Un constitutionnaliste allemand défend la décision polonaise d’interdire l’avortement eugénique et exige la même interdiction en Allemagne
Par Olivier Bault (Présent)
L’opinion présentée par le juriste constitutionnel allemand est avant tout légale, plutôt que pro-vie, puisqu’elle admet l’avortement dit « médical ». ― A. H.
Dans le Frankfurter Allgemeine Zeitung, l’un des trois quotidiens allemands les plus lus, le professeur Christian Hillgruber, spécialiste du droit constitutionnel à l’Université de Bonn, expliquait le 24 février que le récent jugement du Tribunal constitutionnel polonais qui a interdit l’avortement motivé par un handicap de l’enfant en gestation ne pouvait pas être autre à la lumière de la constitution polonaise (voir nos Échos éthiques dans le journal Présent du jeudi 4 mars). Mais le constitutionnaliste a surtout expliqué que, à la lumière de la constitution allemande, les IMG autorisées à un stade avancé de la grossesse pour cause de handicap ou maladie grave et incurable de l’enfant en gestation posent le même problème qu’en Pologne.
« La décision du Tribunal constitutionnel polonais rappelle avec force que, conformément à la Constitution, qui accorde à chacun la même dignité et le même droit à la vie, le handicap d’un être humain donné — même très important — ne peut jamais être légalement reconnu comme une raison de mettre fin à sa vie avant sa naissance », a souligné le spécialiste du droit constitutionnel allemand, qui a ajouté : « Car aucun être humain n’est, du simple fait de son existence, quels que soient ses déficits, inacceptable pour un autre être humain ».
Le professeur de droit Hillgruber a par ailleurs rappelé qu’en 1997 déjà, alors que la Pologne était gouvernée par les sociaux-démocrates, « la Cour constitutionnelle polonaise soutenait “que la vie humaine est une valeur à tous les stades de son développement et devait être protégée par le législateur en tant que valeur découlant des dispositions de la Constitution”. Elle se fondait sur la garantie de la dignité inhérente et inaliénable de l’être humain en tant que “source de ses libertés et de ses droits” (article 30 de la Constitution polonaise) et sur son article 38, selon lequel la République de Pologne garantit la protection juridique de la vie à tout être humain. »
Lire la suiteEurope : baisse du soutien à l’avortement selon un sondage Ipsos Mori
Par Adèle Cottereau (Droit de Naître) — Photo : prostooleh/Freepik
Ce sont les résultats encourageants d’un récent sondage réalisé par l’agence Ipsos Mori : un nombre croissant de personnes en Europe se déclarent opposées à l’avortement, comme le rapporte le site spécialisé Genethique.org.
L’institut de sondages a interrogé 17 500 personnes dans 25 pays sur cette question et a comparé les chiffres avec ceux du même sondage, mené il y a six ans, en 2014.
La grande majorité (70 %) des personnes interrogées estiment cependant que l’avortement doit être autorisé. Mais globalement, cette proportion a baissé de 2 % depuis 2014.
Particulièrement dans huit pays européens, où le nombre de personnes favorables au « droit à l’avortement » a reculé plus fortement, surtout en Allemagne, en France et en Espagne, pays qui ont connu respectivement une baisse de 9, 6 et 5 points en pourcentage par rapport aux chiffres de 2014.
A l’échelle mondiale, on peut noter un net recul en Turquie et en Afrique du Sud, avec respectivement 15 % et 10 % de personnes en moins en faveur de l’avortement, sur cette même période.
Rappelons que la plupart des pays de l’Union européenne ont légalisé l’avortement avec ou sans période d’attente obligatoire ou conseil.
A l’exception de Pologne et Malte, pays fortement catholiques où des lois limitent toujours l’accès à l’avortement. Fort heureusement.
Des autorités allemandes ordonnent aux parents de mettre en isolement les enfants suspects d’avoir le coronavirus
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) ― Photo : Freepik
Le coronavirus est prétexte de toutes sortes d’abus plus abracadabrants les uns que les autres. En Allemagne, les services sociaux et les autorités municipales menacent les parents qui n’obtempéreraient pas à leurs exigences démentielles : confiner les enfants suspects d’avoir contracté le coronavirus dans leur chambre ; les faire manger séparément du reste de la famille ; leur faire porter un masque quand ils sont en présence d’autres membres de la famille ! Voilà des mesures dans le plus pur style nazi ― rappelons que l’école maison est vigoureusement interdite en Allemagne depuis le 3e Reich. Selon LifeSiteNews :
En Allemagne, les autorités locales menacent les parents, dont les enfants sont soupçonnés d’avoir contracté le coronavirus, d’amendes et de peines de prison lorsqu’ils n’isolent pas ces enfants dans leur propre chambre.
Selon un rapport publié par le journal allemand Die Welt, certains organismes gouvernementaux locaux ont même décrété que les enfants ne devaient pas manger avec les autres membres de la famille.
« Votre enfant doit éviter tout contact avec les autres membres de la famille en veillant à ce qu’il y ait une séparation dans le temps et dans l’espace », peut-on lire dans une lettre. « Pas de repas ensemble. Votre enfant doit de préférence être seul dans une pièce séparée des autres membres du foyer ».
Les parents d’enfants de trois ans seulement reçurent des lettres similaires.
Dans la ville de Bruchsal, des dizaines d’élèves de quatrième année ont été envoyés chez eux en quarantaine. Les parents ont été priés de faire porter à leurs enfants, qui ont pour la plupart environ neuf ans, un masque de protection à la maison lorsqu’ils sont en contact avec les membres de la famille. Les fonctionnaires municipaux ont même menacé de retirer les enfants à leur famille et de les placer dans une institution spéciale pour la durée de la quarantaine si les parents refusaient d’obtempérer.
Saxe : l’État menace les parents qui ne remplissent pas un formulaire sanitaire quotidien
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) ― Photo : Teddy Rawpixel/Rawpixel
La Saxe, ou État libre de Saxe, va jusqu’à menacer de retirer les enfants aux parents qui ne rempliraient pas un certain formulaire sanitaire quotidien à remettre à l’école de leurs enfants (encore une affaire d’hystérie coronaviresque). La menace de prendre les enfants, inscrite dans une lettre mentionnant le fameux formulaire, serait une « formulation malheureuse » affirme le ministre de l’Éducation de Saxe, selon Correctiv… On peut s’interroger sur ce que le ministère a bien pu vouloir signifier par cette « formulation malheureuse », comment peut-on parler d’enlever les enfants tout en voulant dire autre chose, ce n’est pas la sorte d’idée qui se retrouve par hasard dans un texte, il peut difficilement s’agir d’un quiproquo. Une intention pareille ne m’étonnerait pas venant de l’Allemagne, où l’école maison est interdite depuis les nazis et peut faire précisément l’objet du retrait des enfants. D’après une vidéo de Vlad Tepes :
Une lettre des autorités scolaires saxonnes adressée aux parents répand maintenant une véritable indignation.
La lettre concerne un formulaire de confirmation sanitaire que les parents doivent remplir chaque jour pour l’école de leurs enfants.
Le pire dans toute l’affaire n’est pas de remplir le formulaire, mais de ce que les parents soient menacés, s’ils oublient de le remplir ou s’ils ne veulent tout simplement pas le faire.
L’État de Saxe menace les parents avec une sévérité absolue s’ils ne se plient pas à ses exigences. L’école est obligée d’appeler les services de l’ordre public qui pourrait venir, et même, prendre les enfants à leur garde.
Oui, vous avez bien lu. Ils menacent vraiment d’enlever les enfants à leurs parents si ceux-ci ne remplissent pas ce stupide formulaire et ne le remettent pas à leurs enfants.
C’est maintenant que vous pouvez dire que le gouvernement est en train de devenir complètement fou.
Nous sommes constamment surveillés : avec qui nous allons dîner, où, quand. Maintenant, le gouvernement menace de prendre les enfants en sa garde. C’est complètement absurde. Au fait, il faut mentionner que les enfants ne représentent pas un groupe à risque. Mais le gouvernement agit comme s’il y avait un grand danger, dans le dessein de pouvoir brandir une excuse contre les parents qui verraient toutes ces mesures d’un œil critique, pour ensuite utiliser ce prétexte afin de les effrayer.
Mais comme il est dit dans la lettre : « Nous faisons cela pour la santé et l’éducation de nos enfants. » Ah oui, vraiment.
Justin Trudeau promeut l’avortement de concert avec 38 autres premiers ministres
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie)
Justin Trudeau, notre pitoyable premier ministre, a participé à une déclaration endossée par 38 autres premiers ministres, dont ceux d’Allemagne, Angela Merkel, du Royaume-Uni, Boris Johnson, de France, Édouard Philippe, et d’Italie, Giuseppe Conte, trente-neuf en tout, pour soutenir ce qu’ils appellent les « services de santé sexuelle et reproductive pour toutes les femmes et les filles » (avortement, contraception) durant ce qu’ils considèrent comme étant une « pandémie » de coronavirus, et ce, au nom de 59 nations. Ils craignent que des restrictions n’empêchent cette abominable pratique de se poursuivre comme d’habitude. Selon LifeSiteNews :
Le gouvernement libéral du premier ministre canadien Justin Trudeau a publié mercredi une déclaration commune au nom de 59 nations, préconisant l’accès mondial aux « besoins en matière de santé sexuelle et reproductive » en réaction à la pandémie de coronavirus.
« Nous en appelons aux gouvernements du monde entier à garantir un accès complet et sans entrave à tous les services de santé sexuelle et reproductive pour toutes les femmes et les filles », indique la déclaration publiée le 6 mai par Affaires mondiales Canada.
Le gouvernement Trudeau est bien connu pour sa promotion agressive de l’avortement sur la scène internationale. Il s’est engagé à verser 7,1 milliards de dollars d’ici 2030 pour financer et promouvoir l’avortement dans le cadre de son aide internationale, et a décrit l’accès mondial à l’avortement et les « droits sexuels et reproductifs » comme étant « au cœur » de sa politique étrangère.
La « Déclaration sur la protection de la santé et des droits sexuels et reproductifs et la promotion de l’égalité des genres pendant la crise de la COVID-19 » publiée sur Affaires mondiales Canada l’a été également sur l’ordre des ministres de 38 nations différentes « au nom des peuples et des gouvernements de 59 pays ».
Pour éviter la mortalité infantile ! :
« Le financement de la santé et des droits sexuels et reproductifs doit rester une priorité pour éviter une augmentation de la mortalité maternelle et infantile, répondre au besoin accru de méthodes contraceptives et éviter la hausse d’avortements à risque et d’infections sexuellement transmissibles », y déclare-t-on.
Alors c’est en tuant un enfant à naître qu’on le sauver d’une possible mort plus tard ? Quel est donc ce raisonnement débilement tordu ? Si vous tuez un enfant dans le sein de sa mère, vous ne réduirez pas la mortalité infantile !
La « thérapie de conversion » destinée aux mineurs interdite en Allemagne
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) ― Photo : jcomp/Freepik
Le Parlement allemand a interdit ce qu’il appelle la « thérapie de conversion » destinée aux mineurs, ou toute tentative visant à les aider à rejeter une attirance pour les personnes de même sexe, que l’aide provienne de leurs parents ou de professionnels de la santé. Et les activistes LGBT veulent déjà étendre aux adultes cette loi qui devrait entrer en vigueur vers le milieu de l’année, selon International Family News :
Une nouvelle loi adoptée par le Bundestag allemand a interdit les conseils aux mineurs (de moins de 18 ans) ayant des sentiments non désirés d’attraction pour les personnes de même sexe, qualifiant toutes ces tentatives de « thérapie de conversion ».
[…] Elle limite les choix des jeunes eux-mêmes en matière de conseil et soumet également les parents à des sanctions. Tout parent qui aide un enfant à chercher à atténuer les attraits sexuels non désirés serait considéré comme manquant à son « devoir d’élever un enfant ».
Précisons que les détracteurs de ladite « thérapie de conversion » l’interdisent bien sûr sous prétexte qu’elle serait préjudiciable à ceux qui en seraient l’objet.
Parents, psychologues et psychothérapeutes condamnés :
Les lobbyistes ont travaillé dur pour élargir le terme « thérapie de conversion », considéré juridiquement pour être aussi large que possible. Même une éducation appropriée pourrait être considérée comme punissable — des psychologues ou psychothérapeutes confessionnels qui pourraient mettre en garde contre les qualités morales et les dangers des actes homosexuels, par exemple, seraient punis.
[…] cette loi cible les droits parentaux même pour les parents qui prennent bien soin de leurs enfants. Cela donne aux parents peu de recours pour combattre la propagande enseignée dans les écoles, à la demande des lobbyistes, à propos de l’inhibition sexuelle et de l’incitation à céder à toute envie sexuelle, même si les parents ont des croyances religieuses profondément ancrées qui exigent une éthique sexuelle différente.
Ils veulent déjà élargir la loi :
[…] Mais la LSVD (Association des lesbiennes et des gays d’Allemagne) a déjà annoncé qu’elle allait travailler à étendre la loi. Ils veulent que les « thérapies de conversion » soient déclarées illégales sans exception, à tout âge ; et ils sont soutenus par le Parti vert. Ulle Schauws — porte-parole de la « politique queer » — a déjà exprimé sa demande d’élargir la loi.
Visiblement, la sorte de « liberté » que ces gens autrefois revendiquaient ne peut selon eux s’appliquer aux autres, ils veulent tout simplement renverser la société et la morale.
Dénoncer la tromperie pour regagner sa liberté : Libre opinion sur la pandémie 2020
Par Vincent Mathieu, Ph. D.
Note de la rédaction : Depuis plusieurs semaines des populations entières sont réduites à un confinement forcé, seule solution, nous affirment les gouvernements de bien des pays, ou du moins seule solution en attendant le vaccin qui nous sauvera tous. Avec le temps qui s’est écoulé depuis l’annonce de la « pandémie » du coronavirus, on a pu étudier, comparer, constater les pour et les contre des tenants de cette situation catastrophique.
Le confinement a condamné l’économie de nombreuses nations à un avenir peu reluisant, toute activité « non essentielle » a été interrompue, la liberté de circuler a été plus ou moins restreinte selon les endroits, on a quasi séquestré les personnes âgées, ne leur permettant même pas le réconfort de voir leurs proches, visites souvent essentielles pour leur santé. Les gouvernements augmentent de façon hallucinante leur dette. Et par-dessus tout cela, on a matraqué les populations par un battage médiatique monstrueux, transmettant les nouvelles morbides de l’État ; depuis, la peur du virus règne dans les cités...
Mais les conséquences des mesures prises à travers le monde sont-elles justifiables ? La santé publique était-elle à ce prix, encore incalculable, et surtout, les futures mesures que l’on prévoit nous imposer sont-elles raisonnables ?
De nombreuses questions valaient largement la peine que l’on se penchât dessus, davantage même devant les incohérences des gouvernements et des instances internationales qu’il fallait gober jour après jour ; le confinement était-il vraiment la seule solution ? Le confinement n’est-il pas au contraire nuisible ? Le coronavirus est-il aussi dangereux que l’on nous l’a décrié ? Et si les règlements mis en place étaient vains, pourquoi les avoir érigés ? Pourquoi inspirer la peur à tant de peuples ?
Vincent Mathieu, psychologue, tente d’éclaircir les tenants de cette crise, qui paraît de plus en plus en être une du mensonge, dans un texte fortement documenté et fermement appuyé.
Vincent Mathieu est psychologue et thérapeute de groupe. Il a fait un doctorat en psychologie en 2019 à l’Université de Laval et s’est spécialisé au cours de son doctorat sur les questions de l’empathie et des pathologies antisociales et narcissiques. Il a travaillé à l’Institut Philippe-Pinel de Montréal pendant deux ans au cours de la rédaction de sa thèse.
Une version PDF de cet article est disponible, ici. — A. H.
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Libre opinion sur la pandémie 2020
L’éclosion de la Covid-19 qui est d’abord survenue en Chine à l’automne 2019 ne semblait pas, à ce moment, annoncer une crise d’une telle ampleur en Occident. Au Québec, on parlait du nouveau coronavirus (Sars-Cov-2) comme d’un virus certes contagieux, mais qui ne menaçait pas la santé des Québécois plus qu’il n’en faut. Divers experts relayés dans les journaux indiquaient que la grippe saisonnière faisait plus de morts que ce nouveau virus, que le Sars-Cov-2 était moins à craindre que l’influenza avec laquelle nous avons à composer cycliquement et qui mène annuellement à environ 3500 décès au Canada, 295 000 à 600 000 dans le monde. [1] [2]
Tout à trac, au début du mois de mars, le narratif a changé. À la suite de l’annonce de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) qui déclarait l’état de pandémie, la plupart des pays occidentaux ont réagi en contraignant la circulation aérienne et en fermant les frontières. S’en sont suivi les déclarations d’urgence sanitaire qui ont mené à la prise du pouvoir par les directions de santé publique (DSP). Ce dernier aspect est primordial, car de cette prise de pouvoir a découlé la mise à l’arrêt de la plupart des secteurs économiques et de la vie sociale. Au cours de cette période, il est important de bien réaliser que les rênes de l’état étaient données aux DSP (Dr Horacio Arruda au Québec). Autrement dit, la loi d’urgence sanitaire dépossède, à même titre que la loi martiale, les citoyens de leurs droits et libertés en vue de les protéger d’une situation de crise majeure. Il va sans dire que la mise en place de ces lois opposées à la démocratie et au droit civil ne doit se faire que dans des situations d’urgence extrême. On nous a donc dit, sur la base de chiffres donnés par l’OMS [3], que la situation était d’une urgence extrême. Les courbes statistiques basées sur ces données prévoyaient par exemple la mort d’environ 60 000 Québécois et 2 millions d’Américains si nous ne procédions pas aux mesures de confinement. Des chiffres qui donnent froid dans le dos et qui auraient justifié les mesures d’urgence sanitaire prises par les gouvernements. Le problème, c’est que ces prédictions se sont avérées exagérées. Plusieurs spécialistes ont effectivement mis en cause la crédibilité des données de l’OMS en ce qui a trait au taux de mortalité sur la base de deux grandes questions : quel est le nombre de cas réellement atteints du coronavirus et combien de personnes en meurent directement.
Tout d’abord, le nombre de cas atteints du virus est sous-estimé. Des données chinoises [4], allemandes [5] et américaines [6] [7] suggèrent que le nombre de cas infectés à la Covid-19 était, dès le début de la pandémie, de beaucoup supérieur à celui rapporté par les autorités de santé publique. Si l’on se fie à ces données, les personnes infectées par le Sars-Cov-2 étaient donc probablement déjà nombreuses dans la « population saine » lorsque les premiers taux de mortalité et les premières prédictions alarmistes ont été dévoilés à la population. Puisque les diverses DSP nationales, avec l’OMS comme chaperon, ont calculé les taux de mortalité en fonction du nombre de cas confirmés ou en fonction d’un nombre de cas inférieur au nombre de cas réels (c’est-à-dire en excluant bon nombre de cas asymptomatiques ou des personnes qui développent des formes bénignes de la Covid-19 sans jamais se faire tester), il va de soi que le taux de mortalité en ait été gonflé. Voici ce que déclarait le Dr Antony Fauci et ses collaborateurs dans une note éditoriale du New England Journal of medecine publiée le 28 février 2020 [8] :
Lire la suiteSi l’on suppose que le nombre de cas asymptomatiques ou peu symptomatiques est plusieurs fois plus élevé que le nombre de cas signalés, le taux de létalité peut être considérablement inférieur à 1 %. Cela suggère que les conséquences cliniques globales de COVID-19 pourraient finalement être plus proches de celles d’une grippe saisonnière sévère (qui a un taux de létalité d’environ 0,1 %) ou d’une grippe pandémique (similaire à celles de 1957 et 1968).
« Redonnez-nous la Sainte Messe ! » demandent de jeunes catholiques aux évêques, partout dans le monde
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) ― Photo :
De jeunes catholiques de divers pays demandent respectueusement aux évêques, par le biais de vidéos, de pouvoir à nouveau assister en personne à la Sainte Messe. Jusqu’à maintenant, sept vidéos ont été produites par ces catholiques d’Autriche, de France, d’Espagne, d’Allemagne, de Grande-Bretagne, des États-Unis et d’Argentine. Ce mouvement a été lancé par l’exemple d’un groupe de jeunes autrichiens qui a agi à la suggestion d’une étudiante de 22 ans, Theresa, selon LifeSiteNews :
Theresa, l’organisatrice de 22 ans, a déclaré à LifeSite : « J’ai eu l’idée de cette vidéo après que les petites entreprises eussent été autorisées à rouvrir et j’ai réalisé qu’on pouvait aussi appliquer les mêmes normes de sécurité dans les églises, et peut-être même de façon bien meilleure ». Elle raconte qu’elle en a alors parlé avec des amis « et tous ont immédiatement dit qu’ils étaient prêts à se porter volontaires pour un tel service ».
D’une part, cette vidéo de la jeunesse catholique en Autriche se voulait « une offre sérieuse de la part des jeunes catholiques pour aider les évêques et les prêtres à réintroduire la Sainte Messe le plus rapidement et de la façon la plus sécuritaire possible ». En outre, explique Theresa, la vidéo se veut également être « un signe pour tous ceux qui perdent parfois espoir en voyant les églises vides (même avant le début du coronavirus) ou quand ils pensent que les jeunes ne sont pas intéressés par la foi ».
Dans ces vidéos, les fidèles (pas tous si jeunes que ça) montrent leur attachement à la messe et aux sacrements, ainsi que l’importance de ceux-ci, ils assurent les évêques de leur aide pour rendre les messes sécuritaires pour l’assistance.
« mais que peut-il y avoir de plus essentiel pour nous que la messe ? » :
Un jeune Allemand dit : « Chers évêques, vous êtes nos bergers », et une jeune femme poursuit la phrase : « pourquoi ne faites-vous pas quelque chose pour que nous puissions retourner à la messe ? » [... dans la vidéo française] Ils citent Saint Padre Pio, qui dit un jour « Il serait plus facile pour la terre d’exister sans le soleil que sans la Sainte Messe ».
Dans leur vidéo, les jeunes Américains disent que « les entreprises essentielles sont ouvertes », ajoutant « mais que peut-il y avoir de plus essentiel pour nous que la messe ? » [...] Ici aussi, les petits enfants demandent : « S’il vous plaît, redonnez-nous la Sainte Messe ! »
La vidéo autrichienne :
La vidéo Française :
Lire la suiteUn article du Harvard Magazine veut l’interdiction de l’école à la maison
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie)
Dans la vague de confinement qui a marqué la réaction de beaucoup de gouvernements dans le monde, des dizaines de millions d’élèves fréquentant l’école publique ou privée se sont retrouvés « étudiants à la maison » (homeschoolers), seule possibilité de continuer leurs études.
Cette situation en elle-même n’a rien de grave, beaucoup de ces enfants étant avec leurs parents également confinés et qui du coup devraient sans doute avoir le temps de s’occuper d’eux, et même pourraient être bénéfiques autant pour les parents que pour les élèves. Précisons que le fait que de très nombreux parents puissent faire l’école à la maison avec leurs enfants me réjouirait très certainement si tant d’autres choses n’étaient interdites, comme la messe, ou en péril.
Mais cette situation à l’air d’émouvoir étrangement certaines personnes, dont un professeur en droit public de Harvard, Mme Elisabeth Bartholet ! La raison qu’elle donne de son émoi, dans un article du Harvard Magazine, est que cela empêche les enfants d’avoir accès à une « éducation significative », ou que ces derniers encourraient plus de danger à rester à domicile sans grand contact avec l’extérieur, puisqu’il serait moins facile de contrôler ce qui s’y passe. De plus, mais c’est révéler le fond de sa pensée, elle s’inquiète de ce que 90 % des maisons-écoles ordinaires « sont animées par des croyances chrétiennes conservatrices et cherchent à soustraire leurs enfants à la culture commune », rapporte International Family News (IFN). Mme Bartholet en appelle à une sorte d’« interdiction par défaut » de l’école à domicile.
C’est-à-dire ? Considère-t-elle les chrétiens comme particulièrement dangereux ? En quoi est-il mal de soustraire ses enfants de ce qu’elle appelle la « culture commune », surtout quand celle-ci est pourrie jusqu’à l’os ? De plus, en quoi la « culture commune », ou ce qu’est devenue la culture, l’est-elle, si ce n’est parce qu’elle a été imposée à des populations entières par le biais de l’éducation publique, des médias, et des loisirs publics comme le cinéma, tout cela assené de haut ? Mais si l’un des principaux dangers viendrait de ce qu’ordinairement les écoles maison sont majoritairement chrétiennes, je ne vois pas dans quel « danger » particulier plongent les centaines de milliers de familles puisqu’elles ne sont pas forcément chrétiennes (malheureusement).
Mme Bartholet donne pour pays modèles ceux où l’éducation à domicile est contrôlée, comme en France, ou carrément interdite, comme en Allemagne… depuis les nazis. Ah oui ! Justement, l’Allemagne s’est illustrée par des retraits injustifiables d’enfants, comme dans le cas de la famille Wunderlich pour le seul « délit » d’école à la maison. Plusieurs des pays cités ont des services sociaux qui commettent bavures sur bévues, des plus tragiques.
Lire la suiteMgr Athanasius Schneider, l’« épreuve » de la « dictature sanitaire » et de l'interdiction des messes publiques
Mgr Athanasius Schneider, évêque auxiliaire de l'archidiocèse de Sainte-Marie à Astana au Kazakhstan.
Par Jeanne Smits (Le blog de Jeanne Smits)
Mgr Athanasius Schneider propose une réflexion sur l'interdiction inouïe pour les fidèles d'assister à la messe, où au nom d'une « dictature sanitaire » sans précédent « les puissances de ce monde ont maintenant séparé de force les fidèles de leurs bergers ». Ces « tribulations », affirme l'évêque auxiliaire d'Astana, seront porteuses de « grands bénéfices spirituels » pour ceux qui resteront fidèles et qui comprendront, à travers la privation du Sacrifice eucharistique, son caractère absolument central.
Il y voit une « purification » de l'Eglise par une « intervention divine dans la crise actuelle sans précédent de l'Église ».
Je vous propose ici ma traduction de ce texte paru en anglais sur One Peter Five en ce 19 mars, fête de saint Joseph. Les anglophones y trouveront une série de prières pour la prière en famille. – J.S.
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« Nous nous glorifions même dans les tribulations » (Rom 5, 3)
Des millions de catholiques dans le monde occidental dit libre seront, dans les semaines ou même les mois à venir, et surtout pendant la Semaine Sainte et Pâques, point culminant de toute l'année liturgique, privés de tout acte de culte public en raison de la réaction tant civile qu'ecclésiastique à l'épidémie de Coronavirus (COVID-19). La plus douloureuse et la plus angoissante de ces mesures est la privation de la sainte messe et de la sainte communion sacramentelle.
L'atmosphère actuelle de panique quasi planétaire est sans cesse alimentée par le « dogme » universellement proclamé de la nouvelle pandémie du coronavirus. Les mesures de sécurité drastiques et disproportionnées, associées à la négation des droits fondamentaux de l'homme que sont la liberté de mouvement, la liberté de réunion et la liberté d'opinion, apparaissent quasiment orchestrées au niveau mondial selon un plan précis. Ainsi, l'humanité entière devient en quelque sorte prisonnière d'une « dictature sanitaire » mondiale qui, de son côté, se révèle également être une dictature politique.
Un effet secondaire important de cette nouvelle « dictature sanitaire » qui se répand dans le monde entier est l'interdiction croissante et sans compromis de toute forme de culte public. À compter du 16 mars 2020, le gouvernement allemand a interdit toute forme de rassemblement religieux public pour toutes les religions. Une mesure aussi drastique d'interdiction stricte de toutes les formes de culte public était inimaginable, même sous le Troisième Reich.
Avant que ces mesures ne soient prises en Allemagne, une interdiction gouvernementale de tout culte public avait été mise en œuvre en Italie et à Rome, cœur du catholicisme et du christianisme. La situation actuelle de l'interdiction du culte public à Rome ramène l'Église à l'époque d'une interdiction analogue émise par les empereurs romains païens au cours des premiers siècles.
Les clercs qui osent célébrer la sainte messe en présence des fidèles dans de telles circonstances pouvaient être punis ou mis en prison. La « dictature sanitaire » mondiale a créé une situation qui respire l'air des catacombes, d'une Église persécutée, d'une Église souterraine, surtout à Rome. Le pape François, qui le 15 mars, à pas solitaires et hésitants, a parcouru les rues désertes de Rome dans son pèlerinage depuis l'image du Salus populi Romani dans la basilique de Sainte-Marie-Majeure jusqu'à la Croix miraculeuse dans l'église de San Marcello, véhiculait une image apocalyptique. Elle rappelait la description suivante de la troisième partie du secret de Fatima (révélée le 13 juillet 1917) : « Le Saint-Père traversa une grande ville à moitié en ruine et, à moitié tremblant, d'un pas vacillant, affligé de souffrance et de peine. »
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