Par Sarah Terzo de LiveActionNews - traduit par Campagne Québec-Vie
Le 12 novembre 2015 -- Cette note provient d'un membre du personnel d'un centre d'avortement, ayant été elle-même adoptée. Son établissement a récemment commencé à avorter après la 26ème semaine :
Cela fait quelques jours que c'est devenu vraiment extrêmement pénible... Je ne sais pas ce qui rend cela si difficile à 26 semaines plutôt qu'à 13. Je ne sais pas pourquoi tenir ce corps inerte est devenu à ce point dur...
×
Campagne de financement -- Carême et Pâques 2024
6268,12 $ recueillis
-- Objectif: 15 000 $. Il reste seulement 5 jours -- Merci de votre générosité.
|
En ce qui me concerne, il y a de fortes probabilités d'une culpabilité cachée, et que je ne veux pas reconnaître au sujet de mon adoption. Ça aurait pu être moi. Vous savez, si ma mère naturelle avait eu accès à l'avortement, cela aurait pu facilement en être de même pour moi. Et quand, vous savez, je place les pieds par dessus la tête à l'intérieur du sac, j'ai un éclair "et si ça avait été moi", moi qui pense que ce que je fais est nécessaire et bénéfique. Elle a dû avoir le choix de faire ça, et en tant que personne croyante, je pense que ces choses n'arrivent pas sans raison.
C'est beaucoup plus difficile quand vous voyez le visage d'un enfant de vingt-six semaines.
Le fœtus dont elle parle a une semaine de plus que celui ci-dessous.
SOURCE: Wendy Simonds Le travail d'avortement: Idéologie et pratique dans une clinique féministe. (New Brunswick, NJ: Rutgers University Press, 1996) 84
Réédité avec la permission de LiveActionNews.
|