L’homme atteint de trisomie 21 le plus vieux du Canada fête son 77e anniversaire
Bruce Brown (à gauche).
Par Amanda Vicinanzo (LiveAvctionNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie
Au Nouveau-Brunswick, au Canada, une communauté s’est récemment réunie pour célébrer le 77e anniversaire de l’un de ses résidents les plus aimés, Bruce Brown, qui serait la personne la plus âgée atteinte de trisomie 21 au pays. Un défilé de 70 voitures est passé devant la maison de Brown, montrant la capacité de chaque personne à apporter une contribution unique et inestimable à sa communauté et au monde.
Selon Laura LaChance, directrice générale de la Société canadienne du syndrome de Down, Bruce serait non seulement l’une des personnes atteintes de trisomie 21 les plus âgées du Canada, mais peut-être même du monde.
Elle souligne que l’espérance de vie des personnes atteintes de trisomie 21 a considérablement augmenté au cours des dernières décennies, grâce aux progrès de la médecine et des soins modernes. En fait, la National Association for Down Syndrome indique que l’espérance de vie moyenne des personnes atteintes de trisomie 21 est de 60 ans, et que beaucoup d’entre elles vivent maintenant jusqu’à 70 ans. Par conséquent, nous assistons aujourd’hui à la première génération de personnes atteintes de trisomie 21 qui survivent à leurs parents.
Paul Brown, le frère de Brown, attribue la longévité de son frère à l’amour et au soutien inébranlables qu’il a reçus de ses soignants et de la communauté au fil des ans, comme en témoignent l’incroyable défilé organisé en son honneur et les dizaines de cartes d’anniversaire qu’il a reçues. Bien que sa mère, Margaret — qui s’occupait de son fils avec amour — soit décédée en 2003, Brown a la chance de pouvoir compter sur un réseau de soutien inébranlable, notamment Brenda Doucette et son mari Jack, qui sont ses soignants depuis près de vingt ans.
« C’est une personne phénoménale », a déclaré Brenda, avant d’ajouter : « Il est [comme] mon fils. J’ai deux enfants et je ne le traite pas différemment de mes enfants. »
Au fil des ans, Brown est devenu une sorte de célébrité locale, admirée pour son attitude positive et sa joie de vivre. Ses activités favorites consistent à regarder le jeu télévisé populaire « The Price is Right » et les films de John Wayne. Il aime aussi chanter et dit : « Je chante très bien ».
Bien que Brown ait développé une démence, Doucette pense qu’il est en excellente santé physique.
« Il a encore beaucoup d’années devant lui, croyez-moi », a-t-elle déclaré.
Une mère affirme que les médecins ont programmé un avortement sans son consentement en raison de la trisomie 21 de son fils
Natalie O'Rourke.
Par Cassy Fiano-Chesser — Traduit par Campagne Québec-Vie
La mère d’un enfant atteint du syndrome de Down s’exprime après que des médecins aient fait pression sur elle à plusieurs reprises pour qu’elle avorte, allant même jusqu’à programmer un avortement sans son consentement.
Natalie O’Rourke s’est entretenue avec le Sunday Times et a participé à l’émission This Morning de la chaîne ITV à l’occasion de la Journée mondiale de la trisomie 21. Elle a raconté aux présentateurs Holly Willoughby et Phillip Scofield comment les médecins ont estimé que la vie de son fils ne valait rien avant même qu’il ne naisse. Sa grossesse a été une surprise, et au début, elle ne savait pas à quel stade elle en était jusqu’à ce qu’elle passe une échographie — et immédiatement, elle a été inondée de négativité.
Mme O’Rourke avait déjà une fille de huit mois et vivait dans une petite maison avec son mari, Dickie. Mais lors de l’échographie de datation, on lui a dit que quelque chose n’allait pas et, sans lui donner plus d’informations, on lui a donné rapidement un rendez-vous le jour même à l’hôpital Queen Charlotte’s & Chelsea. Là, on lui a dit que son bébé était probablement atteint de trisomie 21 ; les médecins lui ont conseillé de subir un prélèvement de villosités choriales, qui consiste à prélever des cellules du placenta.
Dickie a dit : « Si c’est positif, je suppose que nous avons quelques semaines pour décider si nous voulons avorter », se souvient-elle. Le médecin a répondu : « Non, si le bébé est atteint d’un handicap comme la trisomie 21, l’avortement est légal jusqu’à la naissance ».
Elle était tellement en colère qu’elle a quitté la pièce. « Cela m’a rendue malade », a-t-elle déclaré. « Autrement dit, ce bébé avait si peu de valeur qu’il pouvait tout aussi bien être mort. Mon sentiment dominant était celui de la protection. Je savais que si je voulais le garder, je devrais me battre, car le message était clair : si le bébé est endommagé, différent, défectueux, il n’a pas de valeur. Alors pourquoi le garder et comment pourriez-vous l’aimer ? »
Lire la suite« Ce n’est pas une course » : Mon frère trisomique incarne d’une manière particulière le précieux don de la vie
Jacinta et Gabriel Hamilton.
Par Jacinta Hamilton — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Famille Hamilton
21 mars 2023 (LifeSiteNews) — Le 21 mars marque la célébration de la Journée mondiale de la trisomie 21 — une célébration des innombrables individus qui bénissent notre monde avec cette condition.
Cependant, la lutte pour la reconnaissance de la valeur de toute vie se poursuit, et les statistiques sont stupéfiantes.
En Irlande, 95 % des bébés atteints du syndrome de Down seraient avortés. L’Islande prétend avoir « éliminé » le syndrome de Down en tuant 100 % des bébés trisomiques par avortement. Aux États-Unis, environ 74 % des futurs parents avortent leur enfant atteint du syndrome de Down.
Ce paysage brutal est en opposition totale avec les belles expériences des familles qui choisissent de donner la vie à des bébés atteints du syndrome de Down. En réalité, la trisomie 21 n’est pas une condamnation à mort. C’est une bénédiction.
Je crois que nous vivons un moment de grâce dans ce pays, où nous pouvons accorder une attention plus profonde à la vie humaine ayant des besoins particuliers. En fin de compte, je pense que ce sont les histoires personnelles et les visages associés au diagnostic qui changeront les cœurs.
Il y a quatorze ans, lorsque j’ai appris que mon petit frère était né avec le syndrome de Down et qu’il ferait certaines choses plus lentement que ses frères et sœurs, ma petite personne de huit ans s’est écriée spontanément : « Ce n’est pas une course ! »
Les mots ne peuvent exprimer la bénédiction que représente Gabriel pour ses parents, ses six frères et sœurs, ainsi que pour les nombreux autres membres de sa famille et ses amis. Ce jeune homme a eu une influence extrêmement puissante sur ceux qui le connaissent et l’aiment. Il rend la vie plus pleine et plus riche à tous points de vue !
Lire la suiteUn hôpital en Irlande : 95 % des bébés atteints de trisomie 21 sont avortés
Par Jonathon Van Maren — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Ermolaev Alexandr/Adobe Stock
3 janvier 2023 (LifeSiteNews) — L’automne dernier, j’ai pu passer quelques semaines en Irlande, sur la route du Renewal Tour pour parler de mon livre « Patriots : The Untold Story of Ireland's Pro-Life Movement (Patriotes : L’histoire inédite du mouvement pro-vie en Irlande) », avec une brochette d’autres intervenants, détaillant une vision pour le renouvellement d’une culture de la vie.
Les militants irlandais de l’avortement, comme l’avaient prédit les pro-vie, ont continué à faire pression sans relâche en faveur d’un élargissement du régime d’avortement, en exigeant que des garanties fragiles — telles que la période d’attente de trois jours (au cours de laquelle 1 000 femmes changent d’avis chaque année) — soient supprimées.
Et puis il y a la guerre eugénique totale contre les personnes atteintes de trisomie 21.
Les sociétés qui réussissent à éliminer les personnes trisomiques changent littéralement leur paysage humain. En 2018, lorsque j’étais en Irlande pendant quelques semaines avant le référendum sur l’avortement, mes collègues et moi l’avons remarqué : dans des villes comme Dublin, il n’était pas du tout inhabituel de voir des personnes trisomiques. Elles font tout simplement partie de la société. Ce n’est que lorsque nous avons vu à quoi ressemblait la société irlandaise que nous avons réalisé à quoi la nôtre devrait ressembler — mais [chez nous], ces personnes sont aspirées du ventre de leur mère et enfermées dans des seaux à déchets biologiques, puis jetées à la poubelle.
Au Canada et dans d’autres pays occidentaux, presque tous les enfants recevant un diagnostic de trisomie 21 sont tués dans l’utérus. Pas certains, presque tous. L’Islande s’est vantée de guérir la trisomie, mais en fait elle a simplement éliminé ces personnes. Au Royaume-Uni, la limite pour un avortement est de 24 semaines — mais vous pouvez avorter jusqu’à la naissance si l’enfant est trisomique. Les Britanniques font une exception si vous voulez tuer l’une de ces personnes — et un procès intenté par Heidi Crowter, une jeune femme trisomique qui affirmait que cette loi ne respectait pas sa vie et celle des autres survivants de ce régime eugénique, n’a malheureusement pas abouti.
Lire la suiteLe diagnostic de trisomie 21 de son bébé a mené ce père à une mission de défenseur de la vie
Par Lisa Bast (LiveActionNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie
Le rêve de Kurt Kondrich était de servir sa communauté en tant qu’officier de police, retardant le mariage tout en réalisant ses objectifs. Lorsqu’il a épousé sa femme Margie, le couple n’était pas sûr de pouvoir avoir des enfants — mais à l’âge de 36 ans, Margie a donné naissance à leur fils. Kondrich était ravi. Quatre ans plus tard, alors que Margie attendait leur deuxième enfant, elle a appris que le bébé présentait un risque élevé de syndrome de Down en raison de son âge avancé. Les médecins ont fait pression sur le couple pour qu’il subisse des tests de dépistage.
« Je ne comprenais pas pourquoi ces tests devaient être effectués », a déclaré Mme Kondrich à Live Action News. « Mais le personnel médical n’a cessé de nous dire que nous pouvions mettre fin à la grossesse — et nous a même encouragés à le faire — si les tests indiquaient que notre bébé était atteint du syndrome de Down (trisomie 21). J’étais stupéfaite ; jamais je n’envisagerais d’exécuter mon enfant, quel que soit son handicap. »
Bien que Margie ait remarqué que le bébé n’était pas aussi actif que son grand frère l’avait été, le couple était déterminé à poursuivre la grossesse et a refusé les tests prénataux. Kondrich a toujours vécu sa vie en servant et en protégeant les innocents et il ne pouvait pas concevoir de mettre fin à des grossesses en raison d’anomalies détectées dans l’utérus.
« Il semble y avoir une sorte de mandat culturel pour une recherche de sécurité inaccessible », a déclaré Kondrich. « Je ne connais personne qui ait un enfant “normal”. Nous savions que notre enfant était une fille et nous l’avions appelée Chloé. Nous l’aimions déjà et étions impatients de l’accueillir dans notre famille. »
Lorsque Chloé est née, des tests ont permis de vérifier qu’elle était atteinte de trisomie 21. Malgré son appréhension initiale, la femme de Kondrich était impatiente de tenir son bébé dans ses bras et de tisser des liens avec lui, à la grande surprise des médecins. Le couple ne connaissait pas grand-chose au syndrome de Down et le personnel de l’hôpital ne semblait pas disposé à leur donner des conseils. Kondrich a remarqué également que les infirmières ne s’occupaient pas de leur bébé aussi souvent que des autres bébés.
Lire la suiteUn tribunal britannique rejette la requête en cour d’une personne atteinte de trisomie appelant à protéger les bébés handicapés
Heidi Crowter et James Carter.
Par Jack Bingham — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : YouTube
25 novembre 2022, Londres (LifeSiteNews) — La cour d’appel du Royaume-Uni a rejeté la requête d’une jeune femme atteinte de trisomie 21 visant à faire abroger la législation qui permet que les enfants à naître souffrant de handicaps puissent être avortés jusqu’au moment de la naissance.
« La Cour reconnaît que de nombreuses personnes atteintes du syndrome de Down et d’autres handicaps seront bouleversées et offensées par le fait qu’un diagnostic de handicap grave pendant la grossesse est considéré par la loi comme une justification de l’avortement, et qu’elles peuvent considérer que cela implique que leur propre vie a moins de valeur », peut-on lire dans la récente décision de la Cour, rédigée par les juges Underhill, Thirlwall et Peter Jackson.
« Mais elle estime que la perception de ce que la loi implique n’est pas en soi suffisante pour donner lieu à une ingérence dans les droits de l’article 8 (vie privée et familiale, consacrée par la Convention européenne des droits de l’homme) », a ajouté la Cour.
Réagissant au jugement sommaire, l’opposante à la loi, Heidi Crowter, 27 ans, elle-même atteinte de trisomie 21, a déclaré aux journalistes à l’extérieur du palais de justice de Londres : « Je suis très contrariée de perdre à nouveau, mais je vais continuer à me battre parce que nous avons déjà informé et fait évoluer les cœurs et les esprits et changé les opinions des gens sur la loi. »
'It makes me feel I should be extinct', says Heidi Crowter after legislation which allows the abortion of babies with Down's syndrome up until birth is upheld
— Sky News (@SkyNews) November 25, 2022
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Mme Crowter a également déclaré qu’elle envisagerait de porter son affaire devant la Cour suprême, ajoutant que la décision de la cour d’appel « me dit que je ne suis pas estimée et que j’ai beaucoup moins de valeur qu’une personne non trisomique ».
Lire la suiteUne famille accueille sa petite dernière atteinte de trisomie 21 : « Elle est une pure joie »
Rachel Campos-Duffy et sa famille.
Par Maria Gallagher (LifeNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo :
Lorsque les enfants de Rachel Campos-Duffy rentrent à la maison pendant leurs vacances scolaires, ils sont surtout impatients de retrouver leur petite sœur, Valentina.
« Elle est une pure joie... de l’amour ! » dit Rachel Campos-Duffy.
Valentina a un chromosome en plus, et sa mère dit que cela la rend encore plus mignonne.
« Elle est absolument la préférée de la famille », dit Campos-Duffy avec fierté.
Mme Campos-Duffy, animatrice de télévision par câble et auteur, et son mari, Sean, ancien membre du Congrès, ont neuf enfants. La seule chose sur laquelle toute la famille est d’accord, c’est que Valentina est une personne spéciale dans leur vie.
Le clan est devenu un défenseur passionné des droits des enfants atteints de trisomie 21. Mme Campos-Duffy dit connaître de nombreuses familles dont un membre est atteint de trisomie 21. « Toutes ces familles n’ont fait que s’enrichir » de la bénédiction d’un enfant à besoins spéciaux.
Dans une interview avec Positively Pro-Life ! – une émission audio en ligne de la Pennsylvania Pro-Life Federation — Campos-Duffy a noté que la nation d’Islande, qui se vante d’un faible taux de trisomie 21, « n’a pas de remède ». Au lieu de cela, les personnes atteintes de trisomie 21 y ont été ciblées in utero pour l’avortement.
Mme Campos-Duffy dénonce ce fait, ainsi que la « culture de l’autoportrait » dans la société, qui ne respecte pas la vie humaine.
Mme Campos-Duffy, championne des femmes et des enfants, sera l’oratrice principale du banquet Celebrate Life de la Pennsylvania Pro-Life Federation, le 22 septembre à Camp Hill, en Pennsylvanie.
Alors que les jeunes sont confrontés au défi de vivre dans une « culture qui glorifie le “moi” », Mme Campos-Duffy voit des raisons d’espérer.
« En fin de compte, la seule chose qui compte vraiment, c’est la famille », dit Rachel Campos-Duffy.
Pour écouter l’entrevue complète de Rachel Campos-Duffy sur Positively Pro-Life !, cliquer ici.
La CEDH confirme la censure de la vidéo « Dear Future Mom » mettant en valeur les personnes atteintes de trisomie 21
Par Bridget Sielicki (LiveActionNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Dear Future Mom/YouTube
La Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) a rendu une décision défavorable au groupe qui avait fait la promotion d’une vidéo contenant un message d’encouragement sur la vie pleine et enrichissante que peuvent mener les personnes atteintes de trisomie 21 (syndrome de Down). Cet arrêt constitue un coup dur pour la liberté d’expression.
Intitulée « Dear Future Mom », la vidéo est un message réconfortant adressé aux mères qui apprennent que leur enfant à naître est peut-être atteint de trisomie 21. Elle commence par le courriel d’une mère enceinte. « J’attends un bébé », écrit-elle. « J’ai découvert qu’il est atteint du syndrome de Down. J’ai peur : quel genre de vie mon enfant aura-t-il ? »
Suivent les mots d’encouragement de 15 personnes atteintes de trisomie 21, qui rassurent la mère en lui disant que les trisomiques peuvent aller à l’école, trouver un emploi, vivre seuls et avoir une vie heureuse et épanouie.
Malgré le message d’encouragement contenu dans la vidéo, la France en a interdit la diffusion [dans un cadre publicitaire] parce qu’elle était susceptible « troubler la conscience des femmes qui, dans le respect de la loi, avaient fait des choix de vie personnelle différents ». En bref, la vidéo a été interdite parce qu’elle peut donner mauvaise conscience aux femmes qui choisissent d’avorter. En France, on estime que 68 % des enfants à naître atteints de trisomie 21 sont avortés.
Après que plusieurs tribunaux français eussent confirmé l’interdiction de 2016, l’organisation française de recherche et de soins sur la trisomie 21, la Fondation Jérôme Lejeune, a déposé une pétition demandant à la CEDH d’annuler la décision du tribunal. La Fondation Jérôme Lejeune était représentée par Alliance Defending Freedom (ADF) International, qui a fait valoir que la liberté d’expression de la Fondation avait été violée. Le jugement de la CEDH, rendu après plusieurs années d’attente, a rejeté la requête, décidant que la décision du tribunal n’était pas une « censure injuste ».
Malgré la censure répétée, la vidéo a été saluée au niveau international, obtenant plusieurs prix du Festival international de la créativité de Cannes et de l’Art Directors Club of Europe. Elle compte également près de 8,5 millions de vues sur YouTube.
« Le gouvernement ne devrait jamais exercer de pression pour faire taire les voix pacifiques de ses citoyens. Il est particulièrement flagrant que les voix censurées, dans ce cas, soient celles de personnes atteintes de trisomie 21. Ce résultat laisse entendre que les personnes handicapées sont en quelque sorte moins dignes d’être vues et entendues sur la place publique », a déclaré Elyssa Koren, directrice des communications juridiques d’ADF International. « Ce qui est impliqué ici est que les voix des défenseurs des trisomiques ne sont pas d’ » intérêt général », ce qui ne fait que contribuer à une culture de la discrimination. »
La Cour fédérale confirme la loi du Missouri interdisant l’avortement des bébés atteints de trisomie 21
Par Micaiah Bilger (LifeNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Pixel-Shot/Adobe Stock
Une loi du Missouri qui protège les bébés à naître atteints du syndrome de Down (ou trisomie 21) contre la discrimination est désormais en vigueur suite à la décision d’une cour d’appel fédérale vendredi.
Selon le bureau du procureur général du Missouri, Eric Schmitt, la Cour d’appel du huitième circuit a annulé deux décisions de tribunaux de district qui bloquaient la loi, en citant le récent arrêt de la Cour suprême des États-Unis, Dobbs v. Jackson Women’s Health.
Cela signifie que l’État peut commencer à appliquer la loi pro-vie, qui interdit les avortements fondés uniquement sur un diagnostic prénatal de trisomie 21.
« Cette décision était attendue à la lumière de l’arrêt Dobbs, mais elle est néanmoins la bienvenue », a déclaré Samuel H. Lee, de Campaign Life Missouri, dans un courriel adressé à LifeNews.com. « Les critiques pro-avortement disaient que le HB 126 était inconstitutionnel, mais le dernier jugement... démontre que la persistance des législateurs, avocats et militants pro-vie peut mettre fin à la discrimination mortelle des enfants dans l’utérus. »
La mesure relative au syndrome de Down fait partie d’une loi pro-vie plus large, le projet de loi 126 de la Chambre des représentants de l’État, qui protège les bébés à naître en interdisant les avortements dans presque tous les cas. À la suite du jugement rendu vendredi, M. Lee a déclaré que toutes les dispositions de cette loi de 2019 sont désormais en vigueur.
Le procureur général Schmitt, dont le fils est handicapé et non verbal, a été un ardent défenseur de la loi pro-vie. Dans une déclaration lundi, il a célébré le jugement comme une victoire pour la vie.
« Les personnes atteintes de trisomie 21 apportent joie, amour et lumière à ceux qui les entourent et à la société dans son ensemble. Ce sont des filles et des fils, des sœurs, des frères et des amis », a déclaré M. Schmitt. « Un diagnostic prénatal du syndrome de Down ne devrait pas être une sentence de mort, et grâce à nos efforts, ce n’est plus le cas. »
Planned Parenthood, la plus grande chaîne d’avortement du pays, et l’American Civil Liberties Union ont contesté la loi devant les tribunaux, arguant qu’elle violait l’arrêt Roe v. Wade.
Cependant, le 24 juin, la Cour suprême des États-Unis a invalidé Roe dans une victoire historique pour la vie. Désormais, le Missouri et une douzaine d’autres États protègent à nouveau les bébés à naître contre l’avortement.
Les bébés à naître atteints de trisomie 21 et d’autres handicaps sont ciblés pour les avortements. Dans certains pays, le taux d’avortement atteint 100 % après un tel diagnostic prénatal, et de nombreux parents sont poussés par les médecins et les conseillers en génétique à avorter leur bébé à naître.
Lire la suiteUne nouvelle loi de Virginie-Occidentale interdit l’avortement des bébés trisomiques
Par Steven Ertelt (LifeNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Cavan for Adobe/Adobe Stock
Une nouvelle loi de la Virginie-Occidentale entre en vigueur le 10 juin et interdit l’avortement des bébés atteints de trisomie 21.
En mars, le gouverneur de la Virginie-Occidentale, Jim Justice, a signé un projet de loi pro-vie qui constitue une nouvelle étape pour mettre fin aux avortements et protéger les enfants à naître contre l’avortement.
Les législateurs de l’État ont approuvé un projet de loi qui interdirait les avortements pratiqués sur des bébés atteints de trisomie ─ qui sont souvent la cible d’avortements lorsque les tests prénataux indiquent que le bébé pourrait être atteint de cette maladie. À cinq minutes de la fin de la session ordinaire de 60 jours, la loi sur la protection et l’éducation des enfants à naître atteints de trisomie (SB 468), un projet de loi soutenu par West Virginians for Life (WVFL), a été adopté par le Sénat de Virginie-Occidentale par un vote bipartite de 27 à 5, après un vote de 81 à 17 à la Chambre des délégués plus tôt dans la journée.
La nouvelle loi protégera les bébés à naître contre l’avortement en raison d’un diagnostic de handicap et obligera les médecins à fournir du matériel éducatif et des informations sur les systèmes de soutien disponibles pour les familles qui élèvent des enfants handicapés.
La justice a déclaré que cette loi était nécessaire en raison de la manière discriminatoire dont certains bébés sont ciblés par les avortements.
« Selon moi, cela semble terriblement discriminatoire », a-t-il déclaré.
Le juge a signé le projet de loi lors de la Journée mondiale de la trisomie 21qui est célébrée le 21 mars pour plaider en faveur de la pleine intégration dans la société des personnes atteintes de trisomie.
Le groupe pro-vie Susan B. Anthony List a applaudi la signature et sa présidente Marjorie Dannenfelser a déclaré à Lifenews : « La Virginie-Occidentale fait aujourd’hui un pas en avant audacieux dans la lutte contre la discrimination eugénique en Amérique. Les recherches montrent que 99 % des personnes atteintes de trisomie 21 mènent une vie heureuse, mais au lieu d’être chéries et incluses, elles sont trop souvent la cible d’une destruction dans l’utérus, là où elles sont le plus vulnérables. Nous sommes fiers de nous tenir aux côtés des Virginiens de l’Ouest, de la communauté des défenseurs de l’autonomie et de leurs proches pour demander à notre nation d’embrasser, et non d’effacer, la trisomie 21. »
« Nous sommes reconnaissants de l’action rapide du gouverneur Justice et de tous nos alliés pro-vie locaux, en particulier les membres du National Pro-Life Caucus, Del. Kayla Kessinger et Sen. Patricia Rucker, qui ont travaillé sans relâche jusqu’aux dernières minutes de la session pour que ces protections vitales soient inscrites dans la loi. Dans l’attente d’une décision dans l’affaire historique Dobbs, nous espérons que les citoyens de chaque État auront bientôt la possibilité de moderniser nos lois. »
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