Le président hongrois Orbán continue de mener la charge contre l’effondrement démographique à venir
Par Jonathon Van Maren — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Zoran Zeremski/Adobe Stock
3 mars 2025 (LifeSiteNews) — Le 30 janvier, Louis March a publié un article courageux intitulé : « Vous ne pouvez pas ignorer la réalité : l’effondrement de la population a commencé ». Il cite une étude récente du McKinsey Global Institute intitulée « Dependency and depopulation ? Confronting the consequences of a new demographic reality » (Dépendance et dépopulation ? Affronter des conséquences d’une nouvelle réalité démographique), qui conclut :
La chute des taux de fécondité propulse les principales économies vers un effondrement de la population au cours de ce siècle. Les deux tiers de l’humanité vivent dans des pays où le taux de fécondité est inférieur au taux de remplacement de 2,1 enfants par famille. D’ici à 2100, les populations de certaines grandes économies chuteront de 20 à 50 %, selon les projections des Nations unies. Le monde a atteint son nombre maximum de naissances annuelles en 2012, avec 146 millions de bébés, et le nombre global de naissances continuera à décliner lentement.
Qu’est-ce que cela signifie ? Cela signifie que l’instabilité démographique que beaucoup prédisent depuis des décennies est à nos portes. Comme l’indique le rapport McKinsey :
Lire la suiteEn l’absence d’une action rapide et globale, les jeunes travailleurs d’aujourd’hui hériteront d’une économie mondiale plus faible, de systèmes de retraite publics mis à rude épreuve et de transferts de richesse érodés entre les générations. Pour être à même de rebondir face à cette transformation démographique, il est nécessaire de procéder à des changements sociétaux et économiques fondamentaux.
La Hongrie de Viktor Orbán n’autorisera pas le défilé de la « fierté » LGBT à Budapest cette année
Viktor Orbán, premier ministre de Hongrie.
Par Calvin Freiburger (Campagne Québec-Vie) — Photo : Alan Santos PR/Palácio do Planalto/Flickr
Vendredi 28 février 2025, Budapest, Hongrie (LifeSiteNews) — Le gouvernement hongrois a annoncé qu’il n’autoriserait pas la tenue d’un défilé de la « fierté » LGBT en 2025, invoquant la protection des enfants.
Politico rapporte que Gergely Gulyás, chef de cabinet du premier ministre Viktor Orbán, a déclaré lors d’une conférence de presse hebdomadaire qu’« il n’y aura pas de Fierté sous la forme publique que nous avons connue au cours des dernières décennies. Nous pensons que le pays ne devrait pas tolérer que la Fierté défile dans le centre-ville ».
Il a défendu cette décision de « bon sens » en expliquant qu’un « père de famille n’a pas l’habitude de s’approcher de la Fierté, il évite cette partie de la ville ». Ces commentaires font écho à des propos récemment tenus par M. Orbán lui-même, selon lesquels Budapest Pride, le groupe qui organise le défilé depuis des décennies, ne devrait « pas se donner la peine de préparer son défilé pour cette année », car « ce serait une perte de temps et d’argent ».
Lire la suiteLa Cour européenne des droits de l’homme confirme l’interdiction de l’euthanasie en Hongrie
Par LifeSiteNews — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : depositphotos
18 juin 2024, Strasbourg, France (Alliance Defending Freedom) — La Cour européenne des droits de l’homme a défendu le droit à la vie en rejetant un recours visant à autoriser le suicide assisté en Hongrie.
Le ressortissant hongrois Dániel Karsai, atteint d’une maladie neurodégénérative progressive, avait tenté de saper les protections juridiques de la vie en Hongrie en contestant l’interdiction du suicide assisté.
Dans sa décision, la Cour a affirmé que l’interdiction du suicide assisté est conforme aux obligations du pays en vertu du droit international de protéger la vie. En outre, comme l’a souligné la Cour, « la majorité des États membres du Conseil de l’Europe continuent d’interdire » l’euthanasie et les pratiques connexes (§ 165).
« Nous saluons la décision prise aujourd’hui [13 juin 2024] par la Cour européenne des droits de l’homme, qui confirme les protections essentielles des droits de l’homme en Hongrie. Bien que nous compatissions profondément à l’état de M. Karsai et que nous soutenions son droit à recevoir les meilleurs soins et le meilleur soulagement possible, il est clair, d’après d’autres juridictions, qu’un droit de mourir devient rapidement un devoir de mourir. Au lieu d’abandonner nos citoyens les plus vulnérables, la société devrait faire tout ce qui est en son pouvoir pour fournir les meilleures normes de soins », a déclaré Jean-Paul Van De Walle, conseiller juridique d’ADF International.
ADF International, ainsi que l’ONG Care Not Killing basée au Royaume-Uni, sont intervenus dans l’affaire Karsai v. Hongrie, arguant que l’interdiction légale hongroise du suicide assisté doit être maintenue conformément à l’obligation de protéger le droit à la vie prévue par la Convention européenne des droits de l’homme (article 2).
Lire la suiteViktor Orbán est un héros parce qu’il ne sacrifie pas sa nation pour l’argent de l’UE
Viktor Orbán, Premier ministre de Hongrie.
Par Jonathon Van Maren — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Alan Santos/PR/Palácio do Planalto/Flickr
22 janvier 2024 (LifeSiteNews) — Si vous voulez savoir pourquoi le premier ministre hongrois Viktor Orbán est un héros pour de nombreux conservateurs, prenez une minute pour regarder cette brillante vidéo :
#Hungary cannot be blackmailed! There is not enough money in the world to force us to accept mass #migration and to put our children in the hands of LGBTQ activists. This is impossible! pic.twitter.com/RXobNStYMy
— Orbán Viktor (@PM_ViktorOrban) January 19, 2024
« Il n’y a pas assez d’argent dans le monde pour nous forcer à laisser entrer les migrants », déclare M. Orbán. « Et il n’y a pas assez d’argent dans le monde pour lequel nous mettrions nos enfants ou nos petits-enfants entre les mains d’activistes LGBTQ. C’est impossible. »
Pourquoi, demande M. Orbán, le commissaire européen retient-il des fonds auxquels la Hongrie a droit ? Pour deux raisons. Premièrement, leur position sur l’immigration. Deuxièmement, » [les Hongrois] ne permettent pas aux militants LGBTQ d’être parmi leurs enfants. Et c’est une erreur d’un point de vue européen, selon leur idée de l’Europe, et ils veulent changer ces lois par tous les moyens, y compris la pression financière. La seule chose que nous pouvons dire — très calmement — en guise de réponse, c’est qu’il n’y a pas assez d’argent dans le monde ».
Depuis des mois, la Commission européenne à Bruxelles, qui fait partie de l’exécutif de l’Union européenne, bloque environ 20 milliards d’euros de fonds européens destinés à Budapest en raison de sa position sur les questions de migration et d’idéologie LGBT. M. Orbán s’est attiré les foudres de l’Union européenne après avoir interdit la propagande LGBT destinée aux jeunes, ce qui a valu à la Hongrie d’être traduite devant la Cour de justice de l’Union européenne. En 2010, le parti d’Orbán a également adopté une loi consacrant la définition du mariage comme étant l’union d’un homme et d’une femme.
Lire la suiteJe vous écris de Budapest en Hongrie
Budapest.
Par Arpad Nagy (Campagne Québec-Vie) — 15 janvier 2024 — Traduit par CQV — Photo : Vašek Vinklát/Flickr CC BY 2.0 DEED
Je vous écris actuellement de Budapest, la capitale de la Hongrie. Dimanche prochain, j’aurai le privilège de me rendre à Paris pour représenter le mouvement pro-vie canadien à la Marche pour la Vie de Paris 2024. Comme lors de notre Marche nationale pour la Vie, des milliers de pro-vie se réuniront en un magnifique rassemblement public pour défendre la vie des enfants à naître ! J’aurai également le privilège d’inviter des francophones d’autres pays à notre toute première Marche pour la Vie québécoise, qui aura lieu à Québec le samedi 1er juin !
Lors de ma participation à la Marche pour la Vie de Paris, j’aurai l’occasion de renforcer nos liens avec les groupes pro-vie de nombreux pays francophones. En ces temps modernes, nos adversaires idéologiques ont très bien réussi à construire un réseau mondial qui promeut l’avortement, l’euthanasie, les LGBT et d’autres idées anti-famille et anti-religion. Nous devons créer notre propre réseau, mais pour le bien et non pour le mal.
Je passe également du temps en Hongrie. La Hongrie a récemment mis en place certaines des meilleures politiques au monde en matière de vie, de famille et de foi ! Je passerai plusieurs jours à tisser des liens avec des politiciens et des personnes pro-vie ici en Hongrie. Nous entendons beaucoup parler de la Hongrie, tant dans les médias pro-vie que dans les médias conventionnels, et j’aimerais découvrir ce qu’est réellement la vie sur le terrain. Les politiques familiales hongroises m’intéressent particulièrement. La Hongrie a été en mesure, grâce à une politique fiscale et sociale saine, de ralentir la chute du taux de nuptialité et de natalité qui touche la plupart des pays occidentaux.
Lire la suiteLa Hongrie renvoie le directeur du musée national pour ne pas avoir protégé les enfants d’une exposition pro-LGBT
Par Stephen Kokx — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Jarita/Flickr/Wikimedia Commons
1er décembre 2023, Budapest, Hongrie (LifeSiteNews) — Les autorités hongroises ont licencié le directeur du Musée national après qu’il n’ait pas appliqué l’interdiction faite aux mineurs de visiter une exposition qui comprenait des images pro-LGBT.
Au cours de la première semaine de novembre, le ministre hongrois de la Culture a annoncé que László Simon avait été licencié pour avoir enfreint une loi de 2021 qui interdit « l’exposition et la promotion de l’homosexualité » auprès des enfants de moins de 18 ans.
Le musée de Budapest accueillait l’organisation World Press Photo, une organisation à but non lucratif basée aux Pays-Bas qui promeut le photojournalisme.
Lire la suiteLa Hongrie ajuste son aide aux familles
Par le Videgrád Post — Photo : Hero Images/Adobe Stock
Hongrie — Le 1er janvier 2024 entrera en vigueur la nouvelle formule dite « CSOK Plus », comme annoncé par le ministre hongrois de la Culture et de l’Innovation, János Csák. Cette modification concerne la mesure phare du programme nataliste de Viktor Orbán, qui est une « allocation de création de logements familiaux » (családi otthonteremtési kedvezmény, CSOK). Ces aides sont destinées à encourager les familles hongroises de classe moyenne à avoir plus d’enfants.
Précédemment le csok était une subvention destinée aux familles ; la nouvelle formule est un prêt bonifié associé à un allègement de la dette à chaque nouvelle naissance. Les principales caractéristiques de cette mesure sont notamment :
- En fonction du nombre d’enfants (1, 2 ou 3 et plus), des prêts bonifiés seront disponibles pour les familles pour un montant de 15, 30 ou 50 millions de forints (soit 40 000, 80 000 ou 131 000 euros).
- Seuls les couples mariés peuvent en bénéficier.
- Le taux d’intérêt bonifié sera de 3 %, avec une échéance comprise entre 10 et 25 ans, le taux d’intérêt étant garanti jusqu’à l’échéance du prêt.
- Le prêt ne peut être utilisé que pour l’achat d’un logement et non pas d’un terrain.
- Pour qu’un couple puisse bénéficier du « csok plus », la femme devra être âgée de moins de 41 ans, tandis que certains aménagements seront mis en place pendant deux ans concernant les femmes plus âgées.
- 10 % de fonds propres suffiront en cas d’achat d’un premier logement ; concernant les rénovations ou l’achat d’un nouveau logement, une franchise de 20 % devra y être ajoutée.
- En cas d’achat d’un premier logement, l’investissement total devra être d’au moins 80 millions de forints (210 000 euros), et de 150 millions de forints (395 000 euros) en cas de rénovation ou d’achat d’un nouveau logement.
- Les remboursements de la première année ne seront imputés qu’au capital emprunté tandis que lors de la naissance d’un enfant, l’emprunteur pourra demander un moratoire d’un an sur le crédit.
- Enfin, le montant de capital à rembourser sera réduit de 10 millions de forints lors de la naissance du deuxième enfant et de chaque enfant suivant.
Dans le cadre d’un entretien paru le 6 novembre dans Portfolio.hu, le ministre de la Famille, Ágnes Hornung, a expliqué que la formule précédente du CSOK était « devenue à bien des égards obsolète au cours des derniers mois, les montants des subventions n’ayant plus de sens sur le marché du logement actuel, dans un environnement économique modifié par la guerre [en Ukraine] et les sanctions [économiques en résultant] ». Selon les indications de la ministre, « l’introduction de CSOK Plus coûtera 10 à 15 milliards de HUF en 2024. »
Cette mise à jour survient alors que l’inflation a atteint des records en Hongrie, mais aussi que les indicateurs démographiques, après une dizaine d’années d’amélioration, continuent de se dégrader depuis l’épisode covid. Les mesures de confinement et leurs nombreuses conséquences, ainsi que la campagne d’injection massive dont les effets secondaires délétères, notamment sur la fécondité, sont un facteur important de cette dégradation.
En août 2023, 7 % de naissances en moins sont enregistrées par rapport à l’année précédente, et le nombre de mariages s’est effondré, en diminuant de 29 % sur la période de janvier-août 2023 par rapport à la même période de l’année précédente. Le taux de fécondité, remonté de 1,25 en 2010 à 1,59 en 2021, est lui retombé à 1,52 en 2022 et tout semble indiquer qu’il décroisse encore en 2023.
Le gouvernement hongrois s’oppose à l’euthanasie
Par Alex Schadenberg (Coalition pour la prévention de l’euthanasie) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Freepik
Dániel Karsai, un Hongrois atteint d’une maladie neurodégénérative progressive, a saisi la Cour européenne des droits de l’homme cette semaine pour contester les lois hongroises interdisant l’euthanasie et le suicide assisté.
Daily News Hungary rapporte le 29 novembre 2023 que le gouvernement hongrois est intervenu dans l’affaire en s’opposant à toute modification de ses lois. Selon Daily News Hungary, le ministre hongrois de la Justice a déclaré à la Cour européenne des droits de l’homme que :
« Le ministre a déclaré que la Hongrie considérait comme “inacceptables” toutes les décisions et aspirations qui “permettent à d’autres de mettre fin à la vie d’une personne”. »
« Le ministre a cité l’article 2 de la Constitution hongroise et l’article 2 de la Convention européenne des droits de l’homme (CEDH) qui garantissent le droit à la vie. Dans le même temps, ni la constitution hongroise ni le droit international, y compris la CEDH, ne garantissent le droit à la mort. »
L’affaire Karsai a été défendue par la clique de l’euthanasie et par au moins un groupe d’aide au suicide en Suisse.
Des Hongrois risquent leur vie pour protéger les chrétiens persécutés
Par John Smeaton (Voice of the Family) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Bybbisch94, Christian Gebhardt/Wikimedia Commons
Il y a un pays en Europe qui est prêt à aller au combat pour protéger les chrétiens et proclamer hardiment les valeurs chrétiennes à un monde occidental incrédule. Le 30 octobre, lors de l’inauguration, à Londres, d’une exposition intitulée Cross-in-Fire, Tristan Azbej, secrétaire d’État hongrois pour l’aide aux chrétiens persécutés, a annoncé que la Hongrie enverrait 200 soldats dans la région du Sahel, en Afrique, pour aider à lutter contre le terrorisme — dirigé en particulier contre les chrétiens.
J’ai eu le privilège de rencontrer M. Azbej à la Maison hongroise de Londres, où se tient l’exposition. Il a expliqué que l’initiative militaire constitue une partie essentielle du programme Hungary Helps qui, depuis 2017, a tendu la main à plus de 1,5 million de personnes persécutées par des groupes terroristes ou extrémistes au Moyen-Orient, en Asie et en Afrique, principalement en raison de leur foi chrétienne. Les chrétiens sont, de loin, le groupe démographique religieux le plus persécuté dans le monde, avec plus de 340 personnes tuées et plus de 100 églises détruites chaque mois.
M. Asbej a déclaré : « L’initiative Hungary Helps envoie un message important de solidarité… un appel à l’aide pour les personnes innocentes souffrant de persécution… Ce message reflète également les valeurs que la Hongrie préfère à une époque où la civilisation chrétienne occidentale nie ses propres racines culturelles, essayant de saper tout ce qui découle de l’enseignement chrétien. »
Lire la suiteLa Hongrie illumine Budapest d’une croix lumineuse
Par Pierre-Alain Depauw (Médias-Presse-Info)
La Hongrie a célébré ses fêtes patriotiques pour la fête nationale de la Saint-Étienne. Après les cérémonies institutionnelles et religieuses habituelles, l’armée hongroise a utilisé des drones à la nuit tombée pour tracer une croix au-dessus du parlement de la nation.
Des drones militaires ont formé une croix pour terminer les célébrations nationales. La Hongrie est un pays chrétien et en est fière. Elle demande sans honte que Dieu bénisse et garde cette terre et son peuple.
La Hongrie ne prétend pas seulement être un pays chrétien. La politique du gouvernement de Viktor Orbán en faveur de la famille et de la natalité dans la nation magyare a produit des résultats spectaculaires. En dix ans, le nombre de mariages a doublé, le taux de divorce a diminué et les avortements ont été divisés par deux.
Les thèses du Nouvel ordre mondial en faveur de l’idéologie du genre ont également été combattues, ce qui a suscité une controverse au sein de l’Union européenne.
Orbán lui-même avait indiqué en septembre 2021 que les Hongrois ne peuvent survivre qu’en étant chrétiens et que chaque nouvelle église construite dans le pays est un rempart dans la lutte de la nation pour sa liberté et sa grandeur.
Pierre-Alain Depauw