Le Premier ministre de la Hongrie explique en 12 points comment la Hongrie est devenue un bastion des valeurs conservatrices et chrétiennes en Europe
Traduction de Campagne Québec-Vie — Photo : Orbán Viktor/Facebook
Source : Bureau du Cabinet du Premier ministre, Budapest
19 mai 2022
Mesdames et messieurs, chers amis américains, et conservateurs du monde entier,
Je vous souhaite à tous la bienvenue. Et je souhaite tout particulièrement la bienvenue à mon ami Václav Klaus. Ce n’est pas une surprise qu’il soit l’homme le plus courageux intellectuellement en Europe, car il est riche en années ; mais ce qui est une surprise pour nous tous, c’est qu’il est encore le plus jeune et le plus frais d’entre nous. Cher Klaus, merci beaucoup d’être venu et d’être avec nous.
Je sais que vous méritez tous un meilleur discours que celui-ci, mais nous savons tous que l’on ne peut pas nager ou courir un record du monde le matin. Gardez cela à l’esprit pendant que vous écoutez mes réflexions. Quoi qu’il en soit, je suis ravi de vous avoir parmi nous. Le moment choisi est un heureux hasard : il y a un mois, nous avons remporté notre quatrième victoire électorale consécutive, et il y a quatre jours, j’ai formé mon cinquième gouvernement conservateur et chrétien ; et maintenant, je suis ici avec vous. Il est toujours bon de pouvoir parler entre amis, et il est particulièrement bon d’avoir quelque chose pour étayer ses propos ; et nous, les Hongrois, sentons à juste titre que nous avons quelque chose pour étayer nos propos.
Mes amis,
Nous avons parcouru un long chemin. Dans les années 1980, nous lisions ce qui se passait aux États-Unis dans des samizdats distribués illégalement dans l’ancien bloc de l’Est ; et maintenant, nous voici en Hongrie, où se tient le plus important rassemblement politique du parti républicain [américain], le Grand Old Party. Je me souviens très bien de la façon dont nous vous enviions à l’époque : nous enviions votre culture du débat démocratique, la liberté avec laquelle vous organisiez les affaires publiques en Amérique ; nous enviions votre président Reagan pour son charisme, son dynamisme, son esprit et ses politiques — et, bien sûr, nous le soutenions. Tout ce que nous avions, c’était les fonctionnaires communistes en costume gris et leur novlangue politique, une atmosphère étouffante et le désespoir.
Chers amis américains,
Si vous avez vu la série « Tchernobyl », vous avez peut-être une idée de ce dont je parle. Nous avons connu quarante longues années de cela. Et aujourd’hui, nous accueillons ce grand événement, pour lequel je tiens à remercier les organisateurs — mais surtout vous, qui nous honorez de votre présence. Au nom de tous les Hongrois, je remercie nos amis américains et ceux des autres pays de nous honorer et de venir ici à Budapest.
Comment puis-je contribuer au rassemblement d’aujourd’hui ? Peut-être si je vous dis comment nous avons gagné : comment nous avons d’abord vaincu le régime communiste ; puis comment nous avons vaincu les libéraux ; et enfin, plus récemment, comment nous avons vaincu la gauche libérale internationale lorsqu’elle a uni ses forces contre la Hongrie lors des élections. Je vais vous dire maintenant comment nous les avons vaincus pour la première, deuxième, troisième, quatrième et cinquième fois — et comment nous les vaincrons à nouveau. Comme le chantent les supporters de Fradi [club de football Ferencváros] : « Plus, plus, plus, il y a encore des buts à marquer ! » Je vous raconterai comment des étudiants universitaires fervents ont réussi à démanteler une dictature, puis à briser l’hégémonie sur les opinions dont jouissaient les communistes et les libéraux de retour au pays, et comment ils ont réussi à mettre fin à la domination des progressistes dans la vie publique. Je vous dirai comment la Hongrie est devenue un bastion des valeurs conservatrices et chrétiennes en Europe. Au lieu de mon long discours, bien sûr, tout cela pourrait être fait brièvement et simplement. Nous avons appris du général Patton que la bataille fait ressortir tout ce qu’il y a de meilleur et élimine tout ce qui est bas. Cela est également vrai sur le champ de bataille politique. Ici, mes amis, seuls les meilleurs restent debout — ou, en bref, la condition ultime de la victoire est que nous devons devenir les meilleurs. Vous pouvez gagner si vous êtes les meilleurs.
Lire la suite«La destruction de la figure paternelle conduit à la destruction de la patrie», Grégor Puppinck à la CPAC Hongrie
Communiqué de presse de l’European Centre for Law & Justice — Photo : lightfield studios/Adobe Stock
Grégor Puppinck, directeur de l’ECLJ, est intervenu lors de la grande Conférence pour l’action politique conservatrice en Hongrie ces 19 et 20 mai 2022 (CPAC : Conservative Political Action Conference). La CPAC est le plus important rassemblement des conservateurs au monde. Lancée en 1974, la CPAC rassemble des centaines d’organisations conservatrices et des milliers de militants et téléspectateurs.
Alors que ce forum international se déroule habituellement aux États-Unis, il avait lieu pour la première fois sur le continent européen, en Hongrie, pays symbole de la résistance à la culture « woke. » Victor Orbán, Premier ministre hongrois fraîchement réélu s’est exprimé sous la devise affichée de l’événement : « Dieu, Patrie, Famille ». De nombreux orateurs se sont partagé la parole sur deux jours, notamment l’ancien député britannique Nigel Farage, les Américains Rick Santorum, Candace Owens et le célèbre présentateur de Fox News : Tucker Carlson. Deux Français enfin : Jordan Bardella, député européen du RN et Grégor Puppinck. L’ECLJ compte parmi les organisations internationales ayant à cœur de défendre le droit naturel, le bien commun et les libertés fondamentales contre la modernité positiviste, individualiste et de déconstruction de notre civilisation. Voici le discours traduit de l’anglais qu’a prononcé Grégor Puppinck dans le grandiose centre de conférence « Bálna » (baleine) de Budapest :
« Le père est un homme et la mère est une femme »
Oui, je suis bien d’accord ! En tant qu’époux et en tant que père, je peux vous assurer que le père est un homme, et la mère est une femme. Cependant, en plus de cela, l’homme se doit d’être un père. Ce que je souhaite faire comprendre par-là, c’est que l’homme se doit d’être un père, tout du moins de se comporter comme un père, même s’il n’a pas d’enfant. Un père, c’est une personne qui assure la protection et qui montre le chemin, qui fait preuve d’autorité et qui se comporte de façon responsable.
Cependant, de nos jours, malheureusement, trop de jeunes garçons n’ont pas la moindre idée de ce que cela signifie d’être un homme, un mari et un père. Où sont les exemples de tels hommes, lorsque la doxa libérale prétend vouloir « déconstruire » les genres sexuels ? En France, M. Macron incarne parfaitement l’exemple de l’homme déconstruit, affirmant qu’un père n’est pas forcément un homme.
Evidemment, sans paternité, aucune famille solide, ni même aucune forme de « patrie » durable ne peuvent exister.
La destruction de la paternité mène à celle de la patrie, car c’est grâce à la famille que les individus prennent racine dans une terre, ainsi que dans l’histoire. C’est la famille et la terre natale qui nous permettent de vivre avec une profondeur historique, non pas de dériver au gré des événements actuels.
Lire la suiteViktor Orbán insiste sur la nécessité de « protéger et renforcer » la famille après sa rencontre avec le pape François
Viktor Orbán, premier ministre de Hongrie.
Par Louis Knuffke — Traduit par Campagne Québec-Vie
21 avril 2021, Cité du Vatican (LifeSiteNews) — Lors d’une audience officielle avec le pape François au Vatican aujourd’hui, le premier ministre hongrois Viktor Orbán a souligné l’importance de la famille.
« Nous pensons tous, ici à Rome, au Vatican et à Budapest », a déclaré Orbán après l’audience, « que la famille est la communauté la plus importante de notre temps. La famille est le dernier refuge et le port le plus sûr pour l’homme en ce monde moderne. C’est pourquoi nous devons mobiliser tous nos efforts pour protéger et renforcer la communauté humaine la plus importante de notre époque moderne, et nous pouvons compter sur le Saint-Père dans cette entreprise. »
Le pape François a reçu le premier ministre aujourd’hui pour une audience de 40 minutes dans la Bibliothèque apostolique. Outre les efforts déployés pour soutenir la famille, Orbán a confié avoir parlé de la lutte pour la paix et de la situation critique des réfugiés ukrainiens fuyant vers la Hongrie.
Selon l’agence de presse hongroise Hungary today, après l’audience, Orbán a parlé aux journalistes de l’opération de secours menée par son pays en faveur des 640 000 réfugiés fuyant l’Ukraine. Il a déclaré : « Nous menons la plus grande opération humanitaire de tous les temps, pour laquelle nous sommes reconnus et respectés dans le monde entier ». Le pape François « nous a encouragés à ne pas abandonner cette bonne habitude qui est la nôtre », a-t-il mentionné.
Lire la suiteLettre à Viktor Orbán pour le féliciter de sa réélection
Viktor Orbán, Premier ministre de Hongrie.
Viktor Orbán, Premier ministre de la Hongrie pour son 4e mandat, a été élu à nouveau avec une écrasante majorité le 3 avril 2022 à la tête de la nation magyare. Le gouvernement d’Orbán, avec ses politiques d’inspirations chrétiennes, représente l’un des plus grands défenseurs de la famille parmi les autorités de ce monde. La Hongrie, aussi populeuse que le Québec, est un exemple de la réussite de politiques pro-famille et pro-Dieu, bien qu’il soit encore loin de l’idéal du règne social de Jésus-Christ. Nous félicitons donc Viktor Orbán, dans la lettre qui suit, pour sa réussite prometteuse en bienfaits pour sa nation, et pour l’exemple qu’il donne au monde entier. — A.H.
Une lettre de félicitations adressée au Premier ministre hongrois Viktor Orbán à l’occasion de
sa récente victoire électorale, par quelques représentants du mouvement pro-vie au Canada
Montréal, le 11 avril 2022, +JMJ+.
Cher Premier ministre Orbán,
Dans votre discours postélectoral du 3 avril, vous avez déclaré que la victoire écrasante de votre parti aux récentes élections parlementaires hongroises était si importante qu’on pouvait la voir depuis la lune, et certainement depuis Bruxelles. En tant que leaders pro-vie représentant des dizaines de milliers de Canadiens qui chérissent la foi, la famille et la vie, de la conception à la mort naturelle, nous souhaitons vous informer que votre victoire était suffisamment importante pour être vue même du Canada ! Et qu’elle a non seulement été vue, mais célébrée.
Monsieur Orbán, depuis plusieurs années, nos organisations ont tiré de votre travail beaucoup d’espoir, d’encouragement et d’inspiration. Nous ne nous sommes pas contentés de nous réjouir de votre succès, mais nous avons fait tout notre possible pour que nos lecteurs et nos téléspectateurs sachent qu’un meilleur type de politique existe et prospère en Hongrie, un type qui n’implique pas la destruction de la famille et la dissolution des liens sociaux, des traditions et de la foi.
Un vrai Premier ministre défend sa nation comme un père défend sa famille. En tant qu’époux de votre femme depuis 36 ans et père de cinq enfants, vous connaissez la beauté et les défis de la vie familiale, ce qui vous permet de devenir un meilleur père pour votre nation. Il y a plus de dix ans, vous avez participé à la rédaction de la constitution hongroise de 2011, qui reconnaît l’importance des 1000 ans de tradition chrétienne de la Hongrie, l’importance de la Sainte Couronne de la nation et le rôle que joue le christianisme pour cimenter les liens de fraternité au sein de la nation. Votre constitution reconnaît également que la Hongrie a besoin d’un renouveau spirituel et moral, un besoin urgent que tout pays occidental devrait reconnaître. En ce qui concerne la famille, que votre constitution définit comme le fondement de la nation, votre constitution a — prophétiquement — déclaré que le mariage n’existe qu’entre un homme et une femme. Enfin, le pays que vous dirigez s’est engagé, à travers ce précieux document, à défendre la vie des enfants à naître dès le moment de leur conception.
Tout au long de votre mandat de Premier ministre depuis 2010, vous n’avez pas seulement assuré une direction stable et habile, mais au service du peuple hongrois et du monde entier, vous avez constamment expliqué et promu les principes et les idées qui guident votre action. Vos fascinantes conférences annuelles de l’Université libre d’été Bálványos, vos nombreuses et riches interventions, ou encore vos entretiens radiophoniques, témoignent d’un esprit et d’une vision qui dépassent largement ceux de vos contemporains, qui se contentent trop souvent de répéter des points de discussion idéologiques. Vous avez courageusement contesté les dogmes progressistes qui gangrènent l’Europe et le monde, et vous avez proposé la démocratie chrétienne comme alternative au mondialisme libéral et à son nihilisme athée inhérent. Mais surtout, vous avez montré que vous êtes un chrétien philosophe sincère qui se soucie profondément de son peuple et des riches bénédictions que notre Dieu accorde à toute nation qui a confiance en Lui.
Lire la suite« Ce petit pays de 10 millions d’habitants qu’est la Hongrie peut faire basculer l’Europe »
Père Henri Boulad.
Par Geneviève De Vriendt (Campagne Québec-Vie) — Photo : Thaler Tamas/Wikimedia Commons
Oui, la Hongrie est un petit pays, un nain devant le géant de l’Union européenne, mais quelles chances a un Goliath si devant lui se tient un David ?
Le Père Boulad avait une vision. Il avait une vision de la Hongrie et lui attribuait la force de terrasser un géant. En 2017, ce père jésuite visita la Hongrie pour répondre à l’invitation et recevoir une décoration du premier ministre Viktor Orbán. À cette occasion il reçut la nationalité hongroise, un honneur accordé par le vice-président hongrois.
Dans un entretien avec Philippe Pellet, il explique, « j’aime le peuple hongrois par sa profondeur, son enracinement chrétiens, sa conviction et son attachement à des valeurs humaines. »
C’est alors qu’il déclara avec espoir, « Je crois que ce petit pays de 10 millions d’habitants qu’est la Hongrie peut faire basculer l’Europe, et il est en train de la faire basculer, et j’ai l’intention de m’y investir ! »
L’élan qui poussait le Père Boulad à faire une telle déclaration était sa foi inébranlable : « la foi nous appelle à un engagement, à un combat. C’est pourquoi cela que moi, j’ai dit à Victor Orbán que je suis à sa disposition s’il a besoin de moi, car je me sens interpellé par cette crise de l’Europe. Pour moi l’Europe est essentielle. »
Si l’Europe est nommée « berceau de la chrétienté », serait-on surpris qu’un petit pays majoritairement catholique et enraciné dans une tradition chrétienne comme la Hongrie contribue à sa renaissance à la vérité ? Qui sait ce que « le petit pays qu’est la Hongrie » fera un jour au Goliath de l’Europe...
La réussite de Viktor Orbán : un espoir pour le peuple hongrois
Viktor Orbán, premier ministre de Hongrie.
Par Geneviève De Vriendt (Campagne Québec-Vie)
« Nous avons remporté une victoire si grande qu’elle peut être même vue de la Lune. Nous avons défendu la souveraineté et la liberté de la Hongrie », a clamé Victor Orbán à l’annonce de son quatrième mandat comme premier ministre de la Hongrie. « Le monde entier peut voir que notre marque de politique chrétienne-démocrate, conservatrice et patriotique a gagné. »
La victoire a été remportée avec 53,1 % des votes par rapport au 35,04 % des votes gagné par le parti opposant. Orbán a déclaré lors de son discours que, « Plus grande est la victoire, plus grand est le besoin d’humilité. Et avouons-le, nous avons besoin d’humilité aujourd’hui. » Et si une vertu pouvait être qualifiée comme étant absolument essentielle à un bon dirigeant, c’est bien l’humilité.
En opposition au premier ministre chrétien et pro-famille se trouvait Péter Márki-Zay, militant LGBT, et paradoxalement père de sept enfants et catholique pratiquant. Ainsi, ce n’est pas parce qu’un politicien se dit catholique qu’il n’est pas libéral, comme tant d’autres dirigeants « catholiques » le prouvent, et ce n’est pas parce qu’un candidat est libéral que la victoire lui est assurée. (Du moins en Hongrie !)
Connu pour son conservatisme et sa lutte tenace contre le militantisme LGBT, le dirigeant hongrois avait déclaré lors d’une entrevue avec Tucker Carlson en 2021 que « … nous constituons un exemple, qui montre qu’une personne ou un pays misant sur des valeurs traditionnelles, sur l’identité nationale, sur les traditions chrétiennes, peut avoir du succès, parfois même plus de succès que ceux qui avancent sous la houlette d’un gouvernement de gauche libérale. »
Même si ces valeurs traditionnelles peuvent être étiquetées « démodées » par les progressistes, certaines d’entre elles, comme la défense de la famille traditionnelle, demeurent des vérités immuables et donc, pertinentes à toutes les époques.
Viktor Orbán bat son adversaire pro-LGBT lors d’une victoire électorale écrasante
Viktor Orbán, premier ministre de Hongrie.
Par David McLoone — Traduit par Campagne Québec-Vie
4 avril 2022, Budapest, Hongrie (LifeSiteNews) — Le premier ministre hongrois pro-vie et pro-famille Viktor Orbán a remporté un quatrième mandat à la tête de la nation d’Europe centrale après l’annonce dimanche de la victoire écrasante de son parti conservateur Fidesz.
M. Orbán, 58 ans, a défait une coalition de six partis visant à le déloger et a obtenu une supermajorité au Parlement. Le Fidesz détient désormais 135 des 199 sièges disponibles, soit un peu moins de 68 %, tandis que le bloc d’opposition ne détient que 56 sièges.
M. Orbán, qui préside la Hongrie depuis 12 ans et qui est le premier ministre le plus ancien de l’Union européenne (UE), sera donc au pouvoir pour quatre années supplémentaires, alors que les premiers sondages prévoyaient son éviction.
Le premier ministre a été accueilli par une foule clamant son nom dimanche soir, alors que les résultats des sondages montraient son succès. S’adressant à ses partisans, M. Orbán a déclaré qu’ils « ont remporté une grande victoire — une victoire si grande que vous pouvez la voir depuis la lune et certainement depuis Bruxelles ».
« Le monde entier peut voir que notre marque de politique chrétienne-démocrate, conservatrice et patriotique a gagné. »
« Nous envoyons à l’Europe le message que ceci n’est pas le passé — c’est l’avenir, notre avenir européen commun. »
Le président Orbán a reçu des messages d’éloges à l’occasion de sa réélection de la part de politiciens et de commentateurs conservateurs, dont la Française Marine Le Pen, qui a déclaré que « lorsque le peuple vote, le peuple gagne ».
David Kurten, leader du parti conservateur britannique Heritage, a félicité Orbán sur Twitter après sa victoire, soutenant la position pro-famille du leader hongrois.
Congratulations to Viktor Orban on winning the Hungarian general election once again.
— David Kurten (@davidkurten) April 4, 2022
Unlike other Western leaders, he supports the traditional family, protects children from LGBTQQIAAPPP+ activists and opposes sending weapons to Ukraine.https://t.co/R9L4LDK0mn
Les six partis d’opposition, dont certains prétendent défendre des valeurs conservatrices tandis que d’autres s’alignent sur la gauche politique, avaient uni leurs forces pour tenter de mettre de côté leurs différences afin de vaincre Orbán, mais ils n’ont finalement pas réussi à persuader le peuple hongrois qu’Orbán est un « Poutine hongrois », comme l’indiquaient leurs affiches de campagne.
Lire la suiteBonne nouvelle — victoire écrasante d'un premier ministre pro-vie
Viktor orbán, premier ministre de Hongrie.
Si ce n’est pas déjà fait, c’est votre DERNIÈRE CHANCE pour donner à notre campagne de financement pour le Carême 2022. Il nous reste seulement 698 $ à recueillir. Merci de donner dès aujourd’hui si vous le pouvez >>
Une bonne nouvelle pour vous en ce début de semaine : le parti de Viktor Orbàn, premier ministre de la Hongrie, que les lecteurs de nos pages connaissent très bien, a obtenu en fin de semaine une victoire écrasante lors de l’élection générale dans ce pays. Ce parti pro-Dieu, pro-famille et pro-vie obtient un 4e mandat avec une majorité des deux tiers des sièges. Qui plus est, un autre parti pro-famille et anti-propagande LGBT a réussi à faire élire 7 députés. La Hongrie est donc en de très bonnes mains. Voici ci-dessous un extrait d’article que j’ai écrit sur la résurrection de cette nation de près de 10 millions d’âmes :
Viktor Orban et la « démocratie chrétienne »
Tournons-nous vers un autre peuple jadis opprimé, le peuple hongrois, qui a su, avec la grâce de Dieu, se libérer de son état d’esclavage mental et spirituel pour devenir un modèle pour l’Europe et pour le monde.
Les Hongrois, aujourd’hui un peuple fier de 10 millions d’âmes, gémissaient sous la botte du communisme dès la fin de la 2e guerre mondiale. Ils avaient plus que les médias de masse tordus qui pesaient sur eux : ils souffraient du joug du tyran Stalin et de ses successeurs. En bref, la Hongrie était victime de l’athéisme total, imposé à tous les niveaux, spécialement en politique.
En 1989, l’URSS s’effondra et la Hongrie se trouva libre. Par contre, ce pays risquait de tomber dans un mal plus grand, celui de se vouer à l’argent et au confort, comme le font tant de pays occidentaux.
C’est pourquoi en 2010 le peuple hongrois s’est doté d’un chef, Viktor Orban, et d’une Loi fondamentale (une constitution), pour le protéger des dérives. Les Hongrois ne voulaient être ni communistes, ni libéraux (c’est à dire indifférents au bien et à Dieu), mais chrétiens !
Lisons une petite partie de cette « Loi fondamentale », et voyons si nous, Québécois et Canadiens, pouvons en tirer quelque chose.
Loi fondamentale de la Hongrie le 25 avril 2011 :
Bénis les Hongrois, ô Seigneur!
PROFESSION DE FOI NATIONALE
NOUS, MEMBRES DE LA NATION HONGROISE, à l’aube de ce nouveau millénaire, déclarons avec responsabilité pour tous les Hongrois ce qui suit : nous sommes fiers que notre roi Saint Étienne ait placé l’État hongrois sur des fondations solides en faisant entrer notre patrie dans l’Europe chrétienne. Nous sommes fiers de nos ancêtres qui se sont battus pour la survie, la liberté et la souveraineté de notre nation. Nous sommes fiers des remarquables créations intellectuelles des Hongrois. Nous sommes fiers que notre peuple se soit battu pendant des siècles pour défendre l’Europe, contribuant aux valeurs communes de celle-ci par son talent et son assiduité. Nous reconnaissons la vertu unificatrice de la chrétienté pour notre nation. (…)
La dignité humaine est inviolable. Toute personne a droit à la vie et à la dignité humaine ; la vie du fœtus doit être protégée dès sa conception.
Voilà une Constitution digne de ce nom; voilà un peuple engagé sur la bonne voie !
Depuis 2010, fidèle à sa Loi fondamentale, la Hongrie a valorisé son patrimoine chrétien, implanté des politiques familiales et a fermé ses frontières à des migrations abusives, et voilà le résultat :
La quantité d’avortements a diminué de plus d’un tiers de ce qu’ils étaient en 2010 (40 449 à 28 500).
Le nombre de divorces est nettement réduit (23 873 en 2010 à 18 600 en 2017) et…
Le nombre de mariages a augmenté (35 520 en 2010 et 50 600 en 2017).
Encore une fois, nous voyons là un pays engagé sur la bonne voie !
Le Québec profiterait de s’inspirer de l’exemple de la Hongrie des derniers temps et de son formidable chef, Viktor Orbàn !
Nous sommes à la fin de notre campagne de financement pour le Carême 2022 ; nous sommes à 93 % de notre objectif. Merci, du fond du cœur, à tous ceux et celles qui ont contribué. Il nous reste cependant 698 $ à recueillir. C’est maintenant le temps de donner si vous n’avez pas encore eu la chance de contribuer.
Pour la Vie,
Georges Buscemi, président
La Pologne et la Hongrie sanctionnées pour leurs politiques pro-vie — même si elles accueillent des Ukrainiens…
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Sara Kurfess/Usnplash
L’Union européenne ne semble pas faire de ses priorités l’aide aux Ukrainiens réfugiés de la guerre qui se déroule dans leur pays. En effets, la Pologne et la Hongrie, qui accueillent à elles seules deux millions et cinq cents milles réfugiés, continuent à faire l’objet de sanctions de l’UE qui retient la coquette somme de 45 milliards d’euros du fonds de relance économique. Quel est donc le crime effroyable qui devrait ainsi faire passer en seconde place le secours des Ukrainiens ? Rien moins que le « rejet des valeurs fondamentales de l’Union européenne » ; plus précisément, la Pologne a interdit l’avortement eugénique, une centaine de municipalités polonaises ont voté une résolution définissant le mariage comme l’union d’un homme et d’une femme, la Hongrie a interdit la propagande LGBT à l’école, et autres questions moins importantes qui ne relèvent du reste pas de la compétence de l’UE.
FSSPX.News dresse un bref portrait de la mesquinerie européenne :
La Commission européenne a décidé de retenir les fonds d’aide alloués à la Pologne et à la Hongrie l’année dernière : une enveloppe de 2000 milliards — sous forme de dette commune — avait été votée pour relancer les économies.
La raison invoquée pour justifier cette retenue est que la Pologne et la Hongrie ont rejeté les « valeurs fondamentales de l’Union européenne » en matière d’Etat de droit et de non-discrimination. Concrètement, c’est une sanction de leur gestion de l’avortement, des questions LGBT et de certaines réformes juridiques.
L’année dernière, la Hongrie a adopté une loi interdisant la diffusion de la propagande transgenre et homosexuelle aux enfants. Ces dernières années, près de 100 municipalités en Pologne ont adopté des résolutions définissant le mariage comme l’union d’un homme et d’une femme. En outre, la Cour suprême polonaise a interdit l’avortement pour des raisons eugéniques.
Il faut rappeler que la somme dont il s’agit n’est pas une bagatelle : le total se monte à 45 milliards d’euros.
La culture de mort n’admet aucune exception, aucun compromis, aucun « recul » et révèle par l’attitude intransigeante des gouvernements européens, le peu de cas que l’Union fait de l’Ukraine.
La Hongrie annonce un référendum sur la loi contre la promotion LGBT et la pédophilie
Parlement hongrois à Budapest, sur le Danube.
Par Raymond Wolfe — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Comofoto/Adobe Stock
7 février 2022, Budapest, Hongrie (LifeSiteNews) — La Hongrie a annoncé la tenue d’un référendum sur une loi récente qui réprime la pédophilie et la promotion de l’idéologie LGBT auprès des enfants, alors que l’Union européenne a engagé une action en justice pour saboter la législation.
Le parti hongrois au pouvoir, le Fidesz, a déclaré le mois dernier que le vote aurait lieu le 3 avril, le même jour que les élections législatives du pays. Le premier ministre Viktor Orbán brigue un cinquième mandat et se présente contre un opposant pro-LGBT soutenu par les mondialistes.
La loi hongroise sur la protection de l’enfance, adoptée en juin 2021 et entrée en vigueur le mois suivant, interdit les thèmes LGBT dans le matériel scolaire et le contenu des médias, y compris les publicités. La loi interdit explicitement « le contenu qui dépeint la sexualité pour elle-même, ou qui promeut ou affiche des déviations de l’identité du sexe de naissance, le changement de sexe ou l’homosexualité ».
La mesure renforce également les sanctions pour pornographie enfantine, crée un nouveau registre des délinquants sexuels et limite l’éducation sexuelle aux organisations approuvées par le gouvernement hongrois.
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