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Un plan universel de subversion — partie I : prévisions alarmistes et inefficacité du confinement

Par Aldo maria Valli (le blogue d’Aldo Maria Valli) — Traduit par Benoît et moi — Photo : Rosendahl/Pixnio

L’Institut Plinio Corrêa de Oliveira a publié une étude à contre-courant sur les mesures qui ont été appliquées pour faire face à la pandémie de Covid-19. L’étude, qui fourmille de sources vérifiables, démonte de nombreux dogmes de la vision fondée sur la terreur. Il s’agit d’un texte exhaustif, mais en raison de sa taille, je ne peux le publier dans son intégralité sur le blog. J’ai donc décidé de le diviser en plusieurs parties. Je fournirai l’appareil des notes à l’occasion du dernier volet. [NDT pour ma part, je confie au lecteur le soin de consulter l’appareil de notes en VO, sur le site de l’IPCO]

AMV

L’Institut Plinio Corrêa de Oliveira (Ipco) a publié, le 26 avril 2020, un manifeste-dénonciation intitulé Profiter de la panique de la population et du soutien spirituel du Vatican. La plus grande opération d’ingénierie sociale et de transfert idéologique de l’histoire.

Le document accuse les gouvernements de précipiter des mesures de confinement drastiques basées sur des estimations exagérées de la létalité du coronavirus chinois et des modèles mathématiques irréalistes, avec les énormes coûts sociaux et économiques qui en découlent.

Selon l’Ipco, il y a quatre bénéficiaires de la crise générale générée par les confinements : le régime communiste chinois, le mouvement écologique radical, l’extrême gauche et les promoteurs d’un gouvernement mondial.

Un an après la publication de la dénonciation, il a semblé opportun d’essayer de faire le point et de mettre à jour ce plan universel de subversion totalitaro-écologique et de déchristianisation de l’Occident, qui a pris des proportions jamais vues dans l’histoire.

Sur la base d’une épidémie virale réelle qui a malheureusement fauché de nombreuses vies, un grand changement dans tous les aspects de l’existence humaine a été présenté comme inévitable. Les événements de l’année écoulée ont non seulement confirmé ce qui avait été dit à l’époque, mais ont rendu encore plus évidente la disproportion entre la réponse à l’épidémie et le caractère pernicieux de la soi-disant « nouvelle normalité » qui en découle.

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I. L’exagération du taux de mortalité et des risques encourus par la majorité de la population

En mars 2020, le taux de mortalité dû au Covid-19 était estimé par l’Organisation mondiale de la santé à 3,4 % et par l’Imperial College London à 0,9 %, ce qui aurait signifié un nombre de victimes comparable, voire supérieur, à celui de la tragique « grippe espagnole » de 1918. L’Ipco estimait au contraire que ce taux aurait été proche de celui fourni par l’Institut de virologie de l’Université de Bonn, dans une recherche menée dans le premier cluster allemand, la ville de Gangelt, soit un taux de 0,37 %.

Les études les plus complètes réalisées à ce jour sur les taux de mortalité liés aux infections dans le monde sont celles de l’équipe du professeur John P. A. Ioannidis, de l’université de Stanford, en Californie [NDT voir interview]. La première d’entre elles, publiée le 14 octobre 2020 dans le Bulletin de l’Organisation mondiale de la santé, après avoir standardisé 61 études réalisées dans 51 endroits du monde, a conclu que la létalité médiane du Covid 19 était de 0,27 %.

Dans une étude publiée en janvier de cette année dans l'European Journal of Clinical Investigation, le professeur Ioannidis a revu ce taux à la baisse, affirmant que « les données disponibles suggèrent un IFR [NDT : infection fatality ratio : taux de létalité de l’infection = nb de morts/nb de personnes infectées] médian global de ~0,15 % ». Cela n’exclut pas des différences substantielles de taux entre les continents, les pays et les localités, dues à des variables telles que l’âge moyen et la densité de la population, ou son degré d’immunité préalable à une exposition antérieure à un virus similaire.

La deuxième erreur d’appréciation de l’OMS et des autorités sanitaires de plusieurs pays a été de considérer que la population dans son ensemble courrait un risque grave si elle contractait le virus chinois. En effet, selon le professeur Jay Battacharya de l’université de Stanford, « le taux de mortalité des personnes âgées, de plus de soixante-dix ans, est mille fois plus élevé que celui des enfants », et vingt fois plus élevé que celui de la population générale : « Quatre sur cent chez les plus de soixante-dix ans, contre deux sur mille dans la population générale ».

Même si le taux de létalité des nouveaux variants du virus devait augmenter, cela ne réfuterait pas l’évaluation selon laquelle les actions des autorités sanitaires déclarées ont été globalement préjudiciables à la santé publique, aux libertés constitutionnelles et à l’économie mondiale, comme nous le verrons plus loin.

II. L’inefficacité des mesures de confinement pour endiguer la propagation du virus chinois

L’analyse de l’Ipco a considéré qu’il n’était pas raisonnable de confiner tout le monde, car cela paralyserait la vie du pays, soulignant qu’il y avait des spécialistes qui suggéraient, au contraire, un isolement temporaire uniquement des personnes déjà infectées par le virus, ainsi que des mesures efficaces pour protéger la population à risque (les personnes âgées, les obèses et les porteurs de certaines maladies). Il s’agissait de ce que l’on appelle « l’isolement vertical », par opposition à « l’isolement horizontal » (lockdown).

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