Les pro-vie font renoncer au conseil municipal d’adopter la « Journée d’appréciation des prestataires d’avortement »
Par Matt Lamb — Traduit par Campagne Québec-Vie
7 mars 2022, Alexandria, Virginie (LifeSiteNews) — Le conseil municipal d’Alexandria ne votera pas mardi sur une proposition de résolution visant à faire du 10 mars la « Journée d’appréciation des prestataires d’avortement ».
D’intenses critiques semblent avoir conduit le maire démocrate Justin Wilson à retirer sa proposition de résolution de l’ordre du jour. « Cette proclamation a été retirée de l’ordre du jour de mardi à ma demande », a déclaré M. Wilson dans un courriel obtenu par The Daily Wire.
L’évêque du diocèse d’Arlington, qui comprend Alexandria, a critiqué la proposition.
« La violence sous toutes ses formes doit être condamnée, et l’avortement est une attaque directe et violente contre la vie humaine », a déclaré Mgr Michael Burbidge dans une déclaration avant le retrait de la résolution. « Proposer une célébration de l’avortement et une “journée d’appréciation” pour ceux qui détruisent des vies défie l’entendement ».
« La ville d’Alexandrie devrait plutôt faire le contraire. Elle devrait célébrer tous ceux qui sauvent, protègent et prennent soin de la vie humaine », a déclaré l’évêque. « Elle devrait réorienter son attention vers la reconnaissance et le soutien des mères et de leurs enfants, comme le font chaque jour tant de personnes dévouées et compatissantes à Alexandria ».
D’autres conservateurs ont déclaré que la réaction contre la résolution est un exemple de la raison pour laquelle il est important de repousser le gauchisme à tous les niveaux du gouvernement.
« Dieu soit loué. C’est pourquoi il est si important de s’élever contre la gauche qui pousse un agenda radical même au niveau local », a écrit sur Twitter Mercedes Schlapp, ancienne conseillère en communication du président Trump, le 4 mars.
Le gouverneur de Virginie s’est également exprimé sur la controverse.
« Les libéraux d’extrême gauche continuent de dominer le parti démocrate et rappellent à tous qu’ils sont complètement déconnectés des valeurs de la Virginie », a déclaré Glenn Youngkin, gouverneur de Virginie, au Daily Wire. Il s’est dit « attristé et déçu » par la résolution.
Le nouveau gouverneur pro-vie de Virginie, Glenn Youngkin, soutien les droits des parents en éducation
Glenn Yougkin, gouverneur de Virginie.
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Glenn Youngkin/Flickr
Le nouveau gouverneur de Virginie, le pro-vie Glenn Youngkin, qui a arraché ce bastion démocrate grâce notamment à l’appui des parents indignés par l’ingérence de l’État dans leurs prérogatives en éducation et par son incurie face au problème d’abuseurs transgenres dans les écoles, est entré en fonction le lundi 17 janvier, signant, pour son premier geste, onze décrets. Quelques-uns d’entre eux nous intéressent particulièrement.
L’interdiction de la « théorie critique de la race » dans les écoles, une idéologie qui dresse plus qu’autre chose les races les unes contre les autres ; la levée du port obligatoire du masque dans les écoles, laissant aux parents le soin de décider si leur enfant porte ou non le masque ; l’ordonnance d’une enquête sur la possible dissimulation de viols d’élèves commis par un transgenre ; et l’abrogation des mesures covid imposées aux commerces et de la vaccination obligatoire pour tous les employés de l’État ! Selon LifeSiteNews :
Parmi les points saillants, citons l’interdiction de la promotion de la théorie critique de la race — doctrine selon laquelle la race est une « catégorie socialement construite (culturellement inventée) qui est utilisée pour opprimer et exploiter les personnes de couleur » par le biais des institutions américaines — dans les écoles publiques ; la clarification du fait que les parents ont le droit exclusif de décider si leurs enfants portent le masque dans les écoles publiques ; la demande d’une enquête sur le district scolaire du comté de Loudoun à la suite d’allégations selon lesquelles il aurait couvert des viols d’étudiants ; la suppression des réglementations commerciales covid et l’annulation des mandats de vaccination covid pour tous les employés de l’État.
Plusieurs écoles ont d’ores et déjà annoncé qu’elles continueraient à imposer le masque aux enfants dans leurs murs, l’école d’Alexandrie surenchérissant avec de nouvelles directives qui obligent les élèves à porter le masque KN95 ou deux masques ! (Comment peut-on encore en redemander ?…) Le gouverneur a riposté qu’il utiliserait tous les moyens à sa disposition afin de contraindre ces écoles à se conformer à ses décrets.
Ceci dit, comme je l’ai souligné plus haut, c’est notamment grâce à l’appui des parents, indignés à juste titre, que Glenn Youngkin occupe pour le bien de tous le poste de gouverneur, tant il est vrai que lorsque les parents prennent leurs responsabilités au sérieux, il en sort un grand bien, tant pour leurs enfants que pour la nation.
Rapport du VAERS : le nouveau-né d’une mère « entièrement vaccinée » meurt, ayant saigné de la bouche et du nez
Par Celeste McGovern – Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : sushytska/Adobe Stock
10 décembre 2021 (LifeSiteNews) — Un bébé dont la mère a reçu deux injections de vaccin COVID au cours de son dernier trimestre de grossesse est né en saignant de la bouche et du nez, et est mort le lendemain de sa naissance, selon un rapport récent transmis au Vaccine Adverse Event Reporting System (VAERS) du gouvernement américain par une « autorité de réglementation » étrangère.
Le petit garçon est né le matin du 6 octobre 2021, après que sa mère eût reçu deux injections expérimentales de Moderna à ARNm les 19 juillet et 13 août. Il était attendu le 15 octobre mais a été mis au monde à l’hôpital le 6, pesant 2 800 grammes (un peu plus de six livres, deux onces), après un travail marqué par des battements cardiaques fœtaux instables.
« Le médecin a dit qu’après la naissance du patient, il y a eu un cri. Lorsque le cordon ombilical a été coupé pour les soins au nouveau-né, le personnel infirmier a constaté que le patient présentait des symptômes de saignement buccal et nasal, et a immédiatement demandé au pédiatre de l’intuber et de lui donner de l’oxygène, et il a été admis à l’USIN [Unité de soins intensifs néonataux] », selon le rapport reçu le 18 novembre par le VAERS d’une agence de santé étrangère non identifiée. « À l’USIN, son résultat d’examen a montré une coagulation sanguine anormale, une hémorragie pulmonaire [saignement aigu des poumons] et un dysfonctionnement cardiaque ».
Selon le rapport du VAERS (n° 1879991), ce décès est survenu à la suite d’une « exposition transplacentaire » au vaccin ARNm ; on ne sait pas si une autopsie a été pratiquée et aucune cause du décès n’a été précisée, mais le père du nourrisson soupçonne qu’il est lié au vaccin.
Le décès du nourrisson est l’un des 52 décès signalés parmi les 30 550 événements indésirables enregistrés par le VAERS pour les enfants de moins de 17 ans au 3 décembre 2021.
Lire la suiteVictoire surprise en Virginie d’un républicain en faveur du droit de regard des parents dans l’éducation de leurs enfants
Glenn Youngkin (au centre) et sa famille.
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Glenn Youngkin/Flickr
Glenn Youngkin, pro-vie et candidat au poste de gouverneur de Virginie, a été élu avec 2,7 points d’avance sur son concurrent démocrate Terry McAuliffe, d'après le décompte de 95 % des bulletins de vote, rapporte Pour une école libre au Québec (PÉLQ).
La victoire de ce républicain dans un État tenu par les démocrates depuis douze ans est en partie due à ses promesses de faire respecter davantage les droits des parents en ce qui concerne l’éducation de leurs enfants. Dans le domaine scolaire, justement, une controverse tournait autour de trois idéologies et de leurs conséquences, comme : « l’enseignement de la théorie critique de la race, l’omerta autour de filles agressées par un élève mâle qui se disait fille dans les toilettes des filles ainsi que la longue fermeture des écoles publiques pendant la pandémie », rapporte PÉLQ.
Un indicateur pour les élections de mi-mandat de l’année prochaine ? :
La course au poste de gouverneur de Virginie étant considérée comme un indicateur clé avant les élections de mi-mandat de l’année prochaine, la victoire de Youngkin dans un État où les républicains n’avaient pas gagné au niveau de l’État depuis une douzaine d’années accroîtra les inquiétudes des démocrates alors qu’ils tenteront de défendre leurs très minces majorités à la Chambre et au Sénat en 2022.
Glenn Youngkin promet de soutenir les parents :
Youngkin, candidat pour la première fois à un poste politique et ancien PDG d’une firme d’investissement, a gagné grâce à une vague d’enthousiasme des électeurs républicains et en puisant dans la colère des parents face aux décisions de leurs conseils scolaires locaux.
« Nous allons soutenir nos parents, pas les ignorer », a-t-il souligné dans son discours de victoire.
Dans une catéchèse pour aider ses diocésains, un évêque affirme que « personne n’est transgenre »
Mgr Michael Burbidge, évêque d'Arlington.
Par Doug Mainwaring — Traduit par Campagne Québec-Vie
Lundi 23 août 2021, Arlington, Virginie (LifeSiteNews) — Un évêque catholique a publié une courte catéchèse pour aider les membres de son diocèse qui pourraient se sentir mal équipés pour faire face à la contagion du transgenrisme qui affecte maintenant de nombreuses familles, en particulier celles qui ont des enfants dans les écoles publiques.
La « Catéchèse sur la personne humaine et l’idéologie du genre », publiée par Mgr Michael Burbidge, évêque du diocèse d’Arlington en Virginie, a suscité l’ire des forces pro-transgenrisme et homosexualité au sein de l’Église catholique en raison de sa simple proclamation des vérités les plus fondamentales du catholicisme et du droit naturel.
Le diocèse d’Arlington se trouve de l’autre côté du fleuve Potomac par rapport à Washington, D.C. ; il est notamment composé de banlieues de grande taille, de plus en plus libérales, dans lesquelles des batailles d’identité de genre sont menées dans les systèmes scolaires publics.
« Personne n’est transgenre », déclare le document. « Utiliser des noms et des pronoms qui contredisent l’identité donnée par Dieu à la personne, c’est parler faussement ».
« Nous ne pouvons jamais dire quelque chose de contraire à ce que nous savons être vrai », conseille le document, de sorte que les « fidèles devraient éviter d’utiliser des termes ou des pronoms “d’affirmation du genre” qui véhiculent l’approbation ou renforcent le rejet de la vérité par la personne. »
La vérité immuable est une menace existentielle pour le transgenrisme
Le langage sans ambiguïté du document a été rapidement condamné par le Père James Martin, SJ ─ la voix la plus forte plaidant pour la normalisation de l’homosexualité et du transgenrisme au sein de l’Église ─ comme une attaque contre le message qu’il a été libre de promouvoir ces dernières années.
Le Père Martin a depuis longtemps adhéré à l’idée que Dieu a créé certaines personnes pour être transgenres.
« La pire forme de marginalisation, la pire forme de discrimination et la pire forme de haine est de prétendre que quelqu’un n’existe pas », a fulminé le jésuite dans un tweet. « Personne n’“est” transgenre, dit le diocèse d’Arlington. Or, les personnes transgenres existent et sont des enfants bien-aimés de Dieu. »
Lire la suiteUne commission scolaire de Virginie rejette à l’unanimité les directives transgenres
Par Raymond Wolfe — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Gorodenkoff/AdobeStock
21 juillet 2021 (LifeSiteNews) — Un conseil scolaire de Virginie a rejeté les nouvelles politiques radicales de l’État en matière de transgenrisme lors d’un vote unanime la semaine dernière, à la suite de plaintes de parents indignés et d’autres membres de la communauté.
Le conseil scolaire du comté de Russell a voté à l’unanimité de ses sept voix jeudi pour rejeter les directives relatives aux étudiants transgenres, promues par le département de l’éducation de Virginie (VDOE), rapporte l’Epoch Times. Le conseil a également voté contre l’intégration de la théorie critique de la race dans les cours.
Au début de l’année, le VDOE a introduit des modèles de politiques imposant aux écoles publiques « d’accepter l’assertion d’un élève sur son identité de genre sans exiger de preuves particulières, y compris diagnostic, traitement ou documents juridiques ».
Ces politiques autorisent en outre les élèves à utiliser les vestiaires et les salles de bains en fonction de leur « identité de genre », et menacent de licencier les enseignants en cas de non-respect de ces règles. Selon le département de l’éducation, les écoles doivent « adopter des politiques qui sont conformes aux politiques modèles, mais pouvant être plus complètes que celles-ci », qui devraient être mises en œuvre cet automne.
« J’ai été élu par les gens de cette communauté, et j’ai l’intention de me tenir debout pour protéger chaque enfant et d’accomplir la volonté des gens du comté de Russell — et non celle d’un gouvernement d’État envahissant », déclarait jeudi Bob Gibson, membre du conseil scolaire du comté de Russell. « La chose la plus importante que nous puissions faire est de protéger chaque enfant et de leur fournir un endroit sûr et sécurisé pour apprendre. »
Lire la suiteUn juge réintègre un enseignant suspendu par une école « vindicative » pour avoir refusé les pronoms transgenres
Par Calvin Freiburger — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Freepik
Leesburg, Virginie, 10 juin 2021 (LifeSiteNews) — Un juge a annulé la suspension d’un enseignant de Virginie qui refusait d’accepter les « pronoms préférés » de certains de ses élèves souffrant de confusion de genre. Le magistrat a conclu en disant que les écoles publiques du comté de Loudoun ont traité M. Byron « Tanner » Cross de manière « extrême » et « vindicative ».
Cross, un instructeur d’éducation physique, a été placé en congé administratif la semaine dernière après avoir témoigné devant une réunion du conseil scolaire qu’il n’a que « de l’amour pour ceux qui souffrent de dysphorie de genre », mais qu’il « ne leur mentira jamais, quelles qu’en soient les conséquences. Je suis enseignant, mais je sers Dieu avant tout, et je n’affirmerai pas qu’un garçon biologique peut être une fille et vice versa parce que c’est contraire à ma religion. C’est mentir à un enfant, c’est abuser d’un enfant, et c’est pécher contre notre Dieu. »
Après cette réunion, Cross a été informé de sa suspension « dans l’attente d’une enquête sur l’allégation selon laquelle il a eu une conduite qui aurait perturbé le fonctionnement de l’école primaire de Leesburg ». Dans le cadre de cette suspension, il lui a été interdit de se rendre sur les terrains du district scolaire et de participer à des activités parrainées par l’école et à des activités extrascolaires.
Son cas a rapidement été pris en charge par l’organisation conservatrice Alliance Defending Freedom (ADF), dont l’avocat principal, Tyson Langhofer, a envoyé au district une lettre l’informant qu’il violait les droits de Cross au titre du premier amendement, et le juge de circuit du comté de Loudoun, James Plowman, lui a donné raison, rapporte WTOP.
Lire la suiteUn enseignant suspendu pour avoir refusé de mentir à ses élèves en leur disant qu’un « garçon biologique peut être une fille »
Par Doug Mainwaring — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Freepik
Leesburg, Virginie, 1er juin 2020 (LifeSiteNews) — Un enseignant d’une école publique a été placé en congé administratif pour avoir osé informer le conseil scolaire du comté, lors d’une réunion publique, que ses politiques d’affirmation de genre nuisent aux enfants et constituent un abus d’enfant.
Lors d’une audience du conseil des écoles publiques (LCPS) du comté de Loudoun, en Virginie, mardi dernier, l’enseignant de l’école primaire Byron « Tanner » Cross a expliqué qu’il partageait la préoccupation du conseil pour les élèves qui luttent contre la dysphorie de genre, mais qu’il était fortement en désaccord avec les politiques et les méthodes prescrites par le LCPS.
« Je parle par amour pour ceux qui souffrent de dysphorie de genre », a déclaré Cross. « Dimanche dernier, l’émission “60 Minutes” a interviewé plus de trente jeunes qui ont effectué une transition, mais qui ont l’impression d’avoir été induits en erreur en raison de l’absence de réaction critique et de la facilité avec laquelle ils ont pu modifier leur corps en trois mois seulement. Ils sont maintenant en train “détransitionner”. »
« J’aime tous mes étudiants, mais je ne leur mentirai jamais, quelles qu’en soient les conséquences », a poursuivi Ross. « Je suis un enseignant, mais je sers Dieu en premier, et je n’affirmerai pas qu’un garçon biologique¹ peut être une fille et vice versa parce que c’est contre ma religion. C’est mentir à un enfant, c’est abuser d’un enfant, et c’est pécher contre notre Dieu. »
Deux jours après sa présentation, le conseil d’administration de la LCPS a envoyé à M. Cross une lettre indiquant qu’il était placé en congé administratif « dans l’attente d’une enquête sur l’allégation selon laquelle il a eu une conduite qui aurait perturbé le fonctionnement de l’école primaire de Leesburg ».
M. Cross n’a désormais plus accès aux bâtiments et terrains de la LCPS et il lui est interdit de participer aux activités scolaires et extrascolaires.
Lire la suiteProjets de loi pour protéger l’enfant à naître en Floride, Caroline du Sud et au Kentucky
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) ― Photo : Pickpik
En Caroline du Sud, le Sénat a approuvé en première lecture un projet de loi qui interdirait l’avortement lorsque que l’on peut détecter le battement de cœur de l’enfant à naître, ce qui arrive généralement vers la sixième semaine de grossesse, selon LifeNews :
Le Sénat de l’État de Caroline du Sud approuvé en première lecture un projet de loi qui interdirait les avortements lorsque le cœur du bébé à naître commence à battre. Le vote final devrait avoir lieu jeudi.
Le South Carolina Fetal Heartbeat and Protection from Abortion Act (Senate Bill 1) a reçu un vote favorable par 29 voix contre 17 en deuxième lecture.
Le projet de loi interdirait les avortements après que les battements de cœur du bébé à naître sont détectables, généralement aux alentours six semaines de grossesse.
En Floride, un projet de loi qui interdirait l’avortement lorsque l’enfant à naître est supposé sentir la douleur, ce qui est généralement admis autours des 20 semaines de grossesse (bien qu’il puisse la sentir bien plus tôt) a été introduit au Parlement floridien, selon un autre article de LifeNews :
Deux législateurs de Floride, le sénateur Ana Maria Rodriguez [...] et le représentant Tommy Gregory […] ont déposé le SB 744 & HB 351, intitulé Florida Pain-Capable Unborn Child Protection Act, un projet de loi visant à interdire l’avortement dès le moment où l’enfant à naître ressent de la douleur.
S’il est adopté, ces projets de loi interdiraient l’avortement lorsqu’un enfant à naître a atteint le seuil de développement in utero auquel il est capable de ressentir la douleur. Les preuves scientifiques situent ce moment à environ cinq mois.
Malheureusement, en général, ce type de projets de loi son accompagnés d’exceptions.
Lire la suiteRetour de bâton aux autorités qui ont interdit les offices religieux
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) ― Photo : Freepik
Les autorités avaient cru avoir la partie belle en interdisant les rassemblements religieux au nom du confinement, ce qui au passage montre leur laïcisme viscéral. Cependant, maintenant que le mal a été fait ― Pâques ayant été interdit ― les poursuites pour violations injustifiables des droits (et devoirs) des citoyens en matière religieuse se profilent, tant au Canada qu’aux États-Unis. En Saskatchewan, selon LifeSiteNews :
Les autorités sanitaires d’une province du centre du Canada ont interdit un service en plein air qui eût eu lieu le dimanche de Pâques à une église canadienne d’une petite ville, affirmant que cela aurait constitué un « rassemblement de masse » contrevenant aux ordonnances sanitaires relatives au coronavirus.
Suite à cette interdiction, le Justice Centre for Constitutional Freedoms (JCFF), situé au Canada, a adressé hier un avertissement légal à l’autorité sanitaire de Saskatchewan, indiquant qu’elle violait les droits et libertés des fidèles de l’Église apostolique de Nipawin.
« Nous vous écrivons pour vous faire part de notre inquiétude face aux récentes mesures prises par l’autorité sanitaire de Saskatchewan, qui ont injustement violé les libertés de réunion pacifique, d’association et de religion inscrites dans la Charte », indique l’avertissement légal du JCFF.
L’église de Nipawin, située dans le nord de la Saskatchewan, avait prévu organiser un service du dimanche de Pâques en plein air pour permettre à ses fidèles de se rassembler tout en suivant les directives de santé publique mises en place en raison de la pandémie de coronavirus.
Précisons qu’il s’agit là d’un service religieux protestant, mais si eux réussissaient à obtenir le droit de procéder en paix, je ne vois pas pourquoi les catholiques ne feraient pas de même avec la messe.
Tandis qu’aux États-Unis, selon un deuxième article de LifeSiteNews :
Lire la suiteUn représentant du département de la Justice des États-Unis s’est engagé à prendre des « mesures » concernant les violations de la liberté de religion des Américains qui ont eu lieu cette semaine.
« Pendant cette semaine sacrée pour de nombreux Américains, A. G. Barr surveille la réglementation gouvernementale des services religieux. Si les politiques de distanciation sociale sont appropriées dans cette situation d’urgence, elles doivent être appliquées de manière équitable et non cibler les organismes religieux. Attendez-vous à une intervention du département de la Justice la semaine prochaine ! » écrivait dans un tweet Kerri Kupec le 12 avril.
Kupec est directeur des communications et des affaires publiques du département de la Justice depuis décembre 2018.