Les libéraux de Trudeau refusent de condamner l’infanticide
Par Pete Baklinski — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : comzeal/Adobe Stock
Le 17 novembre 2022 (Campaign Life Coalition) — Mercredi, la députée conservatrice de la Saskatchewan Rosemarie Falk (Battlefords-Lloydminster) a présenté une motion au sein d’un comité traitant de la « condition des personnes handicapées » afin que le comité rejette le récent appel du Collège des médecins du Québec en faveur de l’euthanasie des nourrissons malades et infirmes.
La députée pro-vie a qualifié de « contraire à l’éthique » la proposition faite le 7 octobre par le Dr Louis Roy au comité parlementaire, à savoir que les nourrissons ayant besoin de soutien, d’amour et de davantage soins devraient être exterminés.
La motion de Falk aurait dû être sans controverse. Elle stipulait que le Comité permanent des ressources humaines, du développement des compétences, du développement social et de la condition des personnes handicapées (HUMA), dont Mme Falk est membre, « fasse rapport à la Chambre de son opinion qu’il faut rejeter l’affirmation du Collège des médecins du Québec du 7 octobre 2022 selon laquelle l’expansion de l’aide médicale à mourir est appropriée jusqu’à l’âge d’un an pour les nourrissons qui sont nés avec des syndromes graves et sévères. »
Au cours de la réunion du comité le 16 novembre, Mme Falk a déclaré qu’elle espérait que sa motion serait soutenue « pleinement » par les onze membres du comité, affirmant que sa motion renforce le « message important » selon lequel « tous les Canadiens, quelle que soit leur capacité, devraient pouvoir participer pleinement à la société et que notre objectif collectif est d’éliminer les obstacles existants ». Elle a ajouté que sa motion « réaffirme leur valeur, qu’ils sont importants pour la société et que cela aide au travail que nous faisons ici aujourd’hui ».
D’une façon tout à fait choquante, sept députés des partis libéral, néo-démocrate et du Bloc Québécois ont voté contre la motion. Elle n’a été soutenue que par quatre députés conservateurs.
Lire la suiteLa Delta Hospice Society à nouveau attaquée
Par Alex Schadenberg (Coalition pour la prévention de l’euthanasie) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : amedeoemaja/Adobe Stock
J’ai appris aujourd’hui que la Delta Hospice Society fera l’objet d’une vérification par le gouvernement provincial de la Colombie-Britannique.
En février 2021, la Delta Hospice Society (DHS) a été déboutée par le ministère de la Santé de la Colombie-Britannique parce qu’elle refusait de tuer des gens par euthanasie (Aide médicale à mourir, AMM). La bataille autour de l’existence de la DHS s’est poursuivie depuis.
En avril dernier, la DHS a tenu une élection de son conseil d’administration au cours de laquelle des partisans de l’euthanasie (AMM) se sont présentés contre un groupe de personnes opposées à l’euthanasie dans l’espoir de prendre le contrôle du conseil. Heureusement, 76 % des membres de la DHS ont voté pour les membres du conseil d’administration qui s’opposent à l’euthanasie.
La DHS est une fois de plus attaquée. Un article publié le 18 juillet par le Delta Optimist rapporte que le député Ravi Kahlon a publié une liste des organisations de la région de Delta qui ont reçu de l’argent du programme Community Gaming Grants. Selon la liste, la DHS a reçu une subvention de 36 000 $.
En réponse, Ian Jacques a écrit un article publié le 20 juillet par le Delta Optimist rapportant que le député provincial Ian Paton demandait une enquête sur la subvention accordée à la DHS. L’article rapportait que Nathan Cullen, le ministre du gouvernement néo-démocrate responsable du programme de subvention, avait déclaré :
Lire la suite« La Delta Hospice Society a reçu une petite subvention du programme de subvention des jeux communautaires. Notre gouvernement a clairement indiqué qu’il n’était pas d’accord avec les opinions avancées par cette organisation », a déclaré M. Cullen. « Il a été porté à notre attention qu’il y a des préoccupations concernant le financement fourni à cette organisation, l’exactitude des informations fournies par l’organisation et si donc elle répondait pleinement aux critères d’admissibilité. »
« J’ai demandé au personnel d’examiner la demande. Nous avons mis en place un processus d’audit approfondi pour enquêter sur les réclamations et nous allons nous pencher sur cette question immédiatement. Nous allons explorer toutes les options correctives, y compris la possibilité de récupérer les fonds. »
Le projet de loi des libéraux sur la censure internet va au Sénat après avoir été adopté par la Chambre des communes
Par Anthony Murdoch — Traduit par Campagne Québec-Vie
22 juin 2022, Ottawa (LifeSiteNews) — Un projet de loi sur la censure d’internet, critiqué par beaucoup comme permettant au gouvernement de mieux contrôler la liberté d’expression par le biais de nouvelles réglementations potentielles draconiennes, a été adopté hier par la Chambre des communes du Canada.
Le projet de loi C-11, qui a été élaboré par le gouvernement libéral du premier ministre Justin Trudeau, a été adopté par 208 voix pour et 117 contre, avec le soutien du parti socialiste NPD et du parti séparatiste Bloc Québécois.
Le seul parti à avoir voté contre le projet de loi est le Parti conservateur du Canada, qui a critiqué le projet de loi depuis sa présentation. Les députés conservateurs ont été rejoints par un député du Parti vert et un député indépendant.
Le ministre libéral du Patrimoine canadien, Pablo Rodriguez, a présenté le projet de loi C-11, Loi modifiant la Loi sur la radiodiffusion et apportant des modifications connexes et corrélatives à d’autres lois, en février.
Le projet de loi est maintenant devant le Sénat du Canada, qui procédera à une deuxième lecture de la législation jeudi. On s’attend à ce que le Sénat prenne son temps pour étudier le projet de loi C-11 ─ ce qui pourrait se prolonger jusqu’à l’automne ─ avant de se prononcer. Certains sénateurs ont déclaré qu’ils voteraient contre le projet de loi C-11.
Il est à craindre que le projet de loi C-11 n’oblige les sites internet relevant du Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes (CRTC) ─ notamment YouTube, Twitter et Facebook ─ à retirer les contenus jugés « préjudiciables » dans les 24 heures, et ne contraigne des services comme Netflix à proposer davantage de contenu canadien.
La semaine dernière, le gouvernement libéral de Trudeau a voté pour mettre fin au débat sur le projet de loi C-11. Le projet de loi a été adopté à la hâte par la Chambre des communes avec plus de 150 amendements de dernière minute que les députés n’ont pas pu remettre en question.
Le projet de loi C-11 est très similaire au projet de loi C-10, un projet de loi qui, l’année dernière, n’a pas réussi à passer au Sénat canadien avant que Trudeau ne déclenche les élections à l’automne 2021.
Le très populaire commentateur canadien et ancien professeur de l’Université de Toronto, Jordan Peterson, a dénoncé le projet de loi C-11 comme faisant du Canada « le pays le plus censuré du monde développé ».
Lire la suiteCanadiens : vous feriez mieux d’apprendre très vite à utiliser un VPN. Vérifiez. Le projet de loi C-11 a fait de nous le pays le plus censuré du monde développé. Félicitations, Justin Trudeau, vous avez finalement placé le pays auquel vous ne croyez même pas en première position.
– Dr Jordan B Peterson (@jordanbpeterson) 22 juin 2022
Justin Trudeau conclut un accord avec le NPD qui pourrait le maintenir au poste de premier ministre jusqu’en 2025
Par Kennedy Hall — Traduit par Campagne Québec-Vie
22 mars 2022, Ottawa (LifeSiteNews) — Les libéraux du premier ministre Trudeau et le Nouveau Parti démocratique (NPD) ont conclu un accord provisoire qui pourrait permettre à Trudeau de rester au pouvoir jusqu’en 2025, date à laquelle il devra déclencher des élections.
Justin Trudeau announces deal with NDP for support on confidence votes till 2025. pic.twitter.com/0Tspa6Ks6y
— Efron Monsanto 🇨🇦🚜🚛 (@realmonsanto) March 22, 2022
Il ne s’agit pas d’une coalition officielle des partis, comme c’est le cas dans les systèmes parlementaires, mais plutôt d’une intention exprimée par le chef du NPD, Jagmeet Singh, selon laquelle son parti votera avec les libéraux sur les questions de confiance, comme les budgets. Dans le cadre de cet accord, le NPD pourrait voir ses initiatives soutenues plus fermement par les libéraux.
À l’heure actuelle, les libéraux ont un gouvernement minoritaire, et le fait que les deux partis acceptent de voter sur les motions de l’autre crée une majorité de facto — en supposant que les deux partis respectent leur accord.
JAGMOOT: NDP to prop up Trudeau until 2025 https://t.co/7PfmVMe5Ht
— Keean Bexte (@TheRealKeean) March 22, 2022
M. Trudeau a annoncé l’accord mardi matin et a tenté de le présenter comme un geste démocratique. Il a qualifié l’accord de réponse « aux défis que posent aux démocraties la partisanerie exacerbée et la polarisation toxique ».
Trudeau says his NDP deal to be in power till 2025 is the answer: "to the challenges facing democracies with hyper partisanship and toxic polarization"
— Efron Monsanto 🇨🇦🚜🚛 (@realmonsanto) March 22, 2022
See his hypocrisy at https://t.co/cTm6cKHpsA pic.twitter.com/RXVYU1W2TS
La chef intérimaire du Parti conservateur, Candice Bergen, a écrit sur Twitter ses premières réflexions sur la question : « Une coalition libérale/néo-démocrate… J’aurai beaucoup plus à dire, mais pour l’instant, tout ce que je peux penser est : que Dieu nous vienne en aide à tous. »
A Liberal/NDP Coalition.
— Candice Bergen (@CandiceBergenMP) March 22, 2022
I’ll have much more to say but right now all I can think is: God help us all. https://t.co/f9GhafXzpD
Le chef du Parti populaire du Canada, Maxime Bernier, n’a pas été surpris par cette décision, et il a fait remarquer que l’accord pourrait tomber à l’eau puisqu’il ne s’agit pas d’une coalition officielle.
This deal simply makes the current arrangement between the Libs and NDP more official. It could fall apart if the interest of one of the parties changes.
— Maxime Bernier (@MaximeBernier) March 22, 2022
However, what it confirms is that we have the most leftist government ever in Canadian history.https://t.co/ryDjJGMKqA
Le gouvernement Trudeau promet de faire passer en force des projets de loi contre la liberté d'expression et les droits parentaux
Justin Trudeau.
Par Anthony Murdoch — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Lovers Lounge/Flickr
Mercredi 24 novembre 2021, Ottawa (LifeSiteNews) — Le gouvernement canadien dirigé par le premier ministre libéral Justin Trudeau a promis de faire adopter à toute vapeur de nombreux projets de loi controversés avant la nouvelle année, dont certains visent la liberté d’expression et les droits sur Internet.
Le chef du gouvernement à la Chambre des communes, Mark Holland, a déclaré lundi que les libéraux ont de nombreux projets de loi à faire passer pendant les 20 jours de séance qui restent à la Chambre des communes avant la pause de Noël.
Il a ensuite menacé que son parti ne « tolérera pas “d’embrouillages” ni de jeux politiques ».
Selon le Blacklock’s Reporter, M. Holland a déclaré que des projets de loi tels que le controversé C-10 ont déjà fait l’objet d’un « débat important », tant « à l’intérieur qu’à l’extérieur de la Chambre dans certains cas ».
« Je pense que les Canadiens s’attendent à ce que nous nous mettions au travail », a-t-il affirmé.
Au cours des derniers mois, le gouvernement Trudeau a tenté de faire passer des lois que beaucoup ont qualifiées d’attaques contre la liberté d’expression, l’Internet et les droits parentaux.
Cependant, après que Trudeau eût déclenché des élections en août, les projets de loi les plus controversés ─ à savoir C-36, C-10 et C-6 ─ sont morts au feuilleton, malgré leur adoption par la Chambre des communes.
Le projet de loi C-10, connu sous le nom de « Loi modifiant la Loi sur la radiodiffusion », s’est attiré des critiques parce qu’il ciblait le contenu généré par les utilisateurs sur les plateformes de médias sociaux. Il n’a pas réussi à être adopté par le Sénat lors de la dernière journée de débat, le 29 juin, avant que la Chambre haute n’entame ses travaux d’été.
Lire la suiteUne province canadienne maintient le droit de manifester devant les cliniques d’avortement
Par Jack Bingham — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : University of Toronto Students for Life/Flickr
18 octobre 2021 Winnipeg, Manitoba (LifeSiteNews) — Le gouvernement du Manitoba a voté contre un projet de loi visant à interdire aux militants pro-vie de manifester pacifiquement devant les cliniques d’avortement.
Le 1er octobre, la législature du Manitoba a voté par 30 voix contre 20 sur le projet de loi 207 « anti-liberté d’expression et proavortement ». Proposé par le Nouveau Parti démocratique (NPD), le projet de loi 207 visait à criminaliser les manifestations pro-vie devant les cliniques d’avortement.
Le projet de loi 207 a été proposé par le chef parlementaire du NPD Nahanni Fontaine dans le but de créer des « zones de protection » mises en place par le gouvernement autour des cliniques d’avortement, interdisant aux militants pro-vie de protester contre l’avortement ou de tenter de dissuader les femmes d’avorter leurs enfants à proximité ou autour des cliniques proposant ces services infanticides.
La présidente de Campaign Life Coalition Manitoba, Maria Slykerman, a applaudi la décision du gouvernement.
« Le projet de loi 207 (Abortion Protest Buffer Zone Act), qui prétendait prévenir le harcèlement des femmes enceintes entrant dans un centre d’avortement, visait en fait à criminaliser les voix antiavortement et à refuser à ces mères le droit de connaître les alternatives à l’avortement, telle que l’adoption », a déclaré Slykerman
Lire la suiteCanada : l’émergence du Parti populaire a-t-elle coûté l’élection aux conservateurs (progressistes) ?
Par Kennedy Hall — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Tony Webster/Flickr
21 septembre 2021 (LifeSiteNews) — Compte tenu de l’époque actuelle, marquée par les passeports vaccinaux, les fermetures et les divisions croissantes, il est utile d’évaluer les décisions de vote des Canadiens lors des élections fédérales qui viennent de s’achever, afin de déterminer si un changement dans le sentiment national peut être identifié.
Dans l’ensemble, le Parlement d’Ottawa restera essentiellement le même, avec quelques sièges renversés et un siège gagné ou perdu ici ou là pour les principaux partis. Toutefois, si nous examinons de plus près l’évolution du vote populaire national, ainsi que les chiffres et les marges de vote dans les différentes circonscriptions individuelles, nous constatons des tendances notables.
Une grande partie du battage médiatique qui a précédé l’élection était centrée sur le tout nouveau Parti populaire du Canada. On espérait une « vague violette » pour le PPC, car beaucoup de Canadiens ont exprimé leur soutien sur les médias sociaux pour ce parti à tendance libertaire. Pour de nombreux Canadiens, ce qu’ils ont vécu les 19 derniers mois les a poussés à se lasser des excès constants du gouvernement et Maxime Bernier — un homme engagé envers un gouvernement limité — a offert une solution.
Le PPC n’a pas réussi à obtenir de siège au Parlement. Mais son soutien populaire a presque triplé, et le parti s’est cimenté sur la scène nationale. Lors de l’élection de 2019, les candidats du PPC ont reçu moins de deux pour cent du vote national, et cette fois-ci, ils en ont obtenu plus de cinq pour cent. Le PPC a acquis deux fois plus de soutien que le Parti vert, qui a reçu moins de 2,5 % du vote national ; néanmoins, les Verts ont conservé deux sièges.
En fait, le soutien au Parti vert a chuté d’environ 75 % au niveau national, ce qui est frappant compte tenu de l’hystérie mondiale entourant le changement climatique. Il se pourrait que les grands partis nationaux aient tous donné aux enthousiastes du réchauffement climatique suffisamment d’énergie verte pour qu’ils la consomment avec leur rhétorique centrée sur le carbone. D’un autre côté, les partis de gauche ont toujours fait preuve d’une grande déférence à l’égard des initiatives écologiques, il pourrait donc y avoir autre chose.
Les électeurs verts peuvent être très hétérogènes, et c’est souvent l’orientation locale du mouvement vert qui attire les gens, autant, voire plus que l’environnementalisme. En outre, les électeurs verts veulent souvent voter pour quelqu’un qui n’appartient pas au pouvoir établi, car ils en ont assez du statu quo. Il est possible que de nombreux verts aient voté pour d’autres partis de gauche, et il est également possible que beaucoup aient été attirés par la plateforme du PPC, même si le climat n’était pas un domaine d’intérêt principal pour celui-ci. Une partie de la philosophie verte consiste à prêter attention aux produits chimiques toxiques pour l’environnement et pour le corps. Il n’est pas improbable qu’un nombre important de verts aient été attirés par la position pro-autonomie du corps du PPC de Bernier concernant les vaccins expérimentaux.
Lire la suiteLes libéraux remportent les élections canadiennes, mais ne peuvent former qu’un autre gouvernement minoritaire
Justin Trudeau.
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Lovers Lounge/Flickr
Les pro-avortement libéraux gagnent à nouveau un gouvernement minoritaire, suivis des conservateurs (étrange mélange de pro-avortement majoritaire avec un pourcentage significatif de pro-vie — je parle des députés), suivis du NPD et du Bloc Québécois non moins pro-avortement, à l’ombre desquels le Parti vert ne pousse pas, tandis que le Parti populaire, où l’on trouve des pro-vie parmi les candidats, s’est contenté de ramasser plus de voix que la dernière fois, selon LifeSiteNews :
La scène politique canadienne est restée largement inchangée après l’élection de lundi, puisque chaque grand parti a conservé presque le même nombre de sièges que celui acquis lors de l’élection de 2019.
Les libéraux de Justin Trudeau ont gagné un siège, tout comme le Nouveau Parti démocratique de Jagmeet Singh. Le Bloc québécois d’Yves-François Blanchet a gagné deux sièges, et le Parti vert est resté le même avec deux sièges. Le Parti conservateur d’Erin O’Toole a perdu deux sièges, et le Parti populaire du Canada de Maxime Bernier n’a pas gagné un seul siège au Parlement.
Dans certaines circonscriptions aux marges très étroites, les bulletins de vote par correspondance pourraient changer le résultat actuel, car ils ne seront comptés que mardi. Les bulletins de vote par correspondance ne devraient pas aider les candidats conservateurs, car les tendances observées tout au long des élections provinciales ont montré que les progressistes votent plus souvent par correspondance. En outre, dans certaines circonscriptions, très peu de voix séparent les candidats, et certains bureaux de vote n’ont pas fini de compter les bulletins. On ne s’attend pas à de grands changements, mais un siège ici ou là pourrait basculer au cours du prochain ou des deux prochains jours.
Les conservateurs sont restés le parti le plus populaire, selon le décompte du vote populaire, obtenant 34 %, contre 32,2 % pour les libéraux.
[…]
Un changement notable dans la composition démographique du vote a été observé dans la hausse du soutien populaire au naissant PPC, qui est passé de 1,62 % en 2019 à 5,1 % en 2021. Cela changera la situation monétaire du CPP, car il n’avait pas reçu suffisamment de fonds lors de la dernière élection pour des remboursements importants. Selon les lois électorales canadiennes, les candidats des partis politiques qui reçoivent soit 2 % du vote national, soit 5 % du vote dans les circonscriptions où ils se sont présentés récupèrent 50 % de l’argent qu’ils ont dépensé.
Dans de nombreuses circonscriptions, les candidats conservateurs ont perdu la course par un nombre égal, ou proche, du pourcentage de votes exprimés en faveur du candidat du PPC dans la même circonscription. Tout au long de la campagne, les conservateurs n’ont pas pris position contre les mesures oppressives de confinement et de ségrégation vaccinale. Le PPC a attiré des électeurs centristes et de droite qui ne soutiennent pas les restrictions du covid.
Le PPC espérait remporter son premier siège, mais Maxime Bernier est resté positif lorsque les résultats sont tombés. Il a déclaré que son parti « avait fait l’histoire ». Bernier a de nouveau perdu sa circonscription de Beauce, au Québec, mais a déclaré : « Je préfère perdre debout, plutôt que de perdre à genoux sans principes. »
En outre, le Parti vert a perdu plus de trois quarts de million de voix, soit environ 75 % de la base électorale.
Hélas, Derek Sloan, ancien ex-député pro-vie du Parti conservateur, n’a pu remporter le siège qu’il briguait, tandis que son ex-concurrente à la course à la chefferie du Parti conservateur, que l’on pourrait aussi qualifier de pro-vie, a remporté son premier siège de député.
Sinon, A mari usque ad mare, tout reste semblable, les libéraux pourront continuer leur œuvre de destruction de la société avec l’appui du NPD, du Bloc, des verts, sinon du Parti conservateur, en promulguant passeport « sanitaire », ségrégation covid-19, financement de l’avortement, avancement de l’euthanasie, restriction des libertés des chrétiens, interdiction des thérapies réparatives, promotion de l'idéologie LGBT, censure, etc.
La position des chefs de partis canadiens sur la vie, la famille et la liberté
Par Kennedy Hall — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : ishmael n. daro/Flickr
Ottawa, Ontario, 16 septembre 2021 (LifeSiteNews) — Les élections fédérales canadiennes approchent à grands pas et les Canadiens se demandent peut-être quelle est la position des différents candidats sur les questions relatives à la vie, à la famille et à la liberté. Cet article donne un aperçu des idées et des votes des chefs des partis fédéraux les plus en vue.
L’actuel premier ministre a constamment pris des positions contraires aux valeurs des Canadiens pro-vie et, bien qu’il soit un catholique baptisé qui s’est marié dans l’Église, il a admis être en décalage avec la foi catholique. En 2009, Justin Trudeau a déclaré : « En tant que politicien, j’ai des positions politiques sur le mariage gay et sur l’avortement qui ne ressemblent pas du tout à celles de l’Église catholique. »
Trudeau a constamment défendu des positions anti-vie, concernant à la fois l’avortement et l’euthanasie, et a même qualifié l’avortement de « droit fondamental » en faisant référence à son opposition à la motion d’un député conservateur visant à condamner l’avortement sélectif en fonction du sexe.
Sous la direction de Trudeau, l’euthanasie a été officiellement légalisée et il a voté pour étendre la portée de l’euthanasie en appuyant le projet de loi C-7. Ce projet de loi permet aux Canadiens d’être plus facilement tués par des médecins, même s’ils sont malades mentaux.
Trudeau a même voté contre le projet de loi C-510, qui visait à protéger les femmes enceintes contre la coercition à l’avortement.
Trudeau a soutenu publiquement diverses causes LGBT et a été le premier premier ministre canadien à défiler dans un défilé de la fierté.
Trudeau a soutenu le projet de loi C-10, qui permettrait au Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes de réglementer l’Internet et les médias sociaux conformément à sa réglementation sur les services de radiodiffusion.
Récemment, Trudeau a également alimenté la peur et inculqué une mentalité de ségrégation aux Canadiens en diabolisant les Canadiens qui choisissent de ne pas prendre les nouveaux vaccins COVID-19 comme des « anti-vaxx », un danger pour la société.
Lire la suiteÉlections canadiennes : les fidèles laissés à eux-mêmes par la hiérarchie de l’Église pour voter
Par Everyday For Life Canada — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : stokkete/AdobeStock
The Catholic Register est publié par l’un des plus grands diocèses catholiques du Canada, celui de Toronto, qui comprend plus de 1,3 million de catholiques. Cette publication a choisi d’abandonner les fidèles pendant l’élection fédérale 2021, une fois de plus.
Voici les deux premières phrases de l’éditorial du 11 septembre 2021, intitulé « Faites votre devoir » : « The Catholic Register ne va pas vous dire pour qui vous devriez voter lors de cette élection fédérale. En tant qu’organisme de bienfaisance enregistré, nous devons rester non-partisans. » Vraiment ? Ne blâmez pas Revenu Canada pour votre non-décision. La décision vient des dirigeants catholiques.
En tant qu’organisme de bienfaisance enregistré, The Catholic Register n’est pas obligé de rester neutre, au contraire, il s’assoit intentionnellement sur la barrière. Pourquoi ? Pour pouvoir servir le monde temporel avant le monde spirituel. Il peut faire passer l’argent avant Dieu. Le journal demande aux fidèles de faire leur devoir, tout en refusant de faire le sien. C’est de l’hypocrisie. L’Église catholique à travers le Canada fait exactement ce que fait The Catholic Register. Ils savent qui beurre leur pain. Les évêques également sont soit silencieux sur les choix sérieux qui doivent être faits dans cette élection, soit refusent tout simplement de s’engager, sauf pour dire : suivez votre conscience. Nous avons emprunté cette voie. Et elle mène à une culture de mort.
Les bergers du Canada n’ont rien appris de la grave erreur morale qu’ils ont commise au sujet de l’avortement, de la contraception et du divorce, avec leur Déclaration de Winnipeg de 1968. En fait, sur ces questions morales importantes, ils ont indiqué aux fidèles qu’« en accord avec les principes acceptés de la théologie morale, si ces personnes ont essayé sincèrement mais sans succès de poursuivre une ligne de conduite en accord avec les directives données, elles peuvent être assurées en toute sécurité que, quiconque choisit honnêtement la voie qui lui semble juste le fait en bonne conscience. » C’est une morale de cafétéria, « ma façon ». En bref, faites ce que votre conscience vous dit qui est la bonne chose à faire. Et The Catholic Register vous offre le même conseil pour cette élection de 2021. Comme le dit la dernière phrase de l’éditorial, « Laissez votre conscience être votre guide ». Au fil des décennies, le relativisme a été notre guide, et malheureusement, il s’est répandu comme un cancer détruisant la foi et la vérité.
Lire la suite