M'INSCRIRE
DONNER

Joignez-vous au mouvement

CQV défend la personne humaine, de la conception à la mort naturelle.

ou

×

Le drame des parents d'enfants handicapés en Belgique, après la légalisation de l'euthanasie des mineurs

Sur le site de bvoltaire.fr du 20 février 2014, interview de Sophie Lutz, mère de Philippine, polyhandicapée depuis le sein maternel:

 

(Le livre-témoignage de Sophie Lutz : Philippine, la force d'une vie fragile)

 

(...)La loi en question prévoit que l’initiative doit venir de l’enfant, mais que la décision appartient aux parents qui doivent donner leur consentement…

La première partie montre déjà qu’en soi, et même pour ceux qui y seraient favorables, la loi est absurde. Quid, dans ce cas, des enfants qui ne peuvent pas parler ? Quant au reste… Qu’est-ce que cela signifiera ? Que les parents qui ne voudront pas faire mourir leur enfant seront des parents tortionnaires, indifférents aux souffrances de celui-ci ? Quelle sorte de lien filial va ressortir de tout cela ? À vrai dire, ce sont des choses que j’ai déjà ressenties quand j’attendais Philippine. Nous savions qu’elle allait être handicapée mais nous voulions la garder… Pour certains, nous étions coupables.  (...)

À lire, l'interview complète.

Laissez un commentaire

Procès pour les 300 000 femmes stérilisées de force au Pérou

Sur le site de carevox.fr du 20 février 2014 :

(photo : Jean-Pierre Jeannin sur flickr.com, licence creative commons)

 

 

Le procès s'est rouvert fin 2012. Il concerne la stérilisation forcée de 300 000 femmes péruviennes, pauvres et indigènes dans les années 1990, sous la présidence d'Alberto Fujimori. (...)

A l'époque, la Banque Mondiale et le Fond Monétaire International exigeaient une baisse drastique du taux de natalité, analyse néo-malthusienne de la pauvreté dans laquelle la démographie est un facteur primordial.

Une « contraception chirurgicale volontaire » disait le gouvernement Fujimori : 

"Les femmes péruviennes doivent être maîtresses de leur destin", avait affirmé Alberto Fujimori, lors de la quatrième conférence de la Femme à Pékin en octobre 1995.

À la Banque Mondiale et au Fonds Monétaire International qui n'ont pas condamné ces crimes, ni au Pérou, ni en Chine, ni en Afrique, on sait comment obliger une femme à être « maîtresse de son destin »...

Pour en savoir plus :

Laissez un commentaire

Le mythe de la religion première cause de guerre

Les humanistes laïques et athées affirment régulièrement que la religion est la principale cause de violence et de guerre dans l'histoire de l'humanité. Sam Harris, l’un des principaux chantres de cet athéisme, affirme dans son livre The End of Faith (La fin de la foi), que la foi et la religion constituent « la source la plus prolifique de violence dans notre histoire. »

Bien qu'il soit indéniable que des campagnes telles que les Croisades et la guerre de Trente Ans reposaient fondamentalement sur des différends religieux, il est tout simplement faux d'affirmer que la religion a été la principale cause de guerre. De plus, même s’il n’y a pas non plus de désaccord sur le fait que l'islam radical a inspiré le 11 septembre, il est faux de dire que toutes les religions contribuent de façon égale lorsque la violence et la guerre motivées par la religion sont concernées.

Une source intéressante de vérité en la matière est l'Encyclopédie des guerres en trois volumes de Philip et Axelrod, qui relate les quelque 1763 guerres qui ont été menées au cours de l'histoire humaine. Parmi ces guerres, les auteurs en classent 123 comme étant de nature religieuse, ce qui est un pourcentage étonnamment faible (6,98 %) de toutes les guerres. Cependant, lorsqu'on soustrait celles qui ont été menées au nom de l'islam (66), le pourcentage est réduit de plus de la moitié à 3,23 %.

Cela signifie que toutes les religions réunies — moins l’islam — ont causé moins de 4 % de toutes les guerres et conflits violents de l'humanité. En outre, elles n’ont pas joué le rôle d’élément déclencheur dans les grandes guerres qui ont abouti à la plupart des pertes de vie.

Cela ébrèche sérieusement l'argument de Harris, n'est-ce pas?

En vérité, les motivations non religieuses et les philosophies naturalistes portent la responsabilité de presque toutes les guerres de l’humanité. Le nombre de vies perdues lors de conflits religieux n'est rien en comparaison avec ceux observés au cours de régimes qui rejetaient l'idée de Dieu — cela est présenté dans l’ouvrage de R.J. Rummel Lethal Politics and Death by Government (Politiques létales et mort par le gouvernement) :

Vies perdues à cause de dictateurs non religieux :

Joseph Staline – 42 672 000
Mao Zedong – 37 828 000
Adolf Hitler – 20 946 000
Chiang Kai-shek – 10 214 000
Vladimir Lénine – 4 017 000
Hideki Tojo – 3 990 000
Pol Pot – 2 397 000

Rummel écrit : « Près de 170 millions d'hommes, femmes et enfants ont été tués, battus, torturés, poignardés, brûlés, affamés, gelés, écrasés ou ont travaillé jusqu’à la mort par épuisement; ont été enterrés vivants, noyés, pendus, bombardés ou tués de l’une des myriades de façons dont des gouvernements ont infligé la mort à des citoyens désarmés, sans défense et à des étrangers. Les morts pourraient se chiffrer dans les 360 millions de personnes, comme si notre espèce avait été dévastée par une Peste noire moderne. Et en effet, c’est bien cela, mais une Peste de puissance, pas de microbes. »

La preuve historique est très claire : la religion n'est pas la principale cause de guerre.

Si la religion ne peut être blâmée pour la plupart des guerres et violences, alors quelle en est la cause principale? La même chose qui déclenche tous les crimes, la cruauté, les pertes de vie, et autres choses semblables. Jésus donne la réponse très clairement : « Car c'est du dedans, c'est du cœur des hommes, que sortent les desseins pervers : débauches, vols, meurtres, adultères, cupidités, méchancetés, ruse, impudicité, envie, diffamation, orgueil et déraison. Toutes ces choses mauvaises sortent du dedans et souillent l'homme. » (Marc 7, 21-23)

L’apôtre Jacques, naturellement, est d'accord avec le Christ lorsqu’il dit : « D’où viennent les guerres, d’où viennent les batailles parmi vous? N’est-ce pas précisément de vos passions, qui combattent dans vos membres? Vous convoitez et ne possédez pas? Alors vous tuez. Vous êtes jaloux et ne pouvez obtenir? Alors vous bataillez et vous faites la guerre. » (Jacques 4,1-2).

En fin de compte, l’évidence montre que les athées ont tout à fait tort à propos des guerres qu'ils prétendent haïr si désespérément. Le péché est la première cause de guerre et de violence, pas la religion, et certainement pas le christianisme.

Cet article a été rédigé par Robin Schumacher du CARM, édité par Matt Slick, traduit par Campagne Québec-Vie

Laissez un commentaire

Avoir ses « propres raisons » pour demander l'euthanasie ou l'acceptation du suicide...

Sur le site du Journal de Montréal du 21 février 2014, cet article de Josée Legault pour le projet de loi 52 (euthanasie) :  

(Combien pour une euthanasie comparativement à un traitement dans une unité de soins palliatifs?)

(Photo : Pixabagy sans copyright)

Je l’appuie parce que j’ai vu également l’autre côté de la médaille. J’ai aussi vu des personnes, même en soins palliatifs où j’ai fait plusieurs années de bénévolat, confier discrètement, loin des oreilles de leurs proches, que pour leurs propres raisons, elles en avaient tout simplement assez. Elles en avaient assez, mais sachant que le geste était illégal et grave, elles ne voulaient surtout pas imposer une telle demande à leur famille.

Ces personnes, elles ont été rares sur mon chemin, mais elles ont existé. D’autres existent aujourd’hui et existeront demain.

C’est pour elles que ce projet de loi a été pensé. Il a été pensé pour les cas exceptionnels qui, parmi nos prochains et en toute conscience, voudront prendre cette décision. C’est pour elles et eux que j’appuie le projet de loi 52.

Depuis quand nos « propres raisons » donnent-elles le droit d'être mis à mort? Josée Legault parle ici de personnes dont la souffrance physique a été soulagée, mais qui, pour de multiples raisons, demandent la mort : -parce qu'elles ne veulent pas être un fardeau, parce qu'elles ont été humiliées ou sont humiliées d'être dépendantes, etc. Des raisons que personne ne peut cautionner pour justifier un suicide. Et ici, c'est bien de suicide que l'on parle.

Ce n'est pas un hasard si les organismes de lutte au suicide se sont prononcés contre le projet de loi 52. C'est parce que la problématique est rigoureusement la même.

Dans les deux cas, des gens veulent en finir avec la vie, pour toutes sortes de raisons psychologiques, qui peuvent, qui doivent être combattues si l'on a le moindrement un amour de cette personne suicidaire. Agréer à la demande d'une personne qui demande l'euthanasie, c'est dire oui à une personne qui veut se suicider, mais ne se sent pas capable de poser le geste.

« C'est pour elles que ce projet de a été pensé. » Pour des personnes soulagées de leurs souffrances par des soins palliatifs de qualité, mais qui désirent tout de même se suicider. Mais on ne peut pas dire cela. Malgré le fait que les équipes de soins palliatifs affirment contrôler toutes les douleurs en fin de vie, on parlera de « souffrances insupportables », peu importe que la sédation palliative endorme toute douleur...

Le projet de loi 52 est un projet de loi pour permettre le suicide aux personnes en fin de vie qui coûtent cher à soigner dans les unités de soins palliatifs.

Et ici, la journaliste Josée Legault se pose les bonnes questions :

On nous promet des soins palliatifs plus adéquats, plus accessibles. Les aurons-nous?

Voyant à quel point les gouvernements répartissent de plus en plus mal l’assiette fiscale, des ressources financières optimales iront-elles enfin pour offrir des soins palliatifs de qualité? Et pas seulement pour les 48 heures précédant la mort, comme c’est parfois le cas.

Dans les pays où l'euthanasie est permise, les unités de soins palliatifs crient famine. Au Québec, s'il y avait eu la plus infime partie de sincérité dans le projet de loi 52, les fonds auraient déjà été débloqués pour soulager immédiatement la douleur de personnes qui n'ont pas accès en ce moment aux soins palliatifs. On affirme plutôt que cela arrivera un jour... et tant pis pour ceux qui souffrent actuellement et qui auraient pu être soulagés par ces soins. Et l'on veut vraiment faire croire que l'on a l'intention d'offrir, un jour, des soins palliatifs pour tous, alors que l'on vit très bien avec la douleur de ceux qui n'y ont pas accès présentement?

Parce que ce n'est pas la douleur que l'on veut soulager, mais le portefeuille...

Laissez un commentaire

Ces femmes de carrières que l'on a trompées...

Sur le site du journal La Presse du 21 février 2014 :

(Au centre Michelle Shephard parlant au Centre pour une gouvernance internationale.)

(photo : The Centre for International Governance Innovation sur Flickr.com, licence creative commons)

(...)Dans «Fertility : The hardest border I’ve ever tried to cross», Michelle Shephard raconte que dans la trentaine, elle pensait plus « à Mogadiscio et à Peshawar qu’à faire des bébés».

« Pendant longtemps, écrit-elle, je disais que j’étais mariée mais que nous n’avions pas d’enfant parce que nous n’étions pas certains d’en vouloir. (…) Avec le temps, voyant que cette explication suscitait de drôles de réactions, j’ai commencé à laisser entendre que nous n’avions pas d’enfant parce que nous ne le pouvions pas. Comme ça, on ne me jugeait pas. Ce que je ne savais pas, c’est que cette histoire allait s’avérer un jour.» (...)

La suite? Elle fera partie des 70% d'échecs des traitements de fertilité. Il est maintenant trop tard pour concevoir un enfant. On lui a menti. Comme à tant d'autres à qui on a fait croire que l'épanouissement personnel devait passer avant le don de soi dans l'amour pour être heureux... 

 

Laissez un commentaire

L'athéocratie du comité des droits de l'enfant de l'ONU

Sur le blog de Jeanne Smits du 20 février 2014 :

(L'athéocratie ou le singe de Dieu)

(Photo : wikimedia sans copyright)

Lu pour vous : le rapport qui demande à l’Église de modifier sa doctrine

Difficile à trouver. Mais en cherchant bien, on peut le lire en ligne : le projet de rapport brut dont la version définitive a été publiée mercredi de la semaine dernière par les « experts indépendants » du Comité onusien pour les droits de l’enfant et ses injonctions à l’Eglise catholique romaine. Elles vont bien au-delà de celles que j’évoquais dans notre numéro d’avant-hier, citées d’après des sources anglophones ou hispanophones. Elles sont proprement hallucinantes.

Enfin… pas tant que ça. Elles entrent parfaitement dans le cadre d’une guerre mondiale contre la loi naturelle dont l’Eglise est la meilleure garante, guerre où le très marginal lobby LGBT joue un rôle de premier plan. Et elles ne sont pas à prendre à la légère : lorsqu’un évêque espagnol les qualifie d’inquisition laïque, il souligne, en utilisant l’image que l’on a aujourd’hui de cette institution d’Eglise, à la fois la puissance et le « dogmatisme » de ce qu’il faut bien appeler la religion des temps modernes. A moins que, dans son nihilisme, il ne s’agisse du nihilisme des derniers temps…

Et ainsi se dresse, contre la foi et la religion universelles, fondées sur la vérité, la singerie d’universalité de la religion laïque qui est une athéocratie. (...)

À lire, la suite sur l'excellent blog de Jeanne Smits.

Laissez un commentaire

Victoire! Le projet de loi 52 ne sera pas voté avant la relâche et probablement pas avant des élections mais...

Sur le site du Journal de Québec du 20 février 2014 :

(Philippe Couillard suivra-t-il ses députés sur la question de l'euthanasie?)

(Photo : François Thivierge sur wikimedia.org, licence creative commons)

 

Le projet de loi sur l’aide médicale à mourir ne sera pas adopté avant la relâche parlementaire, faute d’une entente entre les partis politiques.

MAIS...

M. Couillard s’est d’ailleurs engagé à ramener le texte dans sa mouture actuelle s’il est à la tête du prochain gouvernement.

Les Français nous ont donné l'exemple de ne jamais lâcher, c'est à notre tour de tenir le fort. Si des élections sont déclenchées, il nous faudra soutenir de toutes nos forces les députés libéraux qui s'opposent à l'euthanasie, pour que le chef libéral revienne sur sa décision. Si plus de la moitié de ses députés veulent protéger les personnes malades de l'élimination par injection létale, Philippe Couillard pourra difficilement aller contre ses propres députés.

Quand aux partisans de l'euthanasie du Parti Québécois, de Québec Solidaire et de la CAQ, ils ne méritent certainement pas de revenir un jour faire de la politique...

Laissez un commentaire

Montréal tolérera possiblement les salons de massage érotiques

Sur le site du journal Métro du 20 février 2014 :

(Maria Mourani)

(Photo : Louperivois sur wikimedia.org, licence creative commons

 

(...)«À force de faire le tour du milieu, je ne crois plus que de fermer tous ces salons soit la meilleure solution», a affirmé mercredi à Métro Anie Samson, responsable de la sécurité publique à la Ville.(...)

La députée fédérale d’Ahuntsic, Maria Mourani, se désole de ce changement de ton. «La seule façon de lutter contre l’exploitation sexuelle, c’est d’éradiquer tous ces bordels contemporains», tranche la criminologue de formation, (...)

Selon le service de renseignement criminel du Québec :

39% des victimes d’exploitation sexuelle sont mineures(...)

Laissez un commentaire

Pauline Marois fait pression sur le Parti Libéral pour qu'il cède à son intimidation et accepte l'euthanasie des patients

Sur le site du Journal de Montréal du 20 février 2014 :

(Christine St-Pierre fait partie des députés libéraux qui s'opposent au projet de loi sur l'euthanasie.)

(Photo : Simon Villeneuve sur wikipédia.org, licence creative commons)

La première ministre a téléphoné à ses vis-à-vis, Philippe Couillard, François Legault et Françoise David, en matinée. La CAQ et Québec solidaire ont accepté d’accélérer la cadence de leurs interventions sur le texte de loi pour une adoption d’ici la fin de la journée.

Laissez un commentaire

La CAQ de François Legault suit le PQ et adopte le projet de loi 52 (euthanasie)

Sur le site du journal La Presse du 20 février 2014 :

(François Legault et Justin Trudeau)

(Photo : Justin Trudeau sur flickr.com, licence creative commons)

 

Reste maintenant l'opposition libérale à convaincre d'emboîter le pas. Comme il s'agit d'un cas rarissime de vote libre sur un sujet qui interpelle la conscience, le PLQ ne veut pas entraver le temps de parole de ses députés, qu'importe l'agenda électoral du gouvernement Marois.

Seuls quatre caquistes prendront la parole sur ce projet de loi. Espérons que seront nombreux parmi les 35 députés libéraux voulant prendre la parole, ceux qui auront tant de choses à dire sur la défense des plus faibles qu'une journée ne suffira pas...

Le député péquiste Stéphane Bédard du Parti Québécois a demandé une rencontre avec le député libéral Pierre Moreau pour trouver une façon de faire accepter le vote sur le projet de loi sur l'euthanasie.

Laissez un commentaire