Allemagne : baisse du nombre d’avortements
Par Adèle Cottereau (Droit de Naître) — Photo : Pexels/Pixabay
On peut se réjouir de cette nouvelle qui nous vient de nos voisins d’Outre-Rhin : en 2021 le nombre d’enfants avortés est tombé à un niveau historiquement bas, environ 4 000 de moins par rapport à l’année précédente.
L’institut allemand de statistiques officielles Destatis rapporte que 94 000 enfants ont été avortés en 2021, soit une diminution de 5,4 % par rapport à 2020.
Selon l’analyse de l’Evangelical Focus Europe, les raisons de ce déclin ne sont toujours pas claires : cependant, on peut penser que les efforts des pro-vie allemands pour soutenir les femmes enceintes dans le besoin et la campagne de sensibilisation pour promouvoir le concept de dignité humaine des enfants à naître, ont grandement contribué à un tel résultat.
Actuellement, une polémique bat son plein en Allemagne : la publicité pour l’avortement est interdite, mais le gouvernement dirigé par le chancelier Olaf Scholz voudrait abroger cette interdiction. Avec quel argument ? L’accord politique de la coalition rouge-jaune-vert (la fameuse « coalition des feux de circulation ») signé en novembre stipule que tuer des enfants à naître est considéré comme faisant « partie des soins de santé fiables »…
Face à cette orientation, de vives critiques ont fusé des milieux pro-vie et religieux.
Lors d’un entretien en mars, le cardinal Gerhard Ludwig Müller, préfet émérite de la Congrégation pour la doctrine de la foi, a de nouveau fermement condamné l’avortement, rappelant que le meurtre d’enfants à naître est « le plus odieux des crimes contre la vie ».
La participation à la Marche pour la Vie de Munich a plus que doublé par rapport à l’année précédente
Par Louis Knuffke — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Gajus/Adobe Stock
21 mars 2022, Munich, Allemagne (LifeSiteNews) — Samedi 19 mars 2022, environ 2000 pro-vie ont témoigné au nom des enfants à naître lors de la Marche pour la Vie de Munich. Le nombre de participants a plus que doublé par rapport aux 800 de l’année dernière, qui avaient été grandement gênés par les restrictions Covid et les limites de capacité.
Les manifestants se sont rassemblés sur la Konigsplatz, près du centre-ville de Munich, et ont défilé en chantant des chansons traditionnelles allemandes. À la fin, les manifestants ont laissé s’envoler des ballons auxquels était attaché le message pro-vie « Chaque vie est un cadeau ; peut-être que celui-ci changera le monde ».
Des orateurs venus de différentes régions d’Allemagne, d’Autriche et d’Italie se sont joints à la manifestation, y compris l’un des membres de la famille royale autrichienne des Habsbourg. L’une des oratrices, abordant la tentative de l’industrie de l’avortement de cibler les bébés trisomiques, a déclaré qu’elle remerciait Dieu chaque jour pour sa propre sœur trisomique et le merveilleux cadeau qu’elle a été dans sa vie. « Dans ma vie, j’ai rencontré beaucoup de femmes qui regrettent d’avoir avorté », a-t-elle poursuivi, « mais je n’ai jamais rencontré personne qui ait regretté d’avoir donné la vie. »
Le nonce apostolique d’Allemagne, Mgr Nikola Eterovic, ainsi que Mgr Stephan Oster du diocèse de Passau ont envoyé un message aux marcheurs pour soutenir leur témoignage. « La protection inconditionnelle de la vie humaine est une préoccupation centrale de notre foi. Je vous remercie tous chaleureusement pour votre engagement clair », a écrit Mgr Oster aux marcheurs.
Lire la suiteDes catholiques canadiens lancent une croisade de prière publique pour mettre fin aux mandats covid
Groupe de chapelet dans le cadre de l'initiative « Le Québec prie » à Beaumont.
Par Pete Baklinski — Traduit par Campagne Québec-Vie
Note : Campagne Québec-Vie a lancé l’initiative Le Québec prie, avec un groupe Telegram pour s’inscrire ou indiquer le lieu d’un groupe de prière, ainsi qu’une carte pour trouver l’emplacement d’un groupe de prière à proximité. — A.H.
25 janvier 2022 (Campaign Life Coalition) — Les catholiques du Canada se tournent vers la Sainte Vierge Marie en récitant chaque semaine le chapelet en public afin d'implorer son intercession pour la fin des confinements draconiens, l'abolition des mandats de vaccination COVID qui bafouent la liberté, et le rétablissement de la paix et de l’ordre dans les foyers, les villes et les provinces du pays.
La campagne de prière, organisée par Le Canada Prie, débute le mercredi 26 janvier, à 18 h. Les catholiques, partout dans le pays, prieront le chapelet en public lors de l’événement en des lieux désignés [par les participants eux-mêmes]* pour confier le pays à la Très Sainte Vierge Marie et l’implorer de venir en aide au peuple canadien.
La récitation publique du chapelet aura lieu chaque semaine, le même jour et à la même heure, jusqu’à ce que la crise soit résolue et que la paix et la liberté reviennent dans le pays.
« Le Canada prie, qui fait partie d’une initiative mondiale, a pour objectif immédiat de mettre fin au régime politique indûment restrictif et injuste mis en place sous le prétexte du covid, un régime qui rend obligatoires les injections contenant l’avortement et punit l’objection de conscience à ces injections par des amendes, des restrictions de mouvement ou la perte d’emploi », a déclaré Georges Buscemi, organisateur de l’initiative, à Campaign Life Coalition.
M. Buscemi a déclaré que la crise est devenue si grave que le moment est venu de « placer le domaine public sous la protection de la Sainte Vierge » en faisant « un acte public de prière et de témoignage de notre foi et donc en récitant le chapelet en public partout au Canada ».
Alors que le Canada a vu des figures protestantes et évangéliques héroïques comme le pasteur Artur Pawlowski et le pasteur James Coates lutter contre les mandats COVID, il y a eu très peu de résistance de la part des instances catholiques. Pour les catholiques qui cherchent à s’impliquer, cette initiative est la bienvenue.
L’initiative Le Canada prie fait suite à des initiatives similaires qui ont vu le jour un peu partout dans le monde, notamment en Autriche, où elle a vu le jour, et en Allemagne, en Suisse, en Italie, aux États-Unis, en Ouganda, en Belgique, au Royaume-Uni, au Portugal, au Liban, en Irlande, en France, en Espagne, en Croatie, en République tchèque et en Roumanie [ainsi qu’au Québec]*.
Lire la suiteOrganisme pour l’euthanasie : les candidats au suicide assisté doivent être vaccinés au covid...
Par Michael Haynes — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Studio Romantic/Adobe Stock
26 novembre 2021, Hambourg, Allemagne (LifeSiteNews) — Alors que le monde croule déjà sous des projets de loi, des législations et des décrets liés au COVID-19 qui n’ont absolument aucun sens, une nouvelle en provenance d’Allemagne est devenue l’une des plus ridicules et tragiques de ces 22 derniers mois.
La voici : dans ce pays, pour qu’une personne puisse être euthanasiée elle doit prouver qu’elle a reçu ses injections contre le COVID-19. La nouvelle est à la fois ironique et profondément inquiétante.
L’ironie est claire et immédiate. La Verein Sterbehilfe (Association pour l’euthanasie), basée à Hambourg et à Zurich, a récemment publié de nouvelles directives, stipulant que ses « exigences en matière d’assistance au suicide » incluent désormais un « certificat de vaccination complète au Covid-19 ou de guérison ».
La raison en est, comme l’explique Verein Sterbehilfe, que « l’assistance au suicide et l’examen préliminaire de la capacité du patient à prendre librement des décisions impliquent une proximité physique entre les personnes. Or, c’est précisément la condition préalable à la propagation du coronavirus. »
Donc, pour mourir prématurément, une personne doit accepter une injection que le gouvernement et les médias poussent comme un moyen sûr d’éviter l’hospitalisation et la mort d’une maladie respiratoire. Quelqu’un doit sûrement être capable de voir le ridicule de toute cette situation. Mais, apparemment, aucun des membres du mouvement pour l’euthanasie.
Cependant, si l’ironie de toute cette affaire est sans aucun doute immense, les nouvelles directives sur l’euthanasie sont bien plus sombres que cela, car elles révèlent à quel point la société a abandonné la raison pour embrasser la culture de mort et l’asservissement à des mandats privatifs de liberté.
Lire la suiteUn ancien vice-président de Pfizer : les vaccins covid présentent un « risque grave » d’infertilité pour les femmes
Par Celeste McGovern — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : shotprime studio/AdobeStock
(LifeSiteNews) — Les scientifiques savent depuis près de dix ans que les nanoparticules lipidiques, comme celles actuellement utilisées dans les tout nouveaux vaccins COVID à ARNm, s’accumulent dans les ovaires et sont potentiellement toxiques pour la santé reproductive, a déclaré un ancien vice-président et chercheur principal chez Pfizer lors d’une conférence organisée jeudi par LifeSiteNews sur les dangers des vaccins COVID pour la fertilité.
« On ne vous dit pas la vérité », a déclaré Michael Yeadon, ancien vice-président de Pfizer et directeur scientifique au niveau mondial pour la pharmacologie et la toxicologie respiratoires, qui est maintenant le conseiller scientifique en chef de la Fondation Truth for Health. « En y réfléchissant, j’essaie d’imaginer que je m’adresse à mes propres filles, qui sont de jeunes adultes, pour lesquelles je serais très inquiet si elles recevaient ces vaccins. »
Yeadon a cité des études datant de 2012 qui mettent en garde contre les dangers potentiels pour la reproduction des nanoparticules lipidiques qui sont utilisées dans les injections COVID.
Les vaccins à ARNm de Moderna et de Pfizer utilisent tous deux des nanoparticules lipidiques ou des lipoprotéines spécialisées pour transporter leur principal ingrédient ─ une protéine ARNm instable qui amène les cellules à produire la fameuse protéine de pointe du coronavirus et à déclencher une réponse immunitaire. Ce sont ces molécules qui ont eu besoin de températures extrêmement basses pour préserver la stabilité du lipide enveloppant le fragile ARNm.
Accumulation dans les organes reproducteurs
Des chercheurs allemands ont signalé dans leur article publié il y a neuf ans, « Accumulation of nanocarriers in the ovary: A neglected toxicity risk ? », qu’il existe un « risque potentiel de toxicité de tous les systèmes d’administration de médicaments à l’échelle nanométrique » et une accumulation de différentes molécules porteuses microscopiques dans les ovaires des rongeurs. Les chercheurs ont injecté des lipides « nanoporteurs », dont certains contenaient un ingrédient que l’on trouve aussi dans les vaccins COVID à ARNm de Pfizer et Moderna : le polyéthylène glycol.
Lire la suiteUn universitaire polonais condamné en Allemagne pour ses travaux sur l’homosexualité dans l’Église
Le Père Dariusz Oko.
Par Olivier Bault (Visegrád Post) — Photo :
Pologne/Allemagne — La condamnation en Allemagne de Dariusz Oko, prêtre catholique, professeur ès sciences humaines et maître de conférences à l’Université pontificale Jean-Paul II de Cracovie, a fait beaucoup de bruit en Pologne. Elle fait même la couverture de trois grands hebdomadaires conservateurs cette semaine : Do Rzeczy, Sieci et Gazeta Polska. Il faut dire que la presse allemande est en pointe quand il s’agit de critiquer les supposées atteintes au pluralisme médiatique et à la liberté de la presse en Pologne. Or la condamnation de l’universitaire polonais concerne un article publié dans un magazine catholique allemand à propos de ce que d’aucuns appellent la mafia gay ou la mafia rose ou encore la mafia lavande dans l’Église catholique.
L’abbé Dariusz Oko est l’auteur de plusieurs ouvrages sur cette question, dont le plus récent, sorti en 2020, porte l’intitulé « La mafia lavande » et traite du problème de la solidarité discrète entre homosexuels actifs membres du clergé à la manière d’une véritable mafia qui occuperait des postes d’influence jusqu’au Vatican et qui serait à l’origine de beaucoup d’abus sexuels, y compris sur des mineurs. La question des cliques homosexuelles dans l’Église a d’ailleurs déjà été évoquée par le pape François et par son prédécesseur Benoît XVI qui avait été le premier à s’attaquer frontalement à ce problème. Le premier grand texte du Polonais Dariusz Oko sur la question avait pris la forme d’un long article publié en 2012 dans le magazine polonais Fronda et dans le mensuel allemand Theologisches, sous le titre « Avec le pape contre l’homohérésie ». Il y expliquait comment ses travaux sur la propagande et l’idéologie du lobby homosexuel l’avaient amené à s’apercevoir que cette idéologie était très présente au sein même de l’Église catholique « où elle prend la forme d’une homohérésie ». Il y soulignait aussi comment les médias parlent souvent abusivement de pédophilie dans l’Église pour mieux masquer le problème nettement plus fréquent de l’éphébophilie des prêtres et évêques homosexuels.
Mais c’est à l’occasion de la très progressiste « Voie synodale » (encore appelée « Chemin synodal » en français) lancée par l’Église catholique en Allemagne, que la rédaction du mensuel catholique allemand Theologisches a jugé utile d’aborder avec le spécialiste polonais de la question le problème de l’homosexualité et de l’idéologie qui l’accompagne au sein même de l’Église. L’article intitulé « De la nécessité de restreindre les cliques homosexuelles dans l’Église » semblait devenu introuvable sur le site du mensuel allemand après la condamnation fin juillet, par le tribunal de district de Cologne, de l’abbé Dariusz Oko ainsi que du prêtre allemand Johannes Stöhr, rédacteur en chef du magazine et théologien âgé de 90 ans. L’auteur polonais du texte a écopé d’une amende de 4 800 € mais a fait appel du jugement. Il risque la prison. L’article censuré par la justice allemande peut être lu en polonais dans l’hebdomadaire Gazeta Polska daté du 4 août, avec, en couverture, le titre : « Lisez l’article pour lequel les Allemands ont condamné l’abbé Oko ».
Lire la suiteAllemagne : les embryons de poulets mieux protégés que les embryons humains !
Par Adèle Cottereau (Droit de Naître) — Photo : Pixel-Shot/AdobeStock
Le monde tourne à l’envers, c’est une évidence : chez nos voisins d’outre-Rhin, il est désormais interdit de tuer les embryons de poussins parce qu’ils ressentent de la douleur, mais l’avortement est bien toujours autorisé ! Un « deux poids deux mesures » effarant. Les législateurs allemands ont récemment adopté une loi, applicable à partir de 2022, interdisant de tuer des embryons de poussins de six jours car ils sont « sensibles à la douleur dès le septième jour ». Il sera également interdit de les tuer en raison de leur sexe.
Déjà l’année dernière, la ministre allemande de l’Agriculture Julia Klöckner avait lancé un projet de loi interdisant l’abattage des poussins mâles. Cela affecterait 45 millions de poussins mâles qui sont tués chaque année dans l’élevage allemand de poules pondeuses, car ces derniers sont évidemment moins rentables.
Cette régularisation des pratiques parfois douteuses de certains élevages en batterie est une bonne nouvelle pour le respect de la nature, me direz-vous.
Oui bien sûr, mais pendant ce temps, comment ne pas penser aux bébés humains, légalement torturés et assassinés dans le ventre de leur mère, en Allemagne et dans la plupart des autres pays du monde ?
David Engels, titulaire de la chaire d’histoire romaine à l’Université de Bruxelles, a tweeté sarcastiquement cette terrible réalité : « Lorsque l’embryon de poulet bénéficie de plus [de protection de la vie] que l’embryon humain, vous savez que vous êtes arrivé dans la meilleure Europe de tous les temps. »
Rappelons qu’en Allemagne, les bébés à naître peuvent être tués par avortement pour n’importe quelle raison jusqu’à 12 semaines après la conception, lorsque la mère est à la fin de son premier trimestre. Et pour d’autres raisons, les avortements sont autorisés encore plus tard pendant la grossesse.
Pourtant, à huit à neuf semaines, les paupières et les cheveux des bébés dans le sein de leur mère commencent à apparaître. À la neuvième et dixième semaine, le bébé peut sauter, froncer les sourcils et déglutir. Vers la onzième et douzième semaine, le visage a une forme définie et des caractéristiques uniques…
Comment ses semblables, capables de s’émouvoir devant un oisillon, peuvent-ils faire preuve de tant de cruauté et d’indifférence devant un enfant à naître ?
Le message d’un prêtre africain à ses confrères allemands qui « bénissent » des unions de personnes de même sexe
Pere Gabriel Lissouck II.
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo (côté flous rajoutés) : Facebook
Dernièrement, en Allemagne, des dizaines de prêtres avaient annoncé la « bénédiction » d’une de couples de personnes de même sexe en réaction à la déclaration de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi, qui déclarait en la matière que l’Église ne pouvait bénir de telles unions.
Devant ce geste provocateur, un prêtre africain, l’Abbé Gabriel Honoré Lissouck II de l’archidiocèse de Douala au Cameroun, a écrit un long message intitulé « Message d’un prêtre à ses confrères allemands » sur sa page Facebook à l’adresse au clergé allemand approuvant l’homosexualité, leur rappelant que, outre le rappel de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi, les Écritures saintes et la Tradition condamnent fermement la sodomie :
Je viens humblement vous rappeler ainsi qu’aux évêques et théologiens qui vous soutiennent que cette déclaration ne vient que pour rappeler ce que disent les Ecritures Saintes à propos de l’homosexualité. Dès le commencement, nous avons hérité de nos ancêtres dans la foi que l’homosexualité était une relation contre-nature passible même de peine de mort : « Si un homme couche avec un homme comme on fait avec une femme, ils ont fait tous deux une chose abominable, ils seront punis de mort : leur sang est sur eux. » (Lv 20, 13. Lv 18, 22). Saint Paul… n’a cessé de condamner cet acte contre-nature : « Dieu les a livrés à des passions d’ignominie : leurs femmes ont changé l’usage naturel en celui qui est contre nature ; de même aussi les hommes, au lieu d’user de la femme selon l’ordre de la nature, ont, dans leurs désirs, brûlés les uns pour les autres, ayant hommes avec hommes un commerce infâme, et recevant dans une mutuelle dégradation, le juste salaire de leur égarement. » (Rm 1, 26-27 ; 1 Co 6, 10 ; 1 Tm 1, 10). A la suite de cela le Catéchisme de l’Eglise affirme que : « La Tradition a toujours déclaré que “les actes d’homosexualité sont intrinsèquement désordonnés” (décl. “Persona humana”). Ils sont contraires à la loi naturelle. Ils ferment l’acte sexuel au don de la vie. Ils ne procèdent pas d’une complémentarité affective et sexuelle véritable. Ils ne sauraient recevoir d’approbation en aucun cas. » (CEC n°2357). Il a donc toujours été question de considérer l’homosexualité comme un acte profondément mauvais.
Plus loin, le prêtre reproche à ses confrères allemands d’invoquer le slogan « l’Amour gagne » comme prétexte à leur hérésie, soulignant que Dieu, qui est Amour, n’approuve pas n’importe quel amour :
Que signifie votre slogan « l’Amour gagne » ? Tout amour est-il agréé par Dieu ? L’amour de l’argent doit-il gagner ? L’amour de la zoophilie doit-il gagner ? L’amour de la gloire doit-il gagner ?
Plus loin, l’Abbé Lissouck II, leur rappelant la première Épître de saint Jean qui avertit les chrétiens des antéchrists de la dernière heure qui sortiront d’entre eux car n’étant pas d’eux, leur demande de revenir de leur hérésie ou de sortir de l’Église et de la laisser continuer sa mission salvatrice, car il est préférable pour l’Église de se défaire de ses mauvais membres qui s’obstinent dans leur perversité plutôt que de risquer de périr avec eux, affirme-t-il en citant le Christ qui disait : « Si donc ton œil droit est pour toi une occasion de chute, arrache-le et jette-le loin de toi : car mieux vaut pour toi qu’un seul de tes membres périsse, et que ton corps tout entier ne soit pas jeté dans la géhenne » (Mt 5:29).
Il termine son message en disant que ce que les catholiques veulent ce sont des modèles, des amoureux du Christ et de l’Église, de saints qui vont redonner à l’Église sa splendeur d’antan.
« Éduquer » à l’avortement, une priorité du G7
Par Francesca de Villasmundo (Médias Presse Info) ― Photo : wavebreak3/AdobeStock
La culture de mort à ses instigateurs, ses propagateurs, ses propagandistes, les pays du G7.
Lors de la réunion à Londres des ministres du Développement économique et des Affaires étrangères du G7, en vue du prochain sommet des chefs d’État et de gouvernement des pays les plus industrialisés du monde (11-13 juin), parmi les priorités dont il a été question, celle concernant l’éducation des filles partout dans le monde en y incluant l’avortement.
Les ministres du Développement et des Affaires étrangères des sept pays (Canada, France, Allemagne, Italie, Japon, Royaume-Uni et États-Unis d’Amérique) sont particulièrement déterminés à « travailler en collaboration avec des partenaires des pays en développement, des institutions multilatérales, de la société civile, des groupes dirigés par des filles et de jeunes leaders, pour éliminer les obstacles à l’éducation ». Plus précisément, d’ici 2026, les pays les plus développés du monde représentés dans le G7, dont l’Inde, le Brésil, la Russie et la Chine sont exclus, souhaitent étendre les initiatives éducatives qui favorisent une éducation accélérée en cette période de « pandémie » et « post-pandémie » covid, y compris par la fourniture de technologies permettant l’apprentissage à distance, l’augmentation des programmes d’alphabétisation et de mathématiques précoces et, last but not the least, « accroître l’accès à une éducation sexuelle complète, en promouvant la santé et les droits sexuels et reproductifs ».
Normalement, si tout procède comme décidé, la réunion des chefs d’État et de gouvernement de juin prochain réaffirmera donc l’engagement total du G7 en faveur de la santé et des droits sexuels et reproductifs (SDSR) de tous les individus. Engagement qui se concrétise financièrement.
Or les jours qui ont précédé le sommet des ministres du G7, auquel le nouveau secrétaire d’État Antony Blinken, grand promoteur de la nouvelle politique étrangère américaine pro avortement et pro LGBTI, participait activement, le gouvernement de Boris Johnson avait annoncé une réduction drastique de l’aide aux pays les moins avancés du monde, une coupe nette qui affectera de nombreux programmes d’appui à l’avortement, notamment par l’intermédiaire de l’agence UNFPA des Nations Unies. La réduction du financement des programmes internationaux par le Royaume-Uni est de 85 %, passant de 154 millions de livres à 23 millions de livres en 2021.
Cette nouvelle a suscité l’ire de la directrice exécutive de l’UNFPA, Natalia Kanem : « La décision de Londres va dévaster nos plans de planification familiale et de santé reproductive dans le monde… avec cet argent, nous aurions pu payer des services de santé pour 4,3 millions d’avortements », tout autant que celle de Marie Stopes International et de l’IPPF qui s’inquiètent de la possible réduction des avortements dans le monde. Les pressions des multinationales et des agences onusiennes ont donc trouvé un écho dans le document sur l’éducation et l’avortement.
L’excuse du « réchauffement climatique anthropique » où bien-être environnemental rime avec plus d’avortements est venu également soutenir cette « priorité » éducative des pays les plus puissants du monde…
« L’Église dispose-t-elle du pouvoir de bénir des unions de personnes du même sexe ? » Le Vatican dit : « Non »
Cardinal Luis Ladaria Ferrer, préfet de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi.
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) ― Photo : Diócesis de Córdoba/YouTube — Mise à jour : 18 mars 2021
En réponse à un dubium (question brève à laquelle on répond par « oui » ou « non ») qui lui était posé, demandant si l’Église pouvait bénir les « unions » homosexuelles, la Congrégation pour la Doctrine de la Foi (CDF) a donné un Responsum (réponse) négatif, approuvé par le pape François, selon vatican.va :
Question :
L’Église dispose-t-elle du pouvoir de bénir des unions de personnes du même sexe ?
Réponse :
Non.
Cette réponse, accompagnée d’une note explicative, est un geste pour la défense du mariage et pourrait donc mériter nos suffrages, quoique ceci ne représente pas un geste étonnant de la part d’un organe supposé défendre l’enseignement de l’Église ― à moins de trouver rares les déclarations orthodoxes émanant du Vatican… Cependant, je n'applaudirai pas, parce qu'il se trouve une étrange phrase dans cette réponse, comme un peu tout le reste.
Toujours est-il que le Responsum de la CDF contredit frontalement certaines élucubrations, émises dans les documents préparatoires du « Chemin synodal allemand » de la Conférence des évêques catholiques d’Allemagne, et dont la pratique est approuvée déjà par Mgr Peter Kohlgraf dans son diocèse de Mayence.
Lire la suite