Une détransitionneuse polonaise obtient à nouveau son statut légal de femme
Publié sur LifeSiteNews — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : sergign/Adobe Stock
26 juin 2025 (Ordo Iuris) — Le tribunal régional de Świdnica a rendu une décision sur le rétablissement du sexe biologique dans les documents d’identité d’une femme qui avait précédemment subi une « transition » juridique et médicale. La femme a demandé la « détransition » après des années de souffrance et de graves conséquences pour sa santé mentale et physique.
Magdalena, qui a subi des violences sexuelles dès son plus jeune âge, était aux prises avec des traumatismes et des problèmes relationnels familiaux, elle a cherché du soutien en ligne et s’est retrouvée sur un forum consacré au soi-disant transgenrisme. Là, elle a été convaincue que sa souffrance était due à une inadéquation entre son identité de genre et son sexe biologique. Il lui a été conseillé de mentir lors de son évaluation psychologique, en prétendant éprouver du dégoût pour ses organes sexuels, et de se rendre au rendez-vous avec une amie qu’elle présenterait comme sa « partenaire de vie ». Peu après, elle a entamé et achevé le processus complet de « transition » : elle a pris des hormones masculines, s’est fait retirer ses organes reproducteurs féminins et a obtenu une décision de justice autorisant la modification de ses données personnelles dans les registres gouvernementaux et sur ses documents d’identité.
Cependant, au fil du temps, Magdalena a commencé à ressentir les effets très graves de la prise d’hormones masculines et des opérations chirurgicales : douleurs chroniques, dépression et un sentiment croissant d’isolement. Lorsqu’elle a exprimé des doutes sur sa décision en ligne, elle n’a reçu aucun soutien et a été exclue de la communauté.
Lire la suiteLe nouveau président catholique de la Pologne s’engage à mettre son veto à l’avortement et à l’agenda LGBT
Karol Nawrocki.
Par Frank Wright — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : capture d'écran vidéo/BFMTV/YouTube
2 juin 2025 (LifeSiteNews) — Dans une défaite pour la faction libérale mondialiste, le catholique Karol Nawrocki a remporté l’élection présidentielle de Pologne avec une marge d’environ 2 %.
La défaite de Rafal Trzaskowski est survenue dans un scrutin serré qui a vu les marchés de paris basculer soudainement en faveur de son adversaire, à la suite de la publication des derniers scrutins tard dans la nuit.
La victoire de Nawrocki a été décrite comme un « revers » pour le gouvernement polonais pro-UE, dirigé par le mondialiste Donald Tusk. L’article de Politico ajoute que la victoire du nationaliste soutenu par Trump pourrait donner lieu à des élections législatives dès 2027.
Les premiers scrutins du second tour de l’élection présidentielle polonaise prévoyaient une victoire du maire libéral de Varsovie, mais l’avance de Trzaskowski — favorisé en partie par les diatribes des médias contre Nawrocki — a été renversée, avec une victoire de 50,9 % contre 49,1 %.
Bien qu’il s’agisse d’un coup dur pour la faction libérale mondialiste de l’UE, cela va-t-il conduire à un changement sérieux en Pologne et à des politiques pro-vie et pro-nation pour inverser la révolution sociale menée par les libéraux ?
Lire la suiteUn avortoir, le premier depuis des décennies, ouvre ses portes en Pologne, malgré les lois pro-vie strictes du pays
Par Emily Mangiaracina — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Krysztof/Adobe Stock
10 mars 2025 (LifeSiteNews) — Un centre d’avortement, le premier depuis des décennies, a ouvert ses portes à Varsovie, en Pologne, samedi, dans le but d’aider les femmes à obtenir des avortements chimiques, au milieu des lois strictes de la nation contre la procédure fatale.
« Nous voulons que cet endroit soit dans TripAdvisor, disant aux gens qu’ils doivent voir cet endroit à Varsovie », a déclaré Natalia Broniarczyk, qui fait partie du groupe fondateur du centre, Abortion Dream Team. « Parce que c’est le premier centre d’avortement dans la Pologne démocratique ».
Le centre aidera les femmes à apprendre comment se procurer des pilules abortives et leur offrira un espace où elles pourront « recevoir un soutien pendant qu’elles prennent la pilule », rapporte The Guardian. Si la prise de pilules abortives n’est pas illégale en Pologne, le fait d’en fournir ou d’aider quelqu’un à s’en procurer est passible d’une peine pouvant aller jusqu’à trois ans de prison.
La Pologne applique actuellement une interdiction presque totale de l’avortement, avec des exceptions uniquement pour la vie ou la santé de la mère, ou pour les cas où une femme devient enceinte à la suite d’un acte criminel. Dans les cas d’avortements illégaux, seul le personnel médical pratiquant les avortements, et non les femmes qui les subissent, est passible de poursuites dans le pays.
Lire la suitePologne : un projet de loi citoyen visant à protéger les enfants de la pornographie en ligne
LifeSiteNews — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Freepik
15 octobre 2024 (Ordo Iuris) — Face à l’étrange inaction des politiciens de tous bords, et suite aux promesses non tenues du précédent premier ministre Mateusz Morawiecki (du parti Droit et Justice, c’est-à-dire PiS) et de son gouvernement, les électeurs polonais ont décidé de prendre en main la question de l’accès sans entrave des enfants à la pornographie sur internet. Actuellement, les enfants polonais peuvent voir du porno en ligne, même le plus grossier. La loi polonaise interdisant la présentation publique de contenus pornographiques aux enfants et aux adolescents, sous peine d’emprisonnement, étant restée lettre morte, il convient de la renforcer.
Les données montrent que les Polonais (et les autres) ne doivent pas rester passifs
En Pologne, des études montrent que le premier contact des enfants avec la pornographie a lieu en moyenne à l’âge de 11 ans. Pas moins de 21,5 % des enfants polonais âgés de 12 à 14 ans déclarent regarder de la pornographie quotidiennement. Dans le même temps, 73 % des enfants polonais pensent que trouver du contenu pornographique ne leur pose pas de problème. La grande majorité des mineurs recherchent de la pornographie par le biais d’appareils électroniques.
Le premier contact de nombreux enfants avec la pornographie se fait par l’intermédiaire des cellulaires de leurs amis ou camarades de classe. Par conséquent, les mesures de protection que nous installons sur les appareils accessibles à nos enfants ne suffisent pas dans un monde où la pornographie est omniprésente. Et, malheureusement, cela ne vaut pas seulement pour la Pologne.
Lire la suiteLe premier ministre Donald Tusk détourne la démocratie pour imposer l’avortement à la Pologne
Par Jonathon Van Maren — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Krysztof/Adobe Stock
2 septembre 2024 (LifeSiteNews) — Pendant les huit années où le parti conservateur Droit et Justice a gouverné la Pologne, les progressistes l’ont accusé d’étrangler la démocratie. L’historienne Anne Applebaum a consacré une grande partie de son livre hystérique de 2020, Twilight of Democracy : The Seductive Lure of Authoritarianism (Le crépuscule de la démocratie : Le charme séduisant de l’autoritarisme), à présenter le parti Droit et Justice comme des théocrates corrompus et voyous pour avoir nommé des conservateurs à des postes dans le système judiciaire et les médias d’État.
Lorsque les progressistes nomment leurs collègues de même idéologie à des postes d’influence, il s’agit de « normes ». Lorsque les conservateurs sociaux le font, il s’agit de fascisme.
Ces critiques sont restés remarquablement silencieux alors que le premier ministre Donald Tusk, qui a pris le pouvoir l’année dernière — malgré un nombre de voix inférieur à celui de Droit et Justice — en rassemblant un gouvernement de coalition fragile, a lancé une vaste campagne de répression contre ses ennemis idéologiques, renvoyant les personnes nommées par son prédécesseur chaque fois que cela était possible.
Comme l’a noté Daniel Tilles : « En n’imposant pas au nouveau gouvernement les mêmes normes qu’au précédent, la communauté internationale risque d’autoriser la poursuite des violations des normes démocratiques et de donner raison à l’ancien parti au pouvoir qui prétend que les critiques dont il a fait l’objet étaient purement politiques ».
Lire la suiteLa Pologne rejette un projet de loi visant à assouplir les lois sur l’avortement
Par Clare Marie Merkowsky — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Pexels
12 juillet 2024, Varsovie (LifeSiteNews) — Le Parlement polonais a rejeté la législation qui aurait décriminalisé le meurtre des bébés dans les douze premières semaines de grossesse et ceux soupçonnés d’être handicapés.
Le 12 juillet, la chambre basse polonaise a rejeté par 218 voix contre 215 la législation en faveur de l’avortement, qui visait à modifier le code pénal polonais pour permettre l’avortement « si 12 semaines au maximum se sont écoulées depuis le début de la grossesse » ou « si des tests prénataux ou d’autres indications médicales indiquent une forte probabilité de déficience grave et irréversible du fœtus ou d’une maladie incurable menaçant sa vie ».
En début de semaine, le président polonais, Andrzej Duda, avait déclaré qu’il mettrait son veto sur le projet de loi, même s’il était adopté par le parlement — mais le rejet du projet de loi par le parlement lui-même a tout de même été accueilli avec joie par les pro-vie.
« Le Parlement polonais a rejeté un projet de loi visant à libéraliser l’avortement », s’est réjouie Isabel Vaughan-Spruce, codirectrice de March for Life UK, sur X.
« Merci à tous ces bons politiciens qui ont fermement défendu cette question — chaque vote compte — et que Dieu protège la Pologne du mal de l’avortement », a-t-elle déclaré.
Le Centre polonais pour la vie et la famille a également célébré la décision en déclarant : « Chaque défaite des projets d’avortement renforce le processus d’élévation du niveau de protection juridique de la vie en Pologne, qui dure depuis 31 ans, et vise à assurer la nécessaire protection juridique égale de la vie pour chaque enfant, avant et après la naissance. »
Lire la suiteLe nouveau gouvernement polonais inflige une énorme amende à un hôpital qui refuse de pratiquer l’avortement
Par Angeline Tan — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Syda Productions/Adobe Stock
21 juin 2024, Varsovie, Pologne (LifeSiteNews) — Le gouvernement polonais du premier ministre Donald Tusk a imposé une lourde amende à un hôpital de Pabianice près de Łódź pour avoir refusé de pratiquer l'avortement. Cette amende constitue le premier cas de ce type depuis que le gouvernement polonais anti-vie a introduit un projet de loi visant à affaiblir les protections des enfants à naître.
Lors d’une conférence de presse tenue cette semaine, la ministre de la Santé, Izabela Leszczyna, a déclaré que le centre médical Pabianice avait été condamné à une amende de 550 000 zlotys (136 858 dollars américains) le 17 juin. Selon le site d’information de gauche Notes From Poland, elle a ajouté que les procédures d’audit concernant deux autres établissements médicaux étaient en « phase finale » et qu’ils seraient très probablement sanctionnés à leur tour.
Depuis la fin du mois de mai de cette année, les modifications apportées à la réglementation sur les conditions générales des contrats de services de santé se sont concrétisées, obligeant les hôpitaux polonais qui obtiennent des fonds publics pour l’obstétrique et la gynécologie à s’assurer qu’au moins un médecin du personnel peut pratiquer des interventions liées à l’avortement, sous le prétexte de sauver la vie de la mère. Le gouvernement a mis en place une pénalité contractuelle pouvant aller jusqu’à 2 % de la valeur du contrat pour chaque violation vérifiée de ses nouvelles exigences, et autorise la résiliation partielle ou totale des contrats sans préavis si les centres médicaux ne se conforment pas à ces exigences.
Lire la suiteLa Pologne pro-vie lutte contre les politiciens pro-avortement avec une série de marches locales
Marche pour la Vie et la Famille, Cracovie.
Par Dorothy Cummings McLean — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photos : Marsz dla Życia i Rodziny/Facebook
20 juin 2024 (LifeSiteNews) — La Pologne a été témoin de 18 marches distinctes « pour la vie et la famille » la fin de semaine dernière.
Le dimanche 16 juin, des Polonais pro-vie et pro-famille ont défilé dans les villes de Varsovie, Gdańsk (anciennement Danzig), Katowice, Kraków et Radom, ainsi que dans les petites villes de Bełchatów, Dzieżonów, Golub-Dobrzyń, Gryfice, Iława, Kołczygłowy, Kościan, Łęczna, Siemiatycze, Sieradz, et Zduńska Wola.
La marche à Varsovie, la capitale de la Pologne, était organisée par le Centre pour la vie et la famille, qui a fusionné avec l’Institut de culture juridique Ordo Iuris au début de l’année 2024. Selon Ordo Iuris, 5 000 personnes ont participé à la marche de Varsovie.
« Unis pour la vie, la famille et la patrie ».
« Marche pour la vie et la famille ».
« Entendez la voix des enfants à naître ». « Marche pour la vie et la famille ». Photos de Varsovie avec l’aimable autorisation d’Ordo Iuris.
« La plupart des autres ont été organisées avec notre soutien et la marque du Centre pour la vie et la famille », a déclaré Olivier Bault, d’Ordo Iuris, à LifeSiteNews.
« Certaines, comme celle de Cracovie, ont également utilisé le nom de Marche pour la vie et la famille (littéralement, Marsz dla Życia I Rodziny) mais ont été organisées indépendamment de nous, bien que nous coopérions avec les organisateurs ».
« Halte à la déviance ».
« La promesse d’Irena »
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : PxHere
La promesse d’Irena est une réalisation de Louise Archambault basée sur l’histoire vraie d’Irena Gut Opdyke, une infirmière polonaise qui a sauvé 13 Juifs durant la 2e guerre mondiale.
Le film retrace (avec quelques raccourcis cinématographiques) le parcours incroyable d’Irena depuis l’invasion de la Pologne par les Allemands et les Russes jusqu’à la fin de la guerre.
Ayant perdu sa maison, ayant été témoin atrocités et ayant été violée par des soldats russes (ce à quoi le film ne fait allusion heureusement que discrètement), elle se retrouve enrôlée de force dans la production d’effort de guerre allemande.
Après un an de travail épuisant, elle est affectée par le major Eduard Rügemer (officier de la Wehrmacht chargé d’organiser la production de munitions) au service de table d’un hôtel où vont dîner les officiers allemands. Elle est également chargée de superviser onze Juifs affectés à la buanderie.
Son service à la table lui permet de surprendre les conversations des officiers allemands et d’apprendre que les juifs vont être déplacés vers une destination inconnue.
Irena se doute que cela n’augure rien de bon pour les Juifs. Elle a été témoin du meurtre horrible d’un bébé par un officier allemand, que ce dernier avait pris aux bras de sa mère.
À la vue de cet acte terrible, elle s’est promis de sauver une vie chaque fois que l’occasion s’en présenterait — d’où le nom du film.
Lire la suiteLe gouvernement polonais présente un projet de loi visant à légaliser l’avortement
Donald Tusk, premier ministre de Pologne.
Par Ashley Sadler — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Kancelaria Premiera/YouTube
31 janvier 2024, Varsovie, Pologne (LifeSiteNews) — La semaine dernière, les législateurs polonais ont introduit une législation visant à légaliser l’avortement dans les 12 premières semaines de grossesse ou plus tard.
Jeudi, les législateurs polonais de la Coalition civique (KO) du premier ministre Donald Tusk ont soumis au Parlement un projet de loi visant à légaliser les avortements électifs au cours du premier trimestre et à élargir les possibilités d’avortements ultérieurs. Dans de nombreux pays, la grande majorité des avortements sont pratiqués au cours des trois premiers mois de la grossesse.
La législation proposée stipule qu’une « personne enceinte [sic] a le droit de bénéficier de soins de santé sous la forme d’une interruption de grossesse jusqu’à la fin de la 12e semaine de celle-ci ». Les avortements au-delà du premier trimestre seraient légaux si la grossesse était considérée comme une menace pour la vie ou la santé de la mère, y compris la santé mentale, selon Notes from Poland. La législation autoriserait également les avortements en cas de viol, d’inceste ou d’anomalies fœtales.
Cette décision intervient après que Tusk, qui contribue à orienter le pays vers une position plus à gauche et plus favorable à l’Union européenne, ait déclaré au début du mois que sa coalition politique présenterait un tel projet de loi.
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