Radio-Canada poursuit sa campagne pour promouvoir l'euthanasie et le suicide assisté
(Hélène Bolduc, présidente de mourir dans la dignité, pour l'euthanasie et le suicide assisté, est l'invitée de Radio-Canada pour commenter le suicide de Susan Griffiths.)
Depuis des années, Radio-Canada travaille à changer les mentalités pour que la population accepte l'euthanasie. Bien sûr, elle a diffusé des téléromans d'une grande qualité en mettant l'accent sur une charitable euthanasie. On se rappellera de l'excellente série «Sous le signe du lion» avec l'excellent acteur Godin. Le texte de Françoise Lorenger avait été modifié pour bien y inclure cette problématique. De même, dans les entrevues ou reportages que vous verrez, il faut s'attendre à ce que la parole et les commentaires soient d'abord ceux de médecins ou organismes pro-euthanasie et que la forte argumentation des adversaires du meurtre médical soit passée sous silence. Nous en avons une belle illustration dans le cas de Susan Griffiths qui vient de se suicider. Voici le reportage de Radio-Canada du 25 avril 2013:
La Winnipégoise Susan Griffiths, qui avait décidé de se rendre en Suisse où le suicide assisté est légal, est morte un peu avant 7 h, heure centrale, jeudi matin.
Avant de pousser son dernier soupir, Susan Griffiths, a tenu une dernière fois à enjoindre les Canadiens à poursuivre la lutte qu'elle a participé à médiatiser.« Je suis totalement ébahie [par l'intérêt suscité par mon histoire]. J'avais espéré que les gens en parlent. Je suis agréablement surprise par la façon dont ils ont répondu », a déclaré Mme Griffiths à une journaliste de Radio-Canada/CBC qui était présente à son suicide.(...)Le ministre de la Justice fédéral, Rob Nicholson, avait fait savoir par voie de communiqué début avril que le Canada n'avait pas l'intention de rouvrir le débat autour du suicide assisté.« C'est une question sensible qui divise les Canadiens.[...] Une large majorité des députés du parlement ont décidé en 2010 de ne pas faire changer les lois », avait alors précisé M. Nicholson.Certaines voix se sont néanmoins élevées pour critiquer cette position, notamment du point de vue de l'éthique et des libertés individuelles.« La liberté individuelle dont disposent tous les Canadiens de mettre fin à leurs jours quand ils le décident ne peut être ignorée à moins qu'il ne soit prouvé que la vie de certaines personnes pourrait être mise en danger », a déclaré le professeur en éthique appliquée à l'Université du Manitoba, Arthur Schafer.M. Schafer croit en outre que la Cour Suprême pourrait décider de rouvrir le débat en dépit de l'opposition du ministre de la Justice.Arthur Schafer estime que les lois canadiennes sont anticonstitutionnelles et que les parlementaires n'ont pas le courage politique d'affronter la question du suicide assisté pour des raisons électoralistes.Cela n'empêche pas les personnes en faveur de cette procédure de poursuivre leur combat pour le droit de mourir dans la dignité.« C'est une question de santé publique [...]. Il y a un problème réel. Il y a des gens qui ont des souffrances abominables et ils vont de toute manière réussir à se débrouiller avec un suicide raté et ce n'est pas un bon signal à envoyer », déplore la présidente de l'Association québécoise pour le droit de mourir dans la dignité, Hélène Bolduc.Mme Bolduc estime en outre que le maintien du statu quo est discriminatoire pour les personnes qui n'ont pas les moyens, comme Susan Griffiths, de se rendre à l'étranger pour se suicider dans la dignité et sans endurer de souffrances.
Pourquoi Radio-Canada n'a-t-il pas questionné également la présidente du mouvement Vivre dans la Dignité? Sur la question de l'euthanasie, Radio-Canada n'est qu'un outil de propagande.
Nous ne disposons pas d'un porte parole de cet ampleur pour défendre notre cause. Nous n'avons que nos personnes. Mais ce que nous avons, nous le donnerons, peu importe le résultat. Il faut participer et faire participer le maximum de personnes à la marche printannière. Il faut prendre la parole et accepter à l'avance, le dénigrement qui s'en suivra. Parler est aujourd'hui un martyr. Sommes-nous prêt à prendre la parole pour défendre les plus vulnérables de notre société?
Laissez un commentaireRéflexion sur l'affaire Warawa dans le magazine l'actualité
Sur le site de actualité.com du 26 avril 2013:
(La journaliste Chantal Hébert, auteure de cette réflexion)
Si le premier ministre Stephen Harper s’est organisé pour que la plus récente motion liée à l’avortement à émaner de l’aile religieuse de son caucus soit jugée non recevable, c’est parce qu’il était loin d’être certain qu’elle allait être défaite ou qu’elle allait l’être sans causer d’embarras à tous les partis aux Communes.
Il y a pourtant dans le Parlement actuel une forte majorité de députés qui s’opposent à la réouverture du dossier de l’avortement. Cette majorité inclut le premier ministre et la plupart de ses ministres.L’automne dernier, la Chambre a exprimé sans équivoque sa volonté sur la question lors d’un vote sur une motion prônant l’examen par une commission parlementaire des droits du fœtus. La proposition du député conservateur Stephen Woodworth a été rejetée par 203 votes contre 91. Mais la motion 408, qui a rallumé la mèche au Parlement ce printemps, était d’une autre nature. Elle demandait à la Chambre de « condamner la discrimination contre les femmes qui survient lors d’interruption de grossesse liée à la sélection du sexe ».Prise au pied de la lettre, la motion aurait pu être adoptée à l’unanimité. À première vue, le recours à l’avortement pour éviter de donner naissance à une fille est une pratique que réprouvent l’ensemble des députés fédéraux.Dans cet esprit, des députés ont argué qu’un vote sur la motion 408 aurait été une perte de temps, puisque celle-ci se résumait à demander aux parlementaires de réitérer une évidence. Sauf que la Chambre des communes se prononce régulièrement sur des évidences. Si l’adoption de motions parlementaires qui prônent l’élimination de la pauvreté était garante de mesures efficaces en ce sens, il n’y aurait plus de pauvres au Canada !D’autres, plus nombreux, ont vu la motion comme un stratagème pour réintroduire la question de l’avortement aux Communes. Il ne fait aucun doute que le mouvement antiavortement a pesé de tout son poids dans l’initiative de Mark Warawa.Cela dit, à quoi sert un cheval de Troie quand il n’y a rien à l’intérieur ? Ce n’est pas parce que les intervenants dans le débat sur l’avortement sont capables de s’entendre pour s’insurger contre une pratique insidieuse que son existence justifie une loi fédérale pour encadrer l’avortement, plutôt que l’adoption de normes provinciales plus sévères en matière de divulgation du sexe du fœtus.(...)
Pourquoi ne pas réintroduire cette motion, puisque l'on sait maintenant qu'un député peut demander la parole au président de la chambre des communes qui est libre de la lui accorder, sans avoir à passer par une liste pré-établie par le whip du parti?
Laissez un commentaireDes initiatives pour prévenir le suicide des personnes âgées en Abitibi
Sur le site de msn.com du 26 avril 2013:
(Brian Mishara, directeur du centre de recherche sur le suicide et l'euthanasie)
Des organismes de l'Abitibi-Témiscamingue lancent une série d'initiatives pour mieux prévenir le suicide chez les aînés
Une journée régionale sur le suicide et les aînés a été organisée jeudi à Lorrainville afin d'identifier des solutions pour mieux prévenir ce phénomène.La coordonnatrice régionale du plan d'action pour contrer la maltraitance, Martine Godard, est venue présenter à l'assistance des outils que peuvent utiliser les intervenants auprès des aînés : « Il y a 14 outils validés par la Chaire de recherche en maltraitance, ce sont des outils de dépistage et de repérage de personnes âgées en maltraitance. Je vous dirais que c'est surtout dans l'accompagnement. »(...)Même s'il est difficile d'avoir un portrait régional, les spécialistes affirment que la situation est similaire au portrait québécois. La tendance est à la baisse, avec environ 137 suicides par année. « Ça s'explique par le fait que les aînés, au Québec, sont les plus contents de leur vie en général, des soins de santé », affirme le directeur du Centre de recherche sur le suicide et l'euthanasie, Brian Mishara.La prévention demeure toutefois un enjeu primordial, ajoute-t-il. Selon lui, il faut mieux former les médecins pour détecter la détresse chez les aînés et vaincre la banalisation du phénomène.
Combattre le suicide, c'est combattre l'euthanasie.
Laissez un commentaireAprès la légalisation du «mariage» gai en France, la Russie s'interroge...
Sur le site du journal Le Figaro du 26 avril 2013 (via le Salon Beige):
(Image d'une famille russe dans le film de Nikita Mikhalkov)
La Russie pourrait réviser les accords d'adoption avec les pays qui ont légalisé le mariage homosexuel, a annoncé aujourd'hui le président Vladimir Poutine, trois jours après la décision de la France.
(...)Nous devons réagir à ce qui se passe autour de nous", a déclaré Poutine selon les agences lors d'une rencontre avec des députés, faisant valoir les "traditions culturelles et les normes éthiques" de la Russie.
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La Colombie refuse le «mariage» gai...
Sur le site du journal Ouest France du 25 avril 2013:
(La Colombie, sur la côte nord-ouest de l'Amérique du du sud)
Laissez un commentaireUne proposition de loi autorisant le mariage entre personnes du même sexe en Colombie, où le sujet a suscité une vive polémique, a été abandonnée mercredi, à la suite de son rejet au Sénat.La chambre haute du parlement a repoussé par 51 votes contre 17 ce texte présenté par deux parlementaires, l'un de la majorité conservatrice, l'autre de l'opposition, qui ne sera donc pas transmis à la Chambre des députés, où il aurait dû être validé en dernier ressort.
Deux sages femmes écossaises se voient reconnaître le droit à l'objection de conscience devant l'avortement
Sur le site de terrafemina du 25 avril 2013 :
(Concepta Wood et Mary Doogan)
Laissez un commentaire(...) Le tribunal d'Édimbourg a rendu une décision qui élargit l'objection de conscience à des actes de supervision et de surveillance des IVG. (...)
Mary Doogan, 58 ans, et Concepta Wood, 52 ans, sages-femmes à l’hôpital de Glasgow depuis une vingtaine d’années, ont obtenu gain de cause auprès de la cour d’appel d’Édimbourg, et se sont vues accorder le droit de faire valoir l’objection de conscience face à toute démarche d’aide ou de préparation à l’avortement.L'objection de conscience en cas d'implication directe et indirecteD'après le Guardian, les juges ont ainsi considéré que la loi sur l’avortement de 1967 offrait au personnel médical une très large protection contre la participation aux avortements en raison de leurs croyances religieuses. « Notre point de vue est que le droit à l’objection de conscience ne s’étend pas seulement à l’acte chirurgical d’interruption de grossesse, mais à tout le protocole de traitements qui concourent à mettre fin à celle-ci. » En d'autres termes, des sages-femmes ou des infirmières pourraient tout à fait décider de faire valoir la clause de conscience pour refuser d'administrer des traitements contraceptifs, ou pourquoi pas de délivrer la pilule du lendemain...Cette décision pourrait donc avoir des répercussions considérables pour le système de santé britannique, le National Health Service, et pour tous les personnels de santé qui s’opposent à l’IVG pour des motifs religieux.(...)Fixer les limites de l'objection de conscience en EuropeEn France et en Europe, l’objection de conscience fait partie des droits fondamentaux des soignants. Si l’IVG ne peut être pratiquée que par un médecin, le Code de la santé publique précise qu’une sage-femme est libre d’y participer ou de refuser. Néanmoins, la loi Neiertz de 1993 condamne le délit d’entrave à l’IVG. Dans la pratique, le débat se pose régulièrement dans les hôpitaux : l’objection de conscience peut-elle être avancée pour les IVG médicamenteuses, la pose de stérilet, ou encore la pratique du diagnostic prénatal ? Cette possibilité de détecter les éventuels handicaps du fœtus est en cours de banalisation et est particulièrement décriée par l’Église.L’Écosse envoie de fait un signal fort sur la question de la clause de conscience des sages-femmes catholiques : l’élargissement du champ d’application de l’objection de conscience ferait encore diminuer le nombre d’établissements dédiés à l’IVG, déjà menacés par leur faible rentabilité.
Susan Griffiths est morte, elle s'est suicidée aujourd'hui
Un suicide prévu, annoncé, aux yeux de tous. Une terrible blessure dans notre humanité. Sur le site de Radio-Canada du 25 avril 2013:
(Susan Griffiths)
La Winnipégoise Susan Griffiths, qui avait décidé de se rendre en Suisse où le suicide assisté est légal, est morte un peu avant 7 h, heure centrale, jeudi matin.
Mme Griffiths, qui était âgée de 72 ans, souffrait d'atrophie multisystématisée, une maladie dégénérative incurable qui entraîne de vives douleurs et qui détruit le corps peu à peu.Susan Griffiths avait quitté le Canada au début d'avril pour préparer sa mort, qui devait survenir environ deux semaines plus tard.(...)Dans les instants précédant sa mort, Mme Griffiths a marché, parlé et chanté avec sa famille dans les jardins d'une propriété que possède Dignitas à l'extérieur de Zurich.Puis Susan Griffiths est retournée dans les locaux de l'établissement où elle a ingurgité la première des deux boissons qui allaient l'aider à mettre fin à ses jours. Une demi-heure plus tard, elle a avalé la seconde potion.Selon des membres de sa famille, elle est décédée une vingtaine de minutes plus tard paisiblement, conformément à ce qu'elle avait souhaité.
Sur le site de Radio-Canada du 25 avril 2013, l'état actuel de la législation au Canada:
Au Canada, l'euthanasie et le suicide assisté sont des actes criminels passibles de peines d'emprisonnement.
C'est le Parlement du Canada qui définit les infractions criminelles, mais il revient à chaque province d'appliquer le Code criminel. Ainsi, c'est le procureur général de chaque province qui détermine s'il y a lieu de porter des accusations.Par ailleurs, en vertu du droit à l'autonomie reconnu par le Code civil du Québec, les personnes ont le droit de refuser ou d'arrêter des traitements, même si la mort en résulte. Une personne peut aussi, en vertu du Code civil, faire connaître à l'avance ses volontés sur les soins qu'elle recevra en fin de vie.
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Dernières nouvelles de l'affaire Gravel -- des raisons d'espérer
C’était le mercredi 28 mars en après-midi. J’étais fatigué et un peu découragé : je revenais d’une rencontre en vue d’un règlement à l’amiable tenue au palais de justice de Montréal. Nous étions réunis, Campagne Québec-Vie, LifeSiteNews et l’abbé Raymond Gravel, pour trouver un moyen de régler une fois pour toutes la poursuite pour « diffamation » intentée contre nous, il y a plus de deux ans, par le curé « pro-choix » Raymond Gravel. Mais la tentative a échoué et nous nous sommes retrouvés, à la fin de la conférence, à la case départ.
Un peu las, je suis rentré chez moi. Mes pensées étaient confuses, comme si je ne pouvais plus saisir pourquoi je me battais dans une province ou même plusieurs prêtres semblaient refuser l’Évangile de la vie. Et voilà qu’en pénétrant à l’intérieur de mon 6 ½ au 3e étage que vinrent deux enfants (voir photo ci-contre) me donner, sans parole, ma réponse.
La culture de vie, et l’Évangile de la vie, ce ne sont pas que de simples idées : ce sont des choses sensibles qui se tiennent dans les bras. Je ne suis pas ici pour défendre des idées mais bien des enfants comme eux. Une culture de vie est une culture de baisers, de rires, de pleurs, de joues dodues, de dents qui percent et de couches qui se remplissent. C’est une culture où chaque parent déclare par ses gestes, par ses soupirs, à son enfant : « Vous êtes ma joie, et j’en suis comblé. Vous, il faut que vous grandissiez ; et moi, que je diminue. »
En tenant dans mes bras mes deux garçons et en retrouvant l’étreinte et les yeux de mon épouse (c’est elle qui a pris la photo) j’ai vite compris à quel point l’homme est un être d’une beauté et d’une puissance quasi divines, car on y trouve le reflet et la ressemblance à Dieu. Voilà notre dignité : Toute la création n’est que poussière en comparaison avec l’être humain.
Mais c’est pour le meilleur et pour le pire, car si l’homme dévie de la voie que Dieu lui a tracée et tue un être humain innocent, c’est l’univers même qui est mis en péril. La défense de la culture de la vie est donc plus qu’une défense d’une forme de société ou d’une structure familiale parmi tant d’autres, mais la défense de l’être. Tuer des enfants, c’est comme tuer Dieu et, avec Lui, sa création.
Mais même réconforté par ces pensées et sutout par la présence de mon épouse et de mes enfants, il restait que Campagne Québec-Vie allait devoir comme organisme comparaître en cour et nous n’étions nullement en mesure d’en assumer les frais. Mais il est écrit : « Cherchez d’abord [le Royaume de Dieu] et sa justice, et [le nécéssaire pour subsister] vous sera donné par surcroît. » Et voici ce qui s’est passé :
Le lendemain de cette rencontre sans effet, j’ai envoyé un appel à l’aide par courriel à plusieurs membres de Québec-Vie et à des connaissances pro-vie. La réponse fut immédiate et généreuse : trois avocats ont offert de nous défendre gratuitement ! Nous sommes présentement en discussion avec eux et je vous donnerai des nouvelles de la suite des choses dès que j’en aurai.
Pour finir cette lettre, je n’ai pas pu trouver mieux que de vous citer un passage d’une allocution faite par le nouveau pape François, lorsqu’il était encore archevêque de Buenos Aires. Selon moi, ces mots n’ont rien perdu de leur valeur prophétique :
Tous nous devons prendre soin de la vie, choyer la vie... . Voilà à quoi nous sommes appelés, et comme c'est beau.
Mais c'est un chemin qui est plein de loups, et peut-être nous emmènera-t-on devant les tribunaux pour cela ; peut-être pour ceci : pour avoir pris soin de la vie, peut-être nous tueront-ils. Pensons aux martyrs chrétiens. Ils les tuaient pour avoir prêché cet Evangile de la vie, cet Evangile que Jésus nous a apporté. Mais Jésus nous donne la force. En avant ! Ne soyez pas idiots, rappelez-vous, un chrétien ne peut s'offrir le luxe d'être idiot … il faut être vif et il faut être astucieux, et aller de l'avant.
Et c’est ce que nous ferons, avec votre aide et celle de Dieu !
Pour la Vie !
Georges Buscemi , président
Oui! Je veux défendre les enfants, la famille, l’Amour !
P.S. N’oubliez pas les dates importantes suivantes : le 9 mai, Marche pour la vie à Ottawa ; le 18 mai, c’est la Marche printanière contre l’euthanasie à Québec (voir l’affiche) et le 7 mai, il y aura une messe pro-vie à la paroisse Saint-Enfant Jésus (l’église adjacente au Parc Lahaie où nous tenons nos « 40 jours pour la vie ») à Montréal présidée par l’évêque auxiliaire Mgr Thomas Dowd (Nous appeler au 514-344-2686 pour de plus amples renseignements).
Pour le bulletin avril 2013 (PDF)
Laissez un commentaireUn maire homosexuel contre le mariage gai : un magnifique témoignage
Sur le site de plunkett.hautefort.com du 5 février 2013:
(Jean-Marc Veyron, maire et homosexuel, à la manifestation CONTRE le «mariage» gai)
Bonjour
Je suis homosexuel, et aussi maire de ma commune en Saône-et-Loire. Et je suis ici pour vous dire mon opposition à ce projet de loi du Mariage pour tous et je voulais vous faire partager quelques réflexions :- je ne me reconnais pas dans les revendications du lobby interLGBT, qui par ailleurs n’a jamais été élu et n’est pas représentatif de l’ensemble des homosexuels, qui ne forment pas une communauté : y- a- t-il d ailleurs une communauté hétérosexuelle ?- ces associations ont toute leur légitimité – elles ont beaucoup fait pour nous rendre la vie plus douce, ont beaucoup fait aussi pour les malades du sida et il reste évidemment un travail énorme à faire, par exemple quand on sait que l’homosexualité reste un crime ou un délit dans plus de 80 pays ; MAIS cela ne leur donne pas pour autant une représentativité.- des voix comme la mienne se lèvent –notamment avec le collectif homovox.com pour faire entendre un autre discours, plus ajusté, plus respectueux fondamentalement des personnes homosexuelles, des institutions qui structurent notre société et bien évidemment des enfants !- On nous parle d’égalité : je ne suis pas égal, je suis différent, ni mieux, ni pire, et à ce titre je réclame un traitement différent ; il est d’ailleurs curieux que ceux qui vilipendent depuis des années le mariage soient maintenant les mêmes à vouloir nous l’offrir : voudraient-ils nous faire un cadeau empoisonné ?- Chacun a ses limites. Ainsi mon manque d’enfant, mon désir d’enfant ne me donne pas le droit de priver un enfant de l’affection d’une mère : c'est simple, mais cela suffit à justifier le retrait de ce projet de loi qui finalement n'est que la conséquence logique d’une société individualiste, où chacun veut que l’Etat (ou la science) comble ses désirs, fut-ce au détriment de l’autre ou de la collectivité !On nous rétorque que les enfants dans ces familles ont des destins équivalents aux autres : aucune étude sérieuse n’est venue l’étayer; on a interrogé des enfants dans ce type de famille en concluant que tout allait bien... Vont-ils devant un micro reprocher à celui ou celle qui les éduque, qui les aime et qu’ils aiment de les avoir coupés de leur père ou mère biologique, alors même qu’ils n’ont pas le recul suffisant sur leur enfance et adolescence ? Moi je n’ai compris mon enfance, comme beaucoup, qu’après l’âge de 30 ans... l’Etat doit proposer et favoriser avant tout aux futurs adultes ce qu’il ya de meilleur : l’altérité d un couple homme femme. (...)
Ne manquez pas d'aller lire sur le site la lettre complète, ainsi que la lettre suivante et les commentaires respectueux des opposants au « mariage ».
Laissez un commentaireAnalyse de Serge Truffaut du journal Le Devoir sur l'identité des manifestants contre le «mariage» gai en France
(Sur la photo, le royaliste Charles Maurras qui aurait certainement été fier d'apprendre qu'en 2013, plus d'un million (!) de ses disciples défileraient dans les rues parisiennes pour défier le gouvernement, sur un sujet dont il n'avait même pas idée...)
Serge Truffaut, dans le journal Le Devoir du 25 avril 2013, analyse la composition des opposants à la loi Taubira instaurant le « mariage » gai en France. Quelques extraits montrant de qui il s’agit :
« (…)Les portes-étendards de la droite dure et les violences infligées à des homosexuels ainsi que dans des lieux fréquentés par ces derniers, la France a donné l’image d’un pays au bord de la crise de nerfs. …)».
( Les violences? Une exception dans un bar gai, rien d’autre… Par contre, Serge Truffaut a-t-il vu les images de ces policiers gazant des poussettes ou chargeant de dangereuses familles avec enfants?)
« En fait lorsqu’on s’attarde quelque peu aux échos provoqués par les batteurs fervents de la caisse de résonance des haines conçues par les zélateurs du catéchisme et de la loi naturelle (… ) »
Parmi, les manifestants contre le « mariage » gai, des organisateurs qui sont homosexuels, des figures de proue de la « gauche » comme Simone Weil, des organisations musulmanes, juives… Mais pour Truffaut, il semble que ces personnes soient toutes des grenouilles de bénitiers qui s’ignorent, de dangereux catholiques tout droit sortis de l’Opus Dei telle que décrite par son historien préféré : Dan Brown.
« À cette République qu’ils honnissent parce qu’elle se veut laïque. Autrement dit, qui est la contradiction constitutionnelle de la France éternelle et bien catholique. Juste catholique. »
C’est tout de même étonnant, tous ces manifestants français originaires du Maghreb, qui, sur les réseaux sociaux, parlent de quitter la France après le vote de la loi Taubira, parce que la France ne serait pas juste catholique, d’où leur profonde déception?
« Nous sommes, font plus que dire les nostalgiques de la France des clochers, dans la logique des droits, nos droits et rien que nos droits. Il y a du Maurrassien dans cette histoire, il y a pas mal d’Action française et de son Christ-Roi dans cette histoire. »
Ici, bravo M. Truffaut pour votre belle culture. Vous connaissez ce mouvement d’avant-guerre, si populaire chez les arrières-grands-parents de ces Français qui en ont vaguement entendu parler. Mais appliquer Maurras aux manifestants??? À Frigide Barjot? Aux associations homosexuelles? Peut-être au grand rabbin de France? À moins que ce ne soit les imans qui lisent Maurras en cachette et ne le commentent dans les mosquées qu'en Arabe pour que cela passe inaperçu.
Heureusement que M. Truffaut était là pour analyser la situation, car qui, à part lui, aurait pu voir dans ces familles de pensée si diverses, un vaste complot maurassien destiné à établir le Christ-Roi sur la France! Et les martiens, M. Truffaut, il s’agit là aussi d’un nom de code d’habitants adorant Maurras sous la croûte de leur planète?
À lire, le témoignage d'un maire, homosexuel, participant aux manifestations contre le «mariage» gai.
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