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12,5 % des étudiantes actuelles de l'UQAM se sont faites avorter au moins une fois... jusqu'à plus de quatre fois!

Sur le site du Journal de Montréal du 15 mai 2014 :

(La carrière avant tout et malheureusement, tant pis pour l'enfant...)

(Photo : Ugo Dufour sur flickr.com, licence creative commons)

 

C’est ce qu’a constaté l’équipe de la sexologue Sylvie Lévesque, professeure à l’UQAM, qui a mené un vaste sondage auprès de 2345 étudiants de son université, âgés en moyenne de 26 ans, à l’automne 2013. (...)

48,5 % des étudiantes se sont déjà tournées la pilule du lendemain, et 10,6 % d’entre elles l’ont fait quatre fois ou plus.

Ce qui augmente considérablement le nombre d'avortements à l'UQAM de ces jeunes filles qui connaissent très bien les moyens de contraception et ne font qu'utiliser un moyen de contraception supplémentaire : l'avortement.

L'article nous donne ces statistiques révélatrices de l'inefficacité de la contraception et de la mentalité contraceptive : 

-73,95 des filles utilisent la pilule contraceptive

-8,55 % portent un stérilet, source de multiples avortements non comptabilisés.

La propagande contraceptive n'a aucune efficacité. Seule une éducation sexuelle pourrait améliorer la situation. Mais l'enseignement sur l'amour, la responsabilité, la fidélité n'a pas la cote au Québec. On préfère « responsabiliser » les jeunes en leur enseignant comment enfiler un condom, ce qui leur permettra de jouer à la roulette russe avec les MTS et les incitera à avorter d'un enfant qu'elles auront appris à détester, parce qu'on leur a enseigné que la carrière passe avant tout...

Comment peut-on obliger une Universitaire à « gaspiller » sa vie avant d'avoir une carrière? On dira que l'enfant est un amas de cellules, c'est tout...

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Le Cardinal Collins écrit à Justin Trudeau que le pape François n'aurait pu être du Parti libéral du Canada sous sa gouverne...

Sur le site du Huffington Post du 15 mai 2014 : 

(Le pape François, comme tous les chrétiens, n'aurait jamais pu être candidat d'un parti qui oblige tous les candidats à être pour l'élimination des enfants à naître.)

(Photo :  Abode of Chaos sur flickr.com, licence creative commons)

Dans un geste inhabituel, le cardinal Thomas Collins lui a transmis une lettre mercredi — dont copie a été envoyée aux médias — dans laquelle il se dit «très préoccupé» par la décision du chef libéral.

Il déplore que M. Trudeau juge «inacceptables» des candidats qui «cherchent à protéger les plus vulnérables de la société». (...)

«Il n'est pas juste qu'ils soient exclus d'un parti parce qu'ils sont fidèles à leur conscience», souligne-t-il. (...)

«Il est bon de noter que si le pape François, en tant que jeune homme, au lieu de se consacrer à la prêtrise en Argentine, avait déménagé au Canada et cherché à servir dans cette noble vocation qu'est la politique, il n'aurait pas été admissible à devenir candidat pour votre parti, si votre politique avait été en vigueur», écrit le cardinal.

Tous doivent dénoncer la politique tyrannique de Justin Trudeau et, pour le bien du Parti libéral du Canada, s'il ne veut pas respecter les chartes des droits de la personne, Justin devrait démissionner.

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Communiqué: Refus des candidatures pro-vie au Parti libéral du Canada : un « choix » dictatorial

Le chef du Parti libéral du Canada, M. Justin Trudeau, a déclaré :

« J'ai clairement indiqué que les futurs candidats doivent entièrement comprendre que l'on s'attendra d'eux qu'ils votent pro-choix sur toutes les lois ».

Cette déclaration fut faite la veille du plus grand rassemblement annuel sur la colline parlementaire à Ottawa, la Marche pour la Vie. Plus de 23 000 personnes se sont rassemblées pour témoigner que l’enfant à naître, comme toutes les autres personnes humaines, a droit à la vie et personne n’a le droit de toucher à son intégrité physique.

C’est à ce droit que s’attaque le chef du Parti libéral, transformant son parti en secte dictatoriale par le fait même. Plus aucun catholique ni chrétien ne pourra se présenter pour le Parti libéral du Canada.

Nous ne pouvons que reprendre ici les termes utilisés par Mgr Richard Smith, archevêque d’Edmonton et président de la Conférence des évêques catholiques du Canada : « Nous avons ici un homme qui voudrait être premier ministre un jour, qui dicte aux membres du parti qu'ils doivent voter contre les droits fondamentaux de l'homme ».

C’est bien de cela qu’il s’agit. Et le fait que le Nouveau Parti Démocratique et le Bloc Québécois choisissent également de ne laisser personne ayant à cœur la sauvegarde des droits des enfants à naître se porter candidat, n’enlève rien au caractère despotique de cette mesure.

Campagne Québec-Vie demande à M. Justin Trudeau de reconsidérer sa décision, de réfléchir au fait qu’elle viendrait censurer le nécessaire débat voulu par la grande majorité des Canadiens sur l’avortement sélectif des filles et les avortements tardifs, jusqu’à la naissance, des enfants à naître.

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Appel de 52 responsables pro-vie pour que les politiciens catholiques « pro-choix » ne puissent plus recevoir la communion

Sur le site du Salon Beige du 13 mai 2014 :

(Photo : Fabio Pozzebom/ABr sur wikimédia.org, licence creative commons)

Une cinquantaine de responsables pro-vie du monde entier (la France était représentée notamment par le Collectif en Marche pour la Vie) ont signé en présence du cardinal Burke, Préfet de la Signature apostolique, le samedi 3 mai un appel aux évêques afin qu’ils refusent la communion aux responsables politiques qui soutiennent l’avortement :

"Nous, leaders pro-vie, appelons les évêques du monde entier à faire preuve de miséricorde à l’égard des hommes politiques catholiques favorables à l’avortement.

Considérant que saint Paul a écrit au chapitre 11 de la Première Lettre aux Corinthiens : « Ainsi donc, quiconque mange le pain ou boit la coupe du Seigneur indignement (…) mange et boit sa propre condamnation, s’il ne discerne le Corps. » (1Co 11:29) ;

Considérant que le canon 915 du Code de droit canon de l’Eglise dispose que « ceux qui persistent avec obstination dans un péché grave et manifeste, ne seront pas admis à la sainte communion » ;

Considérant que le cardinal Joseph Ratzinger a écrit en 2004, dans une lettre aux évêques des Etats-Unis d’Amérique intitulée Aptitude à recevoir la sainte communion, qu’un responsable politique catholique qui vote pour des lois permissives en ce qui concerne l’avortement et l’euthanasie « doit » se voir refuser la communion après avoir été dûment instruit et mis en garde ;

Considérant que les responsables politiques catholiques qui soutiennent l’avortement sont déjà en état de péché grave, et qu’en recevant la sainte communion ils aggravent leur péché par le sacrilège ;

Considérant qu’en se voyant donner la sainte communion de tels responsables catholiques peuvent bien être amenés à croire qu’ils jouissent de la santé spirituelle et qu’ils n’ont donc besoin d’aucun remède ;

Considérant que la distribution de la sainte communion aux responsables politiques pro-avortement est cause de scandale pour les autres fidèles en ce qu’ils peuvent en venir à penser que le soutien à l’avortement n’est pas un péché si grave, et qu’elle sape ainsi le travail pro-vie ;

Considérant que refuser la sainte communion constitue un efficace réveil des consciences afin de revenir vers une authentique vie de foi ;

Considérant qu’il est contraire à la miséricorde de laisser nos frères qui vivent obstinément dans un état de péché public y languir sans mise en garde ;

Nous soussignés demandons aux évêques de l’Eglise catholique de refuser la sainte communion aux responsables politiques pro-avortement, comme un acte d’amour et de miséricorde à l’égard de ces personnes."

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En France, les femmes délaissent la pilule contraceptive

Sur le site de genethique.org, du 14 mai 2014 :

(Photo :  mr.paille sur flickr.com, licence creative commons)

 

 

Une étude menée conjointement par l’Institut d’étude démographiques (Ined), l’Institut national de santé et l’Inserm, montre plus d’un an après la polémique sur les pilules de 3eet 4e génération (Cf. Synthèse Gènéthique du 30 septembre 2013 et 6 février 2014), que les femmes se détournent de la pilule comme moyen de contraception.

L’étude Fécond menée en 2013 et publiée aujourd’hui est le fruit d’une enquête portant sur 4 400 femmes et 1 500 hommes interrogés sur leurs habitudes contraceptives. On y apprend que le recours à la pilule diminue depuis le début des années 2000. Par ailleurs, la polémique de janvier 2013 sur les pilules de 3e et 4e génération a renforcé cette tendance.

Il faut faire connaître les méthodes naturelles de régulation des naissances, dans un esprit d'ouverture à la vie!

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Nouvel échec des « pro-choix » à l'ONU

Sur le site de Média-Presse-Info du 14 mai 2014

(Photo : wikipedia sans copyright)

 

 

 

La Commission des Nations Unies sur la population et le développement s’est réunie à l’occasion des 20 ans de la Conférence internationale sur la population qui s’est tenue au Caire en 1994. (...)

 la conférence n’a pas reconnu l’avortement comme un droit non plus que des « droits sexuels » (...)

La « gauche sexuelle » a ainsi été obligée d’avaler une bien amère pilule. En effet les résolutions ne marquent pas d’évolution sur ces thèmes controversés par rapport au Caire 1994. (...)

Notons pour la petite histoire que dans la nuit de vendredi à samedi dernier à cinq heures du matin, une tentative a été faite de proposer en douce un texte votant « les droits reproductifs » profitant qu’une partie des délégués étaient partis dormir. De telles manœuvres dilatoires ont mis en colère ceux qui étaient présents.

Le mal ne peut vaincre que si les gens de bien dorment... Heureusement, ce n'était pas le cas!

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Le Dr Gaétan Barrette discutera d'euthanasie avec la Catholic Women's League... Vous pouvez y assister

(Photo : ZaldyImg sur flickr.com, licence creative commons)

Rencontre tenue à l'église Good Shepherd, 7900 Naples, Brossard, le jeudi 15 mai à 20 h 00.

La Catholic Women`s League (CWL) a invité le Dr. Barette, notre député libéral, ainsi que le Ministre des Affaires en Santé et Services Sociaux pour discuter de la loi 52 sur l'euthanasie.  Nous lui avons déjà envoyé nos questions pour qu'il puisse nous revenir jeudi soir avec ses réponses.

C'est une chance de parler directement avec lui et d'essayer de lui faire changer d'idée pour le vote prochainement sur la loi 52.

Confirmez votre présence en téléphonant au 450-466-1342 car nous devons donner notre nom à la secrétaire de l'église.

 

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Excellent texte sur l'avortement par une élève haïtienne : « L’avortement : Respect ou déni de droits »

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Nephtalie Bernadeau, étudiante à l'Institution Sainte-Rose de Lima, Port au Prince

Définition :

 [1] L’avortement est la destruction prématurée du produit de la conception par l’intervention volontaire de l’homme, à quelque stade de la grossesse que l’on se trouve. On distingue différents types d’avortement : l’avortement par voie médicamenteuse, l’avortement par voie chirurgicale et l’avortement par solution saline. 

Description technique d’un avortement :

[2] Bernard N. Natthanson, obstétricien-gynécologue, ancien avorteur, fondateur de la ligue d’action pour le droit d’avorter, nous montre une vidéo qui présente la situation d’un fœtus dans le ventre de sa mère au cours d’un avortement chirurgical : « l’avorteur, après observation grâce au speculum placé dans le vagin de la patiente et la dilatation du col de l’utérus, va utiliser un appareil de succion qu’il introduit à travers le col pour percer le sac qui protège l’enfant. Cet instrument est attaché à l’appareil d’avortement par un tube où vont passer les morceaux de cet enfant déchiqueté. Alors, la curette en marche commence à mettre l’enfant en lambeaux. La tête elle-même qui est trop grosse pour passer dans le tube, sera extraite d’une autre manière, grâce à un forceps à poulie qui permet de la saisir et l’écraser. 

[3] Grâce à un appareil, on peut observer ce qui se passe dans le ventre de la mère, sanctuaire [de la vie] transformé en tombeau. L’enfant se déplace, sereinement dans son sanctuaire, le doigt dans la bouche. Lorsque l’embout de succion pénètre son lieu et s’approche de lui, il essaie de s’en écarter et s’agite. Il recule, remue violemment et sa bouche est maintenant ouverte devant ce crime muet. Son pouls a nettement accéléré, soit 200 battements par minute, au lieu des 70 battements normaux. Il est conscient du danger mortel qu’il court. L’embout de succion de l’avorteur se déplace dans tous les sens cherchant le corps de l’enfant pour l’éliminer. Il a senti qu’on cherche à l’agresser, il recule dans une tentative désespérée pour échapper aux instruments implacables. Peine perdue. L’eau écoulée, l’avorteur a gain de cause. Maintenant, il ne reste que des lambeaux de tissus qui témoignent de l’existence passée d’un petit être humain qui était bien vivant et sans défense. Ces enfants ensuite mis dans des bocaux, seront jetés à la poubelle ou brûlés. Voilà à quoi est réduit le petit être qui avait le « droit à la vie ». 

L’avortement et la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme :

[4] Le droit à la vie, dans tous les groupes humains, fait partie des droits inaliénables. À l’échelle internationale, ces droits fondamentaux et inaliénables de la personne humaine sont codifiés, entre autres, par la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme. Dans la logique de ces droits, tout en considérant l’évolution de la société, comment devrions-nous aborder la question de l’avortement ? En effet, ladite déclaration prône le Droit à la vie de tout être humain. Sachant que la vie commence dès la fécondation (rencontre de l’ovule et du spermatozoïde), l’avortement ne consisterait-il pas en son acte même, une violation des prescrits de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme ? 

Le «Droit à la vie» et « le Droit de la femme à disposer de son corps » :

[5] Les partisans de l’avortement présentent des arguments selon lesquels la femme a le droit de disposer de son corps, et que l’enfant est un amas de cellules. Les adversaires mettent en avant le caractère sacré de la vie. Toutes les revendications de droit sont justifiables au regard de la nature des droits. Mais chercher à satisfaire la revendication de l’un ne doit pas amener à la suppression du droit de l’autre. Il est donc nécessaire de déterminer les contours des droits de l’un et de l’autre. Il ne s’agit pas, selon nous, de légiférer au détriment d’une partie, mais en faveur de toutes les parties. Devrions-nous donc considérer la dépénalisation de l’avortement comme un respect ou un déni de droits? C’est ce questionnement que nous allons tacher d’élucider plus longuement. 

«L'opération chirurgicale la plus pratiquée dans les hôpitaux» :

[6] Selon les chiffres de l'Organisation Mondiale de la Santé, 57 millions d'avortements sont pratiqués chaque année, ce qui en fait, et de très loin, l'opération chirurgicale la plus pratiquée dans les hôpitaux. En ajoutant 22 millions d'avortements illégaux et les actes gynécologiques, tel le "curetage", on obtient 97 millions de vies supprimées annuellement, soit plus de 4 fois le nombre de tués lors de la Seconde Guerre Mondiale! Pour justifier ce fléau mondial, les promoteurs de l’avortement remettent en question l’humanité du fœtus. En effet, c’est une constante chez les hommes : à chaque fois qu’ils ont voulu exploiter leurs semblables ou les exterminer, ils ont mis en doute le caractère humain de ceux-ci. Dans l’Antiquité, les esclaves étaient considérés comme des choses ; au XVIe siècle, les Amérindiens comme des « bêtes à apparence humaine », ainsi que nous le rapporte Montaigne ; et plus près de notre époque, les Nazis prenaient les Juifs pour des « non-hommes ». 

L’embryon est un «être humain» :

[7] Or, le caractère humain de l’embryon ne fait pas de doute. La science génétique moderne montre que, dès le premier instant de la vie, se trouve déjà fixé le programme de ce que sera ce vivant. Lors de la rencontre des gamètes mâles et femelles, tout le code génétique, c’est-à-dire, ce qui fait que cet être est un homme ou une femme avec ses particularités uniques, est bel et bien présent. Voici ce que déclarait devant une commission du Sénat des États-Unis, le professeur Jérôme Lejeune, membre de l’Institut et découvreur du gène de la trisomie: « Sitôt que les 23 chromosomes paternels sont réunis avec les 23 chromosomes maternels, toute l’information génétique, nécessaire pour exprimer toutes les qualités innées de l’individu nouveau, se trouve rassemblée ». Et le Professeur Lejeune de conclure « La nature humaine de l’être humain, depuis sa conception jusqu’à sa vieillesse, n’est pas une hypothèse métaphysique, mais bien une évidence expérimentale »

[8] À titre de comparaison, personne ne se demande en médecine vétérinaire si un embryon de vache est animé de vie féline ou canine. Il ne fait pas de doute pour personne que, ce que la vache porte dans son utérus est un veau. De même, le produit de la procréation humaine est un être humain. Remarquons déjà à ce stade qu’on se heurte à deux problèmes: si l’embryon humain n’est pas dès sa conception un être humain quand le sera-t-il effectivement ? Par quel saut ontologique extraordinaire cela se produit-il ? Il est totalement impossible de morceler le processus physique enclenché pour y introduire une discontinuité en affirmant : « ça y est, c’est une personne », alors qu’avant ce n’en était pas une. Les protagonistes de l’avortement veulent faire croire aux femmes que leur enfant n’est rien d’autre qu’un amas de cellules. 

Le développement de l’enfant dans sa vie intra-utérine :

[9] En fait, des recherches scientifiques démontrent qu’avant le 25e jour, le cœur de l’enfant commence à battre. Au 30e jour, il a déjà son propre réseau sanguin, ses yeux, ses oreilles, et sa bouche. À la sixième semaine, on perçoit de l’activité dans son cerveau. Le bébé bouge et nage dans le ventre de sa mère à la septième semaine. À la huitième semaine, tous les organes sont déjà en place… le développement progresse, et à la onzième semaine, le bébé peut saisir des objets dans ses mains. À la douzième semaine, l’enfant peut ressentir de la douleur. Il approche la complétude au premier trimestre. Nous pouvons donc avancer que l’enfant dans le sein de sa mère est un être humain à part entière. Et en raisonnant par syllogisme nous dirons : « Il n’est jamais permis de tuer un être innocent. Or, l’enfant dans le sein de sa mère est un être innocent. Donc il n’est pas permis de tuer l’enfant dans le sein de sa mère ». C’est attenter à son droit à la vie. Ce droit qui est d’ailleurs reconnu par la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme de 1948 (Article 3). 

L’avortement va à l’encontre de l’article 5 de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme :

[10] Si la communauté internationale a senti le besoin de consigner dans un document les droits humains auxquels on appelle au respect, c’est parce qu’il est évident que tout le monde n’a pas le même niveau de conscience. Et il est clair à partir de ce que l’on sait maintenant de l’avortement, qu’il va à l’encontre de l’article 5 de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme, article qui stipule que : «nul ne sera soumis à la torture, ni à des peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants».  

[11] Outre son caractère dégradant, l’avortement est un acte assimilable à l’assassinat. D’évidence, au moins par souci de cohérence. Or, le législateur ne peut valablement se contredire. Si dans un certains pays la peine de mort est abolie et ce, malgré les torts que l’accusé pourrait avoir commis, considérant que c’est une violation des droits fondamentaux de l’homme à la vie, on ne pourrait donc innocenter l’acte par lequel l’enfant est tué, lui, qui de surplus est innocent, et surtout sans défense. Nous nous battons contre la guerre, protégeons les civils de la guerre, pourtant nous contribuons à la mort d’un enfant sous prétexte qu’il embarrasse. 

L’avortement pourrait-il être une réponse au viol ?

[12] Un autre argument des partisans de l’avortement est qu’il pourrait être une réponse au viol. Pourtant, nous connaissons assez bien les lois de la morale innée pour savoir qu’on ne remédie pas à une injustice par une autre injustice ; on ne répare pas le mal en commettant le mal. Martin Luther nous dit d’ailleurs : « toute injustice est une menace pour la justice en général ». La libéralisation de l’avortement crée une mentalité de violence où le plus fort a le droit pour lui et où le plus faible ne peut résister au plus fort.

[13] Nous pensons qu’il est malhonnête de se servir de situations extrêmes ou d’atteintes à la dignité des personnes, pour banaliser l’avortement. A partir de quelques situations contraignantes, tout devient soudainement permis. Gisèle Maltais enceinte à la suite d’un viol à l’âge de 15 ans a décidé de garder son bébé avec ces mots : « Un enfant est moins lourd à porter dans le sein de sa mère que sur sa conscience. » 

[14] Et puis, il importe de rappeler que le viol ne représente que 1 % des raisons pour justifier un avortement. La majorité des femmes choisissent d’avorter pour des raisons sociales ou économiques. Mais dans le cas de viol -et on est tous d’accord la dessus - il est absolument nécessaire que l’agresseur soit puni par la loi, et la victime assistée au maximum, physiquement et psychologiquement. Cela dit, il n’est pas juste de tuer un enfant sous prétexte qu’il a été conçu lors d’un viol. L’avortement ne peut pas être utilisé comme une vengeance pour les mauvaises actions des autres. Il est clair que l’on n’efface pas un crime par un autre. 

[14] La nécessité de sauvegarder la vie de la mère est également évoquée pour légaliser l’avortement. Pourtant l’article 7 de la Déclaration Universelle Des Droits de l’Homme confère à TOUS sans distinction une égale protection de la loi : « tous sont égaux devant la loi et ont droit à une égale protection … » Pourquoi institutionnaliser le sacrifice de l’enfant ? 

L’avortement et le «syndrome post abortif» :

[15] D’ailleurs, l’avortement, même s’il présente peu de risques sanitaires pour la mère lorsqu’il est pratiqué en milieu médical par des professionnels qualifiés, entraîne souvent des séquelles psychologiques et émotionnelles non négligeables. Pour illustrer, une jeune fille témoigne : « j’ai l’impression que je me suis tuée; j’ai tué une partie de moi, je l’ai tué, c’est de n’avoir pas été à la hauteur de l’humanité. Je me le rappellerai toujours ». 

[16] En définitive, qu’en est-il des droits si le droit fondamental à la vie est bâclé ? C’est remettre en question l’existence même, non ?« On peut même dire que ce droit est le premier car il fonde tous les autres droits » dit Ayn Rand. Il n'y a qu'un seul droit fondamental, tous les autres sont ses conséquences ou corollaires. S’il n’est pas respecté, tous les autres sont menacés. Refuser à un être le droit à la vie revient en effet à supprimer le sujet du droit. Qu’en est-il du droit à l’éducation si le droit à la vie n’est pas respecté ? Qu’en est-il du droit aux loisirs, du droit des handicapés, si la vie est ainsi rejetée sous le prétexte fallacieux d’être embarrassante? 

[17] Un être humain à part entière recule face aux instruments qui cherchent à le tuer. Pourquoi son cri silencieux bien qu’assourdissant, n’est-il pas entendu? Parce qu’on ne le voit pas? Parce qu’il ne peut pas parler et le dire? Et s’il pouvait se présenter devant les juridictions nationales conformément à l’article 8 de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme qui lui donne le droit à un recours contre les actes violant les droits fondamentaux qui lui sont reconnus ? 

L’avortement : «Un déni des droits de l’humanité naissante : l’enfant ».

[18] On se protège, oui mais, et lui? Est-ce qu’on lui dira: « tu as été tué au nom des droits de l’homme »? La dépénalisation de l’avortement se révèlerait une concertation pour le plus grand crime contre l’humanité. Un déni des droits de l’humanité naissante: l’enfant! Un déni des droits à la vie même, incluant la nôtre. Nous ne faisons pas battre notre cœur, pourquoi aurions-nous le droit de décider de la vie d’un être. Et si cet être était nous ? Rapidement ne nous serions-nous pas mis du côté du droit fondamental de l’homme à la vie ?

[19] Gianna Jenssen, rescapée d’un avortement à six mois et demi d’existence, témoigne de la haine dont on a fait montre envers elle depuis le sein, et de son amour de la vie aujourd’hui : « On n’a pas le droit pour une question de confort de décider de l’existence d’un petit être humain ». Est-ce là ce que nous voulons laisser comme Etat de DROIT? Selon le Dr Nathanson, la pratique de l’avortement rapporterait environ 600 millions de dollars annuellement. Est-ce là ce que l’on veut laisser comme monde? 

Favoriser le «droit d’avorter» ne peut, en aucun cas, réaliser la «promotion de la liberté de la femme » :

[20] Si l’on veut promouvoir la liberté de la femme, ce n’est pas en lui favorisant le droit d’avorter qu’on y parviendra. En portant atteinte à l’enfant qui est en elle, elle porte atteinte à une vie qui n’est pas la sienne. Pensons aux millions de petits êtres humains innocents et sans défense qui se font priver de leur droit de vivre en ce moment même où vous me lisez. On trouve une raison à leur mort plutôt que de chercher une solution convenant aux deux parties. Ces petits êtres meurent alors que la loi (tout un arsenal juridique en réalité, la Charte africaine, la Convention américaine, la Charte de l’Union Européenne et bien sûr la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme …) est là pour garantir la protection de la vie et son respect. Comme qui dirait : « ils meurent au nom de la protection de la vie.» Eh oui quelle ironie! 

[21] Pourquoi adopter et ratifier ces instruments juridiques et laisser mourir des bébés parce qu’ils « ne sont pas désirés »? Questionnons-nous ! Si on vous disait qu’en ce moment même où vous lisez mon texte, quelqu’un est en train de décider si vous pouvez vivre ou mourir, quelle serait votre réaction? Soudainement l’article premier aurait son sens. Thomas Jefferson, auteur de la Déclaration d’indépendance américaine, a déclaré : « Se soucier de la vie et du bonheur des hommes et non de leur destruction est le premier et unique devoir légitime de tout bon gouvernement. »

[22] Cherchons, au lieu de légaliser – et banaliser - l’avortement, le moyen d’y remédier au nom des droits humains. Pour les droits de TOUS et non contre les droits d’un ensemble de personnes humaines. 

Nephtalie Bernadeau, Institution Sainte-Rose de Lima, Port au Prince ;

1re lauréate Semaine de l'Europe 2014/CONCOURS DE PLAIDOIRIES sur les droits de l'homme. Article publié dans  «Le Nouvelliste» | le : 02 mai 2014.  

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Diminution de 18% des avortements dans la région de Chaudière-Appalaches de 2008 à 2012 selon la RAMQ

Sur le site de hebdosregionaux.ca du 13 mai 2014 :

(Chaudière-Appalaches)

 

(Photo : wikimédia.org, sans copyright)

 

 

Il y a six ans, 871 IVG ont été pratiquées pendant l’année, ce qui représentait 753 personnes distinctes et un montant facturé de 102,672 $. En 2012, le total d’IVG se chiffrait à 677, ce qui a symbolisé 628 individus distincts et généré un montant facturé de 101,348 $.

871 avortements pour 753 personnes distinctes et 677 avortements pour 628 personnes distinctes. Dans la même année, des personnes subissent plus d'un avortement, à vos frais...

Tout de même, une diminution qui est un pas dans la bonne direction!

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L'OMS veut donner la contraception pour empêcher les naissances chez les 15-19 ans

Le journal La Presse du 14 mai 2014  nous rappelle:

(Photo : wikimédia sans copyright)

 

 

L'OMS s'est fixé un objectif de permettre l'accès aux méthodes contraceptives à toutes les jeunes filles âgées de 15 à 19 ans, afin de faire baisser le taux de naissance et le taux de mortalité en couches.

L'OMS aurait pu penser qu'une bonne façon de faire baisser le taux de mortalité en couches serait de fournir des hôpitaux et des soins de qualité pour la grossesse et l'accouchement, mais elle a aussi pour objectif, injustifiable, de faire baisser le taux de naissance, parce que ce sont toujours les pauvres qui sont de trop... et qui obligent les riches à partager.

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