Sur le site du journal Le Monde du 7 mai 2014 (via le Salon Beige):
(Après les toilettes, le langage...)
(Photo : marsmet472 sur flickr.com, licence creative commons)
Sur les campus universitaires, la contestation des pronoms va plus loin. Plutôt que de choisir entre « lui » et « elle », les militants prônent un pronom totalement neutre : « ze ». (...)
A une époque de tentation androgyne, plusieurs associations étudiantes ont lancé un mouvement en faveur de la liberté de choisir son pronom. Elles réclament la généralisation des « PGM » ou « preferred gender pronouns » : les pronoms préférés en fonction du sexe choisi par l’individu.
Chaque étudiant doit avoir le droit de demander à être référencé par le pronom de son choix, estiment les militants LGBT : lui, elle ou « ze ». Dans le Colorado, la commission des droits civiques a pris en compte l’existence du troisième pronom. Elle a établi que le refus pour un professeur ou un employeur d’utiliser le « ze » pouvait être considéré comme une forme de harcèlement sexuel.
« Ze » monde est « fou/folle/zouf »
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