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Dans une catéchèse pour aider ses diocésains, un évêque affirme que « personne n’est transgenre »


Mgr Michael Burbidge, évêque d'Arlington.

Par Doug Mainwaring — Traduit par Campagne Québec-Vie

Lundi 23 août 2021, Arlington, Virginie (LifeSiteNews) — Un évêque catholique a publié une courte catéchèse pour aider les membres de son diocèse qui pourraient se sentir mal équipés pour faire face à la contagion du transgenrisme qui affecte maintenant de nombreuses familles, en particulier celles qui ont des enfants dans les écoles publiques.

La « Catéchèse sur la personne humaine et l’idéologie du genre », publiée par Mgr Michael Burbidge, évêque du diocèse d’Arlington en Virginie, a suscité l’ire des forces pro-transgenrisme et homosexualité au sein de l’Église catholique en raison de sa simple proclamation des vérités les plus fondamentales du catholicisme et du droit naturel.

Le diocèse d’Arlington se trouve de l’autre côté du fleuve Potomac par rapport à Washington, D.C. ; il est notamment composé de banlieues de grande taille, de plus en plus libérales, dans lesquelles des batailles d’identité de genre sont menées dans les systèmes scolaires publics.

« Personne n’est transgenre », déclare le document. « Utiliser des noms et des pronoms qui contredisent l’identité donnée par Dieu à la personne, c’est parler faussement ».

« Nous ne pouvons jamais dire quelque chose de contraire à ce que nous savons être vrai », conseille le document, de sorte que les « fidèles devraient éviter d’utiliser des termes ou des pronoms “d’affirmation du genre” qui véhiculent l’approbation ou renforcent le rejet de la vérité par la personne. »

La vérité immuable est une menace existentielle pour le transgenrisme

Le langage sans ambiguïté du document a été rapidement condamné par le Père James Martin, SJ ─ la voix la plus forte plaidant pour la normalisation de l’homosexualité et du transgenrisme au sein de l’Église ─ comme une attaque contre le message qu’il a été libre de promouvoir ces dernières années.

Le Père Martin a depuis longtemps adhéré à l’idée que Dieu a créé certaines personnes pour être transgenres.

« La pire forme de marginalisation, la pire forme de discrimination et la pire forme de haine est de prétendre que quelqu’un n’existe pas », a fulminé le jésuite dans un tweet. « Personne n’“est” transgenre, dit le diocèse d’Arlington. Or, les personnes transgenres existent et sont des enfants bien-aimés de Dieu. »

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Dans un tweet ultérieur, Martin a déploré : « Alors que le début de l’année scolaire approche, certaines écoles secondaires catholiques interdisent aux élèves de choisir leurs propres pronoms. »

Tandis que le Père Martin et Mgr Burbidge sont tout à fait d’accord pour dire que tous sont aimés de Dieu et que ceux qui souffrent de dysphorie du genre doivent être traités avec respect, justice et charité, Martin croit que leur confusion de genre devrait être affirmée et célébrée, alors que Mgr Burbidge les voit comme des êtres blessés, vivant « une disharmonie et une aliénation entre le corps et l’âme ».

L’enseignement de Mgr Burbidge réfute les principes du transgenrisme tels qu’ils sont promus par Martin et d’autres, comme Robert Shine de New Ways Ministry, qui, au fil des ans, ont cherché à saper la sublime vérité de la complémentarité de l’homme et de la femme.

Shine attribue au terme « complémentarité » une connotation négative, comme s’il s’agissait d’une construction sociale et théologique conçue expressément pour opprimer les personnes souffrant de confusion du genre.

La catéchèse de Mgr Burbidge « soutient de tout cœur la théologie de la complémentarité des sexes qui est au cœur de l’oppression LGBTQ dans l’église », affirme Shine, révélant qu’il considère la vérité immuable comme une menace existentielle pour le transgenrisme.

Le grave préjudice de la fausse affirmation de la confusion des genres

« L’affirmation d’“être transgenre” ou le désir de “transition” repose sur une vision erronée de la personne humaine, rejette le corps comme un don de Dieu et entraîne de graves préjudices », indique le document. « Affirmer l’identité d’une personne en désaccord avec son sexe biologique ou affirmer le désir de “transition” d’une personne, c’est l’induire en erreur.  Cela implique de parler et d’interagir avec cette personne de manière mensongère. »

« En aucun cas, nous ne pouvons confirmer une personne dans l’erreur », a expliqué Mgr Burbidge. « En effet, il existe de nombreuses preuves que “l’affirmation de genre” non seulement ne règle pas les difficultés d’une personne, mais peut en fait les exacerber. »

Mgr Burbidge considère que la désinformation promue dans le monde laïc des écoles publiques et des médias sociaux, et par les militants pro-LGBT au sein de l’Église, est particulièrement néfaste pour les enfants :

« Un enfant a besoin de connaître la vérité : il a été créé homme ou elle a été créée femme, pour toujours.  Affirmer la perception de soi déformée d’un enfant ou soutenir le désir d’un enfant d’“être” quelqu’un d’autre que la personne (homme ou femme) que Dieu a créée, induit gravement l’enfant en erreur et le rend confus sur “qui” il ou elle est. Les interventions médicales ou chirurgicales visant à “affirmer le genre” causent des dommages corporels importants, voire irréparables, aux enfants et aux adolescents. »

La bataille est bien réelle ; « Nous ne pouvons pas rester silencieux »

La publication de la catéchèse de Mgr Burbidge sur la personne humaine et l’idéologie du genre intervient dans le contexte de récentes batailles brûlantes entre des parents et des enseignants chrétiens tenant tête aux conseils scolaires libéraux au sein du diocèse d’Arlington.

Le conseil scolaire du comté de Loudoun a voté à 7 contre 2 la semaine dernière pour étendre les « droits » des élèves « transgenres ». La politique 8040 exige des enseignants qu’ils utilisent les « pronoms préférés » et permet aux garçons qui s’identifient comme des filles — et aux filles qui s’identifient comme des garçons — d’utiliser des toilettes et des vestiaires qui correspondent à la perception que les élèves ont d’eux-mêmes pendant leur enfance et leur adolescence.

« Beaucoup de nos paroissiens ont des enfants dans des écoles publiques où ils sont endoctrinés de manière à ce qu’ils acceptent des idées opposées à celles exprimées dans ce document », a expliqué M. Burbidge dans une interview accordée à Catholic World Report.  « Les pasteurs me transmettent à quel point les parents sont inquiets, leur disant : “C’est ce que le conseil scolaire vient de voter, ou notre école vient d’adopter ce nouveau programme scolaire” ».

« Nous ne pouvons pas rester silencieux. Nous devons défendre la vérité et ce qui est juste. Ce document est une réponse aux demandes de nos parents », a déclaré Mgr Burbidge.

« Il y a quelques années à peine, je n’aurais jamais pensé que nous atteindrions le point où dire que Dieu nous a créés homme ou femme serait une déclaration controversée », a-t-il poursuivi. « Mais des gens, sur leur lieu de travail, paient maintenant un prix élevé pour l’avoir dit. C’est difficile à comprendre. Les idées que ce document exprime sont maintenant contre-culturelles. »

« En tant qu’Église catholique, nous avons un devoir et une obligation sacrés ─ par amour pour nos jeunes et la famille de Dieu ─ de dire la vérité », insiste Mgr Burbidge. « Non seulement pour dire la vérité, mais pour expliquer pourquoi nous croyons en cette vérité et pour donner aux catholiques le langage dont ils ont besoin pour l’expliquer aux autres. »

« Une fois que vous niez la vérité et ce qui est réel, cela conduit à des extrêmes de toutes sortes », a déclaré Mgr Burbidge.  « Il n’y a pas de limite à l’erreur qui découle de l’idéologie du genre ».



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