Un médecin résident affirme que l’hôpital a laissé mourir un bébé de 22 semaines après un avortement raté
Par Anonymous (LiveActionNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : WavebreakMediaMicro/Adobe Stock
Le texte qui suit est adapté d’une lettre adressée au rédacteur en chef de Live Action News.
Je suis résidente en médecine d’urgence à... Lors de mon stage de gynécologie-obstétrique dans un hôpital extérieur, une femme dont l’avortement avait échoué s’est présentée à l’hôpital. La mère avait [une blessure liée à l’avortement] et on l’avait transférée à l’hôpital. Pendant son séjour, elle a fini par accoucher. Elle était à 21-23 semaines de grossesse lorsqu’elle a accouché d’une magnifique petite fille.
Le personnel s’attendait à ce que le bébé « expire » immédiatement, mais elle a commencé à pleurer.
J’ai pris mon service de nuit et le bébé était couché dans un berceau, seul. J’ai demandé qui était ce joli bébé et c’est là qu’on m’a dit qu’il s’agissait d’une tentative d’avortement et qu’ils attendaient simplement qu’il meure.
Le médecin traitant a prétendu que « les soins palliatifs sont des soins médicaux » — et a laissé le bébé mourir
Pendant toute la durée de mon stage, la gynécologue-obstétricienne titulaire a critiqué les États pro-vie et a expliqué qu’elle travaillait à l’élaboration d’une législation visant à améliorer les « soins en cas d’avortement ». Elle a affirmé que « les soins palliatifs sont des soins médicaux » en vertu de la loi — et lorsque le bébé est né vivant, elle n’a rien fait. Elle n’a pas appelé les services de pédiatrie ou d’intervention rapide, mais a déclaré que le bébé était le résultat d’une tentative d’avortement, qu’il n’était pas désiré et qu’elle fournirait donc des soins palliatifs pour satisfaire à la loi qui exige que des soins médicaux soient fournis.
Lire la suiteDes milliers de bébés survivent à l’avortement chaque année — l’industrie de l’avortement veut effacer leur existence
Par David Bjornstrom — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : jcomp/Freepik
12 décembre 2022 (LifeSiteNews) — Nous avons tous vu des films de meurtre dans lesquels la victime visée ne veut tout simplement pas mourir. Nous le voyons à nouveau alors que l’industrie de l’avortement tente de résoudre le problème des naissances vivantes, que les avorteurs appellent « la complication redoutée ».
L’industrie de l’avortement fait pression pour obtenir une loi qui pourrait la protéger contre des poursuites judiciaires ou criminelles si le bébé meurt ou est tué après avoir survécu à un avortement bâclé, ou pour les blessures du bébé s’il ne meurt pas. Le Colorado, la Californie et le Michigan ont adopté cette année des lois sous le couvert de « soins de santé génésique » qui semblent autoriser le meurtre ou le refus de traitement médical postnatal aux survivants d’un avortement. La mort de l’enfant ou les blessures résultant d’un avortement raté sont appelées par euphémisme « conséquences de la grossesse ».
Le gouvernement fédéral n’est d’aucune aide, car le Congrès refuse d’adopter une loi protégeant les survivants de l’avortement.
Survivants de tentatives d’avortements tardifs
Il y a des milliers de survivants d’avortements nés vivants chaque année. Les plus visibles sont ceux qui s’en sortent de justesse après des tentatives d’avortement tardif, souvent avec des problèmes de santé résiduels. Leur nombre est d’au moins 17 855 depuis 1973, selon le Réseau des survivants de l’avortement formé en 2012 par Melissa Ohden, survivante d’un avortement par solution saline. Le nombre réel est probablement beaucoup plus élevé puisque la FDA et la plupart des États n’obligent pas les prestataires d’avortement à déclarer les naissances vivantes.
Mais ces personnes ne sont pas les seules à avoir survécu à un avortement. Il y en a des milliers d’autres qui survivent à des tentatives d’avortement chimique ratées et, plus tragiquement, des milliers de bébés qui survivent chaque année à des avortements par induction au deuxième trimestre pour mourir quelques heures après leur naissance des suites de leurs blessures, d’une négligence médicale ou pire encore.
Lire la suiteL’avorteur ordonnait d’ignorer un survivant de l’avortement : « À toutes fins utiles, c’est mort »
Par Sarah Terzo (LiveActionNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : jcomp/Freepik
Plusieurs États ont légalisé l’avortement avant la décision de la Cour suprême dans l’affaire Roe v. Wade en 1973. New York était l’un de ces États, légalisant l’avortement en 1970. Un livre pro-vie de 1972 documente des cas où des bébés sont nés vivants pendant des avortements à New York et ailleurs. La plupart de ces naissances vivantes ont eu lieu à la suite d’avortements par solution saline ou par prostaglandine.
Les avortements salins sont pratiqués en injectant une solution saline caustique dans l’utérus de la femme. La solution saline brûle la peau et les poumons de l’enfant, l’empoisonnant lentement. La femme accouche ensuite d’un enfant mort (ou mourant). Les avortements salins ont provoqué tellement de naissances vivantes et étaient si dangereux pour les femmes que la plupart des avorteurs ont cessé de les pratiquer depuis plusieurs années.
Les avortements par prostaglandine sont pratiqués en provoquant le travail avec des médicaments à base de prostaglandine, et d’innombrables bébés ont survécu à cette procédure.
On pensait généralement que ces méthodes d’avortement horribles étaient des reliques du passé. Mais un article de Carole Novielli, paru dans Live Action News, montre que ces avortements sont encore pratiqués aujourd’hui. Les recherches montrent que 121 avortements par solution saline et 68 avortements par prostaglandine ont été commis à New York en 2018.
En outre, en 2020, deux avortements par solution saline ou par prostaglandine ont été pratiqués dans le Michigan. En 2019, quatre avortements par solution saline ou par prostaglandine ont été pratiqués dans le Missouri et trois en Pennsylvanie.
Lire la suiteIrlande : des bébés nés vivants lors d’avortements ratés, laissés à mourir
Par Adèle Cottereau (Droit de Naître) — Photo (couleurs modifiées) : jcomp/Freepik
L’étude publiée dans le British Journal of Obstetrics and Gynaecology, qui se base sur des entretiens avec des médecins pratiquant des avortements en Irlande, est difficile à lire tant les faits révélés sont innommables.
Dans ce pays d’Europe, les avortements tardifs sont autorisés en cas d’« anomalie fœtale létale ».
Mais, parmi ces bébés qui subissent des avortements tardifs, certains naissent parfois vivants, et dans la plupart des cas, ils sont alors laissés sans soins jusqu’à leur décès.
Les médecins qui témoignent avouent devoir supplier pour que ces bébés reçoivent un minimum de soins palliatifs à la naissance. Plusieurs d’entre eux parlent de « conflit interne », puisqu’il leur incombe la responsabilité de mettre fin à la vie de ces bébés, dont personne ne sait comment s’en occuper.
Une action « brutale », « horrible » et « émotionnellement difficile », selon leurs propres mots.
L’étude mentionne également des « querelles internes entre médecins sur la question de savoir qui est “responsable” des soins à donner à ces bébés en détresse ».
Lors de la dépénalisation de l’avortement en Irlande, le 7 novembre 2018, un amendement « qui visait spécifiquement à garantir des protections pour tout enfant né vivant après un avortement » avait été rejeté. Cet amendement aurait obligé les médecins à « prendre toutes les mesures appropriées et réalisables pour préserver la vie d’un nourrisson » et aurait garanti que « les bébés qui survivent à un avortement aient droit à des soins — qu’ils ne soient pas laissés pour morts sans soins palliatifs qui soulageraient toute souffrance ou détresse ».
Le ministre de la Santé, Simon Harris, s’y était opposé, arguant que « cela n’arriverait jamais »…
Sa mère a essayé de l’avorter, 20 ans plus tard, elles se sont rencontrées
Claire Culwell, survivante d'avortement.
Par Stephen Kokx — Traduit par Campagne Québec-Vie — Image : CBN
27 février 2020 (LifeSiteNews) — Claire Culwell est l’une des conférencières pro-vie les plus connues aux États-Unis. Aujourd’hui, mère de quatre enfants, elle avait survécu à une tentative d’avortement alors qu’elle était dans le ventre de sa mère biologique âgée de 13 ans. Mais elle n’aurait peut-être pas choisi la voie qu’elle a choisie si elle n’avait pas rencontré sa mère biologique en personne il y a dix ans.
« Ses larmes m’ont poussée à agir. Sa douleur m’a poussée à agir », déclara Mme Culwell à Jonathon Van Maren, militant pro-vie, la semaine dernière en baladodiffusion. « Je ne pouvais pas rester silencieuse, car j’ai réalisé à quel point cela m’affectait. »
Mme Culwell a grandi en sachant qu’elle avait été adoptée, mais sans savoir que sa mère biologique avait essayé de l’avorter. Elle a dit qu’elle avait rencontré sa mère biologique quand elle avait une vingtaine d’années. Cinq mois plus tard, elle a raconté son histoire déchirante à un groupe de jeunes pour la première fois.
« J’ai réalisé ce jour-là que c’était bien, qu’un mal peut être utilisé pour le bien. Et donc je n’ai jamais regardé en arrière. J’ai continué à partager mon histoire pendant les dix dernières années ».
Mme Culwell a dit à Van Maren que lorsqu’elle a rencontré sa mère biologique, cela a eu un effet thérapeutique — pour les deux femmes.
Lorsqu’elle a commencé son parcours de guérison, elle a pu dire : « Claire me pardonne. Claire voit ce que j’ai vécu. Mais pas seulement cela, cela me dit que Dieu me pardonne ! »
Mme Culwell a déclaré que sa mère biologique a également partagé publiquement ce qu’elle a vécu lorsqu’elle a été forcée à se faire avorter à l’âge de 13 ans.
« C’est incroyable de voir qu’il y a eu une aussi grande délivrance », a déclaré Mme Culwell. « Personne ne devrait marcher sur la surface de la terre en tant que survivant d’avortement ou en tant que mère d’une survivante d’un avortement. »
« Je voulais qu’elle sache qu’elle était la meilleure mère pour moi, pour ce qu’elle avait fait pour moi et pour m’avoir donné ma famille et ma vie. J’ai eu une éducation incroyable grâce à son choix de me donner ma famille dans ma vie ».
L’Américaine Abby Johnson mobilise les Polonais contre l’avortement
Par Olivier Bault (Présent)
Connue mondialement depuis la sortie du film Unplanned, basé sur son histoire telle qu’elle l’a racontée dans le livre du même nom, la militante pro-vie américaine Abby Johnson était en Pologne du 11 au 15 février. Cette ancienne directrice de clinique-avortoir de Planned Parenthood (nommée « employée de l’année en 2008 ») s’est convertie à la défense de la vie en 2009 après avoir assisté à un avortement réalisé avec échographie sur un enfant à la 13e semaine de grossesse, puis s’est convertie à la foi catholique en quittant l’Eglise épiscopale (qui est ouvertement pro-avortement et pro-LGBT) en 2012. Elle est aujourd’hui mère de huit enfants et dirige l’organisation And Then There Were None spécialisée dans l’aide aux employés et personnels médicaux souhaitant quitter l’industrie de l’avortement (près de 560 personnes aidées à ce jour), mais elle est aussi très engagée dans l’aide aux femmes enceintes en difficulté. Elle milite en outre aux Etats-Unis et dans le monde en faveur de l’interdiction de l’avortement.
En Pologne, Abby Johnson s’est exprimée dans plusieurs églises du pays, y compris à l’important sanctuaire de la Providence divine de Lagiewniki, à Cracovie. Le dernier jour de sa tournée polonaise, elle participait à Varsovie à une conférence à la Diète où elle avait été invitée par le groupe parlementaire pour la vie et la famille. Abby Johnson s’en est alors pris à ces gens qui recherchent le « compromis » sur l’avortement, appelant les Polonais à voter pour les politiciens inconditionnellement pro-vie. Certes, a-t-elle convenu, la législation polonaise est bien meilleure que la législation américaine en ce qui concerne la protection du droit à la vie. « Mes amis, je suis ici aujourd’hui pour vous mettre en garde », a-t-elle toute fois lancé aux quelque 350 personnes réunies, parmi lesquelles votre correspondant, « vous pouvez penser “nous avons une meilleure loi” et “nous protégeons mieux nos enfants”, mais des compromis ont été passés même ici, en Pologne. Il y a toujours trois raisons qui permettent de déchiqueter des enfants innocents dans le ventre de leur mère. » Abby Johnson faisait allusion aux grossesses issues d’un viol, comme celle qui a donné naissance à son fils Jude, qu’Abby et son mari ont adopté en 2015 alors qu’il était un nouveau-né.
Elle faisait aussi allusion aux grossesses mettant en danger la santé physique ou la vie de la femme enceinte, qui sont des cas exceptionnels, mais surtout aux avortements eugéniques, dont une majorité, en Pologne comme ailleurs, concerne des enfants avec trois chromosomes 21 ou avec d’autres syndromes compatibles avec la vie. Or ces avortements sont généralement réalisés à un stade tardif, durant le deuxième trimestre de grossesse ― autorisés jusqu’à la fin du deuxième semestre de grossesse en Pologne, ils sont sans limite de délai en France –, et la militante américaine a raconté à l’assistance médusée comment, de l’aveu même de sages-femmes polonaises qui lui avaient livré leur témoignage trois jours plus tôt, des enfants sont noyés dans un seau rempli de formol sans aucune forme d’anesthésie quand ils ont le malheur de sortir vivants du ventre de leurs mères après un avortement raté (ce qui arrive assez régulièrement avec les avortements tardifs, et pas seulement en Pologne).
« Pouvez-vous imaginer une mort plus douloureuse pour un enfant ? », a demandé l’ancienne directrice de clinique de Planned Parenthood. « Cela se passe ici, dans vos hôpitaux, en Pologne. Le problème de l’avortement vous concerne aussi [...] Il y a eu des compromis de faits en Pologne, dans votre Parlement », a poursuivi Abby Johnson en appelant les Polonais à exiger de leurs députés qu’ils votent le projet de loi citoyen bloqué au Parlement depuis début 2018 par la majorité PiS. Un projet de loi visant à interdire les avortements eugéniques qui avait pourtant recueilli plus de 800 000 signatures dans ce pays de 38 millions d’habitants.
Son appel sera-t-il entendu par les Polonais ? Il a en tout cas été relayé dans de nombreux médias de droite. En outre, le Tribunal constitutionnel a été saisi une nouvelle fois le 23 décembre dernier par un groupe de 119 députés de la Diète (sur un total de 460) qui remettent en cause la constitutionnalité de la clause de la loi polonaise de 1993 autorisant les avortements en cas de maladie ou anomalie grave et incurable de l’enfant à naître, c’est-à-dire ceux que l’on qualifie justement d’avortements eugéniques. La saisine précédente, réalisée en 2017, n’avait pas été examinée et s’était éteinte avec la fin de la législature en cours en octobre dernier. Rappelons par ailleurs que le président Andrzej Duda, candidat à sa propre réélection en mai prochain, s’est engagé à ne pas opposer son veto à une éventuelle loi interdisant les avortements eugéniques. S’il est un pays européen où l’Américaine Abby Johnson a une chance d’être entendue après le succès du film Unplanned, c’est bien la Pologne. Egalement présent, le défenseur des droits des enfants Mikolaj Pawlak a fait remarquer qu’une telle conférence n’aurait pas pu avoir lieu dans l’enceinte du Parlement d’un pays comme l’Islande ― qui se vante d’avoir éliminé la trisomie 21 ― ou... la France.
Pour la 80e fois, les démocrates bloquent un projet de loi visant à protéger les enfants nés vivants suite à un avortement raté
Capitole des États-Unis.
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) ― Photo : Max Pixel
Pour quelle raison obscure les démocrates de la Chambre des représentants des États-Unis ont-ils empêché 80 fois le vote sur un projet de loi visant à protéger les survivants de l’avortement ? Cela reste pour moi assez mystérieux, d’autant plus que cela mine leur image électorale. À quoi bon montrer un tel acharnement, puisqu’il ne s’agit pas directement de l’avortement mais des enfants qui y ont échappé ? Extrait de Fox News :
Lire la suiteAu moins 40 bébés sont nés vivants suite à un avortement raté dans trois États depuis 2016, selon les données sanitaires des États, lesquels donnent un aperçu de l'ampleur d'un problème dont les législateurs ont débattu avec acharnement ces derniers mois.
Les données sur les bébés ayant survécu à un avortement ne sont compilées sur une base obligatoire que par une poignée d'États. […]
Les informations les plus récentes proviennent du Minnesota, qui a signalé en juin que trois nourrissons sont nés vivants en 2018 après une interruption de grossesse induite. Cela porte le total de l'État à 11 depuis 2016. L'Arizona en a signalé 10 en 2017 et la Floride en a eu 19 depuis 2017.
Au niveau national, les Centers for Disease Control and Prevention ont signalé 143 cas entre 2003 et 2014 de nourrissons nés après une tentative d'avortement, mais ces chiffres sont peut-être incomplets.
Trois autres États — le Michigan, l'Oklahoma et le Texas — ont des lois exigeant des données sur les nourrissons nés suite à un avortement raté, mais n'ont signalé aucun cas ou n'ont pas encore commencé à compiler l'information. L'Arkansas vient d'adopter une telle loi en 2019. Dans la plupart des cas signalés, les bébés ne survivent pas plus de 24 heures.
Un avortement tourne à l’horreur à Montréal
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo (rognée) : Operation Rescue
Pétition : Non à l'avortement tardif au Québec
Bien sûr, tous les avortements sont horribles, mais les femmes qui se font avorter ne voient pas forcément leur bébé, par le biais d’une échographie avant l’avortement, ou après quand il est mort. Par conséquent, elles prennent encore mieux conscience de l’horreur de l’avortement quand elles en voient le résultat, leur enfant mort.
Dans le cas présent, une jeune Canadienne de l’extérieur du Québec était venue pour se faire avorter au Centre intégré universitaire de santé et de services sociaux (CIUSSS) du Centre-Sud-de-l’Île-de-Montréal, apparemment parce qu’elle n’avait pu obtenir un avortement dans sa province, selon La Presse :
Elle en était à plus de cinq mois de gestation […]
L’établissement qui a pris son dossier en charge pratique régulièrement des avortements jusqu’à la fin du second trimestre de grossesse et offre occasionnellement le service à des Canadiennes incapables de le recevoir dans leur propre province.
Remarquez que la jeune femme en était à plus de cinq mois de grossesse, donc au moins dans la 22e semaine, stade auquel l’enfant à naître peut survivre. L’article continue :
Lire la suiteDans le cas de la Canadienne, la procédure d’interruption de grossesse — qui s’étale sur trois jours — a débuté comme d’habitude par une intervention visant à favoriser la dilatation du col.
Les démocrates se battent pour la vie des chatons après avoir ignoré celle des bébés nés vivants d'un avortement
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie)
Si ! Si ! Si ! Les démocrates au Sénat américain ont demandé la protection des chatons 17 jours après qu’ils aient refusé pour la 17e fois, par leur opposition, que les bébés nés d’un avortement raté soient spécialement protégés par une loi. S'il n'y a pas de l'incohérence dans cette position... Miaou ! Extrait de LifeSiteNews :
Qu’est-ce que les chats possèdent que les nouveau-nés n’ont pas ? Le soutien des démocrates. Dans un mouvement d’une ironie des plus folles dont personne ne parle, les libéraux du Sénat ont choisi ce moment — 17 jours après avoir voté pour tuer les bébés américains en parfaite santé [c’est-à-dire qu’ils se sont opposés à un projet de loi visant à protéger les enfants nés vivants d’un avortement raté] — pour se battre pour le traitement humain des chatons. Peut-être que les stratèges du Comité national démocrate sont sortis déjeuner, ou peut-être que la gauche est vraiment aussi éhontée qu’elle en a l’air, mais j’ai hâte de voir certains de ces politiciens se tenir debout sur les plates-formes de débat l’année prochaine pour dire au peuple américain que quand il s’agit de protéger les êtres vivants : On a préféré les chats aux enfants.
Le point de vue du sénateur Jeff Merkley (délégué démocrate d’Orégon) est plutôt écœurant. Le voici, soutenant que l’Amérique « doit cesser de tuer les chatons », alors qu’il y a trois semaines, il s’est tenu au Capitole américain et a convenu avec 43 démocrates que des êtres humains devraient être éliminés. « La décision de l’USDA d’abattre des chatons après leur utilisation dans la recherche est une pratique archaïque et un traitement horrible, et nous devons y mettre fin », a déclaré M. Merkley avec une passion que lui et ses collègues n’ont pas pu rassembler pour une génération de nouveau-nés parfaitement sains. Son Kittens in Traumatic Testing Ends Now — ou KITTEN — Act n’arrêterait pas la recherche, mais préserverait ces animaux de la destruction.
« La loi KITTEN Act protégera ces animaux innocents contre l’euthanasie inutile dans les tests gouvernementaux, a dit M. Merkley aux journalistes, et fera en sorte qu’ils puissent être adoptés par des familles aimantes. » Est-ce qu’il s’entend au moins ? Ils devraient être traités et adoptés ? C’est exactement ce que les Américains ont demandé pour des bébés vivants et respirants. Les démocrates ont dit non. Tuer un enfant est une « décision personnelle », disaient-ils, et le Congrès ne devrait pas s’en mêler. Quel réconfort pour les survivants de l’avortement comme Melissa Ohden de savoir que, s’ils avaient le choix, les démocrates sauveraient un chat errant plutôt qu’elle.
L’histoire de Tim : un survivant de l’avortement ayant vécu 21 belles années
Tim, le « bébé d’Oldenburg ».
Par Jonathon Van Maren — traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : www.tim-lebt.de
14 janvier 2019 (LifeSiteNews) — C’est par une triste ironie que j’ai aperçu un titre d’article dans l’Irish Times, un journal qui a mené la charge médiatique pour l’avortement légal en Irlande : German man who survived abortion dies at aged 21 (un Allemand ayant survécu à un avortement décède à l’âge de 21 ans).
« Tim n’était pas censé naître, et il ne devait certainement pas vivre. L’homme qui a survécu à un avortement tardif raté en 1997 est mort à l’âge de 21 ans », écrit Derek Scally dans son article du 9 janvier.
Il faut considérer le langage utilisé dans l’article, lequel a été publié dans un journal qui a encouragé la légalisation de l’avortement. On mentionne des termes comme « Survécu », « Avortement tardif raté », « N’était pas censé naître ». Il est clair que l’auteur considère certains faits comme évidents : un avorteur allait tuer Tim (qui est devenu connu comme étant « le bébé d’Oldenburg »), mais il a échoué et c’est pourquoi Tim a survécu. Son existence était basée sur un échec médical.
À 20 semaines de gestation, le petit Tim a reçu un diagnostic de trisomie 21 et sa mère prit la décision de se faire avorter. Cependant, en Allemagne, l’avortement est interdit par la loi après 13 semaines de gestation à la seule exception où la mère mentionne que sa santé physique ou psychologique est gravement menacée par la grossesse. Pour être admissible, la mère de Tim menaça de se suicider à moins qu’on la laisse se faire avorter, et c’est ainsi que l’on planifia une intervention tardive.
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