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Le Parlement belge a adopté la loi permettant l'euthanasie des mineurs

Sur le site du journal Le Figaro du 13 février 2014 :

(Toute la violence d'une question : « Veux-tu être euthanasiée? »)

(Photo : D. Sharon Pruitt sur flickr.com, licence creative commons)

 

Le Parlement fédéral belge a adopté jeudi une loi étendant aux mineurs celle de 2002 dépénalisant l'euthanasie. Le texte a été approuvé à la Chambre des représentants par 86 voix pour, 44 contre et 12 abstentions. Pour entrer en vigueur, la loi devra désormais être promulguée par le roi Philippe.

(...)

Évoquant un vote «précipité», près de 200 pédiatres (sur les 1200 reconnus en Belgique) ont envoyé une lettre ouverte en ce sens au président de la Chambre, le PS André Flahaut. «Cela ne répond pas à une demande, témoigne ainsi le Dr Christiane Vermylen, pédiatre hémato-oncologue à Louvain. En 30 ans, je n'ai jamais été confrontée à une demande d'euthanasie d'enfant. (...) »

Aucun enfant n'a jamais demandé le privilège d'être tué en Belgique à ce jour. Par contre, les partisans du « Mourir dans la dignité » l'ont demandé pour eux...

Des experts en soins palliatifs réunis pour un congrès en Inde, interviennent dans le débat. Sur le site de genethique.org du 13 février 2014 :

(...)le premier Congrès international de soins palliatifs pédiatriques se réunit à Mumbai (Inde), du 10 au 12 février 2014, rassemblant 250 experts en soins palliatifs venus de 35 pays. Ils ont, à cette occasion, adressé une déclaration au monde entier appelant "urgemment le gouvernement belge à reconsidérer sa récente décision". En conclusion de leur sommet, ils ont réclamé "pour tous les enfants en fin de vie  l’accès aux moyens appropriés pour contrôler la douleur et les symptômes, ainsi que des soins palliatifs de haute qualité pour rencontrer leurs besoins particuliers", précisant que "l’euthanasie ne fait pas partie de la thérapie palliative pédiatrique et ne constitue pas une alternative". (...)

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Dénonciation des Femen par une ex-activiste

Sur le site du journal Le Figaro du 13 février 2014

(Photo : Joseph Paris sur wikimedia.org, licence creative commons)

 

 

(...)La leader des Femen en France, Inna Shevchenko, a pour sa part réagi dans une tribune publiée jeudi sur le site Huffingtonpost. Elle ne dément pas les accusations de l'ex-activiste qui dit avoir claqué la porte du mouvement à cause de son «organisation dictatoriale», du «manque de respect des personnes et de la liberté d'expression en son sein», du «paradoxe à défendre le féminisme à l'extérieur et à n'en rien appliquer à l'intérieur», de «la discrimination qui y règne». (...) 

Et non, personne n'est étonné de ce témoignage. Le caractère sectaire des Femen sera possiblement mis en évidence dans le livre de l'ex-Femen qui paraîtra prochainement.

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10 jours pour l'aimer jusqu'au bout...

À voir, un amour jusqu'au bout  (via le blog de Jeanne Smits) sur aufeminin.com:

 (...)Robbyn Blick était enceinte de seulement 20 semaines quand le médecin lui a annoncé que son bébé était atteint du syndrome de trisomie 18. Son mari, Josh, et elle étaient sous le choc face à cette terrible nouvelle. Cette maladie, dangereuse pour les organes internes, condamne un nourrisson. Ce dernier n’a quasiment aucune chance de survivre à l’accouchement ou de vivre plus d’un mois. A cet instant, ces deux parents se sont longtemps posé la question de savoir ce qu’ils devaient faire pour leur futur fils. Pour eux, pas de doute, il était évident qu’ils feraient tout leur possible pour que leur enfant vive le plus longtemps possible et profite des bienfaits de la vie. (...)

//player.vimeo.com/video/85610547

Zion Isaiah Blick from Alpine Chapel on Vimeo.

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Pour Fatima Houda-Pépin, lutter pour protéger l'enfant à naître est de l'intégrisme...

Sur le site de la revue l'Actualité du 12 février 2014, cette entrevue de la députée Houda-Pépin :

(Photo : Boaz Gabriel Canhoto sur wikimedia.org, licence creative commons)

 

 

 

(...)Certaines communautés veulent soustraire les enfants à l’école, parce que le programme scolaire n’est pas conforme à leur vision du monde. On le voit dans plusieurs communautés, notamment chez les juifs hassidiques.

Il n’y a pas que l’islam aux prises avec l’intégrisme…

Bien sûr que non. L’intégrisme, c’est le gouvernement de Dieu. Peu importe le dieu. Il y a la montée de la droite religieuse américaine qui nous rattrape, on le voit à la Chambre des communes, à Ottawa, avec les évangéliques, qui tentent de rouvrir le débat sur l’avortement avec des projets de loi. Ça touche encore le droit des femmes. On est dans le siècle des intégrismes. Il faut s’y attaquer, mais avant, il faut le comprendre. (...)

Mme Houda-Pépin semble totalement acquise à la politique des gouvernements totalitaires où les enfants appartiennent à l'État... Et dans ces États, habituellement, l'humanité des enfants à naître n'a aucune valeur... Rappelons à Mme Houda-Pépin l'article 18 de la Déclaration Universelle des Droits de l'homme :

Au sens strict, le laïcisme apparaît en contradiction avec l'article 18 de la Déclaration universelle des droits de l'homme selon lequel la liberté de pensée, de conscience et de religion implique la liberté de changer de religion ou de conviction ainsi que la liberté de manifester sa religion ou sa conviction seule ou en commun, tant en public qu'en privé, par l'enseignement, les pratiques, le culte et l'accomplissement des rites7.

L'article 9 de la Convention européenne précise quant à lui que ce droit implique la liberté de changer de religion ou de conviction, ainsi que la liberté de manifester sa religion ou sa conviction individuellement ou collectivement, en public ou en privé, par le culte, l'enseignement, les pratiques et l'accomplissement des rites.

L'alinéa 2 ajoute toutefois que La liberté de manifester sa religion ou ses convictions ne peut faire l'objet d'autres restrictions que celles qui, prévues par la loi, constituent des mesures nécessaires, dans une société démocratique, à la sécurité publique, à la protection de l'ordre, de la santé ou de la morale publiques, ou à la protection des droits et libertés d'autrui. Par là même, les manifestations collectives ou privées de nature à obstruer la circulation ou à empêcher l'identification faciale sont interdites. (source wikipédia)  

Bien sûr, des restrictions peuvent s'appliquer pour protéger la sécurité publique, mais on ne peut faire entrer tous les caprices des intégristes laïcistes sous le terme de sécurité. Et la possibilité de recevoir une éducation à l'amour exempte de l'immaturité et de la pornographie retrouvée dans les cours d'éducation sexuelle scolaires ne devrait pas faire partie des priorités du « comité de surveillance " sur le terrain, que veut instaurer Mme Houda-Pépin... Mais c'est probablement le contraire qui se produira...

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Projet de loi de Fatima Houda-Pépin : protéger de l'intégrisme religieux en instaurant un intégrisme laïciste

Sur le site du journal La Presse du 12 février 2014. Parmi les points défendus par la députée indépendante :

(Cours d' « éducation sexuelle »...)

(Photo : pd-usgov. sur wikimedia.org, sans copyright)

 

 

« Le projet de loi interdit à quiconque d'invoquer une conviction religieuse pour contester un programme d'enseignement préscolaire, y compris la prématernelle, primaire ou secondaire un établissement d'enseignement de l'État, ou pour refuser de s'y conformer », indique le projet de loi. On ne pourrait pour les mêmes motifs «  soustraire un enfant de l'obligation de la fréquentation scolaire ».

Rappelons qu'en Allemagne, les parents qui veulent donner une éducation sexuelle à leurs enfants plutôt que les cours pornographiques concoctés par les pervers du ministère de l'éducation, sont emprisonnés.

//www.youtube.com/embed/zDsWKapF4kg

Et qu'au Québec, un cours ECR relativiste s'attaque directement à la capacité de raisonner de l'enfant, pour le transformer en mouton de panurge de la tolérance à tout ce qui ne peut être posé comme principe universel...

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Frédéric et Alexandre Bilodeau, deux frères qui ont remporté la même médaille d'or à Sotchi

Sur le site du Journal de Montréal du 11 février 2014, ce très beau témoignage d'Alexandre Bilodeau sur son frère Frédéric, atteint: de paralysie cérébrale :

(Photo : Michael Francis McCarthy sur flickr.com, licence creative commons)

(...)Bilodeau parle longuement de son frère. Dans le reportage, que l’on peut maintenant voir sur le site NBCOlympics.com, il a mentionné: «Sa vie quotidienne me ramène à la réalité.» 

(...)

«La raison pour laquelle nous sommes une famille aussi unie, c’est à cause de Frédéric», a ajouté Serge Bilodeau, le père de la famille.

Après sa victoire de lundi, Bilodeau a dit en entrevue avec NBC: «Quand je le vois, il est mon inspiration quotidienne. Je me réveille le matin, il pleut, je ne veux pas aller à l’entraînement, je ne veux pas faire du ski, je regarde mon frère et, s’il avait cette chance, il l’attraperait. Avec la motivation qu’il a, s’il était comme moi, il serait déjà trois fois champion olympique. Je n’ai aucun doute à ce sujet.»

« Sa vie quotidienne me ramène à la réalité. » Dans un monde de divertissement, c'est peut-être la raison pour laquelle on veut euthanasier les vieillards et empêcher de naître les personnes handicapées. Parce qu'ils nous empêchent de vivre la vie comme si elle n'avait aucun sens... 

Le journaliste Réjean Tremblay nous apporte un témoignage plus complet. À lire en entier :

Alexandre a répondu: «C’est vrai que c’était émouvant. Mais de voir les yeux de Frédéric, de l’entendre me dire «je t’aime» en me retrouvant, ça n’a pas de prix. C’est un amour si pur et si simple.

(...)

«Mon frère était inquiet en venant en Russie. Il a tellement peur d’être un poids pour la famille. Je lui ai dit, arrête, c’est le contraire, je suis très content que tu sois ici…»

 

C'est la peur de toute personne dépendante. Être un poids pour les personnes que l'on aime, pour la société. Et si cette même personne a un coeur gros comme le monde, comme c'est souvent le cas des personnes avec un handicap ou en « fin de vie », selon l'expression de la ministre Hivon, et qu'elle n'a pas une juste estime d'elle-même, elle pourra vouloir ne pas déranger, jusqu'à demander volontairement l'euthanasie... sans que personne ne connaisse cette motivation.

Jusqu'à cette semaine, la loi protégeait ces personnes contre leur sensibilité. Mais avec le projet de loi 52, toute personne répondant pour l'instant à des critères-passoires aux trous de plus en plus grand, se sentant un poids pour les autres, pourra demander à être tuée. Plus rien ne la protégera. Espérons que ces personnes fragiles auront autour d'elles des gens comme Alexandre pour dire :

Le plus que je peux faire pour le rendre heureux, je vais le faire. De toute façon, j’apprends chaque jour de lui. Il m’inspire chaque jour. Sa manière de voir la vie, sa manière de faire face. Frédéric est conscient, son handicap est physique. Quand je vois comment il accepte si bien son état, les limites qui lui sont imposées, alors que, moi, je chiale parce que j’ai un trou dans ma base de ski…

Parce que la réponse de l'État, au Québec, à la demande d'euthanasie d'une personne se sentant de trop, sera de tendre l'aiguille... par « compassion ».

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Jours de honte pour le Québec, le drapeau « gay » sera hissé au-dessus du Parlement

Sur le site du journal La Presse du 11 février 2014 :

(Françoise David)

(Photo : (C) Copyright 2006, Yanik Crépeau sur wikimedia.org, licence creative commons)

 

 

Unanimement et sans débat, les parlementaires ont appuyé une motion conjointe en ce sens présentée en Chambre mardi par la coporte-parole de Québec solidaire, Françoise David.

(...)

À ses côtés, la militante solidaire et lesbienne Manon Massé a insisté sur l'importance du geste posé par l'Assemblée nationale.

«Ce geste est symbolique mais important. Il est important pour envoyer un message à l'extérieur du Québec, mais aussi pour envoyer un message à l'intérieur du Québec», a-t-elle dit.

Un geste d'intimidation à l'égard de tous les Québécois qui n'accepteraient pas les préceptes du lobby gay... Tous les Québécois, dont les députés : pas un n'a osé s'opposer à cette bêtise...

À lire, les raisons pour lesquelles le drapeau russe devrait plutôt flotter au-dessus du parlement québécois.

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Excellent article de Jacques Brassard sur l'euthanasie dans le Journal de Montréal

Sur le site du Journal de Montréal du 6 février 2014 :

(Photo : kevincrumbs sur flickr.com, licence creative commons)

 

 

 

 

Je persiste à dire que la mort provoquée, l’euthanasie, n’est pas plus digne que le suicide d’un jeune ou que n’importe quel homicide.

(...)

Je persiste à dire qu’on ne peut pas vraiment parler d’un «consentement libre et éclairé» quand il s’agit de personnes malades, souffrantes, vieillissantes, souvent désespérées et abandonnées. Elles n’ont pas besoin d’une injection létale, mais de soins attentifs puisqu’elles sont toutes égales en dignité.

Il est rare que l'on entende un politicien parler aussi clairement. À lire.

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Pourquoi il faut faire flotter le drapeau russe au-dessus du parlement!

La coprésidente de Québec Solidaire, Françoise David, a finalement eu une bonne idée. Elle s’est seulement trompée de drapeau. Ce n’est pas le drapeau de la « fierté gay » que l'on doit mettre au-dessus du parlement, mais bel et bien le drapeau russe.

En effet, la Russie est actuellement l’un des seuls pays développés voulant protéger les enfants d’un mode de vie homosexuel qui n’est sain pour personne et de la propagande pour ce mode de vie. Parce que propagande il y a. Une chose est de constater un attrait pour les personnes de même sexe chez un adolescent, c’en est une autre d’affirmer que cet adolescent doit développer une activité homosexuelle pour s’épanouir… Un neuropsychiatre français explique :

L’identité ne se résume jamais à un comportement, à une orientation. On ne peut réduire une personne à ses traits de caractère, à ses actes ou à ses tendances. Le respect que nous devons aux personnes homosexuelles, et il est impératif, ne signifie pas une adhésion au discours social qui tente actuellement, et de façon très insistante, de banaliser l’homosexualité et d’en faire un modèle d’union au même titre que l’hétérosexualité (MASQUIN, Louis, Identité, sexualité, des repères pour aujourd’hui, Éd. Des Béatitudes, Paris, 2012, p.62)

Plus encore qu’un refus de la propagande, il faut dire la vérité sur l’homosexualité elle-même. Le philosophe Xavier Lacroix écrivait :

Il ne relève pas moins de la stricte honnêteté et du respect de la vérité d’affirmer une non-équivalence, une dissymétrie entre hétérosexualité et homosexualité. D’oser dire que les conduites mettant érotiquement en jeu l’homosexualité sont anormatives et objectivement déficientes. Cette déficience peut se traduire en différents termes : arrêt du développement, orientation narcissique plus marquée, trouble plus grand des gestes, plus grande compulsivité… Le déni de cela, surtout dans un contexte éducatif, en relation avec des jeunes, qui se trouvent bien souvent en période de doute et d’incertitude à cet égard, me paraît être un manque grave à la responsabilité éducative. (LACROIX, Xavier, Le corps de l’esprit, Foi vivante, 1999, p.85)

“Cela dit, il importe de souligner que les personnes homosexuelles sont appelées aux mêmes valeurs éthiques que les autres, dans la situation où elles se trouvent.” (LACROIX, Xavier, in LESEGRÉTAIN, Les chrétiens et l’homosexualité. L’enquête, Presses de la Renaissance, Paris, 2004, op cit., p.266)

Cela, c’est le discours que n’entendront jamais les jeunes, ni à l’école, ni à la télévision. Au contraire, la personne dans le doute est appelée à s’assumer, à faire son “coming out”, le plus tôt étant le mieux.

Le neuropsychiatre Louis Masquin s’interroge :

On peut se demander si certaines personnes, dont l’identité sexuelle est fragile, n’auraient pas évolué vers l’hétérosexualité en l’absence d’une image de l’homosexualité banalisée de nos jours, voire encouragée au nom de la liberté (MASQUIN, Louis, Identité, sexualité, des repères pour aujourd’hui, Éd. Des Béatitudes, Paris, 2012, p.63)

Cela est d’autant plus vrai pour les jeunes :

Lors de l’adolescence, la fragilité déjà signalée et les complexes de l’enfance se réactivent avec l’angoisse de la relation, la peur de l’inconnu, de la nouveauté, de la découverte de l’autre sexe. Les comportements homophiles sont d’une grande banalité et ne témoignent en rien d’une orientation sexuelle définitive de cet ordre.

Il y a aujourd’hui une confusion nette entre identité et orientation sexuelle. Sous la pression des lobbys homosexuels et des médias, certains adolescents sont poussés puis inscrits dans l’orientation homosexuelle alors que ce moment n’est le plus souvent qu’une étape avant de rencontrer vraiment l’autre sexe. Car il faut avoir une certaine maturité personnelle pour aller vers l’autre sexe et entrer dans une relation amoureuse, une relation de couple. L’identité sexuelle adulte se fait progressivement, elle n’est pas donnée d’emblée. (ibid. p.80)

Ce discours sera taxé d’homophobe par les partisans du lobby homosexuel pour lequel il est impossible de réfléchir et de critiquer l’activité homosexuelle ou l’homosexualité en elle-même. Et cette homophobie serait la source de tous les maux qui affligent les personnes homosexuelles, obligées de vivre entourées de ces préjugés homophobes qui les renvoient à la clandestinité. Là encore il y a de forts bémols à apporter, que l’on n’entend jamais au Québec :

La plus grande proportion de dépressions ou de troubles de la personnalité chez les personnes homosexuelles témoigne de cette plus grande fragilité psychologique, qui augmente le risque suicidaire : le taux de suicide chez les jeunes homosexuels est en effet de quatre à six fois supérieur à celui des hétérosexuels.

L’explication donnée, en particulier par les milieux gay, est que l’intolérance de la société et des familles à leur égard constitue la base de ces difficultés, ce qui sous-tend le plaidoyer pour l’acceptation et l’égalité des droits. Ce raisonnement est trop orienté et incomplet. Car en dehors des difficultés de l’acceptation sociale, l’orientation homosexuelle peut être difficile à assumer par la personne elle-même et cette fréquente souffrance de la non-acceptation de soi-même n’est que trop rarement évoquée.

Il faut pourtant souligner la souffrance psychique des homosexuels qui viennent consulter. Un mal-être sévère, une angoisse profonde, un manque cruel d’espérance et une dépression sont souvent au premier plan, ce qui explique que, dans ces démarches, le problème de l’homosexualité n’est pas toujours le problème numéro un, tant s’en faut, tout au moins dans l’immédiat. (ibid., p.68-69)

Mais pour le problème de l’homosexualité en tant que tel, le neuropsychiatre a des propos pleins d’espérance :

Il est faux de dire qu’il n’existe aucune possibilité de changement et d’évolution, mais encore faut-il trouver une motivation forte, une évaluation précise de ce qu’a vécu la personne et de ce qu’elle vit aujourd'hui. (ibid., p.84)

L’auteur aborde dans les pages qui suivent toute la question de la psychothérapie, complètement censurée au Québec par les fanatiques d’une idéologie gay.

Vraiment, il faut le constater, la prise de position russe refusant toute propagande gay auprès des jeunes est une mesure des plus respectueuses de leur développement psychique, et sexuel.

Cette mesure réellement progressiste est un modèle pour l’Occident, toujours empêtrée dans des stéréotypes sexuels typés d’une époque, d’une mode LGBT appelée à disparaître comme toutes les idéologies déconnectées de la réalité humaine.

Hissons le drapeau russe au Parlement!

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Les mères porteuses

Depuis quelques années, on entend de plus en plus parler de cette nouvelle mode des mères porteuses. Certains pays l'encouragent et d'autres l'interdisent formellement.

Au Canada, cela est accepté à la condition qu'il n'y ait aucune rémunération. En France, c'est interdit, mais actuellement le débat fait rage. Le gouvernement Hollande voudrait bien légaliser cette nouvelle façon de mener à terme une grossesse, mais il y a de grosses réticences dans l'opinion publique. En campagne électorale ce gouvernement socialiste avait annoncé ses couleurs en promettant de légaliser le mariage gai, ce qui a été fait. Maintenant, le Président Hollande veut rendre l'avortement beaucoup plus facile (enlever plusieurs balises) et légaliser l'euthanasie ainsi que le «métier» de mère porteuse, ce qui pourrait bientôt se réaliser.

Que peut-on penser de ce genre postmoderne de maternité ? Dans le «Prions en Église» du 9 février 2014, nous avons eu droit à un enseignement rempli de sagesse de la part de Mgr. Bertrand Blanchet, un ardent défenseur de la vie.

Pourquoi recourir aux services d'une mère porteuse ? Dans la plupart des cas, on veut pallier à un problème d'infertilité féminine. Il arrive aussi que la femme veuille avoir un bébé, mais elle n'a pas le goût de le porter dans son ventre. L'insémination artificielle devient alors la mécanique miracle pour réussir à fabriquer ce bébé sur demande.

"La grossesse pour autrui conduit à une marchandisation de la procréation" affirme haut et fort Mgr. Blanchet. Nous baignons aujourd'hui dans ce qu'on appelle l'industrie de la procréation. Toute la beauté et toute l'humanité de la procréation perdent ici tout leur sens. "La gestation tisse entre la mère et l'enfant les liens les plus intimes qui soient" ajoute avec raison Mgr. Blanchet. Avant sa naissance, dans le sein d'une mère porteuse ce pauvre bébé aura été privé de quelque chose d'essentiel et de vital sur le plan psychologique. Il en subira peut-être des séquelles toute sa vie.

Mettre un enfant au monde suppose autre chose que de la mécanique scientifique. En gestation pendant neuf mois, l'enfant est une véritable personne humaine qui a le besoin essentiel d'une VRAIE mère, pas d'une éprouvette, ni d'une mère porteuse.

Une femme qui loue son corps comme incubateur au plus offrant ou qui le fait gratuitement pose un geste inacceptable face à la vie. Devenue un instrument de production, cette femme manipule la vie de façon indigne.

Et si la mère biologique décidait de refuser cet enfant durant la grossesse, la mère porteuse se ferait sûrement avorter. Et si la mère porteuse tombait en amour avec le fœtus et décidait de le garder, la mère biologique irait devant les tribunaux et nous aurions droit à de terribles procédures judiciaires, une bataille en règle où le bien de l'enfant à naître passerait au second plan.

"Toute cette instrumentalisation de la femme et de l'enfant est contraire à leur dignité. Un principe fondamental doit guider l'éthique : la personne humaine ne peut jamais être considérée comme un instrument ou un moyen, mais toujours comme une fin", conclut Mgr. Bertrand Blanchet.

Dans nos sociétés athées, païennes et apostates, on respecte de moins en moins la vie. La mode de l'avortement, des bébés éprouvettes, des manipulations génétiques tous azimuts, du commerce de sperme, de gamètes et d'embryons humains, du bébé sur mesure en consultant un catalogue, etc. toute cette science-fiction diabolique devenue triste réalité devrait nous indigner au plus haut point. Malheureusement, le décadent consensus social fait qu'on accepte toutes ces énormités comme banales et normales.

Il faut saluer ici l'enseignement officiel de l'Église catholique qui rame à contre-courant envers et contre tous et qui interdit toutes ces pirouettes d'une procréation postmoderne de plus en plus désaxée. Cela n'est surtout pas le plan de Dieu.

La conception d'un bébé et le développement du fœtus ne doivent pas se faire de n'importe quelle manière. La transmission de la vie doit uniquement se faire dans l'union intime d'un homme et d'une femme où l'amour humain dans toute sa pureté occupe la première place. Au lieu de recourir aux services d'une mère porteuse, les parents ne devraient-ils pas plutôt opter pour l'adoption ? Et au lieu d'encourager les femmes à avorter (30000 par année au Québec et 100000 au Canada) notre société ne devrait-elle pas protéger l'enfant à naître afin de le donner en adoption ? Pour ce faire, nos autorités pourraient très bien aider et subventionner les organismes qui ont comme mission de venir en aide aux femmes enceintes qui ne veulent pas garder leur bébé en leur donnant le soutien psychologique et financier pour mener à terme leur grossesse.

Malheureusement, ce discours n'a plus tellement la cote aujourd'hui dans notre société qui se vante d'être très avancée. Voilà pourquoi notre monde sombre de plus en plus dans le nihilisme, le chaos et la barbarie.

Espérons que notre clergé québécois aura le courage de se foutre de la rectitude politique et d'aborder ponctuellement ces sujets dits tabous dans les homélies dominicales.

L'heure est grave ! C'est une question de VIE !

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