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Zones tampons de 150 mètres contre les pro-vie autour des écoles à Calgary

Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie)

Le conseil municipal de la ville de Calgary en Alberta a récemment annoncé son intention d’implanter des zones-bulles de 150 mètres de rayon autour de toutes les écoles de la ville, pour y interdire le message pro-vie sous peine de 1000 $ d’amende, selon Campaign Life Coalition (CLC) :

Le conseil municipal de Calgary a récemment annoncé son intention d’imposer de nouvelles zones-bulles contre la liberté d’expression dans de nombreux sites de la ville, limitant ainsi les droits et libertés de ses 1,3 million citoyens. De vastes « zones tampons » de la taille d’un pâté de maisons seront établies autour de chaque école de Calgary. Cette mesure fait suite à la manifestation d’un groupe d’activistes pacifiques pro-vie devant une école du secondaire de Calgary l’année dernière afin de faire prendre conscience de l’atrocité de l’avortement. Il semble que des politiciens locaux « éveillés »* ne toléreront rien de tout cela et ont décidé d’importer la « culture de la suppression » dans leur ville.

Le règlement de censure proposé va englober tous les trottoirs, rues et parcs publics dans un rayon de 150 mètres autour du terrain de chaque école. À l’intérieur de ces énormes zones où la liberté d’expression est limitée, les pancartes « pro-vie » seront interdites si elles mesurent plus de 3,5 pouces par 5 (soit la taille d’une carte postale). Si vous osez afficher quelque chose de plus grand, vous encourez une amende de 1 000 dollars.

Il convient de noter qu’en vertu de l’Alberta Education Act, à laquelle ce règlement fait référence, le terme « école » comprend les écoles publiques, les écoles privées, les écoles religieuses et les écoles à domicile (Education Act, section 1[1] [x]). Cela placerait une partie importante de la ville dans une zone-bulle !

Ce projet draconien de la part des conseillers municipaux autoritaires de Calgary interdit non seulement les messages pro-vie, mais aussi tout « message de plaidoyer » de quelque type que ce soit — toute communication écrite ou graphique qui « exprime publiquement une opinion sur une question ou une cause ». C’est un diktat totalitaire d’une portée incroyable ! Cela aura un impact sur la capacité de chaque citoyen à communiquer son opinion sur n’importe quelle question en utilisant n’importe quel type de littérature de taille moyenne.

Les zones-bulles anti-pro-vie existaient déjà pour les avortoirs à l’échelle de l’Alberta — comme au Québec — introduites par les soins du Parti néo-démocrate de la province :

Il y a tout juste deux ans, l’ancien gouvernement provincial néo-démocrate de Rachel Notley imposa une loi sur les zones-bulle à l’échelle de l’Alberta (Bill 9) visant également les pro-vie. En vertu de cette interdiction (que le Premier ministre de l’UCP, Jason Kenney, n’a pas toujours pas abrogée), tout message pro-vie, tout plaidoyer et même tout conseil est strictement verboten dans l’espace public alentour des différents meurtriers centres d’avortement d’Alberta.

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Le prétexte du projet démentiel de Calgary serait d’empêcher les pro-vie de montrer des images d’enfants à naître avortés, certes choquantes, aux alentours des écoles. Cependant, ce ne sont pas seulement certaines sortes de pancartes pro-vie qui seront prohibées, mais toutes, souligne le président de CLC, Jeff Gunnarson, dans un courriel à ses abonnés :

Ce n’est pas seulement injuste et antidémocratique, c’est également insultant.

Les conseillers municipaux disent vouloir « protéger » les étudiants des pancartes montrant l’horrible réalité de ce qui se passe lorsqu’un enfant à naître est tué dans l’utérus.

Ce genre d’images est très impressionnant, oui.

Elles divisent même la communauté pro-vie.

Il se trouve aussi qu’elles sont efficaces pour toucher le cœur des gens.

Cependant, quelle que soit une opinion ou une autre sur ce genre d’images, une chose est parfaitement claire :

Le nouveau règlement de Calgary s’appliquera à toute affiche pro-vie.

Cela signifie qu’il sera même illégal pour des gens comme votre mère de brandir un morceau de papier bristol portant les mots « L’avortement tue les enfants ».

Une mesure aussi drastique et aux effets aussi vastes est ahurissante ; ce qui fait d’ailleurs dire au président de CLC, exprimant une pensée portant sur le moment où les pro-vie ne pourront plus s’exprimer librement :

Quand pensez-vous que les pro-vie seront finalement forcés de quitter la place publique pour de bon ?

Je ne pose pas cette question comme une simple hypothèse.

Je me pose vraiment la question.

Pourquoi ?

Parce qu’à travers le Canada, les autorités de tous les niveaux s’efforcent de faire taire ceux d’entre nous qui s’élèvent contre les horreurs de l’avortement.

Le dernier exemple en date se produit en ce moment même à Calgary.

La ville de Calgary n’en est pas à son premier exemple de dictature anti-vie, rapporte l’article de CLC :

Nous avons vu comment le conseil municipal de Calgary exerça cette prétendue autorité au début de l’année lorsqu’il adopta l'interdiction injustifiée des séances de conseils aident les homosexuels et les transgenres à embrasser le dessein de Dieu pour leur sexualité et leur physiologie.

Pour en revenir au futur projet de zone-bulle de Calgary, il est à noter si l’expression d’opinion sera prohibée à moins de 150 mètres des écoles, la publicité elle ne fera pas l’objet de la censure :

Selon le nouveau règlement de « zone-bulles », si les messages pro-vie sont interdits, la publicité commerciale sera par contre autorisée. Cela signifie que les boutiques de pot, les marques de bière et d’alcool, et les magasins de jouets sexuels pourront continuer à promouvoir leurs produits autour des écoles sans entrave. Le règlement ne s’applique pas non plus aux annonces gouvernementales biaisées émanant de la municipalité, de la province ou du gouvernement fédéral.

Autre fait saillant, on peut constater un net penchant des pouvoirs publics pour les manifestations (pour ne pas dire les émeutes) gauchistes, quand quelques pro-vie pacifiques voient se mobiliser contre eux toute la machine bureaucratique :

En un temps où de nombreux groupes de protestation violents et destructeurs se voient accorder un laissez-passer — des groupes comme Antifa, BLM, et divers militants anti-pétrole — il est déconcertant de voir que des manifestants pro-vie pacifiques fussent ciblés pour être punis. Pourquoi l’incendie criminel, la destruction de biens et les comportements criminels sont-ils acceptables s’ils sont perpétrés par certains voyous de gauche, mais d’un autre côté, pourquoi il n’est pas acceptable que des pro-vie pacifiques montrassent simplement la vérité sur « l’avortement légal » au Canada ?

Ah ! À propos de manifestations pro-vie, n'oubliez pas qu'en ce moment nous tenons les 40 Jours pour la Vie au coins des rues Berri et Sainte-Catherine.


*Guillemets rajoutés. — A. H.



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