M'INSCRIRE
DONNER

Joignez-vous au mouvement

CQV défend la personne humaine, de la conception à la mort naturelle.

ou

×

The hush on post-abortion distress: unveiling the grief

After reading a letter submitted by a woman who had an abortion on LifeSiteNews.com, I could not help but think to myself, how many other women have a similar story to share? How many other women have come through the deep end and struggle to live in peace after a decision that tore their lives (and that of their child)?

I wish the platform for post-abortive issues were more open to public conversation. I feel that interaction with women who themselves made the ‘choice’ of aborting would help prevent struggling women from making the same devastating decision. Unfortunately, as it stands, the crime of abortion is only spoken of using so-called “politically-correct” (and morally fraudulent!) jargon: “freedom of choice”, “women’s rights” (and what about children’s rights?), “my body, my choice”...but how many women, men, and families have suffered from the killing of their unborn child?

Notice I say men and women- because yes, men are also hurt by the horrors of abortion, for when they conceive a new being with a woman, they willingly partake in God’s act of life- and when they neglect the existence of that tiny being and fail to support the woman they have physically committed to, they also suffer the guilt, frustration, and sadness that follows. 

A recent meta-analysis published in the British Journal of Psychiatry revealed that women having abortions experience an 81% increased risk of mental health problems. If anyone is wondering why Post-Abortion Syndrome is not spoken of or acknowledged by the medical community, one must also wonder what political motivations exist to hide the truth on the physical and psychological impacts of abortion.

A final point of interest: If the whole abortion industry really has in mind the best interest of women, why don’t they perform a regular post-abortive check-up to ensure that women are really free of mental and physical agony post-abortion? As far as emotional reactions are concerned, the The Montreal Morgentaler facility website simply states that if psychological persists after one week or so, you may need a referral for “post-abortion counselling”- so really, do they honestly believe that women resume life normally after aborting their child?

Laissez un commentaire

Voir le problème démographique au Québec sans en reconnaître les causes

Le journal le Devoir du 10 février 2012 publie un article de l'éditorialiste Jean-Robert Sansfaçon sur le problème criant de la démographie québécoise. Mais pas un mot sur les 30 000 avortements annuels... Il ne semble pas y avoir de lien! Le journaliste écrit:

 

Les résultats du recensement de 2011 confirment ce que nous savions déjà: la population du Québec croît moins vite que celle de toute autre province à l'Ouest, et notre place dans la fédération rétrécie chaque année un peu plus. Cela comporte son lot de conséquences au sein de la fédération, mais surtout à l'intérieur même du Québec, où il faut compenser cette lente croissance par des gains de productivité qu'on ne voit pas poindre.

Les "gains de productivité"! Voilà la solution miracle pour beaucoup de québécois. Est-ce que ces québécois aimeraient également remplacer notre harfand des neiges, symbole du Québec, par l'autruche?

Laissez un commentaire

Réplique au chef du parti socialiste français, François Hollande, sur l'euthanasie

Dans le magazine Valeurs Actuelles, que l'on peut retrouver via le site du Salon Beige, se trouve une excellente et concise réponse, du philosophe Pierre-Olivier Ardouin, à la question de l'euthanasie soulevé par le candidat à la présidentielle française, François Hollande. À lire en entier:

 

 

Le débat sur l’euthanasie est près de s’enflammer à nouveau depuis que François Hollande s’est engagé à la légaliser s’il était élu à la présidence de la République : « Je proposerai que toute personne majeure en phase avancée ou terminale d’une maladie incurable provoquant une souffrance physique ou psychique insupportable et qui ne peut être apaisée puisse demander, dans des conditions précises et strictes, à bénéficier d’une assistance médicalisée pour finir sa vie dignement. »

Si la formulation semble rassurante, l’arrière-plan philosophique du propos censé légitimer l’administration médicale de la mort est redoutable. Derrière le discours, il y a en effet l’idée pernicieuse que le geste euthanasique permettrait de conserver la dignité, autrement dit, serait une solution pour celui qui estimerait être sur le point de la perdre. Or, si, sur le plan psychologique, on ne peut nier que la personne qui voit se flétrir son corps et ses facultés puisse éprouver le sentiment d’une dignité diminuée, on ne doit pas perdre de vue qu’au-delà de toutes nos appréciations subjectives, le malade possède une dignité inhérente fondée sur le seul fait d’appartenir au genre humain. La dignité n’est pas un attribut qui peut être mesuré sur le plan quantitatif, c’est une qualité dont l’être humain jouit par nature. Elle est le signe de la valeur inconditionnelle accordée à la personne et ne dépend ni du regard posé par autrui ou la société ni de l’idée que l’on s’en fait soi-même. C’est justement au nom de cette loi fondamentale de notre civilisation que le Conseil de l’Europe a réitéré, dans sa résolution du 25 janvier dernier, sa condamnation ferme de toute pratique de suicide médicalement assisté ou d’euthanasie.

La seconde thèse avancée par le candidat socialiste pour autoriser l’euthanasie est celle qui consiste à dire qu’elle serait justifiée dès lors qu’elle serait librement choisie. À ceci, nous pouvons émettre deux objections. La première est que ce pseudo-argument laisse de côté le fait que l’euthanasie n’est et ne sera jamais le lieu d’exercice d’une liberté purement isolée. En effet, les promoteurs du droit à la mort se focalisent sur la demande et les procédures garantissant le bien-fondé du consentement libre du malade, oubliant l’autre moitié du contrat : la réponse qu’il faut apporter à cet appel. On se retrouve devant le paradoxe d’une liberté impuissante qui a besoin de la puissance d’agir des autres pour être effective, instrumentalisant les soignants et détruisant par là même l’essence de leur vocation, qui est d’être au service de la vie humaine. Avec la philosophe Suzanne Rameix, on peut y voir une « volonté de renverser le pouvoir médical en exerçant à son tour un pouvoir sur le professionnel de santé, en l’utilisant comme un prestataire de services pour l’exercice d’une préférence individuelle » (rapport de l’Assemblée nationale Solidaires devant la fin de vie, La Documentation française, page 122).

La deuxième objection est que la demande de mort d’un malade n’est souvent que l’expression d’un appel au secours et non celle d’une liberté idéalisée. Pour une personne en fin de vie, la vie et la mort ne se présentent pas comme deux options également ouvertes, car la vie n’est simplement plus envisagée comme une issue possible au dilemme. C’est au contraire la mort qui s’impose à l’esprit du malade : tout en se croyant libre, il se précipite en fait dans la seule voie qui s’ouvre à lui, comme le dit Axel Kahn : « La demande de mort émane toujours d’une personne pour qui la vie est devenue insupportable et qui estime qu’elle n’a pas d’autre choix que de l’interrompre. C’est tout à fait le contraire d’une liberté, et il convient, une bonne fois pour toutes, de tordre le cou à cette idée selon laquelle la demande d’euthanasie serait de ces libertés glorieuses pour lesquelles on est prêt à se battre parce qu’elles sont un idéal de vie. Ce n’est jamais cela. » (Ibid., page 117.)

Le parti pris idéologique du candidat socialiste ne témoigne-t-il pas d’une profonde méconnaissance de la question ? À moins que la gauche – on n’ose le croire – escompte limiter les dépenses de santé en ces temps de crise budgétaire en faisant de l’euthanasie une variable d’ajustement économique ? Il est vrai qu’une injection mortelle de chlorure de potassium coûte moins de un euro tandis qu’une journée d’hospitalisation en réanimation dépasse les 1 500 euros.

Il est enfin tout bonnement faux d’affirmer que les malades n’auraient d’autre alternative que subir la dégradation de leur santé et son lot de souffrances ou obtenir l’euthanasie qui les ferait paisiblement passer de vie à trépas. En récusant tant l’acharnement thérapeutique que la piqûre létale, en créant un droit individuel aux soins palliatifs, la France a su au contraire faire le choix de la sollicitude humaine envers les plus fragiles et tracer une voie originale pour le respect de la dignité des malades, regardée avec intérêt par de nombreux États européens. Ce n’est certainement pas le moment d’abdiquer un modèle qui nous tient à la hauteur de notre dignité d’hommes et dont la remise en question nous conduirait aux pires errements. Pierre-Olivier Arduin, docteur en philosophie

Laissez un commentaire

Au secours des parents

De plus en plus, que ce soit par nos gouvernants, nos fonctionnaires, les spécialistes de la santé, les parents sont perçus comme des êtres incompétents, un mal nécessaire parce qu'on a pas réussi à trouver le financement pour les remplacer auprès de leurs enfants.

Mathieu Bock-Côté, dans le journal 24h du 9 février 2012, épingle un point sur lequel, encore une fois, les parents doivent supporter le regard hautain des professionnels...

Définissons ainsi l'État thérapeutique: il s'agit d'un État qui infantilise sa population, qui la décrète fondamentalement irresponsable. Il faudrait la rééduquer, parce qu'il sait mieux qu'elle ce qui est bon pour son avenir.

 Les ayatollahs en sarreau de la santé publique n'aiment pas la vie. À moins de la mettre dans un bocal. Leur but: contrôler les moindres racoins de l'existence. Ils dépistent partout de mauvais comportements. Pour les censurer.

 Ne mange pas! Tu pourrais engraisser! Ne bouge pas! Tu pourrais tomber! Ne cours pas! Tu pourrais t'écorcher. Ne voyage pas. Tu pourrais te faire kidnapper. Merci docteur! Grâce à vous, nous nous sentons bien asséchés. On pourra ainsi se momifier en toute tranquillité.

 L'enjeu, c'est la responsabilité des parents. Les experts en santé publique ont décrété ces derniers irresponsables. S'ils n'élèvent pas leurs enfants en prenant pour bible le guide alimentaire canadien, on voudra les leur retirer et les confier à la DPJ. J'exagère. Mais à peine.

 On aurait envie de leur dire: foutez-nous la paix. Déguerpissez de nos vies. Je pourrais aussi le dire grossièrement. Mais je resterai poli.

Laissez un commentaire

Le président français Sarkozy refuse le "mariage gay"

Le journal Métro du 9 février nous apporte cette réserve du président français face au mariage et à l'adoption par les personnes de même sexe.

 

 

PARIS - Le président Nicolas Sarkozy, qui devrait prochainement annoncer qu'il briguera un second mandat, se prononce contre l'ouverture du mariage et de l'adoption aux couples de même sexe. Dans un entretien au "Figaro Magazine", le futur candidat de droite considère qu'il ne faut ni "brouiller l'image" du mariage, ni "inscrire dans la loi une nouvelle définition de la famille".
 

Laissez un commentaire

Sur Ligne directe : la dégradation de la moralité en Occident

À l’émission Ligne Directe du 9 février 2012, il sera question l'invité, M. Stéphane Gagné, de la condition morale qui se dégrade de plus en plus en Occident.

M. Stéphane Gagné est le fondateur du Réseau Chrétien de la Société Québécoise. Ce réseau se donne pour objectif d’informer les chrétiens sur les questions de morale et d’éthiques sociales qui sont en constante évolution et qui bouleversent notre société. Selon M. Gagné, les chrétiens doivent prendre leur place dans les débats sur ce type de questions qui nous concernent tous.

Visitez le site internet du RCSQ: http://apdgranby.org/stephanegagne/

Pour visionner l’émission, allez sur le site : http://www.labibleparle.com/

Pour communiquer avec Ligne Directe : [email protected]

Vous pouvez visionner les émissions précédentes à l’adresse suivante : http://www.labibleparle.com/archives.html

Laissez un commentaire

Lettre d'une ex-féministe

emancipation-155792_640.pngNous vous avons fait part il y a une semaine de l'étonnant texte élogieux concocté par Mme Denise Bombardier, sur le féminisme.

Sur le site du RCSQ, Une ex-féministe répond à Mme Bombardier, avec la compréhension de quelqu'un qui a expérimenté les dérives de cette idéologie:

 

Mme Bombardier,

En lisant votre chronique « Le corps des femmes », j’ai eu la confirmation de deux choses : la révolution féministe a réussi à brouiller les esprits les plus éclairés, et les religieux d’antan étaient des personnes bien averties.

Vous semblez avoir été choquée que les religieuses de votre jeunesse aient mis en garde toute une génération contre l’impudicité.

Vous semblez ne pas avoir compris que ces religieuses savaient que les femmes attirent les regards. Elles mettaient les filles en garde en espérant peut-être les éveiller à leur pouvoir de séduction?

Elles savaient que les hommes étaient attirés par la beauté des femmes. Pas parce que dans chaque homme sommeil un violeur… Pas non plus « parce que toutes les religions ont des problèmes avec les femmes ». Non. Simplement parce que les femmes sont belles et qu’elles attirent les hommes. C’est dans la nature humaine !

Certains religieux étaient fortement teintés de jansénisme, j’en conviens, mais au moins ils avaient la lucidité de reconnaître que « la force sexuelle peut faire décoller une fusée » !

De nos jours, on semble avoir occulté la réalité humaine la plus élémentaire : les hommes et les femmes sont fait pour s’aimer et pour s’unir!

C’est à cet amour, à cette union et à cette force d’attraction que la révolution féministe s’est attaquée, et cette charge a fait des millions de victimes depuis 40 ans.

Selon vous, et selon toute révolutionnaire endoctrinée qui se respecte, la révolution féministe « n’a pas fait de victimes, n’a pas construit de camps de la mort, n’a pas semé la terreur, n’a muselé personne, n’a violé aucune loi et n’a imposé aucune barbarie » !

En s’attaquant à la complémentarité des femmes et des hommes, la révolution féministe a pourtant tout fait cela!

Elle a rejeté la seule vraie et grande réalité humaine : la femme est différente de l’homme et elle l’attire ! Il n’y a rien de plus beau que le corps d’une femme ! Et rien de plus puissant que le désir d’un homme ! Et cela est beau !

C’est pour protéger cette beauté que la « morale officielle » de l’Église catholique s’oppose encore aux relations sexuelles hors mariage – faut-il spécifier que c’est Dieu et pas l’Église qui l’a formellement suggéré à Moïse?

Il y a 3500 ans, ça tombait sous le sens qu’on voulait protéger les femmes et les enfants des unions polygames ! Et aujourd’hui? Est-ce si différent? Regardons autour de nous et soyons honnêtes : si on attendait un an, et qu’on s’engageait dans le mariage avant de copuler, tous les maux de société que nous connaissons feraient un bon fulgurant en arrière!

La révolution féministe a pour but premier de rejeter la complémentarité des hommes et des femmes. Ses théories, martelées de façon transversales depuis 40 ans aux jeunes générations occidentales, affirment que la différence sexuelle asservie les femmes et que pour se libérer, elles doivent nier la nature et leur nature, les obligeant à séparer leur sexualité de leur pouvoir de procréation.

Les théories féministes ont réussit à désensibiliser les femmes jusqu’à les convaincre que l’avortement devait être un « droit ». N’avez-vous pas, Mme Bombardier, réalisé un film à ce sujet? Un film qui démontrait l’égoïsme outrancier de certaines femmes et l’inconscience monstrueuse de certaines autres?

Les 100 000 avortements annuels au Canada, et les 30 000 autres au Québec, ne sont pas des gestes isolés ; ils sont le fruit d’une révolution qui n’en a que pour le « corps des femmes », et rien d’autre !

Il est évident que la libération des femmes était nécessaire, mais la révolution féministe, elle, n’a rien fait de glorieux : elle s’est approprié le combat des épouses et des mères qui luttaient, à l’origine, pour leur famille… et pas uniquement pour elles-mêmes et leur corps!

Vous affirmez, Mme Bombardier, que « …toutes les religions ont des problèmes avec les femmes ». Eh bien, je voudrais vous apprendre que même la révolution féministe a des problèmes avec les femmes!

Ces révolutionnaires imposent leur façon de concevoir l’amour et la sexualité jusque sur les bancs d’école en méprisant les parents. Au Québec, elles ont conçu un modèle unique pour toutes les femmes, prétendent parler en leur nom et les méprisent lorsqu’elles sont en désaccord avec leurs théories marxistes anti-conjugales, anti-familiales et anti-religieuses.

La guerre des sexes est au cœur de chacun de nous. Il est le Mal qui nous gruge et qui nous pousse vers la méfiance et la domination plutôt que vers la confiance et l’amour. C’est ça l’histoire d’Adam et Ève : un récit étiologique, c’est-à-dire une histoire qui se vit aujourd’hui en nous et autour de nous.

Le mouvement de libération des femmes voulait remettre cette confiance et cet amour au cœur du couple humain déchiré. La révolution féministe l’a rejeté pour ne s’occuper que de la femme et la modeler à sa guise.

Cette révolution a instauré la suprématie de la femme au détriment de tous : ses victimes sont des familles brisées, des enfants écartelés et des grands-parents abandonnés ; ses camps de la mort se nomment « cliniques », « CLSC » et « hôpitaux » ; ses détracteurs sont muselés et terrorisés devant la soumission généralisée des occidentaux, prisonniers de sa rhétorique victimaire.

En changeant les lois au gré de ses désirs depuis 40 ans, la révolution féministe a pu éviter de les violer ; c’est ainsi qu’ont procédé la plupart des révolutionnaires arrivés au pouvoir dans le passé, et que nous qualifions de barbares aujourd’hui.

Le temps saura donner raison à la résistance.

Marie-France Lavoie

Ex-féministe

Laissez un commentaire

Un amas de cellules ? Des vidéos incroyables de l'enfant à naître à 7 et 9 semaines de gestation

Deux vidéos extraordinaires de l'enfant à naître en gestation, la première à 7 semaines et la deuxième à 9 semaines de gestation. Ne me parlez plus d'un vulgaire "amas" de cellules !

http://www.youtube.com/embed/VjhFNEV6shY

 

http://www.youtube.com/embed/5q30ao8phNY

Laissez un commentaire

"Faire la fête" des enfants à naître?

Une nouvelle tradition? Une réunion de famille autour de la mère enceinte pour regarder une échographie en 3D! C'est ce que nous révèle la journaliste Sophie Allard dans le journal La Presse du 9 février.

Bien que cela ferait mal de ne rien faire pour sauver l'enfant, il faut souhaiter que nous puissions un jour avoir les images 3D d'un avortement que nous ne pourrions empêcher, comme dans les années 1980 le Docteur Nathanson l'avait fait en 2D, ce qui avait déjà créé un choc des consciences. Tous pourrait alors constater comment l'avortement "fait la fête" à l'enfant à naître...

Laissez un commentaire

La désinformation par les médias et dans les médias: un exemple sur l'euthanasie

Le combat contre l’avortement et l’euthanasie demande une persévérance qui ne tient pas compte des résultats. « Les hommes combattront et Dieu donnera la victoire », disait Jeanne D’Arc. Le moment de la réussite ne nous appartient pas.
 
Le combat devient donc un métier qui demande la patience, d’être prêt à redire maintes et maintes fois les mêmes discours pour que tous puissent entendre ce que les médias refuseront de faire connaître à la population. Combien de courriels contre l’avortement sont censurés par les sites internet des grands journaux pour laisser croire qu’il y a quasi unanimité sur le désir de conserver le « droit » à l’avortement!
 
Ainsi, nos médias ne sont plus censurés, ce sont plutôt eux qui censurent la population, se transformant en outil de propagande et de combat. Un combat perpétuel où prévaut la parole de qui a le meilleur porte-voix.
 
Il existe également le combat de l’utilisation des termes. Il y a une réelle tentative de manipulation de l’information par des termes équivoques qui masquent ou modifient la réalité. C’est ainsi que le conseil pontifical pour la famille a vu la nécessité de publier un lexique des termes ambigus et controversés sur la famille, la vie et les questions éthiques.
 
Un exemple de manipulation des termes? Nous vous présentons d’abord un texte clair, paru sur le site du journal Le Soleil du 7 février 2012.
 
« L'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe a adopté, le 25 janvier 2012, une résolution stipulant que « l'euthanasie, entendue comme le fait de tuer intentionnellement - activement ou par omission - un être humain dépendant -soi-disant pour son bien - doit toujours être interdite». Cette résolution arrive un an après que la Cour européenne a affirmé qu'il n'existe pas de droit à l'euthanasie ou au suicide assisté selon la Convention européenne. Est-ce que la protection de la vie et de la dignité humaine a la même valeur au Canada? »
 
Jean-Pierre Lefebvre
 
Voici la réplique de M. Yvon Bureau, consultant bénévole pour un mourir digne et libre, dans le journal Le Soleil du 8 février 2012:
 
«  L'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe fait bien de s'opposer à «l'euthanasie, entendue comme le fait de tuer intentionnellement - activement ou par omission - un être humain dépendant - soi-disant pour son bien».
Personne n'a le droit de tuer. Personne n'a le droit de faire euthanasie sans conditions. »
 
Or ce n’est pas ce que dit le Conseil de l’Europe. Le conseil ne parle pas de « conditions », mais bien de toute euthanasie. M.Bureau altère les propos du Conseil de l’Europe au point de lui faire dire exactement le contraire de ce qu’elle veut dire.
 
Continuons de lire M. Bureau :
 
"En Belgique et en Hollande, dans leurs soins palliatifs, les médecins ont la possibilité légale de faire euthanasie, mais sous conditions, à la personne mourante qui le demande librement, en cohérence avec ses valeurs, ses croyances et sa liberté de choix. Aucun médecin palliatifs dans ces pays ne tue des mourants; les médecins, librement aussi, les aident activement à terminer leur agonie et leur vie, avec compassion, avec solidarité et avec un grand respect de la personne jusqu'à la fin."
 
 Ce que M. Bureau omet de dire, c’est que l’ONU s’inquiète du trop grand nombre d’euthanasies en Hollande.
 
"Le comité des droits de l’homme de l’ONU s’inquiète de la progression de l’euthanasie aux Pays-Bas. Sur place, des députés français ont constaté que la pratique euthanasique s’est emballée et que le pouvoir des médecins est devenu incontrôlable. » (tiré du site Libertépolitique.com, article du 25 septembre 2009, tout comme la citation suivante)
 
Voici quelques-unes des conclusions de ces députés sur leur enquête sur la pratique de l’euthanasie en Hollande :
 
« Certains patients sont euthanasiés sans recueil de leur consentement, toutes les parties jugeant qu'il en est mieux ainsi pour eux au vu de leur qualité de vie médiocre. D'autres demandent le mort pour une simple fatigue de vivre, critère flou qui ne rentre manifestement pas dans le cadre d'une souffrance insupportable.
Tout se déroule donc comme si la législation augmentait la permissivité et la tolérance envers l'acte euthanasique, à la fois chez les médecins et chez certains malades. Bref, une fois institutionnellement et officiellement approuvée et pratiquée, l'euthanasie développe sa propre dynamique et résiste à toutes les procédures de surveillance sensées la contenir.
S'exiler pour survivre
Il existe enfin un dernier point extrêmement inquiétant qui était jusqu'ici parfaitement méconnu. On l'a dit, la loi semble être l'aboutissement d'une réflexion consensuelle de la société hollandaise dans son ensemble. Pourtant, ce consensus paraît s'effriter plus qu'on ne le pense. L'Ordre des médecins allemands fait état de l'installation croissante de personnes âgées néerlandaises en Allemagne, notamment dans le Land frontalier de Rhénanie du Nord-Westphalie. D'après la mission parlementaire française qui rapporte cette information de taille, s'y sont ouverts des établissements pour personnes âgées accueillant des Néerlandais. C'est le cas notamment à Bocholt. Ces personnes craignent en effet que leur entourage ne profite de leur vulnérabilité pour abréger leur vie. N'ayant plus totalement confiance dans les praticiens hollandais, soit elles s'adressent à des médecins allemands, soit elles s'installent en Allemagne. De telles réactions dont la presse allemande s'est fait l'écho démontrent que les pratiques médicales hollandaises sont mal vécues par une partie de la population.
Loin d'être le théâtre d'un tourisme de la mort, la dépénalisation de l'euthanasie conduit bien au contraire à un exil des personnes les plus fragiles. Faudra-t-il que les Nations-unies fassent rentrer dans la catégorie des réfugiés les personnes malades, handicapées ou âgées qui émigrent par crainte d'être euthanasiées ? »
Que pense M. Bureau de tout cela? Il n'est certainement pas au courant:
 
« Avec sa Commission parlementaire sur la question de mourir dans la dignité, le Québec verra à la protection de chaque personne en fin de vie, à sa dignité, à sa liberté ultime, à son respect, avec compassion et avec une grande humanité. Sa sérénité l'exige. C'est là mon plus grand espoir. »
 
Si vous espérez que le Québec imite la Hollande, au nom de tous les malades et de toutes personnes en fin de vie, espérons que cela n’arrive jamais!
 
M. Bureau conclut :
 
« Rappelons qu'une forte majorité de la population tant en France (près de 90%) qu'au Québec (près de 80%) est en faveur d'une aide médicale active à mourir, balisée et contrôlée. Ces personnes méritent votre respect, M. Lefebvre, comme je vous respecterai dans vos choix de fin de vie. Je vous invite, vous et ceux de votre pensée, très minoritaires, à visiter votre dictionnaire, pour y trouver que tuer, meurtre et assassinat «exigent» la malveillance envers une victime, non consentante. »
 
S’il est vrai qu’une majorité de la population est toujours en faveur de l’euthanasie, il est vrai également que ces majorité en France et au Québec ne sont pas informées des dérives se produisant actuellement en Hollande. Des dérives inévitables malgré toutes les lois et restrictions imposées.
 
Nous invitons M.Bureau à respecter la population ne voulant pas payer pour les frais d’euthanasie, ni obliger l’état à répondre à ces désirs de suicide en fin de vie. Sans vouloir en aucune façon encourager M. Bureau à se suicider, nous pouvons lui poser quand même la question. S’il n’a pas la volonté de commettre l’acte terrible de se suicider, alors qu’il en est toujours capable, pourquoi l’état devrait-il être obligé de le faire pour lui, quand il ne le pourra plus? De quel droit veut-il obliger l’état à le tuer?
 
Enfin, sur le terme de tuer, après avoir regardé la définition du Multi dictionnaire de 1988 et du Grand Larousse de 2005, on ne parle nulle part d’une « exigence de malveillance » de quelque sorte que ce soit. Le Multi indique simplement : « enlever la vie », le Larousse : « Causer la mort de quelqu’un de manière violente ».
 
On le voit, l’intention n’a aucune importance dans la définition de tuer, ni le consentement.
 
Et personnellement, je trouve profondément violent d’être tué par quelqu’un qui, tout en vous éliminant, vous regardera doucereusement pour vous dire qu’il vous aime…
 
L’euthanasie est clairement, l’un des pires crimes sur terre avec l’avortement, parce qu’il ajoute l’hypocrisie de la fausse compassion au geste de tuer. L’euthanasie ne tue pas seulement le patient, elle force également la volonté de la victime à consentir, accepter le mensonge d’être tué « par amour ». La victime meurt dans la plus grande négation de l’amour d’elle-même par elle-même et par la personne qui la tue, tout cela enveloppé dans une guimauve sentimentale vomitive.
 
Je termine ce lourd sujet par quelques citations qui font réfléchir :
 
« De l'euthanasie à l'État Nazi il n'y a que quelques lettres d'indifférence! (Lionel Chrzanowski)
 
« L'euthanasie n'est qu'une mesure d'économie pour éviter d'avoir à construire de nouveaux hospices. » (Philippe Bouvard)
 
« L'autre solution pour régler le problème des retraites c'est l'euthanasie à cinquante-cinq ans. » (Laurent Ruquier)
Laissez un commentaire