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Une explosion de bébés dans la région Montréalaise?

On le souhaite, mais est-ce bien la réalité? Une nouvelle réjouissante du Journal de Montréal du 30 janvier 2012, mais qui ne tient pas compte du taux de natalité qui est sensiblement toujours le même au Québec:

"La famille a définitivement la cote au Québec. Les bébés se multiplient dans la province, mais pas de façon uniforme. Les poussettes se pressent davantage sur les trottoirs de certaines municipalités aux taux de natalité impressionnants."

Mise-à-jour:

Suzanne du blogue Le Ciel est bleu n'est pas du tout impressionnée !

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Un grand discours de David Cameron sur l'Angleterre, pays chrétien.

Voici des extraits de ce discours prononcé le 16 décembre dernier, tirés de l'agence de presse zenit.org:

 

« Le Royaume-Uni possède une grande histoire chrétienne qui forment les fondements de notre gouvernement, la valeur de l'individu et l'importance de chaque être humain et de leur dignité devant Dieu », ajoute-t-il. « Nous n'aurions pas la société que nous avons sans ces valeurs ».

« La neutralité morale ne peut être une option », insiste-t-il, car, « on ne peut combattre quelque chose avec rien », car « si nous ne croyons pas en quelque chose, nous ne pourrons résister à rien ».

« Il est faux de penser qu'affirmer qu'un pays est chrétien met les autres religions en péril », insiste le Premier ministre britannique, faisant allusion à ceux qui, sous prétexte de « neutralité laïque, disent qu’affirmer les valeurs chrétiennes équivaut à rabaisser les autres religions ».

Ceux-là, explique-t-il, ne comprennent pas qu’il est au contraire « beaucoup plus facile de croire en d’autres religions et de les pratiquer en Grande Bretagne, quand celle-ci s’appuie sur sa propre identité chrétienne ».

(...)
Deuxièmement, poursuit-il, « ceux qui prônent la neutralité laïque pour éviter d’exprimer des jugements sur les conduites d’autrui, ne saisit pas les conséquences d’une telle neutralité ou le rôle que la religion peut avoir pour aider les gens à avoir un code moral ».

Pour David Cameron, il est clair que « la foi n’est pas une condition nécessaire ou suffisante pour la moralité » mais pour ceux qui ont une foi, celle-ci « peut être utile pour aider à prendre la bonne direction ».

Constatant que « vivre et laisser vivre » a trop souvent signifié « faites ce que vous voulez », le premier ministre britannique, à l’égard de son propre pays, n’hésite pas à parler de « faillite morale » , d’un « effondrement moral » de la société actuelle qui se fait de plus en plus visible.

Pour contrer cela, David Cameron, suggère de retrouver ces valeurs traditionnelles chrétiennes, de les « affirmer » sans faiblesse, car « la neutralité morale ou la tolérance passive presque craintive », rappelle-t-il, n’élimine en rien les comportements négatifs comme l’extrémisme, la violence, les abus, au contraire, mais contribue à causer des problèmes sociaux qui sont au cœur de l’illégalité ».

Pour le Premier ministre l’heure est venue de refaire la distinction entre « ce qui est bien et ce qui est mal » et en cela, l’Eglise, souligne-t-il, joue « un rôle vital ».

« Pour moi, le christianisme, la foi, la religion, l’Eglise et la Bible sont toutes intrinsèquement impliquées dans la politique, dans la mesure où tant de questions politiques sont des questions morales », dit-il.

David Cameron reconnaît ne pas comprendre vraiment le raisonnement de ceux qui disent que l’Eglise ne saurait être impliquée dans la politique », considérant que la religion a une base morale et que si l’archevêque n’est pas d’accord sur quelque chose « il est juste qu’il le dise ».

Le Premier ministre britannique conclut son discours en s’adressant directement à l’Eglise : « Les valeurs que nous tirons de la Bible vont au cœur de ce que signifie appartenir à ce pays et toi, Eglise d’Angleterre, tu peux aider à réaliser tout cela !

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Les référendums d'initiatives populaires et l'avortement

Une journaliste lui a posé la question de l'avortement:

"Elle n'a pas voulu dire si un gouvernement péquiste serait obligé d'accepter un référendum réclamé par la population ou s'il se réserverait un droit de veto, par exemple dans le cas où on demanderait de limiter le droit à l'avortement. Elle a refusé de préciser si les référendums seraient exécutoires. Elle semble ne pas craindre les dérapages. «Écouter le peuple, ça ne risque pas de se retourner contre nous», a-t-elle dit."

Pour avoir écouté l'entrevue, j'ai pu saisir qu'àprès cette question et non pas seulement avant, comme le laisse croire l'article de La Presse du 30 janvier 2011, Pauline Marois a mentionné qu'il devrait y avoir des balises...

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Ginette Leblanc demande à la cour supérieure le droit au suicide assisté

Le journal Le Nouvelliste de Trois-Rivières du 27 janvier 2012 suit de près le dossier de Ginette Leblanc, atteinte de la maladie de Lou Gehrig. Après avoir perdu sa cause une première fois, elle fait appel en cour supérieure et l'accueil est heureusement peu prometteur pour ce permis de tuer.

"Le procureur général du Canada, Me René Leblanc, a rappelé au juge Michel Richard qui présidait l'instance, ce matin, qu'il est lié à la décision de la Cour suprême en ce qui concerne le droit au suicide assisté. Aider une personne à se donner la mort, au Canada est un geste reconnu comme criminel.

Ce dossier a déjà été entendu par la Cour suprême il y a 18 ans dans le célèbre dossier de Sue Rodriguez.

Me Leblanc a fait valoir que au procureur de Ginette Leblanc, Me René Duval du cabinet Duval, Lauzon, Ménard, qu'il aura le fardeau de la preuve s'il veut tenter de faire renverser cette décision. Me Leblanc a aussi dit au juge Michel Richard: «Vous êtes lié à la décision de la Cour suprême».

 Plusieurs organismes militant en faveur ou contre le droit au suicide assisté ont demandé à être entendus, hier. Toutefois, les parties ont convenu de se revoir le 1er juin à cet effet"

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Un nouveau magazine vient de paraître : "LA VIE EST BELLE"

"Lancement du premier numéro de La vie est belle!  

Saint-Augustin-de-Desmaures, le 19 février 2012 – L’annonce avait été faite en décembre : dans l’optique de la nouvelle évangélisation, Le NIC (Le Nouvel informateur catholique) devenait La vie est belle! C’est maintenant fait. L’édition numérique du nouveau magazine, datée du mois de février 2012, sort le lundi 23 janvier et sa version papier sera en kiosque à partir du 3 février. Pour permettre au public de découvrir le nouveau magazine, la version électronique intégrale de ce numéro sera disponible gratuitement sur son site www.magazinelavieestbelle.com dès le 23 janvier et pendant tout le mois de février.   

Nouvelle intention

La vie est belle! se veut plus proche de la vie quotidienne ordinaire des gens. Chaque mois, on propose un dossier différent, des témoignages, des réflexions, des livres, du cinéma et de la beauté. Beaucoup de beauté pour rejoindre les chrétiens engagés de même que ceux qui se disent croyants sans être nécessairement engagés. L’idée, c’est de communiquer la joie, la vie, la foi et d’annoncer quelqu’un, le Christ, celui qui change tout et qui fait que La vie est belle!"

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Sur la crise économique au Québec

La crise économique qui frappe l’occident n’épargne pas le Québec. Dans les milieux de « droite » comme de « gauche », les réflexions s’accumulent sur le sujet… et ne se ressemblent pas. Deux livres viennent de paraître, l’un du « gauchiste » Jean-François Lisée, l’autre du "droitiste" Éric Duhaime.
 
Éric Duhaime décrit ainsi certains aspects de la situation québécoise :
 
« Pour la première fois depuis que nos ancêtres ont foulé le sol du continent nord-américain, une génération s’apprête à laisser moins à ses enfants que ce dont elle a hérité. Les 40 ans et moins sont maintenant assurés de vivre collectivement plus pauvres que leurs parents » (p.17)
 
(…)
 
« Cet appauvrissement relatif de la jeune génération n’est pas le fruit du hasard. C’est le résultat d’une planification étatique centralisée à l’œuvre depuis la Révolution tranquille et qui, érigée en système tout au long des cinquante dernières années, est encore vénérée dans les milieux où on l’appelle pompeusement le “modèle québécois”. Depuis cette belle époque, le Québec s’est en partie construit et développé à crédit, et son avenir ressemble de plus en plus à la gestion de ce que Christian Dufour appelle son “déclin tranquille”. »  (p.18)
 
Cet appauvrissement s’étale sous nos yeux : état des routes, temps d’attente dans les hôpitaux et difficulté d’être soigné, etc. Le Québec ressemble de plus en plus à ces ruines qui nous servent de pont, que l’on tente de colmater tant bien que mal.
 
Mais ce qui fait plus mal encore que cette dette folle contractée depuis 50 ans, c’est l’inversement de la pyramide démographique : les jeunes sont de moins en moins nombreux face à une population vieillissante, d’où les charges de plus en plus imposantes qu’ils doivent supporter. Cela, c’est la conséquence directe d’une mentalité contraceptive et de près de 50 années d’avortements. Ni Jean-François Lisée, ni Éric Duhaime ne parlent de solutions en face de ce problème fondamental. Notre refus de donner la vie a eu pour conséquence la ruine de notre peuple.
 
« Le choc démographique se produit lorsque les baby-boomers parviennent nombreux à l’âge de la retraite en laissant place à des générations moins nombreuses. Le nombre de travailleurs par retraité, qui était de sept pour un en 1986, est passé à trois en 2010 et devrait chuter à deux en 2020. L’intervention de l’État, telle qu’on la connaît depuis 1960 au Québec, devra forcément changer. La population vieillissante réclamera toujours plus de services publics alors que les travailleurs seront de moins en moins nombreux à contribuer aux coffres de l’État : le pourcentage de citoyens qui paient de l’impôt diminue constamment. » (p.34)
 
« Un peuple qui tue ses enfants n’a pas d'avenir », disait Jean-Paul II. Le Québec, tout comme la plupart des peuples occidentaux, en est un triste exemple. Le fait que nous nous comparions parfois avantageusement économiquement, comme tente de le démontrer Jean-François Lisée, aux autres peuples occidentaux, n’y change rien. Ce n’est pas rassurant de savoir que nous aurons un sort comparable aux autres passagers de ce navire en train de couler.
 
Si nos représentants de la droite et de la gauche offrent des solutions qui laissent les plus faibles de côté, où tentent de continuer aveuglément à laisser croître une dette en espérant que le système n’éclatera pas de leur vivant, nous serons tous perdants.
 
Mais à long terme, seul un changement de valeurs permettra au Québec de revivre : remettre la famille et la famille nombreuse (plus de 2 enfants), avec tout ce que cela demande d'esprit de responsabilité, à la place qui lui revient, c.-à-d. à la base de la société.
 
Les citations sont tirés de : DUHAIME, Éric. L’État contre les jeunes, comment les baby-boomers ont détourné le système, éd. VLB, Montréal, 2011, 162 p.
 
Voir aussi : LISÉE, Jean-François. Comment mettre la droite K.O., éd. Stanké, Montréal, 2012.
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Les réflexions du président français Sarkozy sur la laïcité

Le site du salon Beige publie ces réflexions destinées aux responsables des religions de France. Des réflexions que l'on aimerait entendre chez nos députés québécois!

 

Notre pays a besoin, plus que jamais, d'unité et de rassemblement. Je  refuse toute vision intégriste de la laïcité (...) qui consisterait à exclure de la sphère publique toute référence culturelle ou intellectuelle à la religion.

Aucune société ne peut se contenter de vivre de consommation et de distraction sans courir le risque de la perte de sens.

Dites à la société ce que vous avez à lui dire, elle peut l’entendre (...) J’ai la conviction que ce que vous avez à dire de la vie, de l’amour, de l’argent, de la science ou de la mort intéresse tous ceux qui, croyants ou non-croyants, cherchent à donner du sens à leur vie et à leur action.

Comment imaginer qu'avec la profonde expérience des sentiments humains qui est la vôtre, ce que vous pensez de la famille ne puisse pas parler à la société tout entière.

La liberté d'expression n'exclut pas le respect de l'autre, de son intimité, de sa conscience. L'irrespect n'induit pas forcément le talent. Que l'on ne vienne pas invoquer Voltaire pour tout justifier."

Le discours complet, magnifique se trouve sur le site de l'Élysée.

Le dernier paragraphe sur la liberté d'expression s'explique par les tentatives en France d'"artistes" sans talent, désireux d'accéder à la notoriété par le scandale à caractère religieux.Au Québec, le scandale a remplacé le talent, d'où la pauvreté, le vide, le misérabilisme et la redondance de l'univers littéraire et théâtral québécois contemporain.

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L'assemblée parlementaire du conseil de l'Europe refuse l'euthanasie!

Sur le blog de Jeanne Smits, cette importante et heureuse nouvelle: Le conseil de l'Europe interdit la pratique de l'euthanasie!

"On m'informe que l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe a voté mercredi soir une résolution visant à « protéger les droits humains et la dignité de la personne en tenant compte des souhaits précédemment exprimés par les patient » – en clair, il s’agit de promouvoir les testaments de fin de vie ou les directives pour la fin de vie. Grâce au travail intensif d’élus chrétiens, le texte définitif affirme :

« L’euthanasie, dans le sens de l'usage de procédés par action ou par omission permettant de provoquer intentionnellement la mort d’une personne dépendante dans l’intérêt allégué de celle-ci, doit toujours être interdite. »

A cette belle victoire s'ajoute l'adoption de deux amendements présentés par Luca Volontè (président de groupe du PPE) Timothy Boswell (GDE) et d'autres membres de ces deux formations conservatrices, qui ont bataillé pour faire adopter ce principe : « En cas de doute, la décision doit toujours viser à préserver la vie de l’intéressé et à en prolonger la vie. »
 
« L'an dernier, nous avons obtenu une grande victoire en réaffirmant le droit à l'objection de conscience, aujourd'hui nous reconfirmons les valeurs humaines et chrétiennes. Aujourd'hui nous avons une nouvelle fois mené une bonne bataille et nous l'avons gagnée, grâce à Dieu, face à une véritable tyrannie idéologique de la mort. Les socialistes, la gauche et une partie des libéraux ont perdu une bataille fondamentale, désormais l'euthanasie est totalement bannie de l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe », rapporte mon correspondant, citant Luca Volontè.
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60 % de la population canadienne demande une législation sur l'avortement sélectif

Un sondage Angus Reid indique que la population canadienne désire une loi restreignant l'avortement fait en fonction du sexe de l'enfant. Plus encore, 51% des canadiens désirent que le vide juridique actuel sur la question de l'avortement en général prenne fin et qu'une loi indiquant quand une femme ne peut avorter soit mise en place, contre 37 % n'en voulant pas.

En Alberta, 59 % de la population est favorable à ces lois alors que 40 % des québécois ne veulent aucun changement.

Quelque soit l'opinion de la population sur l'avortement en général, une large majorité demande une loi restreignant les avortements sélectifs.

Le bon sens revient!

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Le Parti Conservateur du Québec reconnaît la compétence parentale

Au programme du Parti Conservateur du Québec, la subvention indiviuelle par enfant remplace le paiement à la garderie. Aux parents de faire leurs choix! Et ce tout en facilitant la création de nouvelles garderies, selon les besoins réels:

(...)Notre plan consiste en une dérèglementation du système des garderies. Le gouvernement cessera de subventionner toutes les garderies et mettra fin à sa politique de fixation des prix. De plus, afin de mettre fin à la pénurie de place en garderie, un gouvernement conservateur abolira le plafond annuel de permis de garderies délivrés. Cette pratique permettra à tout québécois désirant ouvrir une garderie et respectant les règles élémentaires de qualité de le faire. Cela éliminera aussi les tentations de copinage entre les propriétaires de services de garde et le gouvernement.

Ayant à cœur l’accessibilité du service pour tous les québécois, un gouvernement conservateur remplacera les subventions aux garderies par des subventions individuelles se situant entre 7,80$ et 22,50$ par enfant par jour.

En remplaçant le système des CPE actuel, le parti conservateur a bon espoir de pouvoir permettre aux québécois de ne plus avoir à composer avec des listes d’attentes et des pénuries de place tout en permettant aux familles moins bien nanties de la population d’avoir accès à un service de qualité pour leurs enfants. Nous chiffrons, de plus, les économies annuelles réalisées par cette réforme à 650 millions de dollars.

La liberté de choisir le service de garde ou l'accompagnement parental des enfants revient à ces derniers. Le plan du Parti Conservateur respecte la compétence et la responsabilité première des parents sur leurs enfants. C'est un proposition des plus heureuses. Espérons qu'elle sera mise en application dans un avenir rapproché.

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