Pologne : un projet de loi citoyen visant à protéger les enfants de la pornographie en ligne
LifeSiteNews — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Freepik
15 octobre 2024 (Ordo Iuris) — Face à l’étrange inaction des politiciens de tous bords, et suite aux promesses non tenues du précédent premier ministre Mateusz Morawiecki (du parti Droit et Justice, c’est-à-dire PiS) et de son gouvernement, les électeurs polonais ont décidé de prendre en main la question de l’accès sans entrave des enfants à la pornographie sur internet. Actuellement, les enfants polonais peuvent voir du porno en ligne, même le plus grossier. La loi polonaise interdisant la présentation publique de contenus pornographiques aux enfants et aux adolescents, sous peine d’emprisonnement, étant restée lettre morte, il convient de la renforcer.
Les données montrent que les Polonais (et les autres) ne doivent pas rester passifs
En Pologne, des études montrent que le premier contact des enfants avec la pornographie a lieu en moyenne à l’âge de 11 ans. Pas moins de 21,5 % des enfants polonais âgés de 12 à 14 ans déclarent regarder de la pornographie quotidiennement. Dans le même temps, 73 % des enfants polonais pensent que trouver du contenu pornographique ne leur pose pas de problème. La grande majorité des mineurs recherchent de la pornographie par le biais d’appareils électroniques.
Le premier contact de nombreux enfants avec la pornographie se fait par l’intermédiaire des cellulaires de leurs amis ou camarades de classe. Par conséquent, les mesures de protection que nous installons sur les appareils accessibles à nos enfants ne suffisent pas dans un monde où la pornographie est omniprésente. Et, malheureusement, cela ne vaut pas seulement pour la Pologne.
Lire la suiteLe premier ministre Donald Tusk détourne la démocratie pour imposer l’avortement à la Pologne
Par Jonathon Van Maren — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Krysztof/Adobe Stock
2 septembre 2024 (LifeSiteNews) — Pendant les huit années où le parti conservateur Droit et Justice a gouverné la Pologne, les progressistes l’ont accusé d’étrangler la démocratie. L’historienne Anne Applebaum a consacré une grande partie de son livre hystérique de 2020, Twilight of Democracy : The Seductive Lure of Authoritarianism (Le crépuscule de la démocratie : Le charme séduisant de l’autoritarisme), à présenter le parti Droit et Justice comme des théocrates corrompus et voyous pour avoir nommé des conservateurs à des postes dans le système judiciaire et les médias d’État.
Lorsque les progressistes nomment leurs collègues de même idéologie à des postes d’influence, il s’agit de « normes ». Lorsque les conservateurs sociaux le font, il s’agit de fascisme.
Ces critiques sont restés remarquablement silencieux alors que le premier ministre Donald Tusk, qui a pris le pouvoir l’année dernière — malgré un nombre de voix inférieur à celui de Droit et Justice — en rassemblant un gouvernement de coalition fragile, a lancé une vaste campagne de répression contre ses ennemis idéologiques, renvoyant les personnes nommées par son prédécesseur chaque fois que cela était possible.
Comme l’a noté Daniel Tilles : « En n’imposant pas au nouveau gouvernement les mêmes normes qu’au précédent, la communauté internationale risque d’autoriser la poursuite des violations des normes démocratiques et de donner raison à l’ancien parti au pouvoir qui prétend que les critiques dont il a fait l’objet étaient purement politiques ».
Lire la suiteLa Pologne rejette un projet de loi visant à assouplir les lois sur l’avortement
Par Clare Marie Merkowsky — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Pexels
12 juillet 2024, Varsovie (LifeSiteNews) — Le Parlement polonais a rejeté la législation qui aurait décriminalisé le meurtre des bébés dans les douze premières semaines de grossesse et ceux soupçonnés d’être handicapés.
Le 12 juillet, la chambre basse polonaise a rejeté par 218 voix contre 215 la législation en faveur de l’avortement, qui visait à modifier le code pénal polonais pour permettre l’avortement « si 12 semaines au maximum se sont écoulées depuis le début de la grossesse » ou « si des tests prénataux ou d’autres indications médicales indiquent une forte probabilité de déficience grave et irréversible du fœtus ou d’une maladie incurable menaçant sa vie ».
En début de semaine, le président polonais, Andrzej Duda, avait déclaré qu’il mettrait son veto sur le projet de loi, même s’il était adopté par le parlement — mais le rejet du projet de loi par le parlement lui-même a tout de même été accueilli avec joie par les pro-vie.
« Le Parlement polonais a rejeté un projet de loi visant à libéraliser l’avortement », s’est réjouie Isabel Vaughan-Spruce, codirectrice de March for Life UK, sur X.
« Merci à tous ces bons politiciens qui ont fermement défendu cette question — chaque vote compte — et que Dieu protège la Pologne du mal de l’avortement », a-t-elle déclaré.
Le Centre polonais pour la vie et la famille a également célébré la décision en déclarant : « Chaque défaite des projets d’avortement renforce le processus d’élévation du niveau de protection juridique de la vie en Pologne, qui dure depuis 31 ans, et vise à assurer la nécessaire protection juridique égale de la vie pour chaque enfant, avant et après la naissance. »
Lire la suiteLe nouveau gouvernement polonais inflige une énorme amende à un hôpital qui refuse de pratiquer l’avortement
Par Angeline Tan — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Syda Productions/Adobe Stock
21 juin 2024, Varsovie, Pologne (LifeSiteNews) — Le gouvernement polonais du premier ministre Donald Tusk a imposé une lourde amende à un hôpital de Pabianice près de Łódź pour avoir refusé de pratiquer l'avortement. Cette amende constitue le premier cas de ce type depuis que le gouvernement polonais anti-vie a introduit un projet de loi visant à affaiblir les protections des enfants à naître.
Lors d’une conférence de presse tenue cette semaine, la ministre de la Santé, Izabela Leszczyna, a déclaré que le centre médical Pabianice avait été condamné à une amende de 550 000 zlotys (136 858 dollars américains) le 17 juin. Selon le site d’information de gauche Notes From Poland, elle a ajouté que les procédures d’audit concernant deux autres établissements médicaux étaient en « phase finale » et qu’ils seraient très probablement sanctionnés à leur tour.
Depuis la fin du mois de mai de cette année, les modifications apportées à la réglementation sur les conditions générales des contrats de services de santé se sont concrétisées, obligeant les hôpitaux polonais qui obtiennent des fonds publics pour l’obstétrique et la gynécologie à s’assurer qu’au moins un médecin du personnel peut pratiquer des interventions liées à l’avortement, sous le prétexte de sauver la vie de la mère. Le gouvernement a mis en place une pénalité contractuelle pouvant aller jusqu’à 2 % de la valeur du contrat pour chaque violation vérifiée de ses nouvelles exigences, et autorise la résiliation partielle ou totale des contrats sans préavis si les centres médicaux ne se conforment pas à ces exigences.
Lire la suiteLa Pologne pro-vie lutte contre les politiciens pro-avortement avec une série de marches locales
Marche pour la Vie et la Famille, Cracovie.
Par Dorothy Cummings McLean — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photos : Marsz dla Życia i Rodziny/Facebook
20 juin 2024 (LifeSiteNews) — La Pologne a été témoin de 18 marches distinctes « pour la vie et la famille » la fin de semaine dernière.
Le dimanche 16 juin, des Polonais pro-vie et pro-famille ont défilé dans les villes de Varsovie, Gdańsk (anciennement Danzig), Katowice, Kraków et Radom, ainsi que dans les petites villes de Bełchatów, Dzieżonów, Golub-Dobrzyń, Gryfice, Iława, Kołczygłowy, Kościan, Łęczna, Siemiatycze, Sieradz, et Zduńska Wola.
La marche à Varsovie, la capitale de la Pologne, était organisée par le Centre pour la vie et la famille, qui a fusionné avec l’Institut de culture juridique Ordo Iuris au début de l’année 2024. Selon Ordo Iuris, 5 000 personnes ont participé à la marche de Varsovie.
« Unis pour la vie, la famille et la patrie ».
« Marche pour la vie et la famille ».
« Entendez la voix des enfants à naître ». « Marche pour la vie et la famille ». Photos de Varsovie avec l’aimable autorisation d’Ordo Iuris.
« La plupart des autres ont été organisées avec notre soutien et la marque du Centre pour la vie et la famille », a déclaré Olivier Bault, d’Ordo Iuris, à LifeSiteNews.
« Certaines, comme celle de Cracovie, ont également utilisé le nom de Marche pour la vie et la famille (littéralement, Marsz dla Życia I Rodziny) mais ont été organisées indépendamment de nous, bien que nous coopérions avec les organisateurs ».
« Halte à la déviance ».
« La promesse d’Irena »
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : PxHere
La promesse d’Irena est une réalisation de Louise Archambault basée sur l’histoire vraie d’Irena Gut Opdyke, une infirmière polonaise qui a sauvé 13 Juifs durant la 2e guerre mondiale.
Le film retrace (avec quelques raccourcis cinématographiques) le parcours incroyable d’Irena depuis l’invasion de la Pologne par les Allemands et les Russes jusqu’à la fin de la guerre.
Ayant perdu sa maison, ayant été témoin atrocités et ayant été violée par des soldats russes (ce à quoi le film ne fait allusion heureusement que discrètement), elle se retrouve enrôlée de force dans la production d’effort de guerre allemande.
Après un an de travail épuisant, elle est affectée par le major Eduard Rügemer (officier de la Wehrmacht chargé d’organiser la production de munitions) au service de table d’un hôtel où vont dîner les officiers allemands. Elle est également chargée de superviser onze Juifs affectés à la buanderie.
Son service à la table lui permet de surprendre les conversations des officiers allemands et d’apprendre que les juifs vont être déplacés vers une destination inconnue.
Irena se doute que cela n’augure rien de bon pour les Juifs. Elle a été témoin du meurtre horrible d’un bébé par un officier allemand, que ce dernier avait pris aux bras de sa mère.
À la vue de cet acte terrible, elle s’est promis de sauver une vie chaque fois que l’occasion s’en présenterait — d’où le nom du film.
Lire la suiteLe gouvernement polonais présente un projet de loi visant à légaliser l’avortement
Donald Tusk, premier ministre de Pologne.
Par Ashley Sadler — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Kancelaria Premiera/YouTube
31 janvier 2024, Varsovie, Pologne (LifeSiteNews) — La semaine dernière, les législateurs polonais ont introduit une législation visant à légaliser l’avortement dans les 12 premières semaines de grossesse ou plus tard.
Jeudi, les législateurs polonais de la Coalition civique (KO) du premier ministre Donald Tusk ont soumis au Parlement un projet de loi visant à légaliser les avortements électifs au cours du premier trimestre et à élargir les possibilités d’avortements ultérieurs. Dans de nombreux pays, la grande majorité des avortements sont pratiqués au cours des trois premiers mois de la grossesse.
La législation proposée stipule qu’une « personne enceinte [sic] a le droit de bénéficier de soins de santé sous la forme d’une interruption de grossesse jusqu’à la fin de la 12e semaine de celle-ci ». Les avortements au-delà du premier trimestre seraient légaux si la grossesse était considérée comme une menace pour la vie ou la santé de la mère, y compris la santé mentale, selon Notes from Poland. La législation autoriserait également les avortements en cas de viol, d’inceste ou d’anomalies fœtales.
Cette décision intervient après que Tusk, qui contribue à orienter le pays vers une position plus à gauche et plus favorable à l’Union européenne, ait déclaré au début du mois que sa coalition politique présenterait un tel projet de loi.
Lire la suiteLa Cour européenne ordonne à la Pologne de verser des dommages-intérêts à une femme à qui l’on a refusé l’avortement de son bébé atteint de trisomie 21
Par Jonathon Van Maren — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Adobe Stock
15 décembre 2023 (LifeSiteNews) — La Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) a statué en faveur des avortements eugéniques le 14 décembre, déclarant que la loi polonaise de 2020 protégeant les enfants à naître atteints du syndrome de Down violait le droit à la vie privée d’une femme qui avait quitté le pays pour avorter son enfant à la suite de son diagnostic. La CEDH a estimé que la loi ne constituait pas un « traitement inhumain ou dégradant », comme l’espéraient les militants de l’avortement, mais que le droit de la femme à la « vie privée et familiale » avait été violé en vertu de l’article 8 de la Convention européenne des droits de l’homme. La CEDH avait précédemment refusé de contester les lois polonaises sur l’avortement.
La plaignante, identifiée uniquement comme « ML », était devenue enceinte en 2020 et le syndrome de Down avait été diagnostiqué chez son enfant à 14 semaines. Elle a pris rendez-vous pour un avortement dans un hôpital de Varsovie le 28 janvier 2021, mais la décision constitutionnelle interdisant les avortements eugéniques est entrée en vigueur le 27 janvier. Son rendez-vous a été annulé et ML s’est rendue aux Pays-Bas, où son bébé a été avorté le 29 janvier. Dans la plupart des pays occidentaux, plus de 90 % des bébés diagnostiqués trisomiques sont tués dans l’utérus. La Pologne est l’un des seuls pays à protéger spécifiquement les enfants atteints trisomie 21.
Lire la suiteChangement de gouvernement en Pologne et batailles en vue pour la vie et la famille
Mateusz Morawiecki, premier ministre sortant de Pologne.
Par Pierre-Alain Depauw (Médias-Presse-Info) d’après LifeSiteNews — Photo officielle du gouvernement polonais
Le parti polonais Droit et Justice, pro-vie et pro-famille, a perdu sa majorité gouvernementale. Au cours des huit dernières années, la Pologne a eu le gouvernement le plus conservateur d’Europe, dirigé par le parti Droit et Justice. Dimanche, des élections législatives ont eu lieu dans ce pays et, bien qu’il ait reçu plus de voix que tout autre parti, Droit et Justice ne dispose plus du nombre de sièges requis pour former une majorité parlementaire. Une coalition libérale rassemblant plusieurs partis forme le nouveau gouvernement qui tentera d’imposer une révolution au sein de ce pays catholique. Mais cette révolution pourrait être entravée par de multiples facteurs.
À l’automne 2015, le chômage en Pologne atteignait près de 10 %. Des millions de Polonais ont quitté le pays pour l’Ouest, tandis que le gouvernement sortant de l’époque, dirigé par le parti libéral Plateforme civique, était devenu largement impopulaire après une série de scandales de corruption embarrassants.
Huit ans plus tard, grâce au travail du parti Droit et Justice, le chômage en Pologne ne s’élève plus qu’à 5,5 %, le deuxième taux le plus bas de l’Union européenne, tandis que des centaines de milliers de migrants polonais sont revenus au pays.
Hélas, lorsqu’un parti est au pouvoir pendant huit ans, une grande partie de l’électorat devient inévitablement blasée et succombe aux promesses de changement, oubliant les péchés passés de ceux qui vont reprendre les commandes.
Lors des élections de dimanche, les Polonais ont maintenu Droit et Justice en première position avec le score très honorable de 35,38 %, soit 4,68 % de plus que le deuxième parti, la Coalition civique (Plateforme civique et une poignée de partis dont peu de gens connaissent les noms). Mais avec 194 sièges sur 460 à la chambre basse du Parlement, Droit et Justice n’était plus en mesure de gouverner, ni seule, ni dans le cadre d’une éventuelle coalition avec la Confédération Liberté et Indépendance, une coalition composée de libertaires, de monarchistes, de catholiques traditionalistes et de nationalistes qui ont obtenu 7,16 % des suffrages et 18 députés.
Lire la suiteLes membres d’une famille polonaise tuée par les nazis ont été béatifiés en tant que martyrs, y compris leur enfant à naître
La famille Ulma.
Par Andreas Wailzer — Traduit par Campagne Québec-Vie
11 Septembre 2023, Markowa, Pologne (LifeSiteNews) — Les neuf membres d’une famille polonaise, exécutée par les occupants nazis pour avoir caché des juifs, ont été béatifiés en tant que martyrs.
Le 10 septembre, la famille Ulma a été béatifiée dans son village natal de Markowa, où elle avait été assassinée par les soldats nazis en 1944. Le préfet du Dicastère (anciennement Congrégation) pour la cause des saints, le cardinal Marcello Semeraro, a présidé la messe de béatification. Sept autres cardinaux et 1 000 prêtres ont concélébré la sainte messe, en présence de 32 000 fidèles, selon Vatican News.
Le président polonais Andrzej Duda, le premier ministre Mateusz Morawiecki et le chef du parti PiS au pouvoir, Jarosław Kaczyński, étaient également présents à la messe de béatification.
Les membres de la famille béatifiée comprennent les parents Jozef et Wiktoria Ulma, ainsi que leurs sept jeunes enfants : Stanisława, Barbara, Władysław, Franciszek, Antoni, Maria, et un enfant anonyme qui aurait commencé de naître pendant l’exécution de sa mère.
Le cardinal Semeraro a qualifié la famille Ulma de « modèle à imiter dans nos efforts pour faire le bien et servir ceux qui sont dans le besoin ».
Dans son homélie lors de la messe de béatification, le cardinal a déclaré que leur maison familiale était devenue « une auberge où l’on accueillait et soignait les méprisés, les exclus et les personnes en danger de mort ».
Lire la suite