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Très beau témoignage d'une femme qui changea d'idée sur l'avortement, l'adoption et la vie...

Sur le site du magazine La Vie est Belle du 12 mai 2014, un témoignage à lire en entier, dont voici le début :

(Rêves d'enfants)

(Photo : photo par hdptcar sur Flickr.com, licence creative commons)

Quand on voit Marie-Louise Thiaw avec son enfant Gabriel, il devient irrésistible de leur sourire. Ce petit bout d’homme en mène déjà large. Il salue tout le monde et veut se faire l’ami de tous. Il y a environ 4 ans, on avait confié à ma prière cette Marie-Louise que je ne connaissais pas encore. Elle avait voulu se faire avorter, mais avait finalement décidé de le garder pour le donner en adoption. Récit de la naissance d’un enfant et de sa mère.

Je n’aurais pas cru à cet instant que j’écrirais, des années plus tard, un article sur cette amie et mère monoparentale, dont le témoignage a inspiré tant de femmes à garder leur enfant et en inspirera d’autres certainement.

Pourtant, la dernière chose que Marie-Louise souhaitait comme plan de carrière était d’être mère: «Des enfants, je n’en voulais absolument pas. Je venais d’une famille pauvre et j’avais une seule vision de l’avenir : faire le tour du monde, obtenir un doctorat, être riche. Je voyais que ma mère en arrachait péniblement, donc je me disais «à quoi bon avoir des enfants »». Ce sont ces désirs qui l’ont fait passer de l’Afrique au Canada : un voyage pour venir faire son doctorat. (...)

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Encore les mêmes préjugés sur « l'homophobie » pour faire de la propagande gay dans nos écoles

Sur le site du Journal de Montréal du 13 mai 2014 :

(Parler d'homosexualité à des enfants qui développent leur identité sexuelle masculine est un très grave scandale...)

(Photo : marviikad sur flickr.com, licence creative commons)

«Les jeunes homosexuels sont plus exposés au suicide que les autres, c’est inacceptable. Il n’y a aucune raison pour que les jeunes souffrent de leur orientation sexuelle», martèle Darleen Miller, directrice de l’École primaire Montainview.

Le personnel de l’école anglophone située à Deux-Montagnes s’est attaqué à l’homophobie par de multiples activités pour les élèves de la première à la sixième année.

Ce qui est inacceptable, c'est de faire croire aux jeunes qui s'interrogent sur leur identité sexuelle que la source de leur malaise se trouve dans le regard de l'autre... Ce qui est inacceptable, c'est de parler d'homosexualité à des enfants de 6 ans qui portaient la couche il n'y a pas si longtemps...

Le neuropsychiatre Louis Masquin (voir l'article complet) est très critique envers ce discours :

On peut se demander si certaines personnes, dont l’identité sexuelle est fragile, n’auraient pas évolué vers l’hétérosexualité en l’absence d’une image de l’homosexualité banalisée de nos jours, voire encouragée au nom de la liberté (MASQUIN, Louis, Identité, sexualité, des repères pour aujourd’hui, Éd. Des Béatitudes, Paris, 2012, p.63)

Cela est d’autant plus vrai pour les jeunes :

Lors de l’adolescence, la fragilité déjà signalée et les complexes de l’enfance se réactivent avec l’angoisse de la relation, la peur de l’inconnu, de la nouveauté, de la découverte de l’autre sexe. Les comportements homophiles sont d’une grande banalité et ne témoignent en rien d’une orientation sexuelle définitive de cet ordre.

Il y a aujourd’hui une confusion nette entre identité et orientation sexuelle. Sous la pression des lobbys homosexuels et des médias, certains adolescents sont poussés puis inscrits dans l’orientation homosexuelle alors que ce moment n’est le plus souvent qu’une étape avant de rencontrer vraiment l’autre sexe. Car il faut avoir une certaine maturité personnelle pour aller vers l’autre sexe et entrer dans une relation amoureuse, une relation de couple. L’identité sexuelle adulte se fait progressivement, elle n’est pas donnée d’emblée. (ibid. p.80)

Ce discours sera taxé d’homophobe par les partisans du lobby homosexuel pour lequel il est impossible de réfléchir et de critiquer l’activité homosexuelle ou l’homosexualité en elle-même. Et cette homophobie serait la source de tous les maux qui affligent les personnes homosexuelles, obligées de vivre entourées de ces préjugés homophobes qui les renvoient à la clandestinité. Là encore il y a de forts bémols à apporter, que l’on n’entend jamais au Québec :

La plus grande proportion de dépressions ou de troubles de la personnalité chez les personnes homosexuelles témoigne de cette plus grande fragilité psychologique, qui augmente le risque suicidaire : le taux de suicide chez les jeunes homosexuels est en effet de quatre à six fois supérieur à celui des hétérosexuels.

L’explication donnée, en particulier par les milieux gay, est que l’intolérance de la société et des familles à leur égard constitue la base de ces difficultés, ce qui sous-tend le plaidoyer pour l’acceptation et l’égalité des droits. Ce raisonnement est trop orienté et incomplet. Car en dehors des difficultés de l’acceptation sociale, l’orientation homosexuelle peut être difficile à assumer par la personne elle-même et cette fréquente souffrance de la non-acceptation de soi-même n’est que trop rarement évoquée.

Il faut pourtant souligner la souffrance psychique des homosexuels qui viennent consulter. Un mal-être sévère, une angoisse profonde, un manque cruel d’espérance et une dépression sont souvent au premier plan, ce qui explique que, dans ces démarches, le problème de l’homosexualité n’est pas toujours le problème numéro un, tant s’en faut, tout au moins dans l’immédiat. (ibid., p.68-69)

Mais pour le problème de l’homosexualité en tant que tel, le neuropsychiatre a des propos pleins d’espérance :

Il est faux de dire qu’il n’existe aucune possibilité de changement et d’évolution, mais encore faut-il trouver une motivation forte, une évaluation précise de ce qu’a vécu la personne et de ce qu’elle vit aujourd'hui. (ibid., p.84)

L’auteur aborde dans les pages qui suivent toute la question de la psychothérapie, complètement censurée au Québec par les fanatiques d’une idéologie gay.

Et ce n'est pas la propagange gay faite dans les écoles, sous prétexte de lutte à l'intimidation, qui améliorera la situation.

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Louis O'Neil et le candidat Jean-Éric Guindon critiquent la décision sectaire de Justin Trudeau sur les candidats pro-vie

Sur le site de Louis-O'Neil.com du 11 mai 2014, l'ancien député commente:

(Photo : Justin Trudeau sur flickr.com, licence creative commons)

 

 

On apprend, en lisant LE DEVOIR ( 8 mai 2014) , qu’en prévision des prochaines élections le chef libéral Justin Trudeau a décidé de rejeter toute candidature pro-vie. Il ne fera exception que pour des candidats déjà membres de la Chambre des Communes. (...)

Aucune instance politique ne peut s’arroger le droit d’imposer une ligne de pensée qui porte atteinte à la liberté de conscience. On est en démocratie, pas dans une secte.

Sur le site actualite.ca.msn du 9 mai 2014, cette réflexion de l'ancien candidat libéral Jean-Éric Guindon :

« Pour un catholique, c'est incompatible d'être en faveur de l'avortement », soutient Jean-Éric Guindon. « Ce que Justin Trudeau nous dit, c'est qu'il ne veut pas de catholiques dans son parti. »

Ce militant de longue date se demande pourquoi son parti prend une telle tangente alors que les libéraux ont toujours respecté la liberté de pensée de ses membres.

Peut-on espérer que quelqu'un apprendra à Justin Trudeau ce qu'est la liberté de conscience?

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75% des cliniques d'avortement aux États-Unis pourraient fermer leurs portes...

Sur le site de média-presse.info du 9 mai 2014 (via choisir la vie.ch):

(Photo : afagen sur flickr.com, licence creative commons)

 

 

La chaîne de télévision MSNBC diffuse des informations en continu vers les États-Unis et le Canada. C’est la plus ancienne de ce type. Elle est classée à gauche et politiquement correcte (pléonasme !). En effet elle déplore que les lois pro-vie qui sont progressivement votées par une série d’Etats vont aboutir à la fermeture de 75 % des avortoirs (...)

Prenons un exemple d’une de ces lois. Dans le Mississipi, il est exigé que les avortements soient effectués par un spécialiste en gynéco-obstétrique. Résultat il ne reste plus qu’une seule clinique d’IVG, elle-même menacée. L’idée a fait école dans plusieurs autres Etats du Sud. (...) 

Une très bonne nouvelle pour ce pays où la majorité des habitants sont pro-vie!

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Rappel au NPD : les femmes qui se font avorter souffrent plus que celles qui accouchent

La députée Niki Ashton du NPD a déposé une motion le 8 mai 2014 pour promouvoir l'avortement comme un « droit » :

La motion se lit comme suit :

Que, de l’avis de la Chambre :

a) le droit des femmes de choisir l’avortement est au cœur de l’égalité et touche aux droits de la personne, qu’on soit au Canada ou ailleurs dans le monde;

b) en prévision du sommet international sur la santé des enfants et des mères qui aura lieu du 28 au 30 mai 2014, le gouvernement devrait avoir pour grandes priorités de donner plus de pouvoirs aux femmes dans le monde, de promouvoir l’égalité des sexes et de soutenir les services de santé en matière de procréation, y compris toute la gamme de services de planification de la famille et de santé en matière de procréation et de sexualité;

c) le gouvernement devrait abandonner sa politique qui consiste à refuser de financer les programmes internationaux qui soutiennent les diverses options de planification de la famille et de santé en matière de procréation, y compris l’avortement.

Il faudrait rappeler au NPD que bien loin d'être un bienfait, l'avortement nuit gravement à la santé de la mère... Nous les invitons à lire cet article Les femmes qui se font avorter souffrent plus que celles qui accouchent...  dont nous reproduisons ici un extrait :

(...) Un avortement chirurgical est une procédure intrusive qui interrompt de façon violente un procédé biologique naturel. Parmi les complications documentées, on compte des hémorragies, des infections, des dommages au col cervical, des perforations utérines, des inflammations du pelvis et des résidus de tissus foétal ou placentaire.(1)   Certaines de ces complications nécessitent des chirurgies supplémentaires et peuvent affecter la fertilité . L’avortement peut résulter en un décès. De vastes études basées sur des statistiques de la Finlande,(2) du Danemark(3) et des États-Unis(4) démontrent que le taux de mortalité maternelle à la suite de l’avortement est beaucoup plus élevé que ce même taux suite à une naissance (voir Fig. 1). Des taux de mortalité plus élevés persistent jusqu’à 10 ans après un avortement.  (...)

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Différents articles parus sur la Marche pour la Vie : Reportage de Radio-Canada et commentaire sur l'efficacité de la marche

Sur le site de Radio-Canada du 8 mai 2014, vous pouvez regarder le reportage et lire l'article : 

(Stephen Harper devra bientôt répondre de son refus de permettre le débat sur l'avortement au parlement)

(Photo : Remy Steinegger sur wikimedia.org, licence creative commons)

 

Des milliers de militants pro-vie en provenance de tous les coins du pays ont manifesté sur la colline du Parlement à Ottawa et dans le centre-ville de la capitale.

D'autres manifestations ont eu lieu dans d'autres villes canadiennes, sauf au Québec.

L'événement, appelé « marche nationale pour la vie », est organisé par Campagne Québec-Vie, basée à Montréal, et la Coalition nationale pour la vie, basée à Ottawa.

« Il y a d'autres façons d'explorer la vie humaine, la protection des enfants à naître, la protection des femmes. Il semble que, du côté des pro-avortement, aucune discussion ne puisse avoir lieu, et ça, ça nuit à la démocratie et, évidemment, ça nuit à notre cause. »
— Johanne Brownrigg, Coalition nationale pour la Vie 

(...)

Sur le site de Radio Ville Marie du 9 mai 2014 :

Le directeur de Campagne Québec-Vie, Georges Buscemi, estime que l’événement attire davantage l’attention des médias francophones « depuis trois ou quatre ans ». (...)

Observant que plusieurs politiciens prennent part à l’événement, il ne doute pas de l’efficacité de la manifestation. Il croit que son impact sur le gouvernement est réel, ne serait-ce que parce qu’il s’agit « probablement de la plus grande manifestation sur la colline parlementaire ».

Questionné sur le fait que le premier ministre Stephen Harper répète qu’il ne veut pas rouvrir le débat sur l’avortement, il rétorque que la situation peut toujours évoluer. « Les choses changent, évoluent et rapidement. Que ça prenne un an ou deux ans… il ne sera pas chef pour toujours. Il pourra y avoir un autre chef qui sera peut-être plus ouvert à une législation quelconque », indique-t-il. (...)

Oui, les choses changent tranquillement, la manifestation grandit d'années en années et les médias commencent à nuancer leur pensée, l'ouvrant aux droits de l'enfant à naître. L'évolution en marche...

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« Encore l'avortement », un article de Lise Ravary dans le Journal de Montréal sur Justin Trudeau qui est piégé par le NPD...

Sur le site du Journal de Montréal du 12 mai 2014, cet article de Lise Ravary :

(L'ombre de la dictature sur le parti libéral du Canada... )

(Photo : Justin Trudeau sur flickr.com, licence creative commons)

(...)Or, 60 % des femmes appuieraient un projet de loi visant à restreindre le droit à l’avortement à partir du deuxième trimestre, selon un sondage Ipsos Reid sur les valeurs canadiennes. (...)

Il y a quand même quelque chose d’ironique à vouloir protéger la liberté de choix des femmes en piétinant la ­liberté de conscience des élus.

Un grand parti politique, pas un parti d’une seule cause, ne peut se permettre de refuser des candidats pour seul délit d’opinion sur des questions aussi personnelles que l’avortement ou l’euthanasie. C’est l’ensemble des qualités des candidats qui doit primer, pas leur opinion sur des sujets pointus qui relèvent de leur âme et conscience.

La décision totalitaire de Justin Trudeau d'interdire aux pro-vie de devenir candidat libéral trouve des échos jusqu'en France. Sur le site de Nouvelles de France du 9 mai 2014 :

Justin Trudeau a aussi affirmé qu’à l’exception des députés actuels, toutes les personnes qui voudront représenter la bannière libérale lors de l’élection fédérale de 2015 devront subir un test idéologique : « Nous passons en revue une série de dossiers. Que pensez-vous de la Charte des droits et libertés ? Que pensez-vous du mariage entre gens de même sexe ? Que pensez-vous des pro-choix, et où vous placez-vous dans cette situation ? Nous voulons nous assurer que les personnes qui veulent se présenter ont des idées cohérentes avec celles du Parti libéral », a-t-il justifié.

Le NPD qui a déjà appliqué la mesure dictatoriale à son parti espère piéger Justin Trudeau sur cette question. Sur le site du journal La Presse du 10 mai 2014 :

Mais pour le NPD, la directive de M. Trudeau a pour effet de créer une politique sur l'avortement à deux vitesses: une pour les députés actuels et une autre pour les autres candidats libéraux. Une motion permettrait de déterminer à quelle enseigne logent les libéraux et les conservateurs sur cette délicate question. (...)

La motion qu'elle a déposée se lit comme suit: «Que, de l'avis de la Chambre: le droit des femmes de choisir l'avortement est au coeur de l'égalité et touche aux droits de la personne, qu'on soit au Canada ou ailleurs dans le monde.»

Non M. Mulcair, personne n'a le « droit » d'éliminer les autres sous prétexte qu'ils nous gênent, encore moins lorsqu'il s'agit d'enfants innocents. Mais on reconnaît ici la position du NPD, parti qui a toujours soutenu l'avortement et Morgentaler.

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Sondage sur la décision de Justin Trudeau d'évincer les candidats pro-vie au parti libéral

Sur le site du journal La Presse du 9 mai 2014 :

 

(Photo : Justin Trudeau sur flickr.com, licence creative commons)

 

Le chef du Parti libéral du Canada, Justin Trudeau, a décidé que tous les candidats portant les couleurs de son parti devront être en faveur du droit des femmes à l'avortement. Êtes-vous d'accord avec cette décision?

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Aucune amende pour les Femen qui se sont attaquées au droit de manifester à la Marche pour la Vie

(Photo : LifeSiteNews)

Il est de tradition que quelques dizaines d'opposants au droit à la Vie de l'enfant à naître viennent manifester pendant la Marche pour la Vie. Derrière une ligne bien définie et surveillée par les policiers. Ils peuvent ainsi passer leur message. De cette façon, tous, opposants et protecteurs de la vie de l'enfant peuvent utiliser leur droit internationalement reconnu de manifester, leur droit à la liberté d'expression. Ce n'est pas ce que font les Femen. Ces dernières tentent d'empêcher par leurs cris sauvages et leur nudité provocatrice qu'un message soit dit et entendu. Elles sont profondément contre la liberté d'expression et utilisent la violence pour empêcher cette expression.

À la Marche pour la Vie, encore une fois, elles ont tenté de bloquer le discours du cardinal Lacroix.

Elles n'auront aucune amende pour ce trouble récurrent de l'ordre public qui est leur marque de commerce. Sur le site du journal La Presse du 9 mai 2014 :

(...)Les deux protestataires ont fait irruption sur la scène, seins nus, au moment où l'archevêque de Québec, Gérald Cyprien Lacroix, prenait la parole.

« Fuck your morals », ont-elles scandé pendant que des policiers s'activaient à les évincer des lieux.

L'une des manifestantes, Delphine Bergeron, dit avoir agi dans l'espoir d'envoyer un message aux militants antiavortement.

« Mon corps, mes règles, a résumé Mme Bergeron. Ce sont les gens qui ont un utérus qui ont le droit de parole dans ce débat-là. » (...)

Libérée une vingtaine de minutes après son arrestation, Mme Bergeron n'a pas été mise à l'amende pour son coup d'éclat. (...) Elle n'exclut pas de perturber la « Marche pour la vie » l'an prochain.

Quel autre groupe peut se vanter de s'attaquer au droit de manifester et à la liberté d'expression sans aucune amende? Pourquoi?

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Lettre de Georges Buscemi, président de Campagne Québec-Vie, parue sur le site du Huffington Post

(lettre parue sur le site du Huffington Post du 8 mai 2014)

Aujourd'hui (le 8 mai 2014), des milliers de Canadiens sont à Ottawa pour manifester pour le droit de tous les êtres humains de vivre, et spécialement pour ceux qui vivent en ce moment dans le ventre de leur mère. Or, ici au Québec plusieurs ont tendance à se méfier des « pro-vie ». Aussitôt le sujet du droit à la vie évoqué, les clichés fusent de toutes parts. Les uns évoquent l'occasionnel hurluberlu qui assassine un avorteur. Les autres les soi-disant fondements « religieux » des arguments pro-vie. Bref, le message pro-vie ne semble pas avoir la cote.

Pourtant, c'est la position à la fois la plus raisonnable et la plus progressiste dans ce débat. Je m'explique.

La position pro-vie est à la fois raisonnable, claire et simple : l'être humain est présent, avec tous les droits inaliénables qu'il possède, dès la conception, c'est-à-dire dès la fécondation de l'ovule par le sperme. Dès ce moment-là, nous ne faisons plus affaire à deux cellules en provenance des parents, mais à un nouvel être unique dans le monde, vivant et ... humain. L'argument se poursuit : si nous choisissons quand même de nier l'humanité de l'être ainsi formé (et le droit à la vie qu'il possède), nous tombons dans l'arbitraire, c'est-à-dire que nous définissons l'être humain (et nous lui accordons ou lui retirons des droits) à partir de critères injustement discriminatoires.

Premier critère injuste : l'âge ou le degré de développement. Certains diront que le développement devrait déterminer si l'être qui se trouve dans le ventre de la femme est un humain. Mais là, nous faisons face à un critère arbitraire et injuste, car le droit à la vie d'un bébé de deux semaines qui est incapable de marcher, de parler, de réfléchir, de manger tout seul, etc. n'est pas inférieur au droit de vivre de son père de 32 ans qui lui, est en pleine possession de ses facultés. Donc à quel titre pouvons-nous dire que le bébé de deux semaines, très peu développé par rapport à son père, a des droits, tandis que l'être dans le ventre de sa mère n'en a pas, bien que son niveau de développement ne soit qu'à quelques semaines de retard par rapport à celui du bébé?

Certains parleront de la taille : encore, discrimination injuste. Car un nain a-t-il moins de droit à la vie qu'un joueur de basket? Si non, la taille n'a alors rien à voir avec le droit à la vie.

Certains diront que l'enfant à naître n'est pas humain ou n'a pas des droits, car il est à l'intérieur du ventre de sa mère. L'emplacement physique serait donc un critère valable, selon eux. Mais c'est tout comme dire que les droits de l'Homme dépendent de l'emplacement de l'homme, comme si les Pakistanais, par exemple, auraient plus ou moins de droits que les Québécois, ce qui est faux. Donc c'est tout aussi injuste de retirer, pour cause de situation physique, les droits des humains qui vivent dans le ventre de leur mère.

Finalement, on dit que l'être qui dépend de sa mère pour vivre n'a, par ce fait même, aucun droit absolu à la vie. On pourrait aussi bien dire la même chose au sujet du bébé de deux semaines, qui sans sa mère ou une autre personne, ne vivrait pas plus d'une journée. Mais le droit de vivre du bébé de deux semaines est absolu. Pourquoi donc pas celui du bébé dans le ventre de sa mère?

On voit facilement comment la position pro-vie est progressiste, car elle étend le droit à la vie - un droit fondamental s'il y en a un- qui est aujourd'hui, au Canada, de plus en plus l'exclusivité des bien-portants et des forts, à une population qui est faible et sans défense : les enfants à naître.

Au cours de l'histoire, le progrès en matière de droits heurtait souvent les détenteurs du pouvoir, c'est-à-dire ceux chez qui l'on reconnaissait déjà les droits à la vie. C'est la même chose pour l'enfant à naître. Pour véritablement progresser comme société, il n'est jamais bon d'ignorer l'existence ou le sort des personnes plus faibles (comme jadis les femmes et aujourd'hui les enfants à naître), mais de reconnaître leur pleine humanité et de tout faire pour qu'elles se développent à leur plein potentiel.

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