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Pouvons-nous faire confiance à Développement et Paix?

La campagne de carême va débuter dans moins de trois semaines et chacun sera appelé à contribuer à financer l’organisme officiel de l’Église catholique du Canada pour ses œuvres de charité.
 
Nous rappelons avec tristesse les ratés de Développement et Paix : association et financement d’organismes faisant la promotion de l’avortement et de la contraception à travers le monde. Heureusement, la dernière controverse a produit la création d’un comité permanent de six évêques pour travailler en collaboration avec la direction de Développement et Paix et veiller à ce que leurs objectifs soient conformes à la doctrine sociale de l’Église.
 
Mgr Smith, président de la CECC, invitait les fidèles à faire confiance à leurs évêques pour leur supervision de l'organisme de charité. Sur le site de Développement et Paix, nous trouvons ces propos sur la visite conjointe de Développement et Paix et des évêques les accompagnant :
 
Du 14 au 21 décembre 2011, le président de la Conférence des évêques catholiques du Canada (CECC), Mgr Richard Smith, archevêque d’Edmonton, et le vice-président, Mgr Paul-André Durocher, archevêque de Gatineau, ont participé à une mission conjointe de solidarité en Haïti avec Développement et Paix. Dans leur rapport,  ils ont notamment déclaré que « Développement et Paix s’est mérité une excellente réputation en Haïti pour son sens du partenariat, pour sa façon de respecter les ressources des collectivités locales et pour l’importance qu’il accorde à une approche durable et à long terme ». 
Donc tout est pour le mieux depuis que le nouveau comité permanent est en place?
 
Pas exactement.
 
 
Parmi les photos de nos évêques à Haïti, nous les voyons visiter un musée, guidés par Mme Lody Auguste, fondatrice du mouvement Aprosifa, l’Association pour la promotion de la santé intégrale de la famille, financé par Développement et Paix
 
Toujours selon ce site, Aprosifa distribuerait des contraceptifs et a effectué la traduction d’un livre intitulé « Where there is no doctor » dont un chapitre explique comment s’autoavorter…
 
Ce sont des accusations graves que Campagne Québec-Vie a tenté de compléter. Nous avons fait des appels auprès de laïcs catholiques d'Haïti, impliqués dans la pastorale des soins de santé, pour recevoir ces réponses sur APROSIFA :
 
« APROSIFA est un organisme antifamilial. » « APROSIFA est un organisme ayant travaillé activement aux changements des lois pour permettre l’avortement en Haïti, ainsi que le mariage pour les personnes de même sexe. » « APROSIFA  est un organisme de féministes dures ».
 
Quelle conclusion tirer ? Qui croire ? En fait, il nous reste qu'à déclarer, avec regret, que nous ne pouvons, pour le moment, pleinement faire confiance à Développement et Paix.
 
Les nombreux doutes toujours sérieux sur le manque de volonté de l'organisme de cesser tout financement d'organismes aux objectifs incompatible avec l'amour de l'enfant à naître ou d'une saine sexualité, nous obligent à chercher des alternatives pour nos dons de charité.
 
D’autres organismes de charité plus rigoureux dans leur approche chrétienne aident vraiment les pauvres sans grand risque qu'ils financent des organismes travaillant à promouvoir l’avortement et la contraception comme « soins de santé reproductive » auprès des populations dans le besoin.
 
Vous connaissez certainement quelques organismes de charité dignes de confiance auxquels vous pourrez donner votre soutien.
 
Nous vous en suggérons également quelques-uns dont vous pourrez prendre connaissance sur leur site internet.
 
1-Fidesco : Fidesco est une organisation de solidarité internationale, l'une des plus importantes ONG françaises reconnues par le ministère des Affaires étrangères pour l'envoi de volontaires de solidarité internationale (VSI).
 
Organisation catholique créée en 1981, Fidesco est une association loi 1901 dite de bienfaisance et fiscalement assimilable à une association d'utilité publique.
 
Fidesco agit au service de projets de développement, d'aide aux populations locales ou d'actions humanitaires selon deux modes d'intervention :
 
— Le recrutement, la formation, l'envoi et le suivi de volontaires de solidarité internationale pendant un ou deux ans dans les pays du sud.
 
— La gestion et le pilotage de projets en direct. C'est le cas notamment du dispensaire Saint Gabriel à Conakry en Guinée, du centre de formation et d'insertion à Salvador de Bahia au Brésil et du centre des enfants des rues à Kigali au Rwanda.
 
Être volontaire Fidesco c'est :
 
— Partir pour mettre vos compétences professionnelles au service de populations locales qui en ont besoin,
 
— Vivre en témoin de la Foi,
 
— « Vivre avec » ceux vers qui vous serez envoyés.
 
Fidesco aujourd'hui c'est :
 
— Une expérience de bientôt 30 ans au service de la mission au loin.
 
— Plus de 1000 volontaires ayant déjà donné deux ans de leur vie pour servir les populations démunies.
 
— 35 pays qui accueillent actuellement 200 volontaires Fidesco en cours de mission.
 
Fidesco est membre de Coordination-Sud, du CLONG-Volontariat (Comité de Liaison des ONG de Volontariat), du Conseil National de Solidarité.
 
2-Les missionnaires de la Charité. Est-il besoin de présenter aujourd’hui les sœurs de mère Téresa? Les Missionnaires de la Charité, outre les trois vœux de pauvreté, de chasteté et d’obéissance, prononcent un quatrième vœu : celui de se vouer au service des plus pauvres d’entre les pauvres, de ceux qui ne peuvent les dédommager de leur peine, dont on n’attend rien en retour. Mère Teresa limite volontairement le travail des sœurs à une catégorie de personnes, les plus méprisées, les plus défigurées. C'est dans une volonté d'identification à Jésus abandonné par les siens, celui qui « s’est anéanti lui-même, en prenant la condition d’esclave » (Ph 2, 7).
 
3-Aide à l’Église en Détresse : fondée en 1947, l’association catholique internationale a reçu pour mandat d’assister les catholiques là où l’Église souffre de pauvreté ou de persécution. L’organisme dispose de bureaux dans 17 pays, dont le Canada (Montréal). Il soutient des projets dans plus de 150 pays, et a aussi pour mandat de soutenir le travail d’information sur la situation des Églises dans le monde.
 
4-Franciscains de l’Emmanuel : Mission de l'Église
 
Voulant être les témoins de l'Amour qui n'est pas aimé, ou si peu, notre mission d'Église se partage principalement en deux pôles :
 
L'évangélisation, prioritairement auprès des jeunes :
 
•en accompagnant la jeunesse (surtout entre 18 et 30 ans) par des activités pastorales de partage d'Évangile, week-end jeunesse, les Ami(e)s de Jésus-Emmanuel, etc. où la créativité apostolique est développée,
•la prédication de retraites paroissiales et autres,
•l'accueil de jeunes pour vivre un temps avec nous (en Afrique, l'animation du Centre Saint-François, qui est un cadre de ressourcement spirituel, de prière et de formation, ouvert à tous).
 
Le service de compassion auprès des plus démunis :
 
•par la visite des prisonniers, des malades, des vieillards et des plus pauvres; par l'accueil, en aidant selon nos moyens et nos disponibilités,
•en étant disponibles aux personnes qui viennent à nous, ou vers qui nous allons, dans leurs différents besoins
 
5-La Fondation Raoul Follereau : En plus d’être l’organisme international de lutte contre la lèpre, bien présente encore dans de nombreux pays, l’organisme a étendu ses activités.
 
Aider les enfants à se mettre en marche
 
La construction d'un monde plus juste et plus humain passe obligatoirement par le recul de l'ignorance et de la pauvreté. Pour lutter contre ces lèpres déjà dénoncées par Raoul Follereau en son temps, la Fondation consacre une partie de ses efforts à l'aide aux enfants en détresse : enfants de la guerre, de la rue, de la misère.
 
Les enfants sont les premières victimes des errements et des démissions de notre temps. Dans les pays où la Fondation intervient, un trop grand nombre basculent dans l'exclusion dès leur plus jeune âge. Cellule familiale instable, conflits, précarité, scolarité discontinue, voire impossible... sont autant d'obstacles à surmonter avec eux pour les aider à devenir auteurs de leur propre vie.
 
Face à ce constat, la Fondation s'engage à donner les moyens aux enfants en détresse de poser les bases de leur avenir. Accueil, instruction et particulièrement éducation : elle soutient des projets qui apportent des solutions à la faim, la peur, la solitude et l'ignorance. Elle veut faire de l'enfance le temps des fondements pendant lequel les jeunes pousses d'aujourd'hui apprendront à devenir les tuteurs de demain.
 
6-Famille Myriam Bethléem : Cénacle Myriam Jérémie
 
Jérémie — Haïti
Fondation en septembre 1981
 
Depuis plusieurs années, à la demande de l’évêque du lieu, Monseigneur Willy Romélus, la Famille forme des « maîtres de chapelle » : formation à la Parole de Dieu, à la liturgie, aux sacrements, etc., afin qu’ils puissent aider les prêtres qui ont de grands territoires à desservir. Cette école se nomme : l'Institut Magnificat. Ce Foyer accueille aussi chaque été le projet du Souffle missionnaire Myriam : un groupe de jeunes entre 18 et 30 ans, en provenance principalement du Canada, pour vivre une expérience missionnaire.
 
7-L'Oeuvre d’Orient : fondée en 1856 par des laïcs, professeurs en Sorbonne, l’Œuvre d’Orient est la seule association française entièrement consacrée à l’aide aux chrétiens d’Orient. Œuvre d’Église, elle est placée sous la protection de l’Archevêque de Paris.
 
Grâce à ses 100 000 donateurs, elle soutient l’action des évêques et des prêtres d’une douzaine d’Églises orientales catholiques et de plus de 60 congrégations religieuses qui interviennent auprès de tous, sans considération d’appartenance religieuse.
 
L’Œuvre se concentre sur 3 missions — éducation, soins et aide sociale, action pastorale — dans 22 pays, notamment au Moyen-Orient. Son action s’inscrit dans la durée, mais son organisation et ses contacts sur le terrain lui permettent une très grande réactivité en cas d’événements dramatiques.
 
8-Centre Regina Pacis : Nos services s’adressent à tous ceux, jeunes et moins jeunes, qui désirent donner de leur temps pour favoriser le développement socio-économique des pays les plus pauvres des Caraïbes et de l’Amérique Latine.
 
Au projet Samana, nous avons besoin de 80 bénévoles et plus par année.
 
Si vous avez du temps à donner, pourquoi ne pas l'offrir à ceux qui en ont vraiment besoin? Et en plus d'aider, vous découvrez une autre culture et un pays riche en histoire!

Ce ne sont que quelques suggestions, à vous de trouver l'oeuvre que vous voulez soutenir!

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La corde et le cocktail

Depuis la malheureuse déclaration du sénateur Pierre-Hugues Boisvenu, un incroyable tremblement de terre frappe le Québec.

Pendant que dans les autres provinces canadiennes cette secousse sismique indique deux à cinq points sur l'échelle Richter, ici dans notre société très distincte ça indique au moins neuf.

On crie haut et fort partout et avec raison que le suicide est quelque chose d'épouvantable et d'inacceptable, que l'on doit tout faire pour empêcher cela, que la VIE doit être protégée et qu'il faut aider toutes les personnes en détresse qui songeraient à se suicider.

D'un autre côté tous ces grands ténors qui condamnent M. Boisvenu devraient faire leur examen de conscience. Ce sont majoritairement ces mêmes personnes qui réclament ad nauseam depuis quelques années au Québec le droit au suicide assisté pour ceux et celles qui veulent en finir avec la vie. "Mon corps m'appartient", affirme-t-on un peu partout. On prend pour exemples la Belgique et la Suisse, deux pays où cette pratique est socialement acceptée. On réclame la liberté de mourir à sa convenance au jour et à l'heure qu'on aura soi-même décidé.

Les sondages populaires exigent actuellement la "peine capitale" contre le méchant sénateur, tout en réclamant une loi qui permettrait aux gens de se suicider avec l'assistance de spécialistes de la "belle mort".

Dans le journal La Presse du 3 février 2012, l'éditorialiste Mario Roy cite le responsable du mouvement "Mourir libre et digne" Yvon Bureau qui affirme : "Pour plusieurs personnes, le suicide est la seule option. Mais bientôt au Québec nous aurons l'autre option, celle d'avoir l'aide médicale active, balisée et contrôlée pour bien mourir", c'est-à-dire pour se suicider.

Alors, quelle différence y a-t-il entre la corde du sénateur Boisvenu qu'il veut donner aux prisonniers écoeurés de la vie et le cocktail de M. Bureau donnés aux personnes écoeurées de la vie ? Dans les deux cas, nous avons affaire à un suicide assisté et les deux sont tout à fait inacceptables.

L'incohérence de la majorité des Québécois est complètement biaisée et tordue dans ce débat.

Un citoyen vient même de déposer une plainte officielle à la Sûreté du Québec contre M. Boisvenu. Quand le cocktail de la mort sera disponible au Québec, qui aura le courage de poser le même geste contre ceux et celles qui aideront les gens à se suicider ?

Personnellement, je suis CONTRE la corde de M. Boisvenu et CONTRE le miraculeux cocktail de M. Bureau.

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Obliger les autres à nous "suicider" ou le suicide propre et sans souffrance

Le journaliste Mario Roy, dans le journal La Presse du 3 février 2012, répète les arguments stupides des partisans de l'euthanasie pour les personnes âgées :
 
 
 
 Or, les statistiques indiquent que, dans le contexte d'une légère diminution du nombre de suicides, les hommes âgés de plus de 50 ans demeurent à risque de façon particulière. Chez les plus vieux, lorsqu'apparaît la maladie, la peur d'une mort indigne, douloureuse et dégradante constituerait un important incitatif au suicide. « Pour plusieurs, le suicide est la seule option. Une autre option s'en vient, heureusement. C'est l'aide médicale active à mourir, balisée et contrôlée », dit Yvon Bureau, un des piliers du collectif Mourir digne et libre.
 
Quelle intelligence! Pour contrer la peur de mourir dans des conditions déplorables, on assure les patients qu'on les tuera dès qu'ils affirmeront être trop souffrant, dans des conditions hygiéniques et sanitaires de première qualité! Il fallait y penser! Et le journaliste Mario Roy appelle cela du « respect » et de la « compassion »
 
— " Ne t'en fais pas grand-père, si on voit que tu souffres, on n'hésitera pas, tu pourras demander au médecin de t'éliminer par injection létale comme on l'a fait pour notre chien qui commençait à être trop vieux. Tu n'as pas à t'inquiéter de finir tes jours dans des conditions déplorables »
 
C'est de la compassion, cela?
 
— Ne t'en fais pas grand-père, moi et tes autres petits enfants, on a réservé ta place en unité de soins palliatifs où l'on pourra contrôler et éliminer la souffrance physique que tu pourras éprouver. Sans faire d'acharnement thérapeutique, on t'accompagnera le temps qu'il faudra, tout le temps dont tu auras besoin pour partir. On sera avec toi, car on veut prendre tout le temps que la vie nous laissera pour être avec toi, sachant que tu t'en vas bientôt. Juste être avec toi, te parler encore un peu si tu en es capable, sinon être là pour le passage de la mort vers la vie, pour te tenir la main. On sera toujours là. On t'aime.
 
Est-ce que ce n'est pas plutôt ce genre de discours que l'on appelle de la compassion, plus que du respect, un amour véritable de nos proches?
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La peine capitale, de bonnes raisons de s'en passer...

Le journaliste Yves Boisvert du journal La Presse nous apporte de sérieux arguments contre la peine de mort: elle ne coûte pas moins cher que la prison, les erreurs judiciaires sont très nombreuses et les pauvres et les communautés noires aux États-Unis sont plus à risque de voir leur peine être une condamnation à mort:

Les nombreux recours et toute la quincaillerie de la peine de mort rendent le système très coûteux (on l'évalue à 114 millions annuellement en Californie). Au moment où les tribunaux de Californie se font demander de retrancher 200 millions de dollars de leur budget, ça devient un enjeu.

L'ancien procureur général de l'Ohio, Jim Petro, qui est un de ceux qui ont fait la promotion de la peine de mort dans cet État dans les années 70, concède que ses deux arguments principaux sont invalidés par des décennies de pratique: ça ne coûte pas moins cher et ça ne dissuade pas les criminels.

(...)

En 1976, les États avaient adopté des réformes pour rendre l'application de la peine plus rigoureuse et la Cour suprême a autorisé le retour au travail des bourreaux. Dans les 35 ans écoulés depuis, 1279 personnes ont été exécutées.

Mais plus les années passent et plus on découvre des erreurs judiciaires. Seulement avec les tests d'ADN, 17 personnes condamnées à mort ont été innocentées depuis 1989 (et 272 autres prisonniers condamnés pour des crimes graves). En tout, par divers moyens, 140 personnes déclarées coupables de crimes horribles ont été innocentées.

C'est ce qui a mené à des moratoires et des abolitions dans certains États.

C'est aussi ce qui explique un appui plus bas que jamais dans les sondages: 61% des Américains se disent en faveur et 35% contre. Mais quand on leur demande s'ils préfèrent l'emprisonnement à vie sans libération conditionnelle ou la peine de mort, alors l'appui à la peine de mort chute à 48% (50% disent préférer la prison à vie).

Et de nouvelles études montrent que ce qui rendait la peine de mort inacceptable en 1972 se produit encore : les crimes les plus graves ne sont pas forcément ceux qui entraînent la peine de mort; les accusés, presque toujours pauvres, sont souvent mal défendus; les décisions sont discriminatoires. D'où l'évolution des sondages et des condamnations.

Si la peine de mort coût plus cher et qu'elle ne dissuade pas les criminels d'agir, y-a-t-il vraiment une raison de ne pas privilégier la prison à vie au Canada?

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Résistez jusqu'au martyr!

Un évêque américain interpelle ses fidèles à être prêt à l'emprisonnement s'il le faut plutôt que de financer des services d'avortements. Que dirait-il s'il voyait qu'au Québec, les contribuables paient pour les 30 000 avortements annuels sur le territoire? Mme Jeanne Smits, sur le site Riposte Catholique, nous offre cette traduction:

Au clergé, aux religieux, aux fidèles laïcs du diocèse de Lincoln.

Bien-aimés dans le Christ,

Les évêques catholiques des Etats-Unis, conduits par le cardinal désigné Timothy Dolan, président de la Conférence des évêques catholiques des Etats-Unis, s’unissent pour attirer l’attention de tous les catholiques de notre pays sur une grave offensive contre notre foi, contre nos consciences, et contre notre chère liberté de religion. Je suis heureux d’unir ma voix et mes efforts à ceux de ces Successeurs des Apôtres et de protester  de la manière la plus vive contre une obligation – pas même une loi dûment adoptée – décrétée par l’Administration Obama qui impose à tous les catholiques des Etats-Unis de violer leurs consciences et d’apporter leur soutien à l’avortement, à des produits pharmaceutiques abortifs, à la contraception et  à la stérilisation.

Comme vous le savez, l’achat d’une assurance-santé par chaque citoyen des Etats-Unis est désormais obligatoire en vertu de la loi fédérale. Cette même loi donne autorité au Secrétaire de Cabinet pour la Santé et les Services humains sur l’assurance-santé dans son ensemble. Le Sécretaire actuel, Kathleen Sébélius, apostate catholique amère, requiert que toute assurance, y compris privée, couvre obligatoirement la couverture de péchés graves et mauvais. Cela signifie que toutes nos écoles catholiques, nos hôpitaux, nos agences de services sociaux, et assimilés vont être forcés à participer au mal. L’Eglise catholique a supplié le président Obama d’annuler ce décret, mais toutes les supplications ont été accueillies avec mépris et sont tombées sur des oreilles de sourds. Ce décret s’accompagne de nouvelles offensives du gouvernement fédéral contre les services catholiques de secours social  (Catholic Relief Services) et contre le travail des évêques dans les services d’aide aux immigrés et aux réfugiés. 

La secrétaire Sebelius, en un acte de dérision, a déclaré que ceux qui pourraient bénéficier de l’objection de conscience (quasiment personne) ont un an pour se mettre en conformité, mais qu’au cours de cette année ils devront « adresser » les gens à une assurance qui couvre ces actes mauvais. Nous ne pouvons pas et nous ne voulons pas respecter ce décret injuste. Comme les martyrs de jadis, nous devons être prêts à accepter des souffrances qui pourront comprendre de lourdes amendes et l’emprisonnement. Notre liberté religieuse américaine est gravement menacée.

Tous les catholiques sont invités à prier et à faire pénitence pour que cette question trouve une solution. Tous doivent prendre contact avec leurs représentants élus pour protester contre ce scandale et pour insister sur l’adoption d’une loi « Respect de la conscience » qui passe actuellement devant le Congrès.

Avec ma bénédiction pour chacun d’entre vous et pour ceux qui vous sont chers, je suis

Sincèrement vôtre dans le Christ Jésus,

Le très révérend Fabian W. Bruskewitz

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L'équivalent du cours d'éthique et culture religieuse est aboli en Espagne!

Le site pour une école libre au Québec nous apporte cette excellente nouvelle: le gouvernement espagnol abandonne l'idée d'un programme d'éducation à la citoyenneté.

 

Jaime Urcelay, président des Professionnels pour l'éthique qui ont aidé les parents dans leur contestation, a exprimé sa satifaction à cette annonce: "C'est une joie qui couronne de nombreuses années d'efforts et de lutte pour la liberté scolaire et contre un endoctrinement imposé par le gouvernement de l'époque." En attendant de connaître le détail du nouveau programme, Jaime Urcelay a dit: "Nous nous féliciterons de ce nouveau programme s'il ne tente pas d'influer sur les valeurs des étudiants et de façonner leur conscience et leur pensée à l'insu de leurs parents."

 Au Québec, un cours semblable usurpe le droit fondamental du parent à déterminer l'éducation morale et religieuse de son enfant: Éthique et culture religieuse. Les parents québécois se sont vu refuser (systématiquement et en groupe) 2000 demandes d'exemption. Leur recours juridique s'est rendu en Cour suprême du Canada en mai 2011 et le jugement est encore en délibéré. 

C'est une grande victoire pour les parents espagnols et une source d'encouragements pour les parents québécois. Le cours ECR est un abus du gouvernement voulant injecter une mentalité relativiste incompatible avec une intelligence logique et bien ordonnée et minant les bases mêmes de la pensée logique. De plus, ce cours tente de supplanter l'éducation morale et religieuse donnée par les parents par une "tolérance" qui ne tolère pas l'objection, l'objection au cours ECR obligatoire et sans exemption par exemple!
 
Le relativisme s'exprime en classe par des exercices pratiques sur des sujets controversés. L'enfant devra, par exemple, montrer qu'il "tolère" une multiplicité d'opinions comme valides sur l'avortement et qu'il n'a pas à tente de convaincre qui que ce soit de la nocivité de cet acte. C'est une façon hypocrite de dire quoi penser à l'enfant tout en prétendant former son "esprit critique".
 
L'Association des Parents Catholiques du Québec a donné ce Communiqué de Presse sur ces événements:
 
Montréal, le 2 février 2012. Des parents québécois applaudissent la victoire des parents espagnols qui ont réussi à faire abolir un programme scolaire imposé par le gouvernement socialiste de Rodriguez Zapatero.

Le ministre de l'Éducation de l'Espagne, José Ignacio Wert, a effectivement annoncé le 31 janvier 2012 l'abandon du controversé programme d'Éducation à la citoyenneté (EpC). Ce dernier sera remplacé par un cours axé sur des connaissances sur la constitution et le fonctionnement politique et sera « libre de questions controversées susceptibles de tomber dans l'endoctrinement idéologique ». 

La Coalition pour la Liberté en Éducation (CLÉ) et l'Association des parents catholiques du Québec (APCQ) se réjouissent de la victoire des 55 000 parents espagnols qui ont fait des demandes d'exemption du cours EpC, des 3 000 parents qui sont allés devant les tribunaux espagnols , des 305 parents qui, le 19 mars 2010, ont présenté un recours contre l'État espagnol au Tribunal européen des droits de l'homme à Strasbourg. 

Jaime Urcelay, président des Professionnels pour l'éthique qui ont aidé les parents dans leur contestation, a exprimé sa satisfaction à cette annonce: « C'est une joie qui couronne de nombreuses années d'efforts et de lutte pour la liberté scolaire et contre un endoctrinement imposé par le gouvernement de l'époque." En attendant de connaître le détail du nouveau programme, Jaime Urcelay a dit : « Nous nous féliciterons de ce nouveau programme s'il ne tente pas d'influer sur les valeurs des étudiants et de façonner leur conscience et leur pensée à l'insu de leurs parents. »

Au Québec, un cours semblable usurpe le droit fondamental du parent à déterminer l'éducation morale et religieuse de son enfant : Éthique et culture religieuse. Les parents québécois se sont vu refuser 2 000 demandes d'exemption. Leur recours juridique s'est rendu en Cour suprême du Canada en mai 2011 et le jugement est encore en délibéré. 

Ce précédent espagnol, où une nation a reconnu l'imposition injuste d'un cours qui prenait en main la formation morale des enfants à l'encontre des désirs explicites des parents, devrait démontrer, selon Jean Morse-Chevrier, présidente de l'APCQ, la justesse des attentes des parents québécois.

Sylvain Lamontagne, président de CLÉ, demande au Ministère de l'Éducation du Québec de respecter la liberté des parents en matière d’éducation morale, philosophique et religieuse, et de prendre exemple sur la décision du nouveau gouvernement espagnol et d'abolir l’obligation d’assister au cours d'éthique et culture religieuse. Il invite également les partis d’opposition épris de liberté à se prononcer pour le libre choix des parents et la possibilité d’exemption dans ce dossier.

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Discussion entre une pro-choix et un pro-vie

Nous reproduisons ici l'échange sur le sujet d'une petite vidéo sur PowerPoint (cliquez pour télécharger le fichier) pour le droit des enfants à naître.

D'abord le discours de notre amie pro-choix:

Tu trouves que c'est la vérité toi ?

Moi je le trouve enfantin, menteur et manipulateur.

Enfantin, parce qu'un embryon n'est pas assez constitué pour avoir cet état de conscience.

Menteur parce qu'un enfant n'est pas toujours constitué dans l'amour.

Manipulateur parce qu'ils utilisent des mots et images choquants pour venir chercher la sensibilité des gens.

L'avortement est un acte horrible que des femmes choisissent parce que c'est le dernier recours.Il marque sans doute la vie d'une femme, comme un traumatisme (je crois que ces femmes-là ont plus besoin de support que d'entendre dire à tout vent, qu'elles ont tué leur bébé, en plus par des personnes qui n'ont AUCUNE idée de ce qu'elles ont vécu et qui ne vivent pas dans la même réalité)

Aussi, je crois sincèrement que c'est une sage décision lorsqu'on ne va pas être prêt (émotionnellement, financièrement.... etc) ou capable de s'occuper d'un nouvel être vivant.

(D'ailleurs, c'est ce que font les animaux.) 

Je suis pour l'avortement légal, je considère que c'est une immense avancée dans les pays qui l'autorisent. De toute façon, si l'on y va dans votre point de vue, qu'il soit légal ou pas, ce sera fait pareil. Sauf que si le pays l'autorise, ce n'est pas fait dans de terribles conditions.

ET, je crois qu'un homme n'a pas à se positionner contre. Cela concerne les femmes. C'est leur corps, et leur âme qui sont touchés. La majorité du temps, les femmes qui y ont recours sont seules.

Et la réponse de notre ami pro-vie: 

 

 

Je vais reprendre tes arguments. Je commence par le dernier argument parce que selon celui-ci, je n’ai pas le droit de parler du sujet, en tant qu’homme!

 

Tu écris : « Et, je crois qu’un homme n’a pas à se positionner contre. Cela concerne les femmes. C’est leur corps, et leur âme qui sont touchés. La majorité du temps, les femmes qui y ont recours sont seules. » Cela est vrai si personne d’autre n’est en jeu, si l’embryon n’est qu’une crevette ou un amas de cellules. Mais s’il est une personne, un être humain, la moitié du temps de sexe féminin, nous avons deux femmes en présence, avec les mêmes droits, chacune n’ayant pas le droit d’intervenir sur le corps de l’autre! 

 Si l’embryon est une personne humaine, que l’on soit femme ou homme n’y change rien, personne n’a le droit de vie ou de mort sur cette personne. Moi et ma femme prenons soin et portons littéralement nuit et jour notre bébé et cela ne nous donne aucun droit de décider s’il doit vivre ou mourir, pas plus que nos parents n’avaient le droit de vie ou de mort sur nous parce qu’ils prenaient soin de nous, pas plus que nos enfants n’auront ce droit sur nous, lorsque nous serons invalides et mourants et qu’ils s’occuperont de nous. L’argument selon lequel seule une femme peut discourir sur le sujet n’a aucune valeur parce le droit de décider de la vie et de la mort d’un enfant n’appartient pas plus aux hommes qu’aux femmes.

(Mais si je comprends bien cet argument, seule une femme peut avoir à dire un mot sur le sujet. Cela tombe bien, puisque plus de 50 % des avortements fait dans des pays comme l’Inde et la Chine, sont faits sur des embryons de sexe féminin, on élimine les femmes pour avoir des garçons. Elles doivent se sentir concernées…)

Encore une fois, toute la question est de savoir si ce petit être humain doit être considéré comme une personne ou pas.

Tu affirmes également que l’avortement légal est une immense avancée pour les pays qui l’autorisent. « De toute façon, si l’on y va dans votre point de vue, qu’il soit légal ou pas, ce sera fait pareil » (ce qui est faux dans la majorité des cas) « Sauf que si le pays l’autorise, ce n’est pas fait dans de terribles conditions. »

Il est prouvé que la légalisation de l’avortement produit une multiplication des avortements. Les chiffres avancés par des particuliers (Simone Veil en France, Bernard Nathanson aux États-Unis) sur l’avortement clandestin se sont avérés faux, de l’ordre de 10 pour 1! La loi, tout en empêchant la multiplication des avortements, a également un effet éducatif sur les populations. Pour beaucoup, ce qui est illégal est immoral, et inversement. Il y a donc beaucoup moins d’avortement lorsque celui-ci est illégal.

Bien sûr, il y aura toujours des avortements clandestins, comme il y aura toujours des suicides, deux gestes désespérés faits en cachette. Mais, on ne crée pas des cliniques de suicides assistés pour la raison que ces suicides seront effectués de façon plus propre et hygiénique que s’ils sont clandestins. De même pour le geste tragique d’avorter. On ne justifie pas l’existence de cliniques d’avortement parce que l’acte d’élimination sera plus propre que celui fait à la maison. L’argument des terribles conditions ne tient pas.

Il faut travailler à faire en sorte que les conditions de soutien de la femme enceinte soient telles que jamais elle ne puisse penser de tuer son enfant.

Je passe sur l’argument selon lequel les animaux éliminent bien leurs progénitures (en la bouffant!). Je me contenterai de dire que je ne trouve pas cela humain!

Tu affirmes: « L’avortement est un acte horrible que des femmes choisissent parce que c’est le dernier recours. » Non, parce qu’elles croient plutôt qu’il n’y a pas d’autre recours. D’ailleurs, elles diront souvent « qu’elles n’avaient pas le choix… »

Tu ajoutes : « je crois que ces femmes-là ont plus besoin de support que d’entendre dire à tout vent, qu’elles ont tué leur bébé, en plus par des personnes qui n’ont aucune idée de ce qu’elles ont vécu et qui ne vivent pas dans la même réalité ». Malheureusement, je crois que tu ne vois pas la réalité. Les centres d’aide aux femmes enceintes en difficultés secourent aussi les femmes ayant avorté et leur procurent les ressources psychologiques pour les aider à se sortir de la culpabilité de leur geste. La plupart des personnes aidantes dans ces centres sont des femmes et plusieurs ont passé par ces moments douloureux et sont à même de comprendre ce que vivent ces femmes enceintes ou ayant avorté.

 

Sur les trois thèmes qu’e tu ulilises: « enfantin, menteur et manipulateur ».

 

Je commence par le dernier « manipulateur ». Cela serait manipulateur de montrer des sacs noirs remplis de corps d’enfants avortés. Est-ce que c’était manipulateur de montrer des photos de camps nazis pour faire prendre conscience aux gens qu’ils n’avaient pas le droit de jouer à l’autruche?

 

« Menteur ». « Un enfant n’est pas toujours constitué dans l’amour ». Il l’est parfois, mais s’il fallait éliminer tous les enfants qui n’ont pas été constitués dans l’amour, je ne sais pas quelle menue portion de la population serait toujours vivante… De plus, pour un croyant, il y a certainement l'amour de Dieu derrière chaque nouvelle vie.

 

« Enfantin ». « Parce qu’un embryon n’est pas assez constitué pour avoir cet état de conscience. » Ah? Et que connais-tu de son état de conscience? Ce que nous savons par contre, c’est qu’il est prouvé que dès la 20e semaine de grossesse l’enfant peut éprouver de la douleur. Et que dans tous les avortements, le cœur qui est formé très tôt, bat la chamade, que l’enfant se débat pour échapper aux instruments de l’avorteur et que tous ses signes vitaux indiquent qu’il est en état de panique…

 

De plus, comme il s’agit d’un être humain, le principe de précaution s’applique. Un chasseur voyant bouger les fourrés ne tire pas avant de s’être assuré que ce n’est pas une personne qui fait bouger les feuillages. De même, pour l’embryon dans ses premiers instants de sa conception, le doute seul est suffisant pour protéger cet être humain de toute attaque de l’extérieur.

Je joins trois adresses de texte qui pourront  t'intéresser: 

 

http://www.cqv.qc.ca/fr/%C2%AB-dommage-que-je-n%E2%80%99aie-pas-connu-votre-organisme-avant-%C2%BB

 

http://www.cqv.qc.ca/fr/lettre-une-femme-enceinte-en-difficulte

 

http://www.cqv.qc.ca/fr/la-reponse-lavortement-clandestin-est-elle-lavortement-sanitaire

 

 

Voilà, n’hésite pas à me recontacter pour tes commentaires ou contre-argumentation!

 

Amitiés,

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Le sénateur Boisvenu propose le suicide pour les criminels

Ayant vu sa fille périr des mains d'un criminel, le sénateur Boisvenu semble réagir aujourd'hui par vengeance. Il propose que les criminels en série puissent avoir accès à une corde pour se pendre en cellule!

Heureusement, les réactions des québécois sont majoritairement en désaccord avec cette mesure barbare. Inciter un homme au suicide est certainement un acte d'une très grande violence.

Les commentaires de l'ancien juriste Michel Lebel sur le sujet sont à méditer:

"Il devrait quitter son poste.
M. Boisvenu ne parle pas la langue de bois, ne carbure pas à la rectitude politique et médiatique. Ça me plaît! Mais ceci étant dit, l'homme est le porte-parole gouvernemental pour le sénat en matière de justice. À ce titre, il ne peut pas dire n'importe quoi. Il faut bien le reconnaître, le sénateur n'est pas à la hauteur de sa fonction. Il devrait donc avoir l'obligeance de quitter son poste."

Si l'on peut imposer une peine carcérale pour limiter les dégats et demander réparation, personne ne peut voir le coeur et juger vraiment une autre personne. C'est pourquoi la peine de mort ne doit être utilisée que lorsqu'il n'existe aucun autre moyen de protéger la population de criminels.

Dans nos sociétés civilisés, la prison fait le travail et permet la prise de conscience du mal perpetré, le regret de ses crimes, ainsi qu'une forme de réparation par la perte de sa liberté. Le suicide ou la peine de mort n'ont certainement pas leur place en Amérique du Nord.

Le Journal de Québec du 2 février 2012 publie un article sur la réaction de l'Association québécoise de prévention du suicide (AQPS):

L’Association québécoise de prévention du suicide (AQPS) a vivement condamné les propos chocs du sénateur conservateur à deux jours de l’ouverture de la Semaine nationale de prévention qu’elle organise.

En avançant que chaque assassin devrait avoir « le droit à sa corde dans sa cellule », M. Boisvenu a carrément contredit le message de cette semaine de sensibilisation qui débutera le 5 février : « Le suicide n’est pas une option ».

« Pire encore, notre slogan est ‘Ici, on tient à chacun’», se désole Bruno Marchand, directeur général de l’AQPS

« Ça s’inscrit complètement en faux avec ce qu’on tente de promouvoir depuis des années, soutient-il. Notre message est que même si vous vous sentez inutiles, nous avons besoin de vous dans notre société. »

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Obama et les évêques américains s'affrontent sur la question de l'avortement

Il faut prier pour les chrétiens d'Amérique. Le gouvernement Obama attaque directement la liberté de conscience, la liberté religieuse si chère au peuple américain. Le site de Riposte Catholique nous apporte les dernieres nouvelles de ce combat.

Près des deux tiers des évêques des 195 diocèses américains – et le nombre croît chaque jour – ont déjà fait savoir leur condamnation ferme – et parfois véhémente – du récent mandat fédéral promulgué par le ministère de la Santé, et donc par la “catholique” Kathleen Sebelius, qui vise à obliger l’Église catholique et ses institutions à couvrir le remboursement des pilules abortives, des moyens contraceptifs et de la stérilisation dans ses contrats d’assurance maladie ! Une attaque sans précédent contre la liberté religieuse, contre la liberté de conscience et contre la liberté. Et un mandat qui découle des dispositions de l’ObamaCare, qu’avaient vues et dénoncées les évêques américains mais que beaucoup d’idiots utiles catholiques avaient refusé de voir : leurs yeux sont désormais dessillés et beaucoup d’entre eux se joignent désormais à la protestation de leurs pasteurs… Par une “ironie” de l’histoire, Obama, qui avait habilement et mensongèrement réussi à diviser les catholiques pour faire passer son ObamaCare, se trouve aujourd’hui être l’agent de leur réunification…

 

Le Cardinal Donald Wuerl, archevêque de Washington est l'un des nombreux évêques interpellant ces fidèles pour combattre cette injustice. Nous remercions le site riposte catholique pour cette traduction:

Le 20 janvier 2012, le ministère de la Santé des États-Unis [United States Department of Health and Human Services], avec l’approbation du Président Barack Obama, a publié un nouveau mandat fédéral rendant obligatoire la couverture des médicaments abortifs, de la stérilisation et de tous les contraceptifs agréés par la FDA [1], pour pratiquement tous les employeurs, y compris les institutions religieuses.

Qu’est-ce qui est au cœur de la préoccupation des évêques catholiques et d’autres sur cette décision du gouvernement d’Obama ? En quoi peut-il affecter l’archidiocèse de Washington ?

Ce nouveau mandat est le premier règlement fédéral dans l’histoire de notre nation exigeant de toutes les institutions religieuses qu’elles payent pour la couverture de médicaments abortifs, de la stérilisation et des contraceptifs. Les gens étaient déjà libres d’utiliser ces produits et procédures largement disponibles. Jusqu’à la publication de ce mandat, les employeurs pouvaient choisir ou ne pas choisir de les couvrir, et les particuliers pouvaient choisir ou ne pas choisir de chercher des employeurs qui les paieraient pour eux. Désormais, à peu près toutes les compagnies d’assurance devront inclure les substances abortives, la stérilisation et les contraceptifs. Pratiquement les institutions catholiques et les particuliers devront payer pour cette couverture. Être obligé de fournir ces services viole à la fois nos convictions religieuses et notre liberté.

En maintenant ce règlement du ministère de la Santé, le gouvernement a ignoré le premier amendement de la Constitutions des États-Unis et a nié aux catholiques leur droit le plus fondamental, leur droit à la liberté religieuse. Malgré la demande de l’Église d’élargir le champ de l’exemption religieuse, ce qui a été repris par beaucoup d’autres institutions religieuses, le gouvernement a refusé de modifier de champ d’exemption religieuse contenu dans ce règlement qui le limite aux groupes religieux qui emploient et servent des gens essentiellement de leur propre foi. La plupart des églises et des institutions gérées par elles, sont hors du champ de cette exemption en raison de leur grande ouverture à servir le bien commun de la société et tous les gens indépendamment de leurs croyances.

Même ceux qui peuvent être en désaccord avec l’enseignement de l’Église sur le caractère sacré de la vie, comme le conseil de rédaction du Washington Post ou du New York Daily News, ont déclaré qu’il ne revenait au gouvernement de forcer des institutions religieuses à avaliser et payer des procédures ou des médicaments qui violent leurs croyances.

Que va-t-il se passer si ce mandat est maintenu ? Nos écoles, nos hôpitaux et nos organisations charitables se trouveront dans une situation intenable : choisir entre violer la loi civile ou abandonner leurs principes religieux.

Par exemple, ce mandat autorisera une école catholique à choisir l’une de ces trois options : 1. violer ses croyances en fournissant une couverture pour des médicaments et des procédures que nous estimons immoraux ; 2. cesser de fournir une assurance à tous ses employés et supporter des amendes à répétitions et à la fin ruineuses ; ou 3. tenter de se maintenir dans le champ d’exemption en ne salariant et ne servant plus que des catholiques.

Une école catholique ne peut tout simplement pas enseigner vraiment la doctrine catholique et fournir une assurance à ses enseignants – et dans le cas des universités catholiques, également à ses étudiants – qui viole ses croyances propres. Elle ne peut pas davantage refuser à ses employés l’accès à une assurance santé abordable, un droit humain fondamental. Elle ne peut pas non plus se permettre de payer des amendes écrasantes. Elle ne peut pas non plus fermer ses portes aux non catholiques.

Il n’y a désormais plus aucun doute que la liberté religieuse dans notre pays est en péril. Voici seulement quelques semaines, le gouvernement Obama a tenté, sans succès, de faire dire à la Cour suprême que le gouvernement avait le droit d’interférer dans le choix par une église de ses ministres. Heureusement, la Cour a rejeté à l’unanimité cette position extrémiste. De manière injustifiée, le gouvernement a poussé sur un autre front.

Les catholiques dans toute l’Amérique sont déjà en train de combattre ce mandat. Des journalistes catholiques de toutes tendances ont abondamment critiqué ces dispositions comme étant injustes, et les dirigeants de grandes organisations catholiques  – Comme la Catholic Health Association, les Catholic Relief Services et Catholic Charities USA – ont également exprimé leur opposition à ces dispositions. Entretemps, la Commission Ad Hoc sur la liberté religieuse des évêques, explore activement toutes les options contentieuses et d’initiatives législatives pour remédier à cette injustice.

Le temps est venu de parler haut et fort. C’est maintenant que toutes nos voix doivent être entendues. Par conséquent, je vous demande deux choses. D’abord, comme communauté de foi nous devons nous engager à prier pour que la sagesse et la justice puissent l’emporter, et pour que la liberté religieuse puisse être sauvegardée. Ensuite, je vous demande de visiter [ces deux sites : ici et ] pour en savoir plus sur cette attaque contre la liberté religieuse et pour trouver les moyens de soutenir une législation susceptible d’abolir cette décision gouvernementale.

1. Food and Drug Administration : office fédéral de contrôle des produits pharmaceutiques et alimentaires.

 

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Le journal The Gazette encourage le soutien à l'avortement pour les pays pauvres

Un article paru le 26 janvier 2012, dans le journal The Gazette, déplore la volonté du gouvernement canadien de ne pas financer les services d'avortement dans les pays pauvres de la planète. Le gouvernement conservateur a plutôt choisi d'offrir de véritables soins de santé.

Nous avions publié un article pour répondre aux demi-vérités véhiculées par ces médias.

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