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Excellent texte de la chroniqueuse Nathalie Elgrably sur le projet de loi 52 (euthanasie)

Sur le site du Journal de Montréal du 1er mars 2014 :

(Photo :  ZaldyImg sur flickr.com, licence creative commons)

 

 

 

(...)la légalisation de l’euthanasie doit impérativement être replacée dans le contexte de notre système de santé. Notamment, soulignons qu’à l’heure actuelle, plus de 70 % des Canadiens n’ont pas accès aux soins palliatifs.

Dès lors, plusieurs questions s’imposent, surtout quant aux dérapages potentiels auxquels cette loi nous expose:

1) Ne serait-il pas plus humain de commencer par offrir à tous les malades des soins palliatifs adéquats avant de leur suggérer la mort?
2) Se pourrait-il que l’euthanasie soit pour l’État une solution facile et rapide pour vider ses hôpitaux? Aucun politicien n’osera l’avouer, mais il sera toujours plus économique de tuer un malade que de lui offrir des soins palliatifs jusqu’au dernier instant.u

Autres questions : les hôpitaux auront-ils intérêt à négliger les soins palliatifs pour pousser les patients à demander l'euthanasie? L'euthanasie ne pourra-t-elle devenir un devoir civique?

Il faut lire les autres questions très pertinentes que pose la journaliste, questions qui n'auront pas de réponses de la part du gouvernement...

Pour contacter la journaliste et la remercier d' exposer les dérives qui découlent du projet de loi, vous pouvez lui écrire au [email protected]

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Décriminaliser la prostitution est une grave erreur

Sur le site du journal Le Devoir du 28 février 2014, ce texte d'Éliane Legault-Roy - Responsable des communications pour la Concertation des luttes contre l’exploitation sexuelle et membre de la Coalition des femmes pour l’abolition de la prostitution  :

(Statue de Jeanne D'Arc au Lincoln Park, San Francisco. La Pucelle d'Orléans chassa les prostituées qui accompagnaient son armée.)

(Photo : Franco Folini sur flickr.com, licence creative commons)

(...)Il serait faux de croire que les défenseurs du travail du sexe et de la décriminalisation totale sont tous à la solde de l’industrie du sexe. Plusieurs croient sincèrement que cela améliorerait la sécurité des femmes. Malheureusement, de nombreux pays en ont fait l’expérience et l’ont amèrement regretté. En Nouvelle-Zélande, la prostitution illégale et de mineurs a augmenté de façon dramatique. Aux Pays-Bas, le tourisme sexuel a explosé, augmentant le nombre de personnes prostituées et de victimes de la traite. En Allemagne, où d’énormes Éros Center ont ouvert leurs portes, les femmes se voient obligées d’accepter des pratiques de plus en plus dégradantes afin de demeurer « compétitives » dans un marché du sexe complètement dérégulé…

La légalisation ne protège pas les personnes prostituées, tout comme elle ne protège pas l’ensemble des femmes contre les agressions sexuelles. Au contraire, les pays qui légalisent la prostitution envoient le message que la violence envers les femmes est tolérée, ce qui est loin d’être sans conséquence comme l’ont constaté les comtés du Nevada ayant décriminalisé la prostitution, qui ont un taux de viol cinq fois supérieur aux autres. (...)
 

Décriminaliser est souvent un acte de lâcheté, de démission, parce que l'on est fatigué de combattre. Mais comment peut-on se fatiguer de combattre alors que les « pimp », les « pushers », eux, sont prêts à prendre de grands risques pour continuer de vivre de leurs crimes?

La vie est un combat constant qui ne s'arrêtera jamais. Celui qui veut cesser de combattre le mal, lui donne toute la place. Que ce soit sur la question de la prostitution, de la drogue, ou des combats sociaux, de la défense de la famille, de la défense d'une saine éducation des enfants, de la défense des enfants à naître aux personnes malades ou handicapées, le combat ne cessera jamais.

C'est la vie. Et une société libre de l'avortement, de l'euthanasie, de la prostitution, des caricatures de mariages aux détriments des enfants, est une société où les gens demeurent vigilants. « Veillez sans cesse »...

« Les soldats combattront et Dieu donnera la victoire » disait Jeanne d'Arc. C'est simplement la vie qui est comme cela.

Les Américains qui ne cessent de travailler pour protéger les enfants à naître, parvenant à renverser l'opinion publique contre l'avortement sont un exemple à suivre. La constance des Français qui ont fait reculer le gouvernement socialiste sur la procréation médicalement assistée et les mères porteuses en est un autre. Et la persévérance des Espagnols, sous la pression, peut nous inspirer.

À nous de demeurer sereinement constants.

Et Dieu donnera la victoire!

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Le député Robert Poëti signe son opposition au projet de loi 52 (euthanasie)

Dans le journal Le Messager de Lasalle du 27 février 2014 :

Chers citoyens de Lasalle, j’aimerais prendre le temps de vous faire parvenir ma position sur le projet de loi 52, loi concernant les soins de fin de vie.

Je suis conscient que ce projet de loi fait appel à des questions éthiques, sociales, médicales et juridique très importantes et qui interpellent les valeurs fondamentales de chaque individu.

Nous savons qu’il existe une multiplicité des points de vue dans la société sur ces enjeux très importants. Afin que les députés de notre formation politique puissent refléter, le plus fidèlement possible, cette diversité d’opinion, le chef du Parti libéral du Québec, Philippe Couillard, a indiqué que les votes qui se tiendront sur ce projet de loi se feront selon la conscience de chaque élu de notre formation politique.

Cependant, en ce qui me concerne, je me suis déjà levé et voté contre l’adoption de principe de la proposition du projet de loi. Ma position est claire dans ce dossier et reflète aussi les nombreux commentaires et messages que les citoyens de ma circonscription m’ont fait parvenir.

Je reste à votre disposition pour tout commentaire.

Robert Poëti
Député de Marguerite-Bourgeois

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« Nous allons devoir nous pencher sur le cas des adultes inaptes comme ceux atteints d’Alzheimer et aussi pour les mineurs. »

Nous avons reçu cette lettre très importante, à communiquer à votre député. On y trouve l'aveu par le Dr Yves Robert, secrétaire du Collège des Médecins du Québec,  du plan de match de son organisation qui est à l'origine de l'ourverture politique à l'euthanasie au Québec.  : 

Cher député libéral (québécois),

LE COLLÈGE ANNONCE QU’IL EST APRÈS LES ENFANTS

Le projet de loi 52 sur l’euthanasie n’a pu passer au vote final avant la relâche. S’il y a déclenchement d’élections, il mourra au feuilleton. Autrement, il peut faire l’objet d’un vote au retour. Vingt-trois des quarante-neuf députés libéraux (47 %) ont annoncé qu’ils voteront contre, en plus d’un député caquiste et un autre indépendant. Les députés PQ (44 % de la Chambre) affirment qu’ils voteront tous en faveur. Ainsi, parmi ceux qui ont l’apparence de pouvoir voter librement, presque la moitié est contre. Plusieurs disent qu’ils voteront en faveur parce qu’ils se sentent rassurés par les restrictions prévues. Or, le 14 février, Le National Post rapportait les propos suivants de M. Yves Robert, secrétaire du Collège des médecins du Québec : « Ce projet de loi n’est certainement pas la fin de la réflexion. Tel qu’il est, ce n’est qu’une étape. Au fur et à mesure que les Québécois deviendront accoutumés aux injections létales administrées par des médecins, la question ne sera plus qui reçoit l’euthanasie, mais plutôt à qui l’accès à l’euthanasie est nié. Nous allons devoir nous pencher sur le cas des adultes inaptes comme ceux atteints d’Alzheimer et aussi pour les mineurs. ». Or, le Collège des médecins est l’instigateur de la demande d’euthanasie au Québec et a toute l’oreille du gouvernement actuel, qui répète constamment que le projet de loi le protègera de toute poursuite éventuelle de la part de la population. Le chat est sorti du sac : ceux qui sont à l’origine même du projet de loi nous annoncent à l’avance qu’ils projettent de tout faire pour qu’une telle loi devienne un rouleau-compresseur de l’État à l’endroit de ses citoyens les plus faibles et sans défense, et ce, avec l’assurance du gouvernement (actuel) qu’une telle loi les rendra intouchables. Pouvons-nous imaginer pire cocktail meurtrier ? Le 21 février, de façon tout à fait inattendue et spectaculaire, le vote concernant l’euthanasie au Québec a bénéficié d’un sursis. Mais les députés devront un jour effectivement se prononcer clairement. Serons-ils assez sages pour voir et entendre les signes, les drapeaux rouges, qui leur sont servis sur un plateau d’argent ? Ils ne pourront pas dire, après, qu’ils n’ont pas été avertis très clairement de ce qui s’en vient. Ils ne pourront pas dire qu’ils ont voté « en toute bonne foi ». On ne pourra plaider l’innocence ou l’ignorance. Qui votera en faveur de ce qui s’en vient s’en rendra complice en toute connaissance de cause.

Isabelle et Ward O’Connor
Montcerf-Lytton (Québec) Canada
 

À lire, l'excellent article du National Post du 13 février 2014, cliquez ici.  Il est clair que le projet de loi 52 n'est que la première étape pour faire accepter le principe de l'euthanasie. Puis, les balises déjà sans valeur tomberont. Et nous rejoindrons la Belgique qui permet l'euthanasie à tous âges, et la Hollande qui euthanasie des malades mentaux.

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Texte intéressant dans le Huffington Post contre l'euthanasie

Sur le site du Huffington Post du 27 février 2014

(Photo : loiclemeur sur flickr.com, licence creative commons)

 

 

Alors que la Belgique vient tout juste d'autoriser l'euthanasie des enfants -sans limite d'âge! - et que le Québec s'apprête - à moyen terme - à ouvrir la porte à l'euthanasie sous la forme de « l'aide médicale à mourir», voici six raisons s'inscrivant en défaveur du projet de loi 52 québécois.

1- Une échappatoire devant l'essentiel

2- Des moyens pour mourir existent déjà

3 - Les effets pervers sur les professionnels de la santé

4 - Le suicide en fin de vie comme nouvelle norme sociale

5 - Mourir dans la dignité, vraiment?

6 - Comment juger de la douleur des uns et des autres ?

Pour lire les explications de l'auteur sur chacun des points mentionnés, cliquez ici.

À noter la confusion par contre, dans le deuxième point, entre euthanasie passive, inacceptable, et le refus de l'acharnement thérapeutique.

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À ne pas manquer! Pour la prochaine campagne des 40 Jours pour la Vie!

(Pour ceux qui aimeraient participer à une expérience semblable aux veilleurs en France, les 40 jours pour la vie sont à vivre!)

(Photo : Rattleman sur wikimedia.org, licence creative commons)

Sous peu, nous commençerons notre vigile des 40 jours et je vous écris afin de vous inviter à une soirée inoubliable à la cathédrale de Montréal, ce dimanche 2 mars, à partir de 17h.

Lia Mills, âgé seulement de 18 ans, oeuvre depuis déjà quatre années publiquement pour la cause de la vie. Au tout début l'Esprit Saint lui inspira de rédiger un texte contre l'avortement lors d'un test d'art oratoire à son école.

Naturellement, elle rencontra plusieurs opposants - un professeur, un des juges, entre autres. Cependant sa force lui permit de garder le cap et non seulement elle livra son discours, non seulement elle gagna le concours au sein de son école, mais aussi cela fut enregistré sur YouTube et à ce jour, plus de 1,3 million de personnes ont vu son témoignage pour la vie. Le voici:

//www.youtube.com/embed/93FjRPQGMdQ

Ce dimanche elle sera parmi nous et elle donnera une présentation au groupe jeunesse Ex cathedra, dirigé par l'abbé Joel Saavedra, vicaire à la cathédrale.

L'horaire de la veillée est le suivant:

17h Messe dans la cathédrale;

18h rencontre dans une des salles de la cathédrale

-collation

-partage par l'abbé Joël Saavedra sur les 40 jours du carême

-partage de Lia Mills - en anglais et français.

-Le tout se terminera vers 20h.

Au plaisir de vous voir en grand nombre.

Brian Jenkins

Coordonnateur des 40 Jours pour la Vie

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Pour une écologie humaine : conférences de médecins et témoignages

Sur le site du diocèse de Montréal :

POUR UNE NOUVELLE ÉCOLOGIE HUMAINE

2014-02-21

24h pour une écologie humaineDu samedi 1er mars au dimanche 2 mars, il y aura 24 heures de rencontre pour une nouvelle écologie humaine au Sanctuaire du Saint-Sacrement. Conférences, célébrations, prière et adoration sont au menu.

L'idée est de méditer en partant de l'émerveillement que nous pouvons porter sur toute vie et personne humaine, d'après l'éclairage de la foi et de la vie de Jésus (et des Mystères de Sa Présence parmi nous, de Sa vie, de Sa mort, de Sa Résurrection).

On parle souvent d'écologie, mais qu'en est-il de l'écologie humaine? Comment prendre soin de toute vie humaine? Ces questions seront abordées lors des conférences publiques du 1er mars, dès 14h. 

Le soir même, à 20h, une veillée de prière et d'adoration prendra place jusqu'au lendemain matin. L'archevêque de Montréal, Mgr Christian Lépine, présidera une messe solennelle en fin de matinée, à 11h.

Horaire des conférences :

14h30 : Introduction à l'écologie humaine
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Sœur Lorraine Caza, CND est docteur en théologie et membre du Conseil d'administration du Centre le Pèlerin. Elle est également personne-ressource à la Maison de Prière Notre-Dame à Longueuil depuis 2007.  Elle a été animatrice de sa congrégation (Congrégation Notre-Dame) de 1996 à 2006, professeure au Collège d'Ottawa et doyenne de la Faculté de Théologie de 1987 à 1993.

15h : Le début de la vie
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Henri Bléhaut est médecin. Il  a orienté sa carrière vers la recherche afin de créer de nouveaux médicaments. Il a travaillé 25 ans dans l'industrie pharmaceutique et a ainsi rencontré Jérôme Lejeune qui avait besoin d'aide pour organiser ses propres essais cliniques dans l'objectif de trouver des produits pour diminuer la déficience intellectuelle dans la trisomie 21; il a travaillé une quinzaine d'années en collaboration amicale avec lui. Quelques années après la mort du chercheur, il a rejoint la Fondation Jérôme Lejeune dont il fut Directeur de la Recherche pendant une quinzaine d'années. Parallèlement à sa carrière médicale, il s'est depuis toujours intéressé aux questions de bioéthique, en particulier du début de la vie. 

15h30 : Témoignage
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Louise Brissette est une phytothérapeute québécoise très impliquée dans le travail social. De 1967 à 1975, elle voyage dans divers pays d'Amérique du Sud et d'Afrique pour venir en aide aux enfants handicapés. De retour au Québec, elle adopte son premier enfant handicapé en 1978 et fonde la corporation «Les Enfants d'Amour» en 1985. Au total, elle a adopté 37 enfants ayant un handicap moyen ou sévère. 


15h45 : Discussion avec l'auditoire
Questions/Réponses

16h15 : La fin de vie
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Dr. Patrick Vinay, est professeur de médecine à l'Université de Montréal. Chef de l'Unité de soins palliatifs de l'hôpital Notre-Dame et Porte-parole du Collectif de médecins du refus médical de l'euthanasie

16h35 : Témoignage 
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Dr. Dominique Garrel, est professeur de médecine à l'Université de Montréal. 

16h45 : Discussion avec l'auditoire
Questions/Réponses


Site web de la Fraternité monastique de Jérusalem
Voir la vidéo promotionnelle
Télécharger l'horaire
Texte de Benoît XVI sur l'écologie humaine pour le conseil pontifical pour les laïcs

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L'actrice Emmanuelle Béart s'est éloignée de l'idée de l'euthanasie en prenant connaissance des soins palliatifs

Si la population pouvait voir de l'intérieur ce que sont les maisons de soins palliatifs, l'appui à l'euthanasie fondrait comme neige au soleil. Sur le site du magazine La Vie du 11 octobre 2011 (via sauvonspapieetmamie.com):

(Emmanuelle Béart)

(photo : nicogenin sur wikimedia.org, licence creative commons)

 

(...)En France, on débat beaucoup en effet de l’euthanasie et du suicide assisté, justement parce qu’on ne parle pas assez de soins palliatifs. (...)

J’ai pu accompagner ma grand-mère jusqu’à sa mort et j’ai vu l’importance des soins palliatifs à domicile. Ces moments ont changé quelque chose en moi de très profond. Je ne suis plus la même. J’ai constaté aussi les défaillances du système, le manque de coordination entre la médecine de ville et l’hôpital, le manque de moyens. On se retrouve parfois très seul. (...)Je voudrais que tout le monde ait la chance d’être aidé comme je l’ai été. C’est pour cela qu’il faut continuer à développer les réseaux de soins palliatifs. 

Nous devrons tous passer par l'accompagnement d'une personne en fin de vie et nous aussi, nous connaîtrons la mort bientôt, la vie étant très courte. Les soins palliatifs devraient être intégrés comme un rituel  des plus communs pour tous, dans l'imaginaire collectif. Le désir d'une injection létale par peur de la solitude et de la souffrance disparaîtrait alors.

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Expulsion du député Gautrin qui avait voté aussi contre l'adoption de principe du projet de loi 52 (euthanasie)

Sur le site du journal La Presse du 27 février 2014 :

(Le député Henri-François Gautrin se fait effacer de la liste du Parti Libéral du Québec)

(Photo : Fabian Rodriguez sur wikimedia.org, licence creative commons)

 

 

(Québec) Henri-François Gautrin, député libéral de Verdun depuis près de 25 ans, se fera montrer la porte au cours des prochaines heures. (...)

Joint hier soir, M. Gautrin a soutenu qu'il a toujours l'intention de se présenter. «Si c'est leur volonté que je ne me présente pas, cela peut être leur volonté... Mais tant que ce n'est pas fait, ce n'est pas fait», a-t-il indiqué. (...)

Le député Gautrin a la possibilité de se présenter comme indépendant si Philippe Couillard refuse sa candidature. Il serait le troisième député, après Danielle St-Amand et Pierre Marsan, à avoir quitté le parti libéral après avoir voté contre le projet de loi 52.

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L'Organisation Mondiale de la Santé veut obliger les médecins à pratiquer les avortements s'ils ne trouvent pas d'avorteurs...

Sur le site de l'OMS, on trouve ce document :

(Photo : locaux de l'OMS à Genève)

(photo : Gfuerst sur wikimedia.org, licence creative commons)

 

Avortement sécurisé :

Deuxième édition
Directives techniques et stratégiques
à l’intention des systèmes de santé

Cette deuxième édition date de 2013. Elle vise à :

L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) a mis à jour sa publication de 2004 Avortement médicalisé : directives techniques et stratégiques à l’intention des systèmes de santé. Les directives présentées dans cette nouvelle version s’adressent aux décideurs, aux directeurs de programmes et aux personnels qui dispensent des soins liés à l’avortement. Bien que les contextes juridiques, réglementaires, politiques et de prestation de services puissent varier d’un pays à l’autre, les recommandations et les meilleures pratiques décrites dans le présent document ont pour objectif de permettre une prise de décisions basée sur les faits pour tout ce qui a trait à l’avortement sécurisé.

Des recommandations sans valeurs prônant l'avortement sur demande. L'OMS utilise le fait de l'avortement clandestin pour tenter de justifier l'avortement médical. Et ne se gêne pas pour prôner l'imposition du meurtre aux médecins récalcitrants, la quasi totalité des médecins, qui refusent de tremper leurs mains dans le sang des enfants qu'ils auraient tués, s'ils ne trouvent un avorteur pour les remplacer. À la page 104 :

4.2.2.5 Objection de conscience

Certains professionnels de la santé se refusent parfois à pratiquer l’avortement pour objection de conscience, sans pour autant adresser la patiente à un autre prestataire. En l’absence d’un prestataire de services d’avortement facilement disponible, cette pratique peut retarder les soins pour les femmes nécessitant un avortement sécurisé, ce qui augmente les risques pour leur santé et leur vie. Bien que le droit à la liberté de pensée, de conscience, et de religion soit protégé par les lois internationales sur les droits de l’homme, ces lois stipulent aussi que la liberté de manifester sa religion ou sa conviction peut faire l’objet de restrictions nécessaires à la protection des droits fondamentaux d’autrui (61). Par conséquent, les lois et les réglementations ne donnent pas aux prestataires et aux établissements le droit d’entraver l’accès des femmes aux services de santé légaux. (62)

-Les agents de santé qui invoquent l’objection de conscience ont l’obligation d’adresser la patiente à un autre professionnel consentant et qualifié du même établissement, ou d’un établissement facilement accessible, en accord avec les lois
nationales. Quand ce transfert n’est pas possible, l’agent de santé a l’obligation de pratiquer l’avortement pour sauver la vie de la femme ou pour prévenir tout effet néfaste sur sa santé. Les services de santé doivent s’organiser de telle manière que l’exercice effectif du droit à la liberté de conscience des personnels de santé dans le cadre professionnel n’empêche pas les patientes d’accéder aux services auxquels elles ont droit en vertu de la législation applicable.

Vous avez dit totalitarisme ?

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