M'INSCRIRE
DONNER

Joignez-vous au mouvement

CQV défend la personne humaine, de la conception à la mort naturelle.

ou

×

Euramia, un empire mondialiste à la Orwell

Par Jean Tardy (Campagne Québec-Vie)

Orwell devient réel

Dans le roman dystopien de George Orwell, 1984, le monde est divisé en trois grands empires : Eurasia, Eastasia et Oceania. Ces trois empires totalitaires sont semblables, leurs idéologies ne différant qu’en surface. Ils maintiennent un état de conflit perpétuel et changeant entre eux pour justifier leurs mesures dictatoriales et consommer les biens manufacturés. On maintient ainsi la population des « proles » (ou prolétaires) dans un état de crainte et de dépendance. Orwell, qui était tout de même de son époque, donnait à l’empire d’Oceania des contours semblables, grosso modo, à ceux de l’Empire britannique incluant les États-Unis. Dans le roman, le Canada faisait donc partie de l’Oceania. Orwell imaginait, par ailleurs, que l’Europe de l’Ouest faisait partie de l’Eurasia.

Malheureusement, un monde semblable est en train d’émerger dans la réalité que nous traversons présentement. C’est un monde où quelques empires se partagent la planète et maintiennent, entre eux, des tensions larvées qui justifient leurs mesures dictatoriales.

L’Agenda 2030*, que le Great Reset veut imposer, se présente comme un projet universel. En pratique, cependant, son application la plus virulente se limitera aux pays industrialisés de l’Europe de l’Ouest et de l’Amérique du Nord, c’est-à-dire à ce qu’on appelait, il y a quelques mois à peine, le monde libre. En effet, la Russie semble assez indépendante pour résister au putsch mondialiste et le parti communiste chinois définit ses propres objectifs. Par ailleurs, les pays moins « avancés » de l’Afrique et du Sud seront en quelque sorte protégés de la dictature technocratique du Great Reset par l’incompétence de leurs bureaucraties et par des modes de vie encore traditionnels.

Ce qui s’est déroulé sous nos yeux, pendant ces derniers mois, c’est donc, au delà d’une crise sanitaire, la transformation du monde occidental en un empire fasciste dominé par un cartel financier. Hier, nous étions les citoyens libres d’états démocratiques souverains gouvernés par des élus qui veillaient à nos intérêts. Ce n’était, à la lumière de ce que nous vivons, qu’une façade. La pandémie a révélé à quel point nos élites sont des satrapes insidieux au service du pouvoir mondialiste.

L'article continue ci-dessous...

Cliquez « J'aime » si vous êtes pro-vie !

Abonnez-vous à notre chaîne Youtube !

Dans un premier temps, les mondialistes ont utilisé les mesures d’urgence sanitaire pour saboter la réélection de Donald Trump, dernier obstacle important à l’Agenda 2030. Depuis, les régimes et leurs médias, avec Trudeau et Legault en tête, perpétuent un état de crise, sanitaire, climatique et sociale, pour justifier des mesures toujours plus totalitaires et invasives de l’état sur la population. Rien ne semble empêcher, maintenant, l’imposition généralisée d’un régime de contrôle électro-chimique via les passeports sanitaires, les injections à répétition et un déluge de narratifs d’endoctrinement tordus.

Certains, comme Alexis Cossette-Trudel, pensent que cette main mise n’est qu’apparente et que les patriotes préparent secrètement une riposte. Si c’est le cas, ceux-ci cachent bien leur jeu ! À ce stade, devant l’immensité des pouvoirs en place, si une telle riposte survenait, il faudra faire provision de popcorn parce que nous aurons droit à tout un spectacle !

En résumé, même si l’Agenda 2030 de l’ONU vise officiellement tous les pays, son application la plus virulente se limite aux démocraties industrialisées de l’Ouest et définit, dans son application concrète, un nouvel empire fasciste. La Chine et la Russie demeurent indépendants du Cartel de Davos et les pays moins industrialisés sont protégés, en quelques sorte, de la tyrannie électro-chimique par leur bureaucracies incompétentes et leur pauvreté.

Autrement dit, nous nous dirigeons vers un monde orwellien dans lequel trois empires élitistes et autoritaires se partagent la planète. Cependant, les territoires de ces empires diffèrent de ceux qu’Orwell entrevoyait. Par conséquent, des noms différents sont plus appropriés. Voici ceux que je propose : Euramie, Eurussie et Sinasie.

L’Euramie** comprend l’Europe de l’ouest, l’Amérique du Nord et l’Australie/Nouvelle-Zélande. C’est le nouvel empire défini dans ce qui était le monde libre, par les mesures de contrôle sanitaires présentement en cours. Nous en faisons partie. L’Eurussie comprend la Russie et les restes de l’empire soviétique. La Sinasie est centré sur la Chine et les territoires sous son hégémonie (à ces trois on pourrait ajouter l’Islamie, une zone où la pauvreté et l’intransigeance islamiste fera obstacle à l’Agenda 2030).

Étrangement, chacun des trois empires possède ses propres vaccins anti-COVID. On pourrait dire : « dis-moi quel jus on t’injecte et je te dirai à quel empire tu appartiens ». Les sujets de l’Eurussie se font injecter du Sputnik, ceux de la Sinasie reçoivent le Coronavac et on injecte les jus des partenaires du Forum Économique Mondial (Pfizer, Astra Zeneka, Moderna et Johnson et Johnson) dans les résidents de l’Euramie. À chacun ses incubes !

Deux des trois empires, l’Eurussie et la Sinasie, ont récemment annoncé des politiques natalistes. En Euramie, par contre, on amplifie les mesures de stérilisation culturelle de l’Agenda 2030 via la promotion amplifiée de comportements sexuels stériles et le sabotage progressiste de l’unité familiale. C’est ironique, car le programme de stérilisation culturelle qui sous-tend l’Agenda 2030 s’appliquera de la façon la plus extrême là où il est le moins nécessaire, c’est-à-dire dans les pays riches et relativement peu peuplés de l’Occident post-chrétien. Dans une optique de foi, cependant, ce paradoxe s’explique. Le croyant voit un objectif satanique, fondamentalement antichrétien, qui est à l’œuvre derrière la façade universaliste du « Great Reset ».

Des trois empires, seul l’Eurussie demeure attaché aux valeurs de ce Tao dont parle C. S. Lewis dans « Abolition of Man », et dont j’ai traité précédemment. Même s’il s’agit d’un régime autoritaire, la Russie est présentement le seul état qui est indépendant du cartel de Davos et qui soutient, officiellement, les valeurs traditionnelles, l’intégrité de la famille et un culte (orthodoxe) rendu au Christ.

Dans une optique orwellienne, on peut donc s’attendre à ce que le Cartel de Davos et ses marionnettes nationales créent un climat de tension entre l’Euramie et la Russie pour limiter l’influence de celle-ci sur les millions de gens, en Occident, qui adhèrent encore aux valeurs traditionnelles. Ils voudront aussi empêcher certains pays encore traditionnalistes, comme la Hongrie et la Pologne, de changer d’allégeance. On voit déjà quelques signes de ce nouveau climat de tension que nos dirigeants nous cuisinent. Par exemple, un navire de guerre de l’OTAN a récemment croisé près des côtes de la Crimée suscitant une réaction Russe largement diffusée dans les médias. Ce mois-ci (Juillet 2021), les mondialistes se préparent (et nous préparent) à une « cyber-attaque » contre l’Internet. Si un tel événement survenait, cet automne par exemple, on pourra s’attendre à ce que des « pirates » russes ou slaves soient identifiés comme responsables. Les grands médias, ces égouts, déverseront alors les narratifs de conditionnement requis et, du jour au lendemain, nos complotistes locaux deviendront de dangereux « pirates » russophiles qu’il faut étroitement surveiller. Un nouveau rideau de fer sera élevé, mais en sens inverse.

Avec le putsch planétaire orchestré par le cartel de Davos, nous cessons d’être les citoyens libres d’états démocratiques et devenons les sujets d’un empire totalitaire. Nous étions Canadiens, Suédois, ou Italiens. Nous devenons des sujets de l’Euramie. Cette mutation, de citoyen à sujet, a des conséquences importantes sur nos valeurs, nos obligations, notre identité et nos comportements. J’en discuterai dans un article subséquent.


* L’Agenda 2030 est un programme explicitement documenté des Nations Unies qui vise la transformation radicale de nos sociétés, sur une période de dix ans, via l’implantation de dix-sept Objectifs de Développement Durable.

** J’aurais pu aussi nommer cette nouvelle entité l’Empire de Davos ou encore Vanguardia en référence à ce véhicule financier tentaculaire (Vanguard) qui exerce un contrôle effectif sur les institutions du monde occidental. J’ai aussi songé à l’appeler Megamullahland 😉.



Laissez un commentaire