Une mère qui a refusé d’avorter son bébé atteint de trisomie 21 s’est donné pour mission d’aider les autres
Marsha Weigum.
Par Bridget Sielicki (LiveActionNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie
Une femme du Colorado qui avait été encouragée à avorter de son enfant atteint du syndrome de Down s’est maintenant donné pour mission de veiller à ce que les autres parents bénéficient d’un soutien lorsqu’ils font face au même diagnostic.
Marsha Weigum, une immigrante venue de la Jamaïque, était enceinte de son sixième enfant lorsque les médecins lui ont annoncé que le bébé à naître avait 99 % de chances d’être atteint de trisomie 21.
Marsha a déclaré au Post Independent qu’elle avait déjà eu l’occasion de travailler avec des enfants atteints du syndrome de Down.
« Le terme “syndrome de Down” ne m’est pas étranger », a-t-elle déclaré. « C’est le travail que j’ai fait. L’enfant que je préférais parmi tous ceux qui travaillaient avec l’organisation était celui qui était atteint du syndrome de Down. »
Lire la suiteLa famille qui a adopté une petite fille trisomique était si heureuse qu’elle a adopté un autre enfant trisomique
Par Maria Gallagher (LifeNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Ermolaev Alexandr/Adobe Stock
Il y a quelques années, la directrice d’une école primaire de ma ville a décidé avec son mari d’agrandir sa famille en adoptant une petite fille atteinte de trisomie 21.
Le couple a été tellement ravi par cette expérience qu’il a décidé d’adopter un deuxième enfant trisomique, une heureuse surprise même pour ceux qui connaissaient la première adoption.
Le National Down Syndrome Adoption Network (réseau national d’adoption des personnes atteintes de trisomie 21) propose d’autres exemples d’adoptions réussies sur son site internet.
Prenons l’exemple des parents d’une enfant nommée Janae :
« Nous avons beaucoup appris sur la trisomie 2 et nous avons vu Janae franchir des étapes importantes. Il est vrai qu’elles ont été franchies plus tard que celles de ses pairs, mais nous sommes si heureux de voir sa croissance. Notre vie a été tellement enrichie par son adoption dans notre famille. Oui, nous avons aussi des défis à relever, mais quelle famille n’en a pas ? Nous ne savons pas ce que l’avenir réserve à Janae, mais nous serons là à chaque étape. Nous nous réjouissons avec elle de tout ce qu’elle réussit à accomplir ! »
Lire la suitePourquoi certains pays ont-ils un faible taux de naissance de bébés trisomiques ? – l’avortement
Par Cassy Fiano-Chesser (LiveActionNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Cavan for Adobe/Adobe Stock
Un nouveau rapport d’Insider Monkey passe en revue les pays où les taux de trisomie 21 sont les plus élevés et les plus bas, ainsi que les raisons pour lesquelles certains pays affichent des taux aussi bas. Comme on pouvait s’y attendre, la raison en est simple : l’avortement. L’organe de presse a fait l’éloge de la disponibilité des « interruptions de grossesse sûres », qui ont permis aux avortements eugéniques de se développer.
Les pays présentant les taux les plus élevés de trisomie 21 sont l’Irlande, la Norvège et Malte, tandis que les pays présentant les taux les plus faibles sont l’Islande et le Danemark. La différence est due en grande partie à l’avortement.
Selon la Down Syndrome Population Organization, il y a 10,1 enfants trisomiques pour 10 000 naissances vivantes en Europe. En Australie, ce chiffre est de 8,6 pour 10 000 naissances vivantes, grâce aux progrès du dépistage prénatal. Toutefois, sans l’interruption volontaire de grossesse, la prévalence actuelle du syndrome de Down en Europe aurait été de 21,7 pour 10 000 naissances.
Depuis que le dépistage prénatal avancé est devenu accessible, un nombre important de grossesses (sic) atteintes du syndrome de Down ont été diagnostiquées en Australie et, par conséquent, interrompues. Les naissances de trisomiques en Australie ont diminué de 66 % depuis les années 1970.
Ainsi, sans l’interruption volontaire de grossesse après un dépistage prénatal qui révèle que le fœtus se développe avec une anomalie chromosomique, il y aurait eu 23 156 personnes atteintes du syndrome de Down en Australie. Mais grâce à un diagnostic rapide et à la disponibilité d’une interruption de grossesse sans risque, la population trisomique actuelle est de 13 426 personnes dans le pays. Bien que le nombre actuel ait augmenté par rapport aux 2 852 personnes atteintes du syndrome en 1950, il s’agit toujours d’un progrès, compte tenu de l’augmentation de la population du pays entre les années 1950 et les années 2020.
L’avortement est une menace croissante pour la communauté trisomique ; en Europe, le taux de natalité des bébés trisomiques a chuté de 54 %. Le Danemark et l’Islande, cités dans le rapport, ont presque éradiqué le syndrome de Down grâce à l’avortement. Le Danemark a notamment fait la une des journaux internationaux lorsque seulement 18 enfants atteints de cette maladie sont nés en 2019. L’Islande s’est vantée d’avoir un taux d’avortement de près de 100 % pour les enfants à naître diagnostiqués avec le syndrome de Down. Les médias australiens ont également fait l’éloge avec enthousiasme du dépistage prénatal qui, selon eux, pourrait « mettre fin au syndrome de Down ».
La même chose pourrait facilement se produire aux États-Unis, mais la chute de l’arrêt Roe v. Wade l’année dernière a permis aux États de promulguer leurs propres lois en matière d’avortement et, dans les États pro-vie, un plus grand nombre d’enfants atteints du syndrome de Down naissent. C’est un signe clair que l’avortement peut facilement être utilisé à des fins eugéniques, et pour la communauté trisomique, cela signifie la différence entre la vie et la mort.
Échec des groupes pro-avortement contre la Pologne à la CEDH
Communiqué de presse de l’European Centre for Law & Justice — Photo : Depositphotos
Ce 8 juin 2023, la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) a rejeté une série de requêtes contestant la suppression de l’avortement eugénique en Pologne dans l’affaire A.M. et autres c. Pologne (n° 4188/21).
Sans se prononcer sur le fond, la Cour a écarté ces requêtes au motif que les requérantes ne peuvent pas personnellement se dire « victimes » de cette suppression, car elles ne sont pas enceintes ou n’attendent pas d’enfant porteur de handicap. En cause : la décision du Tribunal constitutionnel polonais du 22 octobre 2020 jugeant l’avortement eugénique contraire aux principes constitutionnels du respect de la vie et de la dignité humaines dont est revêtu l’être humain dès avant sa naissance.
L’ECLJ se réjouit de cette décision, et note avec satisfaction que la Cour partage l’argumentation que nous lui avions soumise dans nos observations écrites.
Cette décision est d’autant plus remarquable que la pression exercée sur la Cour — et jusqu’en son sein — par le lobby de l’avortement était considérable. En effet, cette affaire a été montée de toute pièce par la Fédération polonaise pour les femmes et le planning familial (FEDERA) et a obtenu le soutien massif du lobby mondial de l’avortement. Presque tous les principaux promoteurs de l’avortement sont intervenus dans l’affaire : Amnesty International, Human Rights Watch, Center for Reproductive Rights, International Commission of Jurists, International Federation for Human Rights, International Planned Parenthood Federation European Network, Women Enabled International, Women’s Link Worldwide, et World Organisation against Torture. Le Groupe de travail des Nations unies sur la discrimination à l’égard des femmes et des filles, dont la présidente (Melissa Upreti) fut une salariée du Center for Reproductive Rights, est aussi intervenu, de même que la Commissaire aux droits de l’homme du Conseil de l’Europe.
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L’homme atteint de trisomie 21 le plus vieux du Canada fête son 77e anniversaire
Bruce Brown (à gauche).
Par Amanda Vicinanzo (LiveAvctionNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie
Au Nouveau-Brunswick, au Canada, une communauté s’est récemment réunie pour célébrer le 77e anniversaire de l’un de ses résidents les plus aimés, Bruce Brown, qui serait la personne la plus âgée atteinte de trisomie 21 au pays. Un défilé de 70 voitures est passé devant la maison de Brown, montrant la capacité de chaque personne à apporter une contribution unique et inestimable à sa communauté et au monde.
Selon Laura LaChance, directrice générale de la Société canadienne du syndrome de Down, Bruce serait non seulement l’une des personnes atteintes de trisomie 21 les plus âgées du Canada, mais peut-être même du monde.
Elle souligne que l’espérance de vie des personnes atteintes de trisomie 21 a considérablement augmenté au cours des dernières décennies, grâce aux progrès de la médecine et des soins modernes. En fait, la National Association for Down Syndrome indique que l’espérance de vie moyenne des personnes atteintes de trisomie 21 est de 60 ans, et que beaucoup d’entre elles vivent maintenant jusqu’à 70 ans. Par conséquent, nous assistons aujourd’hui à la première génération de personnes atteintes de trisomie 21 qui survivent à leurs parents.
Paul Brown, le frère de Brown, attribue la longévité de son frère à l’amour et au soutien inébranlables qu’il a reçus de ses soignants et de la communauté au fil des ans, comme en témoignent l’incroyable défilé organisé en son honneur et les dizaines de cartes d’anniversaire qu’il a reçues. Bien que sa mère, Margaret — qui s’occupait de son fils avec amour — soit décédée en 2003, Brown a la chance de pouvoir compter sur un réseau de soutien inébranlable, notamment Brenda Doucette et son mari Jack, qui sont ses soignants depuis près de vingt ans.
« C’est une personne phénoménale », a déclaré Brenda, avant d’ajouter : « Il est [comme] mon fils. J’ai deux enfants et je ne le traite pas différemment de mes enfants. »
Au fil des ans, Brown est devenu une sorte de célébrité locale, admirée pour son attitude positive et sa joie de vivre. Ses activités favorites consistent à regarder le jeu télévisé populaire « The Price is Right » et les films de John Wayne. Il aime aussi chanter et dit : « Je chante très bien ».
Bien que Brown ait développé une démence, Doucette pense qu’il est en excellente santé physique.
« Il a encore beaucoup d’années devant lui, croyez-moi », a-t-elle déclaré.
Une mère affirme que les médecins ont programmé un avortement sans son consentement en raison de la trisomie 21 de son fils
Natalie O'Rourke.
Par Cassy Fiano-Chesser — Traduit par Campagne Québec-Vie
La mère d’un enfant atteint du syndrome de Down s’exprime après que des médecins aient fait pression sur elle à plusieurs reprises pour qu’elle avorte, allant même jusqu’à programmer un avortement sans son consentement.
Natalie O’Rourke s’est entretenue avec le Sunday Times et a participé à l’émission This Morning de la chaîne ITV à l’occasion de la Journée mondiale de la trisomie 21. Elle a raconté aux présentateurs Holly Willoughby et Phillip Scofield comment les médecins ont estimé que la vie de son fils ne valait rien avant même qu’il ne naisse. Sa grossesse a été une surprise, et au début, elle ne savait pas à quel stade elle en était jusqu’à ce qu’elle passe une échographie — et immédiatement, elle a été inondée de négativité.
Mme O’Rourke avait déjà une fille de huit mois et vivait dans une petite maison avec son mari, Dickie. Mais lors de l’échographie de datation, on lui a dit que quelque chose n’allait pas et, sans lui donner plus d’informations, on lui a donné rapidement un rendez-vous le jour même à l’hôpital Queen Charlotte’s & Chelsea. Là, on lui a dit que son bébé était probablement atteint de trisomie 21 ; les médecins lui ont conseillé de subir un prélèvement de villosités choriales, qui consiste à prélever des cellules du placenta.
Dickie a dit : « Si c’est positif, je suppose que nous avons quelques semaines pour décider si nous voulons avorter », se souvient-elle. Le médecin a répondu : « Non, si le bébé est atteint d’un handicap comme la trisomie 21, l’avortement est légal jusqu’à la naissance ».
Elle était tellement en colère qu’elle a quitté la pièce. « Cela m’a rendue malade », a-t-elle déclaré. « Autrement dit, ce bébé avait si peu de valeur qu’il pouvait tout aussi bien être mort. Mon sentiment dominant était celui de la protection. Je savais que si je voulais le garder, je devrais me battre, car le message était clair : si le bébé est endommagé, différent, défectueux, il n’a pas de valeur. Alors pourquoi le garder et comment pourriez-vous l’aimer ? »
Lire la suite« Ce n’est pas une course » : Mon frère trisomique incarne d’une manière particulière le précieux don de la vie
Jacinta et Gabriel Hamilton.
Par Jacinta Hamilton — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Famille Hamilton
21 mars 2023 (LifeSiteNews) — Le 21 mars marque la célébration de la Journée mondiale de la trisomie 21 — une célébration des innombrables individus qui bénissent notre monde avec cette condition.
Cependant, la lutte pour la reconnaissance de la valeur de toute vie se poursuit, et les statistiques sont stupéfiantes.
En Irlande, 95 % des bébés atteints du syndrome de Down seraient avortés. L’Islande prétend avoir « éliminé » le syndrome de Down en tuant 100 % des bébés trisomiques par avortement. Aux États-Unis, environ 74 % des futurs parents avortent leur enfant atteint du syndrome de Down.
Ce paysage brutal est en opposition totale avec les belles expériences des familles qui choisissent de donner la vie à des bébés atteints du syndrome de Down. En réalité, la trisomie 21 n’est pas une condamnation à mort. C’est une bénédiction.
Je crois que nous vivons un moment de grâce dans ce pays, où nous pouvons accorder une attention plus profonde à la vie humaine ayant des besoins particuliers. En fin de compte, je pense que ce sont les histoires personnelles et les visages associés au diagnostic qui changeront les cœurs.
Il y a quatorze ans, lorsque j’ai appris que mon petit frère était né avec le syndrome de Down et qu’il ferait certaines choses plus lentement que ses frères et sœurs, ma petite personne de huit ans s’est écriée spontanément : « Ce n’est pas une course ! »
Les mots ne peuvent exprimer la bénédiction que représente Gabriel pour ses parents, ses six frères et sœurs, ainsi que pour les nombreux autres membres de sa famille et ses amis. Ce jeune homme a eu une influence extrêmement puissante sur ceux qui le connaissent et l’aiment. Il rend la vie plus pleine et plus riche à tous points de vue !
Lire la suiteUn hôpital en Irlande : 95 % des bébés atteints de trisomie 21 sont avortés
Par Jonathon Van Maren — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Ermolaev Alexandr/Adobe Stock
3 janvier 2023 (LifeSiteNews) — L’automne dernier, j’ai pu passer quelques semaines en Irlande, sur la route du Renewal Tour pour parler de mon livre « Patriots : The Untold Story of Ireland's Pro-Life Movement (Patriotes : L’histoire inédite du mouvement pro-vie en Irlande) », avec une brochette d’autres intervenants, détaillant une vision pour le renouvellement d’une culture de la vie.
Les militants irlandais de l’avortement, comme l’avaient prédit les pro-vie, ont continué à faire pression sans relâche en faveur d’un élargissement du régime d’avortement, en exigeant que des garanties fragiles — telles que la période d’attente de trois jours (au cours de laquelle 1 000 femmes changent d’avis chaque année) — soient supprimées.
Et puis il y a la guerre eugénique totale contre les personnes atteintes de trisomie 21.
Les sociétés qui réussissent à éliminer les personnes trisomiques changent littéralement leur paysage humain. En 2018, lorsque j’étais en Irlande pendant quelques semaines avant le référendum sur l’avortement, mes collègues et moi l’avons remarqué : dans des villes comme Dublin, il n’était pas du tout inhabituel de voir des personnes trisomiques. Elles font tout simplement partie de la société. Ce n’est que lorsque nous avons vu à quoi ressemblait la société irlandaise que nous avons réalisé à quoi la nôtre devrait ressembler — mais [chez nous], ces personnes sont aspirées du ventre de leur mère et enfermées dans des seaux à déchets biologiques, puis jetées à la poubelle.
Au Canada et dans d’autres pays occidentaux, presque tous les enfants recevant un diagnostic de trisomie 21 sont tués dans l’utérus. Pas certains, presque tous. L’Islande s’est vantée de guérir la trisomie, mais en fait elle a simplement éliminé ces personnes. Au Royaume-Uni, la limite pour un avortement est de 24 semaines — mais vous pouvez avorter jusqu’à la naissance si l’enfant est trisomique. Les Britanniques font une exception si vous voulez tuer l’une de ces personnes — et un procès intenté par Heidi Crowter, une jeune femme trisomique qui affirmait que cette loi ne respectait pas sa vie et celle des autres survivants de ce régime eugénique, n’a malheureusement pas abouti.
Lire la suiteLe diagnostic de trisomie 21 de son bébé a mené ce père à une mission de défenseur de la vie
Par Lisa Bast (LiveActionNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie
Le rêve de Kurt Kondrich était de servir sa communauté en tant qu’officier de police, retardant le mariage tout en réalisant ses objectifs. Lorsqu’il a épousé sa femme Margie, le couple n’était pas sûr de pouvoir avoir des enfants — mais à l’âge de 36 ans, Margie a donné naissance à leur fils. Kondrich était ravi. Quatre ans plus tard, alors que Margie attendait leur deuxième enfant, elle a appris que le bébé présentait un risque élevé de syndrome de Down en raison de son âge avancé. Les médecins ont fait pression sur le couple pour qu’il subisse des tests de dépistage.
« Je ne comprenais pas pourquoi ces tests devaient être effectués », a déclaré Mme Kondrich à Live Action News. « Mais le personnel médical n’a cessé de nous dire que nous pouvions mettre fin à la grossesse — et nous a même encouragés à le faire — si les tests indiquaient que notre bébé était atteint du syndrome de Down (trisomie 21). J’étais stupéfaite ; jamais je n’envisagerais d’exécuter mon enfant, quel que soit son handicap. »
Bien que Margie ait remarqué que le bébé n’était pas aussi actif que son grand frère l’avait été, le couple était déterminé à poursuivre la grossesse et a refusé les tests prénataux. Kondrich a toujours vécu sa vie en servant et en protégeant les innocents et il ne pouvait pas concevoir de mettre fin à des grossesses en raison d’anomalies détectées dans l’utérus.
« Il semble y avoir une sorte de mandat culturel pour une recherche de sécurité inaccessible », a déclaré Kondrich. « Je ne connais personne qui ait un enfant “normal”. Nous savions que notre enfant était une fille et nous l’avions appelée Chloé. Nous l’aimions déjà et étions impatients de l’accueillir dans notre famille. »
Lorsque Chloé est née, des tests ont permis de vérifier qu’elle était atteinte de trisomie 21. Malgré son appréhension initiale, la femme de Kondrich était impatiente de tenir son bébé dans ses bras et de tisser des liens avec lui, à la grande surprise des médecins. Le couple ne connaissait pas grand-chose au syndrome de Down et le personnel de l’hôpital ne semblait pas disposé à leur donner des conseils. Kondrich a remarqué également que les infirmières ne s’occupaient pas de leur bébé aussi souvent que des autres bébés.
Lire la suiteUn tribunal britannique rejette la requête en cour d’une personne atteinte de trisomie appelant à protéger les bébés handicapés
Heidi Crowter et James Carter.
Par Jack Bingham — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : YouTube
25 novembre 2022, Londres (LifeSiteNews) — La cour d’appel du Royaume-Uni a rejeté la requête d’une jeune femme atteinte de trisomie 21 visant à faire abroger la législation qui permet que les enfants à naître souffrant de handicaps puissent être avortés jusqu’au moment de la naissance.
« La Cour reconnaît que de nombreuses personnes atteintes du syndrome de Down et d’autres handicaps seront bouleversées et offensées par le fait qu’un diagnostic de handicap grave pendant la grossesse est considéré par la loi comme une justification de l’avortement, et qu’elles peuvent considérer que cela implique que leur propre vie a moins de valeur », peut-on lire dans la récente décision de la Cour, rédigée par les juges Underhill, Thirlwall et Peter Jackson.
« Mais elle estime que la perception de ce que la loi implique n’est pas en soi suffisante pour donner lieu à une ingérence dans les droits de l’article 8 (vie privée et familiale, consacrée par la Convention européenne des droits de l’homme) », a ajouté la Cour.
Réagissant au jugement sommaire, l’opposante à la loi, Heidi Crowter, 27 ans, elle-même atteinte de trisomie 21, a déclaré aux journalistes à l’extérieur du palais de justice de Londres : « Je suis très contrariée de perdre à nouveau, mais je vais continuer à me battre parce que nous avons déjà informé et fait évoluer les cœurs et les esprits et changé les opinions des gens sur la loi. »
'It makes me feel I should be extinct', says Heidi Crowter after legislation which allows the abortion of babies with Down's syndrome up until birth is upheld
— Sky News (@SkyNews) November 25, 2022
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Mme Crowter a également déclaré qu’elle envisagerait de porter son affaire devant la Cour suprême, ajoutant que la décision de la cour d’appel « me dit que je ne suis pas estimée et que j’ai beaucoup moins de valeur qu’une personne non trisomique ».
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