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Lise Payette : après l'avortement, l'euthanasie...

Il y a des vies qui semblent être des échecs complets. C'est d'une grande tristesse de contempler ces existences amères, semble-t-il absurdes. On peut penser aux grandes figures stériles du féminisme, Simone de Beauvoir, Benoite Groult, ou, pour ce qui est des Québécois, à Lise Payette bien sûr... Sur le site du journal Le Devoir du 3 mai 2013, elle écrit:

 

 Je finirai bien par mourir. C’est inévitable. Mais tant que je saurai écrire, que je saurai penser, vous serez bien obligés de m’endurer.

Mon souhait le plus fort serait que le moment venu, je puisse mourir sans souffrance, au moment choisi… 
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La Cour suprême du Canada se prononcera sur les droits du foetus aujourd'hui

Cette cour suprême qui penche toujours du même côté... Sur le site de Radio-Canada du 3 mai 2013:

 

 

 

 

La cause à l'origine de ce jugement implique Ivana Levkovic, une Ontarienne accusée d'avoir fait disparaître le cadavre de son nouveau-né en le jetant dans une rivière. La femme, qui alléguait que son enfant était déjà mort à la naissance, avait été acquittée par le juge qui avait expliqué que l'article 243 du Code criminel canadien était vague au point d'en être inconstitutionnel.  La cause avait été portée en appel par la Couronne.

Ce litige repose sur une partie de l'article 243 du Code criminel qui stipule : « Est coupable d'un crime quiconque fait disparaître le cadavre d'un enfant pour cacher la naissance que l'enfant soit mort avant, pendant ou après la naissance ».
 
Or, comme le fœtus n'a pas de statut légal au Canada, le juge s'est dit incapable dans cette cause de concilier les concepts légaux « d'enfants » et « avant la naissance » puisqu'avant de naître, le bébé n'est tout simplement pas considéré comme une personne au sens de la loi. On ne peut donc accuser quiconque d'avoir attenté à sa vie. 
 
Dans cette cause, le plus haut tribunal du pays doit donc déterminer si un foetus est considéré comme un enfant, voire une personne à part entière, lorsqu'il n'est pas encore sorti du ventre de sa mère.
 
Selon l'article 223.1 du Code criminel du Canada, « un enfant devient un être humain lorsqu'il est complètement sorti, vivant, du sein de sa mère : a) qu'il ait respiré ou non; b) qu'il ait ou non une circulation indépendante; c) que le cordon ombilical soit coupé ou non ». (...)

 

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Petite réflexion sur l'euthanasie, ou la dignité indigne, par Marie de Hennezel

Voici un extrait du  livre : HENNEZEL, Marie de. Nous voulons tous mourir dans la dignité, éd. Robert Laffont, Paris, 2013, 137 pages : 

 

 

 

 

Qu’est-ce  qu’une société où toute une génération se sentirait honteuse, indigne de vivre encore, et pour cette raison demanderait le droit de mourir? C’est pourtant vers cela que nous allons, dès lors que mourir dans la dignité serait mourir avant d’être impotent ou de devenir un poids pour les autres. Une mort propre, aseptisée, rapide, décidée soi-même, puisque les gens âgés, très malades ou dépendants auraient intériorisé le fait que les autres, les proches, les soignants, ne sont plus là pour prendre soin d’eux.

Alors que certains imaginent que mourir dans la dignité, c’est mourir entouré, aimé, estimé, d’autres commencent à comprendre qu’il vaudrait mieux qu’ils fassent place nette. À la solidarité qui se manifestait autrefois autour des mourants, s’est substitué une solitude, un « chacun pour soi » qui n’encouragent pas à faire confiance aux autres. On préfère compter sur soi.

Notre société a intériorisé une image tellement dévalorisée de la fin de vie et de la vieillesse que beaucoup pensent qu’il serait « charitable », au fond, d’aider les gens à partir. Maurice Tubiana écrit : «Par charité, il faut les empêcher d’altérer l’image qu’ils donnent d’eux-mêmes, car ils ne sont plus que la caricature de ce qu’ils ont été.» Parole terrible, qui fait honte à notre société, et à ceux qui ne jugent la dignité qu’à l’aune de l’image que l’on a de soi. (p.21-22)

 

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Une pétition pour abolir le cours d'Éthique et Culture Religieuse à l'école.

Sur le site de l'Assemblée Nationale, une pétition pour que l'on cesse d'attaquer l'intelligence de nos enfants par un cours relativiste et par le fait même, illogique. Un cours qui vise à «protéger» nos enfants de leurs racines chrétiennes pour en faire, entre autres folies, des adeptes de la sauce Gaïa...

 

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Magnifique réflexion d'un évêque incitant les Français à ne rien lâcher!

Sur le site du diocèse de Bayonne, cette réflexion de Mgr Aillet:

(Les veilleurs pour la famille, contre le projet de «mariage» gai et d'adoption par les partenaires de même sexe)

 

À condition qu’elle demeure pacifique, évitant soigneusement de se laisser piéger par les multiples provocations à la violence de la part d’une poignée d’extrémistes prêts à en découdre, voire de policiers en civil infiltrés, cette mobilisation est pleinement légitime. Le 17 avril au soir à Paris, j’ai été le témoin fier et ému devant la gravité calme et silencieuse de centaines de jeunes « veilleurs pour la famille », engagés dans un « sitting » aux Invalides au nom de leur « résistance spirituelle ». Aucune provocation, y compris de policiers désarmés par leur attitude pacifique, n’a pu entamer cette non-violence, moins empruntée à une technique de comportement qu’au ressort de leur vie intérieure. Ces jeunes manifestants, qui se refusent à faire passer leur intérêt particulier avant le bien commun de la société et qui demeurent dans le respect des personnes, ont besoin d’être encouragés par des pasteurs qui leur rappellent que « la fine pointe du combat que nous avons à mener n’est pas une lutte idéologique ou politique. Elle est une conversion permanente pour que nos pratiques soient conformes à ce que nous disons… Alors, l’écart qui doit apparaître entre notre manière de vivre et les conformismes de la société ne pourra pas être perçu comme un jugement pharisien, mais comme un espace d’appel et comme une espérance » (cardinal André Vingt-Trois). Ces jeunes auront besoin d’être accompagnés spirituellement, voire formés à une action sociale et politique conforme à l’enseignement de l’Église, pour pérenniser ce « printemps des consciences » dont ils sont appelés à être les acteurs privilégiés. Il ne faut donc rien lâcher, ni dans la fermeté de la mobilisation, ni dans la douceur qui seule convertit en nous la violence en force d’âme ! D’ailleurs, l’approbation parlementaire, voire l’avis favorable du Conseil constitutionnel et même les décrets d’application ou les ordonnances du gouvernement, ne changeraient rien à notre opposition de fond, car « il faut obéir à Dieu plutôt qu’aux hommes » (Ac 5, 29), selon le mot de l’apôtre Pierre comparaissant devant le Sanhédrin. C’est qu’un Parlement n’a pas autorité pour redéfinir le mariage qui est d’institution divine.
 
Mais il convient que cette résistance soit spirituelle, en puisant à la source de la prière, et morale, en inscrivant les convictions anthropologiques que nous défendons dans nos modes de vie quotidienne. Il faudra donc avoir le courage de résister au monde ambiant, ainsi que le suggérait le cardinal Joseph Ratzinger, en 2004, se prenant à rêver le futur d’une « Église intériorisée », « qui ne se targuera pas d’un mandat politique, qui ne fera pas les yeux doux ni à la droite ni à la gauche », une Église de pauvres, petit troupeau qui redonnera l’espérance à un peuple immense, à condition « d’avoir le courage et la force de se montrer différent de ce que propose la modernité ».(...)

 

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La dernière famine en Somalie a causé la mort de 258 000 habitants. Un problème de surpopulation?

Sur le site du journal La Presse du 2 mai 2013:

 

 

 

 258 000 Somaliens morts de faim en moins de deux ans

Près de 260 000 Somaliens, dont une moitié d'enfants de moins de cinq ans, sont morts de faim entre octobre 2010 et avril 2012 lors d'une grave crise alimentaire à laquelle la réponse humanitaire a été insuffisante, selon une étude publiée par l'ONU jeudi.
 
Selon ce document, ce bilan de la crise qui s'est traduite par six mois de famine est supérieur à celui de la terrible famine de 1992, présumée avoir tué 220 000 personnes en douze mois, mais un plus fort pourcentage de la population avait alors péri.
 
«La famine et la grave insécurité alimentaire en Somalie ont tué quelque 258 000 personnes entre octobre 2010 et avril 2012, dont 133 000 enfants de moins de cinq ans», conclut cette étude commandée par la FAO, l'Organisation de l'ONU pour l'alimentation et l'agriculture, et le Réseau d'alerte précoce de la Famine (Fews-Net), financé par l'agence américaine pour le Développement (USAID).
(...)
La famine de 2011-12 a touché environ 4 millions de personnes, soit la moitié de la population somalienne.
 
Principalement provoquée par la grave sécheresse qui a frappé l'ensemble de la corne de l'Afrique à l'époque, la crise alimentaire a été aggravée par la situation catastrophique de la Somalie, plongée dans le chaos et la guerre civile depuis la chute du président Siad Barre en 1991.
 
«Les effets de la sécheresse ont été aggravés par divers facteurs, dont une aide humanitaire faible et la hausse des prix alimentaires», écrivent les auteurs. Ils mentionnent aussi une «crise prolongée combinant conflit armé, catastrophes naturelles et conditions économiques défavorables».
 
Ils jugent «incontesté que la réponse humanitaire à la famine a été pour l'essentiel tardive et insuffisante et que l'accès limité aux populations touchées, conséquence de l'insécurité généralisée et des restrictions opérationnelles imposées à diverses agences d'aide, a été une contrainte majeure.
 
La Somalie est livrée depuis 1991 aux milices claniques de chefs de guerre, aux groupes islamistes et aux gangs criminels.(...)
Certains en profiteront pour parler de surpopulation? Et du fait que les Provie devraient être sur le terrain plutôt que protéger des enfants non-nés? Habituellement ces reproches sont fait par des personnes bien assises dans leur salon.
 
Il faut rappeler que les provie sont déjà sur le terrain, Mère Teresa ne disait-elle pas de lui apporter tous les enfants dont on ne voulait pas ou dont on ne pouvait s'occuper? Elle n'est pas la seule missionnaire à travers le monde à prendre soin de toutes les misères. Et au Québec même, les provie viennent en aide aux femmes enceintes en difficultés pendant et après la grossesse, même après un avortement, alors que l'avortoir aura abandonné à elle-même la mère, après deux semaines de suivi...
 

 

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Le 10e institut du CRISE fera le point sur l'euthanasie et le suicide assisté

Sur le site de crise.ca, cette annonce:

 

 

 Le débat actuel sur la légalisation de l'euthanasie, nommée « aide médicale à mourir » par la Commission spéciale sur la question de mourir dans la dignité, suscite un questionnement sur les soins et interventions psychothérapeutiques offerts aux personnes souffrantes et interpelle les intervenants de divers milieux (dont ceux en prévention du suicide).

 
Le 10e Institut d’été du CRISE fera le point sur l'euthanasie et le suicide assisté afin de clarifier les enjeux pour les intervenants à la lumière des données scientifiques et des expériences cliniques. Des conférenciers du Québec et d'ailleurs discuteront également des considérations éthiques, sociologiques, juridiques et philosophiques liées à cette importante problématique.
Courriel: [email protected] 
Téléphone: (514) 987-4832
 
Lieu: Université du Québec à Montréal,
320 Ste-Catherine Est (angle Ste-Catherine et Sanguinet)
Pavillon J.A-Desève
Rez-de chaussée, Local DS-R515
 
Nos conférenciers (par ordre alphabétique):
 
Asmaâ Benslimane, PhD
Sorbonne
Étudiante en études sur la mort
UQAM
 
Antoine Boivin, MD, PhD
Faculté de médecine et des sciences de la santé
Université de Sherbrooke
 
Valérie Bourgeois-Guérin, PhD
Psychologue en gériatrie
Hôpital psychiatrique Pierre-Janet de Gatineau
 
Marie-Ève Bouthillier, PhD
Vice-présidente
Association québécoise en éthique clinique
 
Andréanne Côté, MD
Médecin en soins palliatifs
Hôpital Notre-Dame
 
Bernard Devalois, MD
Chef de service de médecine palliative
Hôpital de Pointoise (Val d'Oise)
 
Johanne de Montigny, MA
Psychologue
Unité de soins palliatifs, Centre universitaire de santé McGill 
Hôpital Général de Montréal et pratique privée
 
Me Michel T. Giroux
Directeur de l'Institut de consultation et de recherche en éthique et en droit (ICRED), chargé d’enseignement et responsable du volet éthique, professionnel et juridique dans le programme de doctorat en médecine, Faculté de médecine, Université Laval .
 
Danyelle Latreille
Coordonnatrice clinique de la Ressource régionale suicide
Centre de Santé et Services sociaux de Laval
 
Alain Legault, PhD
Faculté des sciences infirmières 
Université de Montréal, École d'infirmerie
 
Véronique Lussier, PhD
Professeure au département de psychologie
UQAM
 
Michèle Marchand, MD, PhD
Secrétaire du groupe de travail en éthique clinique
Conseillère en éthique clinique
Direction générale 
Collège des médecins
 
Isabelle Marcoux, PhD
Professeure adjointe à l'École interdisciplinaire des sciences de la santé 
Université d'Ottawa
 
Brian Mishara, PhD
directeur, CRISE
Université du Québec à Montréal
 
Gabriel Ringlet
Professeur émérite à l'Université Catholique de Louvain (Louvain-la-Neuve)
Théologien
 
Delphine Roigt
Présidente
Association québécoise en éthique clinique
 
Chloé Ste-Marie
Artiste et aidante naturelle
 
Mélanie Vachon, PhD
Professeure au département de psychologie 
UQAM
 
Daniel Weinstock, PhD
Professeur, Faculté de droit
Université McGill 

 

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Greffe d'une trachée construite grâce à ses propres cellules souches

Sur le site de genethique.org du 2 mai 2013:

 

(Le Dr Paolo Macchiarini, professeur de chirurgie)

 

 

(...)Celle a été réalisée le 9 avril dernier par une équipe internationale de chirurgiens parvenus à "fabriquer" un organe de remplacement en utilisant les cellules souches de la moelle osseuse de l'enfant. Celles-ci ont été cultivées sur un tube spécial en plastique et se sont rapidement multipliées. En une semaine, elles ont formé une nouvelle trachée. 

Depuis sa naissance, la petite fille est à l'hôpital de Séoul, ne pouvant respirer, manger, boire ou avaler, et les médecins ne lui donnaient aucune chance de survie. "Le plus étonnant dans ce miracle (...) c'est que cette greffe non seulement lui a sauvé la vie mais finira par lui permettre de manger, boire, avaler et même parler comme tout autre enfant normal", a déclaré, suite au succès de l'opération, le Dr Paolo Macchiarini, professeur de chirurgie régénérative au Karolina Institutet de Stockolm en Suède qui a conduit les opérations. 

 

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TRIDUUM POUR LA VIE - Messe pour l'enfant à naître

TRIDUUM POUR LA VIE - Messe pour l'enfant à naître

Comme prélude à la 19ième Marche nationale pour la vie qui se tiendra le jeudi 9 mai, 2013, Campagne Québec-Vie organise une soirée pro-vie le mardi, 7 mai.

Cette soirée est composée de deux (2) événements : un atelier sur le traitement après-avortement et une célébration eucharistique.

L'atelier aura lieu dans la salle Marie de la passion au couvent des Sœurs franciscaines missionnaires de Marie – 60, avenue Laurier Est. Il débutera à 17 h; les portes ourvriront à 16 h 30.

Le second événement - la célébration eucharistique, aura lieu dans l’église Saint-Enfant-Jésus, 5039, rue Saint-Dominique, 19 h. Elle sera précédée par un rosaire pour la vie (19h) et suivi par une procession eucharistique (de 20 h 30 à 21 h 15).

La messe sera présidée par l’évêque auxiliaire de Montréal, Mgr. Thomas Dowd.

Voici l'horaire détaillé de la soirée :

  • 17 h ouverture de la session
  • 17 h 15 - conférencière - Ms. Dale Barr
  • 17 h 30 - mini-partage des invités - 5 minutes chaque
  • 18 h 30 fermeture et exit
  • 19 h 00 rosaire - église saint-enfant-Jésus
  • 19 h 30 messe présidée par l'évêque auxiliaire de Montréal - Mgr Thomas Dowd
  • 20 h 30 - 21 h 15 procession eucharistique - extérieur
  • 21 h 30 Clôture de la soirée

Nos invités

Mme. Dale Barr est membre de l’organisme "Silent No More Awareness Campaign," regroupement de femmes et d'hommes œuvrant dans le domaine du traitement post-avortement. Pour dix années, elle partage l'expérience de son avortement, témoignant de l’impact que celui-ci a eu sur sa vie. Exemples des groupes auprès desquels elle a présenté son témoignage: Pro-vie Cornwall, des groupes pro-vies dans les provinces maritimes du Canada, et aux marches pour la vie - autant à Ottawa qu'à Washington, D.C.  De plus, elle a fait parti de plusieurs équipes qui ont animé un weekend de guérison post-avortement Rachel Vineyard. Le mardi 7 mai, elle nous parlera du sentiment de liberté qu’elle ressent depuis son implication dans ces deux groupes.

Mgr. Thomas Dowd est évêque auxiliaire du diocèse de Montréal. Ordonné au sacerdoce en décembre 2001 et comme évêque en juillet 2011, il est bien connu dans l’église romaine pour deux raisons principales - 1. comme le plus jeune évêque élu dans toute l'église romaine au moment de son élection, et 2. pour sa compétence d’employer les nouvelles technologies--p.ex. Facebook, Twitter, blogs-- pour évangéliser .

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Haute Cour de Londres : un professeur n'a pas le droit d'affirmer que l'activité homosexuelle est un «péché»

Perte de la liberté religieuse en Angleterre? C'est en tout cas un pas dans cette direction, avec cette décision totalitaire. Sur le blog de Jeanne Smits du 30 avril 2013:

(La tour de Londres où fut emprisonné et exécuté Sir Thomas More, pour n'avoir pas approuvé l'adultère du roi Henri VIII)

 

 

Un professeur de sciences qui a été interdit d'enseigner pour avoir déclaré en classe que l'activité homosexuelle constitue un “péché” a perdu son recours devant la Haute Cour de Londres. Robert Haye, 43 ans, n'avait pourtant fait que répondre à la question d'un de ses élèves du secondaire à la Deptford Green School en Angleterre ; on suppose que le jeune homme s'est empressé de dénoncer son professeur pour « homophobie ». C'est en tout cas un enseignant assistant qui est allé se plaindre à la direction. Une campagne sur Facebook a suivi…
 
D'emblée, Robert Haye a été écarté de toute activité enseignante par l'Agence de l'enseignement pendant une durée indéfinie. La sanction a été confirmée par le ministre de l'Education britannique, Michael Gove.
 
La Haute Cour, invitée pour la première fois à connaître d'un tel type d'affaire, a refusé de donner raison au professeur en assurant que sa réponse avait été « inappropriée » et qu'il s'était rendu coupable d'une conduite professionnelle inacceptable. Le juge King a souligné que l'école où enseignait Robert Haye avait un cahier des charges obligeant les professeurs à « fournir des informations positives sur l'homosexualité » en vue de « permettre aux élèves de récuser les stéréotypes négatifs et les préjugés ».
 
L'avocat de l'enseignant eut beau signaler que les croyances religieuses et la liberté d'expression de son client étaient ainsi mises à mal, le juge y a opposé le fait que cette politique de l'école fait partie des « valeurs britanniques modernes de tolérance ». L'enseignant va pouvoir cependant pouvoir demander à reprendre un poste devant une classe dans deux ans.
 
(...) 
 
« Je ne renierai pas ce que crois. Dieu premier servi », a déclaré Robert Haye qui pense devoir abandonner sa carrière d'enseignant au Royaume-Uni : car en cas de retour devant les élèves, il devra faire amende honorable pour son « homophobie » en démontrant qu'il est prêt à comprendre la nécessité pour les professeurs de « promouvoir la tolérance et le respect pour les droits, les religions et les croyances d'autrui ». « Les chrétiens sont aujourd'hui persécutés dans ce pays parce qu'ils croient en la Bible », s'est-il indigné. Actuellement au chômage,  Robert Haye doit quelque 4.200 livres pour ses frais de justice.
 
(...)
 
C'est la dictature du relativisme identifiée par Benoît XVI…
 
(...)
 

 

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