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« Ce n’est pas un bébé, c’est un avortement ! » Comment le personnel médical traite les bébés avortés nés vivants

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"Je l'ai touché. Il ressemblait à un bébé, mais il était très petit. Il était vraiment mignon. Très calme. En fait, il  était en train de mourir."

Article original de Sarah Terzo, paru sur LifeSiteNews -- traduit par Campagne Québec-Vie

Après le témoignage d’un représentant du Planning familial (Planned Parenthood) contre un projet de loi de l’Etat de Floride traitant du sort des bébés nés vivants après des avortements manqués, des activistes pro-choix ont prétendu que ce cas de figure ne se présentait jamais. Cependant, des bébés naissent vivants après des avortements manqués depuis que l’avortement est devenu légal. Plusieurs membres du corps médical, médecins et anciens avorteurs ont brisé le silence pour parler de ces enfants volontairement privés de soins médicaux après être nés vivants malgré un avortement.

Comment le personnel médical décrit les bébés nés vivants après un avortement

Linda Bird Francke, auteur pro-choix, a interrogé des femmes ayant subi des avortements ainsi que des membres du corps médical pour son ouvrage intitulé The Ambivalence of Abortion. Elle retranscrit ainsi les propos d’une infirmière :

« Nous avions pratiqué un avortement par solution saline et le bébé était né vivant. Je me suis précipitée en pédiatrie avec lui et je l’ai placé en couveuse. J’ai demandé au pédiatre de venir immédiatement et il a refusé. Il m’a répondu : ‘Ce n’est pas un bébé, c’est un avortement.’ » (1)

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L’auteur ne nous dit rien du sort de l’enfant, mais il est peu probable qu’il ou elle ait pu survivre sans soins médicaux aux blessures causées par la solution saline. Lors d’un avortement par solution saline, un liquide salin caustique est injecté dans l’utérus de la femme, qui empoisonne le liquide amniotique que le bébé respire et le tue au bout de plusieurs heures. La mère doit ensuite accoucher normalement, pour donner le jour à un bébé mort. Ce type d’avortement a été abandonné dans les années 1990, car il n’était pas fiable et il était dangereux pour la femme. Il a été remplacé par la technique de dilatation et évacuation, une procédure brutale au cours de laquelle le bébé est déchiré par un forceps et extrait morceau par morceau.

Une procédure quelque peu semblable et toujours pratiquée aujourd’hui consiste à injecter du poison digoxine dans le cœur du bébé ou, dans certains cas, dans le liquide amniotique, ce qui tue le bébé. Les avortements par digoxine sont généralement pratiqués à la fin du deuxième trimestre ou au cours du troisième. Cette technique peut aussi donner lieu à des naissances de bébés vivants.

Teresa Etienne, elle aussi membre du personnel médical, est citée par l’auteur pro-choix Magda Denes :

« J’ai considéré seulement une fois l’avortement sous l’angle de la religion quand j’ai vu plusieurs fœtus, dont un était né vivant. Je l’ai vu et j’ai même senti les battements de son cœur. Je l’ai touché. Ça ressemblait à un bébé, mais c’était minuscule. Vraiment mignon et très silencieux. En fait, il était en train de mourir. Les battements de son cœur étaient de plus en plus faibles. On devait l’emmener au Bellevue Hospital et l’un de nous a dit : ‘Je ne vois pas pourquoi il faudrait l’emmener là-bas, il va mourir de toute façon. Pourquoi se donner cette peine ?’ » (4)

Un jour, un bébé est né vivant dans un avortoir et a été tué directement par l’avorteur. L’histoire a éclaté au grand jour après avoir été révélée par des membres du personnel médical. Mark Crutcher, auteur pro-vie, l’a rapportée dans son livre Lime 5 :

« D’après les témoignages de cinq membres du personnel médical de l’avortoir, l’avorteur texan John Roe 109 (pseudonyme) pratiquait un avortement quand une petite fille de 1 pied aux cheveux châtains est née. Ils ont pu voir le bébé se recroqueviller dans la main de John Roe et tenter de respirer alors que l’avorteur plaçait le placenta sur son visage. Il l’a ensuite lâchée dans une bassine d’eau et plusieurs employés ont témoigné avoir vu des bulles remonter à la surface, puis ont déclaré avoir vu John Roe ‘jeter le fœtus dans un sac en plastique, qui a été fermé et abandonné à l’autre bout de la salle d’opération… Les parois du sac bougeaient comme si quelqu’un respirait à l’intérieur. Puis le sac a cessé de bouger.’ Un témoin raconte avoir pris le sac dans lequel John Roe avait placé le nouveau-né et l’avoir déposé dans le congélateur où les fœtus avortés étaient conservés. » (3)

Les avorteurs racontent

Dans l’article « Pro-Choice 1990 : Skeletons in the closet », Dr. David Brewer, ancien avorteur, décrivait sa première participation à un avortement tardif. Il s’agissait d’un avortement par hystérotomie, procédure qui consiste à extraire le bébé du corps de la femme lors d’une opération semblable à une césarienne.

« Je me souviens avoir vu le bébé bouger sous les membranes, alors que le docteur pratiquait l’incision de la césarienne, avant de rompre la poche des eaux. J’ai pensé : ‘Mon Dieu, c’est une personne.’ Puis il a rompu la poche. J’ai senti mon cœur se serrer, comme la première fois où j’avais assisté à un avortement par succion. Puis il a sorti le bébé et j’étais incapable de le toucher… Je n’étais pas d’une grande aide. Je restais là et la réalité de la chose commençait alors à pénétrer mon esprit et mon cœur endurcis. Ils ont pris ce bébé qui faisait des petits bruits, qui remuait et qui s’agitait et ils l’ont déposé dans une sorte de saladier en acier inoxydable sur une table. Chaque fois que je regardais dans cette direction pendant que nous refermions l’incision et terminions la césarienne, je voyais cette petite personne bouger dans ce saladier. Bien sûr, à force, elle s’agitait et remuait de moins en moins. Je me souviens m’être approché et avoir regardé le bébé quand nous avions terminé la chirurgie, et il était encore vivant. On pouvait voir la poitrine se soulever et le cœur battre, et le bébé essayait de bouger. J’ai été vraiment touché et j’ai commencé alors à me rendre compte de ce que l’avortement était réellement. » (4)

Le Dr. Brewer devait pratiquer d’autres avortements avant d’arrêter totalement cette pratique et de témoigner en tant que militant pro-vie. Découvrez son témoignage ici.

Un peu plus tard dans sa carrière, David Brewer a assisté à la naissance d’un autre bébé né vivant après un avortement par solution saline :

« Mais une nuit, une femme a accouché et j’ai été appelé pour venir la voir parce qu’elle était incontrôlable. Je suis entrée dans la pièce et elle était effondrée. Elle faisait une dépression nerveuse, elle hurlait et se débattait. Les infirmières étaient exaspérées parce qu’elles ne pouvaient pas avancer dans leur travail et tous les autres patients étaient mécontents parce que cette femme hurlait. Je suis entré et j’ai vu son petit bébé avorté par solution saline. Il était vivant ; il a gesticulé pendant quelque temps avant de mourir de ces brûlures atroces. En effet, la solution salée s’infiltre dans les poumons et les brûle eux aussi. »

Le Dr. Paul Jarrett, ancien avorteur, témoigne ainsi :

« Comme la solution saline hypertonique était trop toxique si elle était injectée dans la paroi utérine au lieu du liquide amniotique, on recherchait constamment la solution idéale. La prostaglandine est désormais le médicament privilégié, mais, parmi les premières expériences, il y avait l’urée hypertonique. Le principal inconvénient était que cette méthode donnait lieu à des naissances de bébés vivants. Je me souviens l’avoir utilisée sur une patiente que les internes en psychiatrie nous avaient amenée de leur clinique et qui était réellement folle. Je n’oublierai jamais l’accouchement de son bébé de presque deux livres ; je l’entendais crier : ‘Mon bébé est vivant, mon bébé est vivant.’ »

D’autres médecins témoins d’horreurs

Un médecin spécialisé dans le traitement de bébés prématurés a décrit ce qu’il avait vécu quand il n’était alors qu’interne. Il assistait un médecin qui pratiquait une hystérectomie dans le cadre d’un avortement thérapeutique. C’est une procédure qui consiste en l’ablation de l’utérus de la femme enceinte et qui résulte en une stérilisation et un avortement.

« J’avais déjà assisté à deux autres hystérectomies, une pour un cancer de l’endomètre et l’autre pour une tumeur bénigne. Pour ces deux premiers cas, on m’avait appris à ‘toujours ouvrir l’utérus et à en examiner le contenu’ avant d’envoyer le spécimen à l’examen pathologique. Donc, après que le médecin eut extrait l’utérus, je lui ai demandé s’il voulait que je l’ouvre, soucieux que j’étais de lui montrer que je connaissais la procédure d’usage. Il m’a répondu : ‘Non, parce que le fœtus pourrait être vivant et nous serions alors confrontés à un dilemme éthique.’ » (5)

Plus tard, le médecin a assisté de ses propres yeux à la naissance d’un bébé vivant après un avortement manqué :

« Quelques semaines plus tard, alors que je travaillais au service d’obstétrique, je suis venu chercher une poche de perfusion à la demande de l’interne. La poche contenait des prostaglandines, un médicament qui sert à stimuler les contractions de l’utérus pour provoquer l’accouchement. La patiente recherchait peu le contact visuel avec nous. Quelques heures plus tard, j’ai vu le fœtus avorté bouger ses jambes et suffoquer dans une bassine, qui avait été recouverte d’un linge. » (5)

Il décrit ensuite un avortement par naissance partielle pratiqué sans succès sur un bébé souffrant d’hydrocéphalie. Il s’attarde d’abord sur les réactions face à la description de la procédure d’avortement :

« L’interne expliquait qu’il allait faire sortir le corps du bébé puis, alors que la tête se trouverait encore à l’intérieur, qu’il introduirait un trocart (long instrument pointu en métal) à la base du crâne. En fin de procédure, il allait faire aller et venir un cathéter de succion dans le tronc cérébral pour s’assurer que le bébé naîtrait mort. Plusieurs des internes en pédiatrie, n’en croyant pas leurs oreilles, répondaient par des : ‘c’est une blague’, ou des ‘vous plaisantez’… » (5)

Le médecin a constaté ensuite le résultat de l’avortement par naissance partielle :

« Plus tard, dans l’après-midi, l’interne en obstétrique a suivi la procédure, mais, malheureusement, l’enfant avait le cœur qui battait et tentait de respirer. Il a donc été transféré à l’unité néonatale de soins intensifs. C’était un bébé légèrement prématuré, qui pesait environ 4 ou 5 livres. Sa tête était affaissée sur elle-même. Son lit était couvert de sang et de liquides d’écoulement. J’ai pratiqué mon examen (je n’ai relevé aucune autre anomalie) et j’ai déclaré le bébé mort environ une heure plus tard. » (5)

Le Dr. Ron Paul, ancien candidat républicain à la présidence des Etats-Unis, a livré ce témoignage dans un spot de campagne :

« Je suis entré par hasard dans une salle d’opération alors qu’ils pratiquaient un avortement tardif. Ils ont extrait un petit bébé qui pleurait et qui respirait, qu’ils ont placé dans une bassine et abandonné au fond de la pièce, en faisant comme s’il n’était pas là. J’ai poursuivi ma route dans le couloir et un autre bébé était né un peu plus tôt – un peu plus gros que le bébé qu’ils avaient placé dans la bassine, et ils voulaient sauver cet autre bébé. Il y avait donc environ 10 médecins autour, qui faisaient tout leur possible (pour sauver la vie de ce bébé).

Qui sommes-nous pour décider que celui-là doit être jeté tel un déchet et que celui-ci mérite tous nos efforts pour être sauvé ? … Tant que nous n’aurons pas trouvé une réponse à cette question et que nous n’aurons pas compris que la vie est précieuse et doit être protégée, nous ne pourrons pas protéger la liberté. »

Ces incidents ne sont que la partie émergée de l’iceberg. On ne saura pas combien de bébés sont nés vivants après un avortement et ont été tués dans le silence ou abandonnés à une mort certaine sans que quiconque révèle ce qu’il leur était arrivé.

1. Linda Bird Francke, The Ambivalence of Abortion (New York : Laurel, 1982), page 53
2. Magda Denes, PhD, In Necessity and Sorrow : Life and Death in an Abortion Hospital (New York : Basic Books, 1976), page 39
3. Mark Crutcher, Lime 5: Exploited by Choice (Denton, Texas : Life Dynamics Incorporated, 1996), http://clinicquotes.com/abortionist-drops-baby-into-a-bucket-of-water/
4. David Kuperlain et Mark Masters, « Pro-Choice 1990: Skeletons in the Closet », New Dimensions, October 1990
5. Hanes Swingle, « A Doctor’s Grisly Experience With Abortion », Washington Times, 23 juillet 2003, page 18

Sarah Terzo, auteur pro-vie, a créé le site Internet clinicquotes.com. Elle fait partie des mouvements Secular Pro-Life et Pro-Life Alliance of Gays and Lesbians.



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