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L’histoire de Tim : un survivant de l’avortement ayant vécu 21 belles années


Tim, le « bébé d’Oldenburg ».

Par Jonathon Van Maren — traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : www.tim-lebt.de

14 janvier 2019 (LifeSiteNews) — C’est par une triste ironie que j’ai aperçu un titre d’article dans l’Irish Times, un journal qui a mené la charge médiatique pour l’avortement légal en Irlande : German man who survived abortion dies at aged 21 (un Allemand ayant survécu à un avortement décède à l’âge de 21 ans).

« Tim n’était pas censé naître, et il ne devait certainement pas vivre. L’homme qui a survécu à un avortement tardif raté en 1997 est mort à l’âge de 21 ans », écrit Derek Scally dans son article du 9 janvier.

Il faut considérer le langage utilisé dans l’article, lequel a été publié dans un journal qui a encouragé la légalisation de l’avortement. On mentionne des termes comme « Survécu », « Avortement tardif raté », « N’était pas censé naître ». Il est clair que l’auteur considère certains faits comme évidents : un avorteur allait tuer Tim (qui est devenu connu comme étant « le bébé d’Oldenburg »), mais il a échoué et c’est pourquoi Tim a survécu. Son existence était basée sur un échec médical.

À 20 semaines de gestation, le petit Tim a reçu un diagnostic de trisomie 21 et sa mère prit la décision de se faire avorter. Cependant, en Allemagne, l’avortement est interdit par la loi après 13 semaines de gestation à la seule exception où la mère mentionne que sa santé physique ou psychologique est gravement menacée par la grossesse. Pour être admissible, la mère de Tim menaça de se suicider à moins qu’on la laisse se faire avorter, et c’est ainsi que l’on planifia une intervention tardive.

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Heureusement pour Tim, l’avorteur fût négligent et décida de ne pas suivre la procédure habituelle consistant à injecter du chlorure de potassium dans le cœur pour tuer le bébé avant de le retirer du ventre de la mère. L’avorteur avait estimé que Tim n’allait pas survivre à l’accouchement prématuré et a donc présumé que l’injection n’allait pas être nécessaire pour le tuer.

Cela ne marcha pas puisque Tim était vivant et pesait 1,5 livre. Les médecins présents lors de l’opération ont encore présumé qu’il allait mourir rapidement et l’ont donc enveloppé dans une serviette pour qu’il meure entouré de chaleur (il s’agit d’une procédure appelée « soins de confort »). Tim a été laissé seul pendant 9 heures. Lorsque les infirmières retrouvèrent un bébé en vie au lieu d’un cadavre, on décida de lui donner des soins médicaux.

Au départ, les docteurs croyaient que Tim allait tout de même mourir à la suite de la tentative d’avortement, car ils affirmaient que la naissance prématurée de Tim avait entraîné le sous-développement de ses poumons et d’autres problèmes de santé qui, entre autres, le rendaient particulièrement sensible aux infections. La mère de Tim, qui n’avait pas prévu la ténacité de son fils, le donna en adoption. Bernhard et Simone Guido, qui avaient présenté une demande pour être parents adoptifs et qui attendaient une fille, sont tombés en amour pour le petit Tim au moment où ils l’ont vu à l’hôpital en 1998.

La survie de Tim a poussé la famille Guido à l’activisme pro-vie, et ils sont devenus d’ardents opposants à la pratique de l’avortement tardif en Allemagne ainsi qu’aux tests prénataux utilisés pour identifier les bébés en vue d’un avortement. Un député allemand a même poursuivi le médecin qui a raté l’avortement de Tim. Cependant, l’affaire a été rejetée puisqu’il était légal de tuer des bébés comme Tim. Ce dernier a eu de la chance, même s’il a souffert toute sa vie de problèmes médicaux résultant de la tentative d’avortement. En plus d’avoir la trisomie 21, il présentait un trouble autistique et pouvait à peine parler.

Bien que les médecins l’aient laissé à mourir seul, enveloppé dans une couverture, Tim vécut beaucoup plus longtemps que prévu. En effet, plutôt que de mourir durant son enfance, il vécut jusqu’à l’âge de 21 ans. Il est décédé à la suite d’une infection pulmonaire, après avoir passé un « merveilleux Noël » à la maison auprès de sa famille (la famille qui avait été inspirée par la belle vie inattendue de Tim et qui avait décidé de se battre pour des enfants comme lui).

Les journalistes pro-avortement de l’Irish Times ne s’en rendent peut-être pas compte, mais des histoires comme celle de Tim se déroulent aussi dans leur propre pays. L’avortement consiste à tuer un enfant à naître sans défense, et comme le montre clairement l’histoire de Tim, l’échec d’un avorteur signifie la survie d’un être humain précieux, une personne qui a la capacité d’apporter de la joie et une signification particulière à la vie des gens autour de lui. Les survivants de l’avortement constituent une réalité gênante pour l’industrie de l’avortement, car les avortements ratés nous permettent de rencontrer des garçons et des filles, ainsi que des hommes et des femmes, qui n’étaient pas censés être ici. Cela nous permet de voir, d’une certaine manière, la grande masse de l’humanité que nous avons massacrée ; c’est-à-dire des êtres humains partis sans avoir eu le temps de grandir ni de nous dire qui ils sont.



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