L'Odyssée de la Vie
Photo : L'Odyssée de la Vie/YouTube
Loin d'être un « amas de cellules », l'être humain à ses débuts parcourt un long et extraordinaire cheminement pour atteindre son plein développement. Le documentaire « L'Odyssée de la Vie » retrace le développement de l'être humain depuis la fécondation jusqu'à la naissance :
Pourquoi les scientifiques soulignent-ils les merveilles de l'embryon de grillon mais ignorent l’humanité des enfants à naître ?
Par John Horvat II — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo :
(LifeSiteNews) — Je ne me suis jamais intéressé aux grillons, si ce n’est pour écouter leurs stridulations en été. Ces insectes représentent une partie de la réalité qui n’a pas d’impact significatif sur ma vie quotidienne. Parmi tant d’autres préoccupations, les grillons ne figurent pas en tête de liste de mes priorités.
Cependant, j’ai été intrigué par un long reportage du New York Times intitulé « La mystérieuse danse des embryons de grillon » au début du mois d’août. Il y était question d’une réunion en juin de 100 scientifiques sur l’île grecque de Crète, réunis pour discuter des embryons de grillons. Je n’avais jamais imaginé que quelqu’un, et encore moins cent personnes, se réunirait quelque part pour discuter d’un tel sujet.
Les grillons semblent être l’organisme idéal pour étudier le fonctionnement et le développement de la vie. Le grillon provençal ne jouit pas de la popularité de la drosophile commune comme objet de recherche en laboratoire. Cependant, de nouvelles preuves suggèrent qu’il possède des qualités uniques qui en font un sujet de discussion fascinant pour ces scientifiques.
Le fait de le savoir n’a cependant pas réussi à piquer mon intérêt pour cet insecte bruyant.
Il peut aussi être une merveille de la création de Dieu
J’ai commencé à m’y intéresser lorsque l’article a annoncé que le thème de la conférence internationale était le développement de l’embryon de grillon. L’article expliquait comment l’embryon de grillon nous aide à comprendre tous les embryons puisque le développement de chaque animal suit un schéma de croissance similaire. Après la formation de la cellule fécondée originale, d’autres cellules se forment autour de la surface de l’œuf, « fournissant un plan précoce pour toutes les parties du corps adulte ».
Les scientifiques ont constaté que si toutes les cellules ont le même génome, elles font toutes des choses différentes avec les mêmes informations. Et les scientifiques ne savent pas pourquoi cela se produit.
Comme dans une danse, l’embryon de grillon semble faire tout ce qu’il faut sans que personne ne dise aux noyaux cellulaires ce qu’ils doivent faire. Seth Donoughe, un biologiste de l’université de Chicago, décrit ce processus comme la création « des bonnes parties au bon endroit et au bon moment ».
Cette description m’a aidé à comprendre que même le grillon est une merveille de la création divine. Les scientifiques ont passé des heures à observer le processus de division et de déplacement des noyaux cellulaires qui se déplaçaient d’une manière qui dépassait la simple physique et la chimie. J’ai même été fasciné par les simulations informatiques présentées dans l’article, qui montraient l’ensemble du processus de développement, de l’œuf à la naissance.
Lire la suiteUn professeur de neurobiologie confirme que les bébés à naître souffrent lorsqu’on les tue lors d’un avortement
Maureen Condic.
Par Micaiah Bilger (LifeNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie
Après bientôt 50 ans de légalisation de l’avortement à la demande, les scientifiques disposent désormais d’un « énorme corpus de données » confirmant que les bébés à naître peuvent ressentir la douleur dès 12 semaines de grossesse, selon un professeur de neurobiologie de l’Université de l’Utah.
Dans un article publié dans National Review, le professeur Maureen Condic révèle que les scientifiques en savent beaucoup plus sur le développement des bébés à naître qu’en 1973, lorsque la Cour suprême des États-Unis a statué sur l’arrêt Roe vs Wade.
Il est désormais clair que les bébés dans l’utérus peuvent ressentir la douleur dès la douzième semaine de grossesse et très certainement dès la dix-huitième semaine, a-t-elle ajouté.
« Il existe désormais des preuves solides que les fœtus, dès la douzième semaine, ont un comportement conscient et intentionnel et qu’ils font activement la distinction entre des expériences sensorielles similaires », affirme Mme Condic.
Elle a cité les recherches de Stuart Derbyshire, un chercheur en cartographie cérébrale très respecté, que les militants de l’avortement avaient l’habitude de désigner comme « une voix de premier plan contre la probabilité de la douleur fœtale ».
En 2020, Derbyshire a déterminé que ses conclusions précédentes étaient erronées, et il croit maintenant que « même sans un cortex entièrement formé, les connexions neuronales du thalamus à la sous-plaque pourraient être suffisantes pour la perception de la douleur », indique Mme Condic.
Selon les nouvelles recherches de Derbyshire, « ... une lecture équilibrée de ces preuves indique une expérience immédiate et irréfléchie de la douleur, médiée par la fonction en développement du système nerveux, dès la douzième semaine. »
Lire la suiteLa pilule abortive tue des êtres humains vivants dont le cœur bat
Par Nancy Flanders (LiveActionNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : PixieMe/AdobeStock
La vidéo « Baby Olivia » de Live Action révèle les détails du développement humain pendant la grossesse, dans l’utérus. Ce remarquable parcours, de la fécondation à 38 semaines, montre l’humanité des enfants à naître et, par là même, l’horreur de l’avortement, et même de la pilule abortive ─ pourtant présentée comme sûre et simple par l’industrie de l’avortement. En réalité, elle est dangereuse pour les femmes et mortelle pour les bébés à naître.
La pilule abortive, également appelée avortement chimique, est approuvée pour une utilisation jusqu’à 10 semaines de grossesse ou semaines d’aménorrhée SA (huit semaines après la fécondation). Selon l’Endowment for Human Development, au cours de ces huit premières semaines, l’enfant à naître s’est rapidement transformé d’un être humain unicellulaire en un être humain embryonnaire. Bien que sa mère ne soit pas consciente des mouvements de son bébé et qu’elle ne sache peut-être même pas encore qu’elle est enceinte, le bébé a grandi par bonds… et il rebondit dans l’utérus. Il n’est pas l’amas de cellules ou de tissus que l’industrie de l’avortement prétend qu’il est.
Après s’être implanté dans l’utérus de sa mère environ trois à quatre semaines après la fécondation, le cerveau, la moelle épinière et le cœur du bébé commencent tous à se développer. À environ cinq semaines et un jour, le cœur bat déjà et, à la sixième semaine, il pompe son propre sang vers son cerveau et son corps, avec déjà plus d’un million de battements de cœur à son actif. Les quatre chambres de son cœur sont présentes et ses bras et ses jambes sont visibles.
À six semaines et demie, les hémisphères cérébraux du cerveau sont présents et à sept semaines et demie, le bébé peut répondre à un léger toucher sur son visage. Bien qu’il ne mesure qu’un demi-pouce (1,27 cm) de la tête à la croupe, ses doigts se forment sur ses petites mains. À huit semaines, ses ondes cérébrales peuvent être enregistrées.
Lire la suiteCombattez le programme anti-vie : diffusez cette vidéo rare et étonnante sur l’enfant à naître
Par Emily Mangiaracina — Traduit par Campagne Québec-Vie
25 août 2021 (LifeSiteNews) — Nous sommes maintenant au summum d’une attaque mondiale de type Goliath contre la vie et la fertilité ; c’est pourquoi il est temps de lutter pour la vie avec toutes les « pierres » à notre disposition. Les séquences vidéo montrant l’être humain à naître dans ses moindres détails sont l’une de ces pierres ─ une pierre qui n’amène pas la destruction, mais la préservation de la vie.
The Biology of Prenatal Development (Biologie du développement prénatal), que le Père Frank Pavone, directeur national de Priests for Life (Prêtres pour la vie), a qualifié de « vidéographie la plus vivante, la plus puissante et la plus saisissante qui soit sur l’enfant à naître », en est un excellent exemple.
Dave Andrusko, du National Right to Life News, a déclaré que ce documentaire primé du National Geographic « est si beau, si impressionnant, qu’il vous coupe presque le souffle ».
Bien que le film soit longtemps resté dans l’ombre, ses séquences vidéo du bébé à naître, qui capturent de façon saisissante même les battements de son cœur embryonnaire rouge vif, visible à travers la peau transparente, demeurent à la fine pointe de l’imagerie fœtale. Le documentaire a été filmé grâce à une technique rare, l’embryoscopie, qui fait appel à une caméra minuscule de la taille d’une pointe de stylo.
Le documentaire capture d’étonnantes séquences en couleur semaine après semaine, de 4,5 semaines à 5 mois, après quoi il passe aux images échographiques. Le film montre systématiquement des images vidéo de 4,5 semaines de gestation à 12 semaines, période au cours de laquelle la grande majorité des avortements sont pratiqués. Le CDC a indiqué en 2018 que 92,2 % des avortements étaient pratiqués dans les 13 premières semaines de gestation.
Lire la suiteÀ quoi ressemble un être humain de 15 semaines dans l’utérus ?
Bébé née par fausse-couche à 15 semaines.
Par Nancy Flanders (LiveActionNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie
La Cour suprême des États-Unis a accepté de se saisir du cas de la restriction de 15 semaines imposée par le Mississippi en matière d’avortement. La loi stipule que le délai de 15 semaines a été choisi pour deux raisons principales :
- La forme d’avortement la plus couramment utilisée au deuxième trimestre est la procédure d’avortement D&E, également appelée avortement par démembrement. L’avortement D&E est violent et consiste à arracher les bras et les jambes d’un bébé avant de lui écraser le crâne. Cette procédure est carrément inhumaine et, selon des recherches récentes, les enfants à naître sont susceptibles de ressentir de la douleur avant la fin du premier trimestre.
- Les risques physiques de l’avortement pour la femme augmentent avec l’âge gestationnel de son enfant à naître.
Mais le plus important est peut-être le fait qu’à 15 semaines l’humanité de l’enfant à naître ne peut être niée*.
Alors, à quoi ressemble un enfant à naître de 15 semaines et où en est-il dans son développement ?
14 semaines
Il ressemble à un être humain
La loi du Mississippi sur l’âge gestationnel définit 15 semaines comme l’âge de l’enfant à naître après la dernière période menstruelle (semaines d’aménorrhée ou SA) de la mère. Cela correspond à 13 semaines après la fécondation. Un enfant à naître de 15 semaines d’âge gestationnel ressemble à un être humain ─ parce qu’il est un être humain et qu’il l’est depuis le moment de la fécondation. Son nez et ses lèvres sont complètement formés et il peut réaliser des mimiques complexes. Il a des jambes qu’il peut faire gigoter et des bras qu’il peut agiter. Il a même le hoquet. Il est minuscule, mais la taille ne détermine pas l’humanité.
Lire la suiteUne découverte fascinante confirme que des cellules bénéfiques du fœtus migrent vers le cerveau et le corps de sa mère
Micaiah Bilger (LifeNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : lookstudio/Freepik
Pendant la grossesse, la relation qui se développe entre une mère et son enfant à naître est unique et ne ressemble à aucun autre.
De nouvelles recherches scientifiques continuent de révéler comment ce lien spécial produit même des effets physiques durables longtemps après la naissance. Au 19e siècle, les scientifiques ont découvert pour la première fois que des cellules du bébé à naître restaient dans le corps de sa mère après la naissance ; mais de nouvelles recherches permettent de mieux comprendre ce phénomène.
Selon le World Magazine, les scientifiques examinent comment les cellules du bébé peuvent traverser le placenta, passer dans la circulation sanguine de la mère, puis atteindre son cerveau, son foie et d’autres organes.
Voici ce que rapporte l'article:
En septembre 2012, la revue PLOS ONE a publié une étude dans laquelle J. Lee Nelson, chercheur à l’Université de Washington, et son équipe ont examiné le cerveau de 59 femmes âgées décédées qui avaient donné naissance à des fils. Ils ont trouvé des chromosomes Y masculins laissés par les petits garçons dans 63 % des cerveaux maternels.
Il semble que ces cellules soient souvent un cadeau bénéfique du bébé. Les cellules fœtales peuvent fabriquer du collagène, qui facilite la cicatrisation des plaies, et elles peuvent réduire le risque de polyarthrite rhumatoïde chez la mère. Elles peuvent également contribuer à protéger la mère du cancer, a déclaré à USA Today V.K. Gadi, oncologue au Fred Hutchinson Cancer Research Center de Seattle.
L’échange de cellules a lieu dans les deux sens : des cellules de la mère traversent également le placenta pour atteindre le bébé, y compris des cellules qui proviennent de ses grossesses précédentes et de sa propre mère. Cela signifie que nous portons peut-être tous en nous des parts de nos frères et sœurs aînés et de nos grands-mères maternelles, a déclaré à NPR Amy Boddy, boursière postdoctorale à l’Arizona State University.
À l’origine, les chercheurs imputaient à ces cellules fœtales dévoyées des risques pour la santé de la mère, tels que la pré-éclampsie, une complication dangereuse de la grossesse, et des maladies auto-immunes.
Mais Nelson pense que les avantages l’emportent sur les problèmes potentiels : « C’est en fait une belle coopération ».
D’autres études fournissent des preuves scientifiques de la façon dont une mère et son enfant à naître développent des liens dans l’utérus. Comme LifeNews l’a rapporté en 2011, il existe de plus en plus de preuves que « lorsqu’une femme a un bébé, elle ne reçoit pas seulement un fils ou une fille [mais] une armée de cellules protectrices ─ des cadeaux de ses enfants qui resteront en elle et la défendront pour le reste de sa vie ».
Des chercheurs de l’université Tufts ont trouvé, dans une seule cuillerée à café du sang d’une femme enceinte, des dizaines de cellules de son bébé.
« Les cellules d’un enfant à naître resteront dans la mère pendant des décennies... essentiellement pour toujours », a déclaré un chercheur de l’université Thomas Jefferson. « De nombreuses preuves commencent maintenant à apparaître que ces cellules pourraient en fait réparer les tissus ».
Une étude portant sur une femme de Boston atteinte d’hépatite (et mère de cinq enfants) a révélé que des centaines de cellules fœtales étaient à l’œuvre pour « réparer » son foie.
Le complexe développement de l’enfant à naître
Par Brian Clowes (Human Life International) ― Traduit par Campagne Québec-Vie
Il existe deux façons de discuter de la chronologie des étapes du développement fœtal : l’âge menstruel et l’âge gestationnel. Ces termes peuvent être quelque peu déroutants car ils sont basés sur des points de départ différents. L’âge gestationnel, qui commence à la fécondation, est un cadre temporel basé sur le point de vue de l’enfant à naître. La chronologie de l’âge menstruel commence deux semaines plus tôt, à la dernière période menstruelle, et est figurée du point de vue de la mère. Le cadre le plus souvent utilisé dans les discussions sur le développement de l’enfant à naître est l’âge menstruel.
Ainsi, la fécondation a lieu à deux semaines d’âge menstruel [ou d’aménorrhée*] et l’implantation environ une semaine plus tard. Au stade de la fécondation donc, les instructions génétiques de la mère et du père se combinent pour former un zygote, à peine visible à l’œil nu. [1] Cette cellule unique contient plus d’informations que cinquante ensembles des 33 volumes de l’Encyclopedia Britannica.
En ce premier jour de vie, les quatre premières divisions cellulaires ont lieu pendant que le zygote descend des trompes de Fallope vers l’utérus, tout en étant nourri et protégé par le corps de la mère.
Cinq à neuf jours plus tard, ce zygote s’implante dans l’utérus [d’où il tirera sa subsistance*]. À compter de l’implantation et jusqu’environ huit semaines, il est désigné sous le nom d’embryon.
Environ deux semaines après la fécondation (environ quatre semaines d’aménorrhée) survient l’arrêt des menstruations, causé par les hormones émises par l’enfant à naître. C’est à cet âge que la première cellule cérébrale complète de l’enfant apparaît.
À trois semaines, le cœur du bébé est à un stade de formation avancé. Ses yeux commencent à se former. Son cerveau, sa colonne vertébrale, et son système nerveux sont pratiquement complets.
À un peu plus de trois semaines (24 jours), son cœur commence à battre.
À quatre semaines, sa taille a été multipliée par dix mille ; il mesure maintenant entre six et sept millimètres (environ ¼ de pouce). Ses muscles se développent. Des bourgeons de bras et de jambes sont visibles. Le sang du bébé est maintenant séparé de celui de sa mère, et coule dans ses veines. Les premières cellules du néocortex apparaissent — précisons que le néocortex est le siège de la pensée et des raisonnements complexes, caractéristique unique qu’aucun autre mammifère ne possède.
Lire la suite4 vidéos sur le développement de l’enfant à naître et la souffrance de l’avortement — en français !
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : montage
Voici quatre vidéos pro-vie en français, ou traduites ou sous-titrées dans la langue de Molière mettant en valeur le développement de l’enfant à naître ou soulignant la souffrance des femmes qui avortent, qui ont avorté, et même celle des gens qui travaillent dans les avortoirs.
Peut-être aurez-vous déjà vu certaines de ces vidéos, je vous les présente néanmoins, car elles incarnent (façon de parler puisqu’une vidéo est virtuelle) ce que nous répétons depuis des années, des faits réels, l’avortement tue un être humain vivant qui est bien autre chose qu’un « amas de cellules », il blesse une femme dont la nature maternelle est déchirée par cet acte barbare — pour les pro-avortement cette nature n’existe peut-être pas, ou n’est-ce qu’un résidu de l’évolution, plus ou moins présent chez les femmes, qui doit disparaître — et un homme (n’oublions pas le père), il atteint également ceux qui y participent de proche ou de loin.
Première vidéo — un extrait du film Unplanned montrant une scène forte basée sur la biographie d’Abby Johnson l’ex-directrice d’un avortoir, où on la voit bouleversée par l’avortement auquel elle assiste :
Lire la suiteUn chef d’orchestre apprit la musique dès le ventre de sa mère musicienne
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie)
Ou peu s’en faut, plus exactement, il connaissait sans le savoir des passages de musiques qu’il avait entendus depuis le ventre de sa mère. Un simple exemple qui montre encore une fois que l’enfant à naître n’est pas un bête « amas de cellules ». Selon LifeSiteNews :
Un chef d’orchestre canadien de renommée mondiale explique que sa carrière musicale commença « avant sa naissance » quand il entendait de la musique dans le ventre de sa mère.
Au cours d’une entrevue radiophonique, relatée dans le livre du Dr Thomas Verny, The Secret Life of the Unborn Child, il fut demandé à Boris Brott, chef d’orchestre du Hamilton Philharmonic Orchestra d’Ontario, comment il s’est passionné pour la musique.
« Vous savez, cela peut paraître étrange », répondit Brott, « mais la musique fait partie de moi avant ma naissance ».
« Quand j’étais jeune », poursuit-il, « j’étais mystifié par cette capacité inhabituelle que j’avais de jouer certains morceaux à vue. Je conduisais [l’orchestre en suivant] une partition que je voyais pour la première fois et, soudain, la ligne de violoncelle me sautait aux yeux ; je connaissais le déroulement du morceau avant même d’avoir tourné la page de la partition ».
« Un jour, j’en parlais à ma mère, qui est violoncelliste professionnelle. J’avais pensé qu’elle serait intriguée, parce que c’était toujours la ligne de violoncelle qui était si distincte dans mon esprit », se souvient Brott.
« Elle l’était ; mais quand elle a entendu les morceaux, le mystère s’est vite résolu. Toutes les partitions que je connaissais sans les avoir vues étaient celles qu’elle avait jouées quand elle me portait dans son ventre ».
Brott entendait de la musique alors qu’il était dans le ventre de sa mère et, fait remarquable, s’en est souvenu assez bien pour diriger un orchestre des années plus tard. L’histoire prénatale de Brott démontre l’intelligence des bébés dans le ventre de leur mère.
Un bébé commence à entendre des bruits extérieurs à 18 semaines. En plus d’identifier la voix de sa mère, un nouveau-né est souvent calmé par la voix de son père, ce qui démontre que l’enfant se souvient d’avoir entendu des sons apaisants dans l’utérus.