Sur le site de bvoltaire.fr du 20 février 2014, interview de Sophie Lutz, mère de Philippine, polyhandicapée depuis le sein maternel:
(Le livre-témoignage de Sophie Lutz : Philippine, la force d'une vie fragile)
(...)La loi en question prévoit que l’initiative doit venir de l’enfant, mais que la décision appartient aux parents qui doivent donner leur consentement…
La première partie montre déjà qu’en soi, et même pour ceux qui y seraient favorables, la loi est absurde. Quid, dans ce cas, des enfants qui ne peuvent pas parler ? Quant au reste… Qu’est-ce que cela signifiera ? Que les parents qui ne voudront pas faire mourir leur enfant seront des parents tortionnaires, indifférents aux souffrances de celui-ci ? Quelle sorte de lien filial va ressortir de tout cela ? À vrai dire, ce sont des choses que j’ai déjà ressenties quand j’attendais Philippine. Nous savions qu’elle allait être handicapée mais nous voulions la garder… Pour certains, nous étions coupables. (...)
À lire, l'interview complète.
|