(Photo : LifeSiteNews)

Il est de tradition que quelques dizaines d'opposants au droit à la Vie de l'enfant à naître viennent manifester pendant la Marche pour la Vie. Derrière une ligne bien définie et surveillée par les policiers. Ils peuvent ainsi passer leur message. De cette façon, tous, opposants et protecteurs de la vie de l'enfant peuvent utiliser leur droit internationalement reconnu de manifester, leur droit à la liberté d'expression. Ce n'est pas ce que font les Femen. Ces dernières tentent d'empêcher par leurs cris sauvages et leur nudité provocatrice qu'un message soit dit et entendu. Elles sont profondément contre la liberté d'expression et utilisent la violence pour empêcher cette expression.

À la Marche pour la Vie, encore une fois, elles ont tenté de bloquer le discours du cardinal Lacroix.

Elles n'auront aucune amende pour ce trouble récurrent de l'ordre public qui est leur marque de commerce. Sur le site du journal La Presse du 9 mai 2014 :

(...)Les deux protestataires ont fait irruption sur la scène, seins nus, au moment où l'archevêque de Québec, Gérald Cyprien Lacroix, prenait la parole.

« Fuck your morals », ont-elles scandé pendant que des policiers s'activaient à les évincer des lieux.

L'une des manifestantes, Delphine Bergeron, dit avoir agi dans l'espoir d'envoyer un message aux militants antiavortement.

« Mon corps, mes règles, a résumé Mme Bergeron. Ce sont les gens qui ont un utérus qui ont le droit de parole dans ce débat-là. » (...)

Libérée une vingtaine de minutes après son arrestation, Mme Bergeron n'a pas été mise à l'amende pour son coup d'éclat. (...) Elle n'exclut pas de perturber la « Marche pour la vie » l'an prochain.

Quel autre groupe peut se vanter de s'attaquer au droit de manifester et à la liberté d'expression sans aucune amende? Pourquoi?

(lettre parue sur le site du Huffington Post du 8 mai 2014)

Aujourd'hui (le 8 mai 2014), des milliers de Canadiens sont à Ottawa pour manifester pour le droit de tous les êtres humains de vivre, et spécialement pour ceux qui vivent en ce moment dans le ventre de leur mère. Or, ici au Québec plusieurs ont tendance à se méfier des « pro-vie ». Aussitôt le sujet du droit à la vie évoqué, les clichés fusent de toutes parts. Les uns évoquent l'occasionnel hurluberlu qui assassine un avorteur. Les autres les soi-disant fondements « religieux » des arguments pro-vie. Bref, le message pro-vie ne semble pas avoir la cote.

Pourtant, c'est la position à la fois la plus raisonnable et la plus progressiste dans ce débat. Je m'explique.

La position pro-vie est à la fois raisonnable, claire et simple : l'être humain est présent, avec tous les droits inaliénables qu'il possède, dès la conception, c'est-à-dire dès la fécondation de l'ovule par le sperme. Dès ce moment-là, nous ne faisons plus affaire à deux cellules en provenance des parents, mais à un nouvel être unique dans le monde, vivant et ... humain. L'argument se poursuit : si nous choisissons quand même de nier l'humanité de l'être ainsi formé (et le droit à la vie qu'il possède), nous tombons dans l'arbitraire, c'est-à-dire que nous définissons l'être humain (et nous lui accordons ou lui retirons des droits) à partir de critères injustement discriminatoires.

Premier critère injuste : l'âge ou le degré de développement. Certains diront que le développement devrait déterminer si l'être qui se trouve dans le ventre de la femme est un humain. Mais là, nous faisons face à un critère arbitraire et injuste, car le droit à la vie d'un bébé de deux semaines qui est incapable de marcher, de parler, de réfléchir, de manger tout seul, etc. n'est pas inférieur au droit de vivre de son père de 32 ans qui lui, est en pleine possession de ses facultés. Donc à quel titre pouvons-nous dire que le bébé de deux semaines, très peu développé par rapport à son père, a des droits, tandis que l'être dans le ventre de sa mère n'en a pas, bien que son niveau de développement ne soit qu'à quelques semaines de retard par rapport à celui du bébé?

Certains parleront de la taille : encore, discrimination injuste. Car un nain a-t-il moins de droit à la vie qu'un joueur de basket? Si non, la taille n'a alors rien à voir avec le droit à la vie.

Certains diront que l'enfant à naître n'est pas humain ou n'a pas des droits, car il est à l'intérieur du ventre de sa mère. L'emplacement physique serait donc un critère valable, selon eux. Mais c'est tout comme dire que les droits de l'Homme dépendent de l'emplacement de l'homme, comme si les Pakistanais, par exemple, auraient plus ou moins de droits que les Québécois, ce qui est faux. Donc c'est tout aussi injuste de retirer, pour cause de situation physique, les droits des humains qui vivent dans le ventre de leur mère.

Finalement, on dit que l'être qui dépend de sa mère pour vivre n'a, par ce fait même, aucun droit absolu à la vie. On pourrait aussi bien dire la même chose au sujet du bébé de deux semaines, qui sans sa mère ou une autre personne, ne vivrait pas plus d'une journée. Mais le droit de vivre du bébé de deux semaines est absolu. Pourquoi donc pas celui du bébé dans le ventre de sa mère?

On voit facilement comment la position pro-vie est progressiste, car elle étend le droit à la vie - un droit fondamental s'il y en a un- qui est aujourd'hui, au Canada, de plus en plus l'exclusivité des bien-portants et des forts, à une population qui est faible et sans défense : les enfants à naître.

Au cours de l'histoire, le progrès en matière de droits heurtait souvent les détenteurs du pouvoir, c'est-à-dire ceux chez qui l'on reconnaissait déjà les droits à la vie. C'est la même chose pour l'enfant à naître. Pour véritablement progresser comme société, il n'est jamais bon d'ignorer l'existence ou le sort des personnes plus faibles (comme jadis les femmes et aujourd'hui les enfants à naître), mais de reconnaître leur pleine humanité et de tout faire pour qu'elles se développent à leur plein potentiel.

Merci à ECDQ.tv pour leur bon travail!

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Depuis le pape Jean-Paul II, les appels se font pressant pour cette cause qui n'est pas comme les autres. Parce que l'enfant non secouru aujourd'hui sera mort demain.Il faut agir maintenant.

(Pour voir les photos de la Marche, consultez le site de LifeSiteNews)

Jim Hughes , président national de Campaign Life Coalition , a déclaré à LifeSiteNews qu’il a compté 23 000 participants. Comme il le fait chaque année, Hughes était à un endroit le long de la route et a compté les manifestants en groupes de dix pour assurer le résultat le plus précis possible.

OTTAWA, le 8 mai 2014 (LifeSiteNews.com) (traduction CQV) — Par une belle journée ensoleillée dans la capitale du Canada, des milliers de citoyens pro-vie ont rejoint la Marche nationale pour la vie afin d'exhorter les parlementaires canadiens à promouvoir le droit à la vie.

La marche de cette année a porté en particulier sur l’appel au gouvernement conservateur de Stephen Harper de rejeter la pilule abortive RU-486, qui est actuellement examinée pour approbation par Santé Canada.

Les marcheurs ont été surpris de recevoir un message personnel du pape François soutenant l'événement, lu lors de la manifestation par le Cardinal Gérald Lacroix de Québec.

Le Saint-Père les « assure [participants à la Marche pour la vie] de sa proximité spirituelle pour qu'ils rendent témoignage à la dignité donnée par Dieu, la beauté et la valeur de la vie humaine », disait le message du secrétaire d'Etat, le Cardinal Pietro Parolin . « Il prie pour que cet événement favorise un plus grand respect pour le droit inviolable à la vie de chaque personne, de la conception à la mort naturelle et soutienne les efforts de tous ceux qui travaillent à faire en sorte que ce droit fondamental de l'homme bénéficie d'une protection juridique adéquate. »

Alors que le cardinal Lacroix lisait le message, il a été interrompu par une femme manifestant les seins nus, qui a crié « f *** votre morale! » La femme a été emmenée par les policiers et le cardinal continua de lire.

L'événement a de nouveau été transmis en direct par EWTN. Il a également vu la présence sans précédent de médias canadiens, avec des caméras de la CBC, Global, CTV , et Sun Nouvelles.

La marche se déroula un jour après que le chef libéral Justin Trudeau ait fait la déclaration controversée selon laquelle son parti allait empêcher les candidats pro-vie, à l'exception des députés déjà élus, de se présenter dans la campagne électorale fédérale de 2015.

Dans son allocution lors de la manifestation, le cardinal Thomas Collins, de Toronto a prié pour que tous les députés soient libres de promouvoir la vie en accord avec leur conscience.

« C'est le rôle de chacun d'entre nous en tant que citoyens de prier pour ceux qui nous servent dans la fonction publique et de prier pour que chaque personne à qui est confiée la mission du service public soit libre de le faire avec une conscience libre, » dit-il. « Nous prions en particulier pour que tous ceux qui nous servent dans la vie politique ne se sentent en aucune façon empêchés de proclamer le grand don de la vie, le grand cadeau du mariage.  »

Dans ses remarques, le cardinal Lacroix a noté qu’il y avait des travaux de rénovation en cours sur la Colline du Parlement, et a observé : « Nos gens peuvent continuer à compter sur nous pour reconstruire notre nation, travaillant pour le respect des êtres humains, un à la fois. »

« C'est une joie d'être ici ensemble aujourd'hui une fois par an, mais je suis très fier que toute l'année nous continuions à aider les gens autour de nous à respecter la vie et nous nous sommes engagés dans nos propres maisons, dans les familles, les paroisses et dans nos villes et villages, d'être des amoureux de la vie, » a-t-il dit.

Il y avait vingt et un membres du Parlement et des sénateurs présents à la manifestation.

Le député conservateur Rod Bruinooge , président du caucus parlementaire pro-vie, a commencé les discours des politiciens en critiquant les commentaires de Trudeau.

« En tant que parlementaire, je crois effectivement vous devriez tous être en mesure de tenir [le pro-vie] ce point de vue dans la société », a-t-il dit. « Je crois que vous devriez être en mesure de rejoindre des partis politiques, et vous présenter comme candidat en politique. Et heureusement dans mon parti, j’ai ce droit. Je peux me présenter comme un pro-vie et je suis très fier de cela. »

Le député conservateur Royal Galipeau a rappelé aux marcheurs : « Vous êtes les propriétaires de cet endroit. ... Nous sommes de simples locataires et des locataires temporaires. »

Le député conservateur Bob Zimmer a exhorté les participants à « changer les cœurs et les esprits » sur la question de l'avortement et a dit : « Vous êtes sur la ligne de front. »

Le député conservateur Stephen Woodworth a dit aux participants « S'il vous plaît demandez à chaque membre du Parlement de reconnaître l'égalité et la dignité de chaque membre de la famille humaine. »

« Chaque année, Campaign Life se surpasse. C'est de loin la plus grosse foule que nous avons eue» , a-t-il ajouté.

Le député conservateur Pierre Lemieux a dit : « Pour les jeunes, comme père de cinq enfants, je voudrais dire de ne jamais sous-estimer la force de votre voix et de ne jamais sous-estimer la puissance de votre présence, en particulier sur la question de la vie. »

Sur le site du journal Le Devoir du 8 mai 2014 :

(Photo : Justin Trudeau sur flickr.com, licence creative commons)

(...)Le chef du Parti libéral, Justin Trudeau, a indiqué mercredi qu’il ne laisserait pas son parti politique être envahi de la sorte par les candidatures pro-vie. « Tout candidat qui veut se présenter pour une investiture au Parti libéral doit s’engager à voter pro-choix, quelle que soit la proposition qui survient », a indiqué M. Trudeau. Il accorde une sorte d’amnistie aux députés pro-vie qui sont déjà dans l’équipe. En fait, il ne reste plus que John McKay. Ce dernier ne s’est pas étonné de la sortie de son chef. « C’est ce qu’est le parti, et tout député a un jour ou l’autre un moment malaisant avec son parti. » (...)

Il est heureux que Justin Trudeau remette les pendules à l'heure pour ceux qui croyaient aveuglément le fils Trudeau quand il se présente comme chrétien. Si le canon 915 s'applique au Québec, Trudeau devrait plutôt se présenter comme un chrétien excommunié... 

Sur le site du journal Huffington Post du 7 mai 2014 :

 Le chef du PLC a affirmé que les nouvelles candidatures de son parti aux prochaines élections fédérales ne pourront pas se prononcer contre l'avortement.

Il a ajouté que quiconque n'adhère pas aux valeurs libérales, comme le droit des femmes de disposer de leur corps et le mariage pour les personnes du même sexe, ne pourra pas se porter candidat pour son parti.

Demain, le 8 mai, se déroulera la grande Marche pour la Vie  à Ottawa. Nous vous y attendons! Alors que les Italiens viennent de faire, dimanche dernier, avec succès, leur manifestation annuelle, avec près de 50 000 participants, c'est à notre tour de manifester pour les droits des enfants à naître. Le message du pape François aux marcheurs italiens et l'implication du cardinal Burke peuvent nous inspirer. Sur le site de Famille Chrétienne du 7 mai 2014 :

(...)Dans la foule, composée notamment de très nombreux enfants, était aussi présent le cardinal Leo Raymond Burke, préfet du Tribunal suprême de la signature apostolique et fidèle de ce genre de rendez-vous. « Il ne faut pas se lasser de défendre la vie, objet aujourd’hui, en Europe et ailleurs, de nombreuses attaques », soutient-il. (...)

Arrivés peu avant midi Via della Conciliazione, à l’heure pour participer au Regina Caeli place Saint-Pierre, les marcheurs se massent sous les fenêtres du Palais apostolique dans un climat festif. « Continuez comme ça ! », leur lance le pape François, les remerciant pour leur « engagement ». (...)

Nous avons la joie de la Vie à transmettre ! Tous à Ottawa!!!

Sur le site du journal Le Monde du 7 mai 2014 (via le Salon Beige):

(Après les toilettes, le langage...)

(Photo :  marsmet472 sur flickr.com, licence creative commons)

Sur les campus universitaires, la contestation des pronoms va plus loin. Plutôt que de choisir entre « lui » et « elle », les militants prônent un pronom totalement neutre : « ze ». (...)

A une époque de tentation androgyne, plusieurs associations étudiantes ont lancé un mouvement en faveur de la liberté de choisir son pronom. Elles réclament la généralisation des « PGM » ou « preferred gender pronouns » : les pronoms préférés en fonction du sexe choisi par l’individu.

Chaque étudiant doit avoir le droit de demander à être référencé par le pronom de son choix, estiment les militants LGBT : lui, elle ou « ze ». Dans le Colorado, la commission des droits civiques a pris en compte l’existence du troisième pronom. Elle a établi que le refus pour un professeur ou un employeur d’utiliser le « ze » pouvait être considéré comme une forme de harcèlement sexuel.

« Ze » monde est « fou/folle/zouf »

Sur le site du Journal de Québec du 7 mai 2014 :

(photo :  Khayman sur wikimédia.org, licence creative commons)

«Je suis très content de la décision de la Cour suprême des États-Unis, s’est exclamé le maire Tremblay. Le tribunal a parlé d’héritage et de tradition, mais j’aurais aussi parlé de foi. Ici, c’est devenu presque une faveur de pouvoir prier. Or, le chrétien est aussi important que les autres.»

La Nouvelle-France et le Québec ont des racines chrétiennes et il est normal que la population québécoise puisse faire une prière dans la vie publique. Seuls les extrémistes athées aimeraient faire disparaître ce christianisme que supporte mal leur intolérance...

Sur le site de Liberté Politique du 6 mai 2014 :

(93 % des Philippins pensent que l'avortement est moralement  inacceptable)

(Photo :  Taekwonweirdo sur flickr.com, licence creative commons)

Une étude du Pew Research Center met en lumière les différences de jugement moral sur la famille et la vie entre l'Occident et le reste du monde. (...)

Par exemple, 93% des Philippins pensent que l'avortement est moralement inacceptable, contre 18% des Tchèques et 14% des Français.

L'Occident a perdu ses repères moraux et tombe dans un individualisme inhumain. Celui du « Mon corps, mon choix », par exemple...