Dignité et « droit de mourir »
Par Liam Gibson (Voice of the Family) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Seventyfour/Adobe Stock
La clique de l’euthanasie utilise systématiquement deux arguments pour promouvoir sa cause. Le premier affirme qu’il est cruel que la loi condamne les malades en phase terminale à des souffrances atroces alors qu’il est facile d’y mettre fin. Cette tactique a été couronnée de succès parce qu’elle exploite notre compassion pour la souffrance d’autrui tout en jouant sur la peur qu’un jour, nous fassions nous aussi face à une telle souffrance. Bien que cet appel émotionnel soit efficace pour promouvoir l’idée, lorsque l’aide à mourir est introduite, la douleur insurmontable n’est pas la principale raison pour laquelle les malades en phase terminale cherchent à mettre fin à leur vie.
L’Oregon a été le premier État américain à légaliser le suicide assisté, avec l’entrée en vigueur de la loi sur la mort dans la dignité (Death with Dignity Act) en 1998. Sur les 23 personnes qui ont reçu des prescriptions de médicaments létaux au cours de la première année d’application de cette loi, 15 sont décédées après les avoir pris, 6 sont mortes de maladies sous-jacentes et 2 étaient encore en vie au 1er janvier 1999. Cependant, la décision de demander un suicide assisté n’est pas principalement liée à une douleur insupportable, mais plutôt à la crainte d’une perte d’autonomie. [1]
Le nombre de personnes souhaitant mourir prématurément n’a cessé d’augmenter depuis lors et, en 2022, 431 personnes sont décédées en vertu de la loi sur la mort dans la dignité. [2] Les trois préoccupations les plus fréquemment exprimées concernant la fin de vie sont la diminution de la capacité à participer aux activités qui rendent la vie agréable (89 %), la perte d’autonomie (86 %) et la perte de dignité (62 %). Le fait de devenir un fardeau pour la famille, les amis et les soignants arrive en quatrième position (46,4 %), tandis que la crainte concernant un contrôle adéquat de la douleur arrive en sixième position, avec seulement 31,3 % des personnes interrogées qui citent cette raison pour justifier leur décision.
Lire la suiteLa Marche pour la Vie à Cologne bloquée par des pro-avortement
Marche pour la Vie de Cologne, 16 septembre 2023.
Par Angelika de Poncharra de Choisir la vie - France
En même temps que la 19e marche allemande pour la vie dans la capitale, Berlin, le « Collectif fédéral pour le droit à la vie » (« Bundesverband Lebensrecht ») avait organisé, avec les « Jeunes pour la Vie », une première marche pro-vie à Cologne sur le Rhin samedi 16 septembre 2023. Dans la matinée, deux messes étaient célébrées pour le respect de la vie dans deux églises de la ville, dont une a été taguée dans cette métropole, haut lieu des LGBT en Allemagne.
La préfecture avait autorisé la marche, mais aussi curieusement la contre-manifestation annoncée sur la même place du « Marché aux foins » près de la cathédrale gothique à 13 h. Sur grand écran, le discours de la présidente du Collectif, Alexandra Linder, fut transmis de Berlin. Elle a dénoncé l’augmentation constante du nombre d’avortements et de suicides, depuis que la peur de l’avenir progresse et que la publicité pour l’avortement est autorisée en Allemagne. L’État allemand ne s’attaque pas aux racines de ces dérives et protège de moins en moins la vie humaine.
Sur l’estrade de Cologne, le président des « Médecins pour la Vie » (« Ärzte für das Leben ») en Allemagne, Prof. Paul Cullen, a insisté sur le tout premier droit de l’homme, celui à la vie, au début, au cours et à la fin de toute existence humaine, sans exception aucune. Ce droit fondamental est plus que jamais menacé. Les médecins subissent des pressions terribles, mais ils doivent défendre leur liberté de conscience et « ils doivent être toujours pour la vie, et jamais pour la mort ! »
Lire la suiteL’expulsion des États-Unis d’une famille allemande scolarisée à domicile est reportée d’un an
Par Stephen Kokx — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Twitter
13 octobre 2023 (LifeSiteNews) — La famille Romeike s’est vu accorder un sursis temporaire de la part d’Immigration and Customs Enforcement (ICE) après que des voix favorables à la famille se soient élevées contre les efforts de l’agence pour les expulser du pays le mois dernier.
Originaires d’Allemagne, les Romeike se sont réfugiés aux États-Unis en 2008 pour faire l’école à leurs cinq enfants. L’ancien président Barack Obama a cherché à les faire expulser des États-Unis en 2012. Une longue bataille juridique s’en est suivie, et les Romeike, qui vivaient (et vivent toujours) dans l’est du Tennessee, ont finalement perdu leur demande d’asile devant la Cour suprême des États-Unis en 2014.
Grâce à la pression publique exercée par LifeSite et d’autres, le ministère de la sécurité intérieure a annoncé en mars 2014 qu’il allait « différer l’action » dans leur cas. Le mois dernier, la famille a été informée à l’improviste par un agent de l’immigration qu’elle avait un mois pour rassembler ses affaires et retourner en Allemagne.
Le 12 septembre, la représentante républicaine du Tennessee, Diana Harshbarger, a présenté un projet de loi visant à « accorder aux Romeike un statut permanent de résidents légaux, avec la possibilité d’accéder à la citoyenneté américaine ». La commission judiciaire de la Chambre des représentants examine actuellement cette proposition de loi.
Lire la suitePersonne ne s’est inscrit dans la « catégorie ouverte » pour nageurs transgenres lors de la Coupe du monde de natation de Berlin
Par Calvin Freiburger — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Cavan for Adobe/Adobe Stock
6 octobre 2023, Berlin (LifeSiteNews) — Une « catégorie ouverte » proposée pour les nageurs dysphoriques lors de la Coupe du monde de natation de World Aquatics, qui a eu lieu à Berlin cette fin de semaine, a été supprimée car personne ne s’est inscrit pour en profiter.
« Suite à la clôture des inscriptions pour les compétitions de catégorie ouverte à la Coupe du monde de natation de World Aquatics — la rencontre de Berlin 2023 prévue du 6 au 8 octobre — World Aquatics peut confirmer qu’aucune inscription n’a été reçue pour les épreuves de catégorie ouverte », a annoncé l’organisation (anciennement connue sous le nom de Fédération internationale de natation), a rapporté Fox News.
La catégorie a été annoncée en juillet pour accueillir les nageurs s’identifiant comme « transgenres » afin d’apaiser les militants LGBT qui s’étaient plaints du fait que l’organisation n’autorisait les nageurs « trans féminins » (c’est-à-dire biologiquement masculins) à concourir contre de vraies femmes que s’ils avaient commencé leur transition avant l’âge de 12 ans.
Bien qu’aucun nageur n’ait voulu profiter de cet accommodement, World Aquatics a rassuré les activistes en affirmant que son groupe de travail sur la catégorie ouverte « poursuivrait son travail et son engagement auprès de la communauté aquatique sur les événements de catégorie ouverte. Même s’il n’y a pas de demande actuelle au niveau de l’élite, le groupe de travail prévoit d’examiner la possibilité d’inclure des courses de catégorie ouverte lors des évènements de Maîtres nageurs à l’avenir. »
Lire la suiteUn prélat s’élève contre l’« église synodale » : Je veux l’« Église catholique »
Mgr Charles Pope.
Par Louis Knuffke — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Franciscan Missionaries of the Eternal Word/YouTube
11 août 2023, Washington, D.C. (LifeSiteNews) — Monseigneur Charles Pope, connu pour sa franche défense de la messe latine traditionnelle et de l’enseignement catholique sur la sainteté de la vie et du mariage, a fortement critiqué les pressions exercées au sein de la hiérarchie de l’Église pour créer une « Église synodale », dénonçant l’agenda séculier du prochain Synode des évêques de Rome sur la synodalité et déclarant : « Je n’en veux pas... Je veux l’Église que Jésus a fondée ».
« D’après tout ce que j’entends sur cette “église synodale”, je n’en veux pas », a écrit Mgr Pope sur Facebook. « Je veux l’Église catholique. Je veux l’Église des martyrs, des saints. Je veux l’Église catholique, qui est une épouse, pas une veuve ; l’Épouse du Christ — pas un disciple du monde — qui a une orthodoxie joyeuse qui s’oppose au monde afin de le convertir ».
Mettant en contraste la mission divine de l’Église et le rôle de disciple du monde qui se manifeste dans l’ordre du jour du prochain synode — qui comprend des discussions sur une gouvernance féminine accrue, une plus grande acceptation des personnes LGBT comprenant l’accès aux sacrements, les prêtres mariés, la communion pour les divorcés et les remariés, et l’avenir de la gouvernance ecclésiastique — Mgr Pope a prié pour l’Église afin qu’elle soit purifiée « de l’amour du monde ».
« Oui, je veux l’Église que Jésus a fondée et chargée d’aller enseigner toutes les nations et de baptiser tous les peuples dans la vérité salvatrice et rayonnante de Jésus. Je veux une Église qui aime son époux Jésus, qui ne cherche pas désespérément l’approbation du monde et qui n’est pas éprise de lui. S’il vous plaît, Seigneur, purifiez votre Épouse, l’Église catholique, de l’amour du monde. Aidez-nous, sauvez-nous, ayez pitié de nous et gardez-nous par votre grâce ! »
Lire la suiteDénatalité mondiale : le drame des sociétés qui poussent à ne pas avoir d’enfants
Par Jeanne Smits (reinformation.tv) — Photo : spyrakot/Adobe Stock
Le taux de natalité est en baisse partout dans le monde, et constitue selon Stephen S. Shaw, auteur du documentaire The Birthgap (le fossé des naissances), l’un des plus gros problèmes sociétaux et existentiels auxquels le monde contemporain est confronté. Dans une démarche de spécialiste des datas, il identifie une réalité inattendue : au cœur de l’hiver démographique bien installé dans la majeure partie de la planète on constate un facteur universel : le nombre de naissances baisse en raison du drame de l’infécondité involontaire.
La remarque est d’autant plus intéressante qu’on nous explique à longueur d’émissions et de réflexions politiques que le « dérèglement climatique » (les expressions « changement » et « réchauffement » climatique semblent avoir fait leur temps !) est le problème numéro de notre « maison commune ». Cette grande peur est même celle qui pointe la démographie, le nombre d’êtres humains sur terre, ainsi que l’activité économique et industrielle que requiert cette population en forte croissance, sont à la racine d’un avenir climatique « insoutenable ».
Que la planète se réchauffe dangereusement à cause de l’activité humaine, c’est une hypothèse, ou plutôt un faux dogme justifiant toutes sortes de sacrifices qui se révèlent tous ordonnés au recul, à divers niveaux, de la présence de l’espèce humaine sur cette terre. Mais la réalité que dessine une natalité en deçà du taux de remplacement des générations est cruelle et, s’il faut en croire Stephen Shaw, inéluctable à vues humaines.
Lire la suiteDes Antifas vandalisent deux églises catholiques à Munich en raison de leur soutien à la Marche pour la vie
Par Andreas Wailzer — Traduit par Campagne Québec-Vie
29 mars 2023, Munich (LifeSiteNews) — Un groupe d’activistes Antifa a vandalisé deux églises catholiques à Munich après que des membres de ces églises aient soutenu la Marche pour la Vie locale.
Avant la Marche pour la vie à Munich le 25 mars 2023, un groupe d’activistes de gauche a pulvérisé du bitume [forme noire et collante de pétrole], du vernis et de la peinture sur l’extérieur des deux églises catholiques et de la « Hansahaus », le lieu de réunion du groupe pro-vie « Démocrates chrétiens pour la vie » (CDL).
L’une des églises visées par Antifa était le prieuré de la Fraternité sacerdotale Saint-Pie X (FSSPX) de Munich, l’autre étant l’église Maria vom Guten Rat (Marie du Bon Conseil).
Dans un message anonyme, Antifa a revendiqué l’attaque et expliqué qu’ils avaient spécifiquement ciblé ces lieux parce qu’ils étaient associés à la Marche pour la https://www.lifesitenews.com/news/antifa-vandalizes-two-catholic-churches-in-munich-over-support-for-the-march-for-life/ie et au mouvement pro-vie.
« Nous avons profité des nuits de ces dernières semaines, avant le spectacle de m** qui s’appelle “Marche pour la vie”, pour rendre visite à certaines structures et figures du “mouvement” fondamentaliste/pro-vie à Munich et dans les environs », a écrit l’auteur anonyme.
« C’est pourquoi, pleins de haine, nous avons décidé de mener la lutte contre ces porcs là où ils ne nous attendent pas et où les flics ne peuvent pas les protéger. Leurs maisons de prière et leurs locaux ».
Le père Helmut Trutt, prieur de la chapelle de la FSSPX à Munich, a déclaré à LifeSiteNews que la police avait estimé les dommages causés à leur église à environ 10 000 € (10 845 $).
Lire la suiteMgr Strickland : Les évêques allemands « abandonnent la foi » en approuvant les « bénédictions » de couples homosexuels
Mgr Joseph Strickland.
Par l’équipe de LifeSiteNews — Traduit par Campagne Québec-Vie
26 mars 2023 — Dans l’épisode de cette semaine de l’émission The Bishop Strickland Show, Mgr Joseph Strickland interpelle les évêques allemands pour leur vote « insensé » approuvant les « bénédictions » homosexuelles et décrit ce qu’est la véritable compassion chrétienne, par opposition à la « fausse compassion » des évêques allemands.
Mgr Strickland déplore le fait que « trop peu » de voix parmi les dirigeants de l’Église s’élèvent activement contre l’approbation de la « bénédiction » des personnes de même sexe, qui a été votée par 38 voix contre 9, avec un nombre impressionnant de 12 abstentions.
« Dans la plus grande compassion — Jésus-Christ est compassion —, nous devons dire aux gens que c’est mal, que cela est immoral », déclare-t-il. « Nous avons besoin d’une voix forte [comme celle du pape Jean-Paul II] de la part du Vatican. Nous avons besoin d’un message clair. En tant que peuple de Dieu, nous devons nous détourner du péché ».
« Je ne veux pas que l’on pense que nous avons peur que l’Église disparaisse », poursuit-il. « Mais elle peut être profondément blessée. Les membres individuels de l’Église et au-delà peuvent être profondément blessés par ce vote stupide et erroné, par lequel ils font quelque chose qu’ils n’ont pas le droit de faire. C’est terriblement faux et c’est nuisible. »
Selon Mgr Strickland, l’approbation de facto d’un péché grave nous indique que ces évêques n’ont pas la foi, c’est-à-dire qu’ils ne croient pas vraiment à la vérité révélée de Dieu dans sa plénitude.
« Nous sommes tellement plongés dans l’immoralité sexuelle que les gens prétendent que nous sommes trop préoccupés par le sexe », explique-t-il. « Le monde est dévasté par l’immoralité sexuelle sous toutes ses formes. En Allemagne, finalement, on donne au couple gay un laissez-passer parce que c’est ce qui est politiquement correct ».
« Et il y a de l’argent dans tout cela. Il y a toutes sortes de choses », ajoute Mgr Strickland. « Mais je crois vraiment qu’il y a trop d’évêques dans l’Église qui n’ont pas la foi, qui voient simplement l’Église comme devant faire partie de ce “nouvel ordre mondial” et d’un rassemblement de l’humanité. »
Pour regarder tous les épisodes précédents de l’émission de Mgr Strickland, cliquez ici pour visiter la page Rumble de LifeSite consacrée à l’émission The Bishop Strickland Show.
Un évêque allemand : l’« attirance » et les « ébats amoureux » homosexuels ne sont pas une « aberration »
Helmut Dieser.
Par Andreas Wailzer — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Diocèse d'Aachen
9 novembre 2022 (LifeSiteNews) — Un évêque allemand a déclaré que la diversité sexuelle est « voulue par Dieu et ne viole pas la volonté du Créateur », et que « les ébats amoureux homosexuels » ne sont pas une aberration mais une « variante de la sexualité humaine ».
Helmut Dieser, évêque du diocèse d’Aix-la-Chapelle et responsable du Forum pour la sexualité et le partenariat pour la voie synodale, est connu pour ses opinions hétérodoxes sur la sexualité. Il a fait ses derniers commentaires scandaleux dans une entrevue accordée au média allemand Deutsche Welle, publiée le 8 novembre.
Le prélat allemand a déclaré que « l’état actuel de l’enseignement de l’Église ne rend pas justice à certaines réalités dans le domaine de la sexualité humaine ». Dieser a qualifié l’enseignement de l’Église sur la sexualité de « trop simplifié ».
« Cela s’applique, par exemple, à la question de l’homosexualité », a poursuivi Dieser. « Nous ne pouvons pas donner aux personnes homosexuelles la réponse que leurs sentiments ne sont pas naturels et qu’elles doivent donc vivre dans le célibat. En tant qu’Église, nous devons répondre à ces questions d’une manière nouvelle. »
Le prélat allemand a affirmé que « la science » montrerait que l’homosexualité n’est « ni une mésaventure, ni une maladie, ni l’expression d’un déficit, ni, d’ailleurs, une conséquence du péché originel ».
« Le monde est coloré et la création est diverse », a déclaré Dieser. « Et alors je peux aussi accepter une diversité dans le domaine de la sexualité qui est voulue par Dieu et qui ne viole pas la volonté du Créateur. »
Ce n’est pas la première fois que Dieser exprime son opinion selon laquelle l’homosexualité est « voulue par Dieu ». Il a fait la même affirmation dans une entrevue en septembre, dans laquelle il a également affirmé que la contraception « renforce la protection de la vie ».
Lire la suite« Trahison » : Le chemin synodal allemand est furieux du blocage de quelques évêques au document sur la modification de l’enseignement de l’Église
Le cardinal Reinhard Marx.
Par Maike Hickson — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Rudolf Gehrig/CNA Deutsch
9 septembre 2022, Francfort-sur-le-Main, Allemagne (LifeSiteNews) — Après un revers, les progressistes qui dominent la Voie synodale allemande sont choqués, parlent de « désastre » et de « trahison », et déplorent que certains évêques soient des « bloqueurs secrets » qui « ne disent pas ouvertement ce qu’ils pensent ».
Hier, en la fête de la Nativité de la Vierge, le monde catholique tout entier a été surpris lorsqu’au cours de la quatrième assemblée de la Voie synodale, 21 évêques allemands ont voté à bulletin secret contre un document visant à modifier l’enseignement moral de l’Église sur l’homosexualité, la contraception et l’identité de genre. 31 des 60 évêques présents ont approuvé ce document, tandis que 21 ont voté contre. D’autres se sont abstenus. Le document avait besoin du vote des deux tiers des évêques pour être adopté, et la minorité a donc pu le bloquer en tant que document officiel de la voie synodale allemande.
Le cardinal Reinhard Marx, ancien chef des évêques allemands et membre du Conseil des cardinaux du pape, s’est dit « très déçu » par le résultat du vote.
La Voie synodale allemande, une association de laïcs et d’évêques, a été lancé en 2019 sous la direction du cardinal Marx, alors à la tête de la Conférence épiscopale allemande. Son successeur à ce poste, Georg Bätzing, a été choqué par le vote d’hier, mais a insisté pour que le texte soit tout de même envoyé à Rome lors de la prochaine visite ad limina des évêques allemands avec le pape et soumis au prochain Synode sur la synodalité à Rome. Surtout, il a annoncé que, dorénavant, le vote se fera à main levée, ce qui signifie que tout évêque qui souhaite défendre la doctrine traditionnelle de l’Église sera mis sous pression publique.
Quatre-vingts pour cent de l’ensemble des participants à l’assemblée synodale ont voté en faveur du texte révolutionnaire qui approuvait l’homosexualité, la contraception et l’affirmation selon laquelle les gens peuvent avoir une identité binaire. Depuis le début, l’aile conservatrice de l’Église catholique en Allemagne a été intimidée, ce qui est devenu évident après le vote de celle-ci, hier, contre le document de libéralisation de la sexualité. Le site web du chemin synodal allemand a publié de nombreux commentaires de participants à l’assemblée exprimant leur indignation face à la résistance d’un tiers des évêques allemands qui sont restés fidèles aux enseignements de l’Église.
En ce qui concerne le document, leur fidélité a été vaine. Comme les dirigeants des évêques allemands souhaitent poursuivre leur « chemin de destruction » (selon les termes de l’évêque Rudolf Voderholzer), ils ont décidé d’utiliser quand même le texte synodal rejeté et de l’envoyer à Rome.
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