biaisé ; c’est donc tout à l’honneur de Mme Muzzo de n’avoir pas franchi une certaine ligne rouge que d’autres, par le passé, n’ont pas hésité à malicieusement franchir.
Cependant, bien qu’une certaine éthique ait été respectée, notamment que mes paroles sont de moi, je me dois de relever quelques failles.
Donc, pendant l’interview, j’ai spécifié, comme cela est écrit dans l’article, « Je ne dis pas que le viol est correct, mais on ne peut pas commettre un crime pour essayer d’en réparer un autre ». Mais, je dois tout de même préciser ici que la phrase exacte est : « Attention ici, je ne dis pas que le viol est correct, mais on ne peut pas commettre un crime pour essayer d’en réparer un autre »… tout en mettant l’accent sur le mot « ATTENTION » dès le début de la phrase… et ceci afin qu’il n’y ait aucune ambiguïté. Car devant une certaine hystérie artificiellement augmentée par quelques grands médias de la haine, certains nous placent des mots dans la bouche, des intentions ou des pensées que nous n’avons pas.
Il est nécessaire de mettre les choses au clair de prime abord : les agressions sexuelles et le viol sont totalement inacceptables et devraient même être punis plus sévèrement qu’ils ne le sont actuellement... quand on pense qu’au Québec des agresseurs riches s’en sont tirés avec : absolution inconditionnelle, des peines ultras légères, dont un fut pris à dîner au restaurant avec un juge de la cours supérieur juste avant son procès, un autre a fait stoppé des enquêtes policières ; et bien d’autres horreurs impunies contre les femmes,¹ et cela dans le quasi-silence des « cheffes » féministes… passons.
Ensuite, Mme Josée Laramée est « interviewée » à son tour comme suit : « De l’autre côté de la clôture, la contremanifestante Josée Laramée raconte une tout autre histoire. » Ah! et de quelle autre histoire parle-t-on ici? Bien que je compatisse douloureusement avec Mme Laramée (« toutes les filles de ma famille des années 70-80 ont été agressées ainsi que plusieurs cousines »), ici il aurait été intéressant de savoir ce qu'il est advenu de l'enfant.
A-t-il été adopté? Mme Laramée l'a-t-elle gardé, et si oui, regrette-t-elle son geste de l'avoir gardé? Lorsqu'elle dit : « Je voulais me faire avorter, mais des groupes religieux m’ont influencée à garder mon enfant. Je suis une féministe et ce sont les féministes qui m’ont aidée à guérir de ces blessures »… Pourtant, un groupe non féministe aurait très bien pu aider Mme Laramée à guérir de ces mêmes blessures ; je ne vois pas ici de lien avec l’avortement! À nouveau, je compatis grandement avec elle, mais le fait de ne pas parler de son vécu avec cet enfant est pour le moins étrange. Comme si cette intervention avait seulement pour but de minimiser, voire d’occulter la mienne…
Lire la suiteLa tristesse sous-jacente des militantes pro-avortement en colère, lors de la Marche pour la Vie
Contre-manifestantes pro-avortement lors de la marche pour la Vie à Ottawa, le 12 mai 2022.
Par Clare Marie Merkowsky — Traduit par Campagne Québec-Vie
13 mai, 2022, Ottawa (LifeSiteNews) — Les dernières semaines ont vu une recrudescence des manifestations pro-avortement ; cependant, les cris de colère « mon corps, mon choix » étouffent les cris de femmes blessées par l’avortement.
Jeudi 12 mai, j’ai assisté à la Marche nationale pour la vie au centre-ville d’Ottawa. J’ai été surprise de voir combien de jeunes femmes étaient venues manifester contre la marche. J’assiste à la marche chaque année depuis que je suis enfant, mais je n’avais jamais vu de contre-manifestantes aussi furieuses.
Alors que les femmes criaient les slogans bien connus sur l’avortement, j’ai remarqué quelque chose derrière la colère : une profonde tristesse. Le mouvement pro-vie est un mouvement de joie, et la marche est connue pour ses visages souriants et ses familles joyeuses.
Cependant, les contre-manifestantes pro-avortement n’exprimaient pas cette joie. Au lieu de cela, ils avaient recours à des cris de colère. Leurs regards étaient ceux de femmes perdues à la recherche du bonheur.
La colère naît du chagrin au sujet de quelque chose de bon qui ne peut être atteint. Chaque personne recherche le bonheur et devient triste si elle ne peut l’atteindre. Cette tristesse s’exprime souvent par la colère.
Sous les cris de colère et le sang des enfants à naître se cachent des femmes brisées et blessées par l’industrie de l’avortement. Les cris des slogans dissimulent une vague de douleur et de tristesse.
Lire la suiteDes milliers de Canadiens participent à la Marche pour la vie pour réclamer la fin de l’avortement
Marche nationale pour la Vie à Ottawa, 12 mai 2022.
Par Jack Bingham — Traduit par Campagne Québec-Vie
12 mai 2022, Ottawa (LifeSiteNews) — Des milliers de Canadiens se sont rassemblés dans la capitale d’Ottawa ce jeudi pour exiger la fin de l’injustice de l’avortement en matière de droits de l’homme.
La Marche nationale pour la Vie annuelle, organisée par Campaign Life Coalition, a été un succès alors que des milliers de Canadiens ont défilé dans la ville d’Ottawa pour exprimer leur soutien à la dignité des enfants à naître et pour demander la fin de la pratique diabolique de l’avortement.
Thousands of Canadians are marching for the pre-born. Canada currently has no laws on abortion. #cdnpoli pic.twitter.com/cr7iL8eiil
— Élie Cantin-Nantel (@elie_mcn) May 12, 2022
L’événement a débuté à 12 h 30 par un rassemblement sur la colline du Parlement, suivi d’une marche à 13 h 30 dans le centre-ville d’Ottawa, et s’est terminé par des témoignages de sensibilisation Silent No More.
Bien que la majorité des personnes présentes aient été là pour soutenir la marche, il y avait également une collection de militants pro-avortement qui tenaient des pancartes en faveur du « droit » des femmes à faire tuer leur bébé dans l’utérus.
Le mouvement pro-vie au Canada a été revitalisé ces derniers jours à la lumière de la fuite de l’avis de la Cour suprême des États-Unis qui semble prête à renverser Roe v. Wade ─ l’affaire de 1973 qui a « garanti » l’avortement comme un « droit constitutionnel ».
Bien que le Canada n’ait jamais consacré l’avortement comme un « droit », le pays ne dispose d’aucune loi fédérale réglementant cette pratique horrible, ce qui signifie que les femmes au Canada peuvent faire tuer leur enfant à naître jusqu’au moment de la naissance.
Outre le vide juridique concernant l’avortement, six des dix provinces ─ la Colombie-Britannique, l’Alberta, l’Ontario, le Québec, la Nouvelle-Écosse et Terre-Neuve-et-Labrador ─ sont allées jusqu’à interdire aux défenseurs de la vie de témoigner à l’extérieur des centres d’avortement en adoptant une législation sur les « zones-bulles ».
Selon le site Internet de Campaign Life Coalition, l’avortement a tué plus de 4 millions de bébés à naître au Canada depuis sa légalisation en 1969, ce qui correspond à peu près à la population de la province de l’Alberta.
Bien que les statistiques officielles soient difficiles à établir, pour quatre bébés nés vivants au Canada, un est tué dans le ventre de sa mère par un avortement intentionnel.