L’OMS a changé sa définition de l’avortement et de l’infanticide — implications pratiques pour le Brésil
Par Carlos Polo — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Rawpixel.com/Adobe Stock
8 juillet 2024, Population Research Institute — Le 17 mai 2024, le député Sóstenes Cavalcante, membre de la Chambre des députés du Brésil, a présenté le projet de loi n°1904/2024, visant à mettre fin à la barbarie des avortements tardifs dans le pays. Le projet de loi prévoit que les médecins qui pratiquent des avortements après le cinquième mois de grossesse (22 semaines) sont passibles des mêmes peines qu’un homicide. La logique est simple : tuer un enfant qui pourrait déjà vivre en dehors du ventre de sa mère constitue un véritable infanticide.
Le projet de loi de M. Sóstenes Cavalcante vise à faire face à l’escalade pro-avortement prônée par le gouvernement du président Lula da Silva, qui a récemment adopté la « Classification internationale des maladies (CIM) » publiée par l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Ce document élargit la définition de l’avortement à l’infanticide.
Actuellement, le ministère public autorise les médecins à pratiquer des avortements en cas de viol tout au long des neuf mois de la grossesse.
Le débat à la Chambre des représentants sur le PL 1904/2024 est en cours, et le gouvernement fait déjà part de son opposition significative.
Jusqu’en 2022, l’OMS suivait la doctrine et la pratique médicale qui définissaient l’avortement comme « l’extraction d’un fœtus non viable de l’utérus de la mère ». Quelle que soit sa moralité ou sa légalité, telle était la définition. Mais en 2022, la 11e classification internationale des maladies (CIM-11) de l’OMS est entrée en vigueur. Ce document, que l’OMS met à jour tous les dix ans, redéfinit l’avortement comme « l’expulsion du fœtus, quel que soit le stade de la grossesse, par l’interruption intentionnelle de la grossesse, sans intention de donner naissance à un enfant vivant ». Il est à noter que dans cette seconde définition de l’OMS, la limite de viabilité, estimée à 22 semaines de grossesse, est supprimée et que le champ d’application de l’« avortement », provoqué ou intentionnel, s’étend jusqu’au moment de la naissance.
Lire la suiteLe cours de Culture et citoyenneté québécoise imposera l’idéologie du genre à la rentrée
Jean-Léon Laffitte, président de l'Association des parents catholiques du Québec.
Billet de blogue d’Augustin Hamilton — (Campagne Québec-Vie) — Photo : Jordaniste/YouTube
Le nouveau cours Culture et citoyenneté québécoise, qui remplacera l’ancien cours d’ÉCR à la prochaine rentrée, comprendra dans son volet d’éducation sexuelle (déjà néfaste) l’idéologie du genre.
Dans une entrevue avec Michel Lizotte, journaliste indépendant, Jean-Léon Laffitte, président de l’Association des parents catholiques du Québec (APCQ), explique les fondements de l’idéologie du genre, qui prétend que le sexe est « assigné » à la naissance et est une construction sociale.
La théorie du genre est-elle fondée scientifiquement ? M. Laffitte nous parle du tout récent rapport Cass produit en Grande-Bretagne, où des milliers de personnes ayant subi une « transition de genre » regrettent maintenant d’avoir suivi cette procédure irréversible, qui affirme qu’aucune étude probante ne soutient les prétentions de la théorie du genre, à savoir que les « traitements » comme les bloqueurs de puberté, les hormones transsexuelles ou les opérations sont bénéfiques aux enfants atteints de dysphorie du genre.
Le suicide des jeunes à qui on ne procurerait pas de transition est souvent brandi comme argument pour forcer les parents à approuver la transition de leur enfant atteint de dysphorie. Pour répondre à cet argument, M. Laffitte mentionne une autre étude qui démontre que le taux de suicide chez les jeunes n’est pas plus élevé si on s’occupe de leur santé mentale plutôt que de les transitionner.
Le gouvernement britannique, sur le fondement du rapport Cass est en train de revenir sur l’expérience de l’idéologie du genre. Pourtant, au Québec, souligne M. Laffitte, nous ne profitons pas de l’expérience britannique et persévérons dans la même erreur (Errare humanum est, perseverare diabolicum...).
Lire la suiteLe député Chris Smith avertit que le traité de l’OMS sur les pandémies constitue la plus grande menace pour la liberté dans l’histoire de l’humanité
Chris Smith.
Par Jean-Louis Knuffke — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : LifeSiteNews
6 février 2024 Washington, D.C. (LifeSiteNews) — Des membres du Congrès américain ont averti lundi que le projet de traité sur les pandémies de l’Organisation mondiale de la santé, qui céderait un important pouvoir de gouvernance sur les nations à des mondialistes autoproclamés dans le cas d’une « urgence sanitaire » nouvellement déclarée, s’annonce comme la plus grande menace dans l’histoire de l’humanité pour la liberté, la souveraineté nationale et le caractère sacré de la vie.
Dans ce que les experts juridiques ont qualifié de « coup de force » calqué sur le régime communiste totalitaire chinois, avec un petit comité d’élites mondialistes de gauche s’appropriant le contrôle de toutes les fonctions de base d’une société libre, le traité de l’OMS sur les pandémies serait un accord juridiquement contraignant dont les législateurs ont souligné qu’il répondait à la définition d’un traité, si bien qu’il serait inconstitutionnel pour le président de le signer sans l’avis et le consentement du Sénat des États-Unis.
En cas de nouvelle « crise sanitaire » ou de « pandémie mondiale », le traité proposé céderait à l’OMS certains pouvoirs sur les pays membres en ce qui concerne la « crise ».
Les critères d’une telle « crise sanitaire » ont été considérablement élargis pour inclure potentiellement la « santé » de la planète, ainsi que toute crise résultant de restrictions appliquées à des « soins » considérés comme « essentiels » par l’OMS, tels que l’avortement et les opérations chirurgicales dites « transgenres ».
Lire la suiteLa guerre non déclarée contre les parents
Par Liam Gibson (Voice of the Family) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Gajus/Adobe Stock
Le 28 février 1395, Isidore Glabas, évêque de Thessalonique, en Grèce du Nord, prononça un sermon dans lequel il commença par poser la question suivante :
« Que dois-je dire et comment dois-je considérer l’ampleur du malheur présent ? ... J’ai entendu le dur décret concernant nos êtres les plus chers, et je tremble comme quelqu’un devant un feu trop chaud pour en être approché, ou comme quelqu’un qui se trouve face à un escrimeur invincible. ... Mes lèvres se transforment en lamentations, mon esprit se voile d’un nuage de découragement et je suis presque fou. Mes yeux sont remplis de larmes et je ne peux plus supporter de voir mes bien-aimés. » (1)
Ce qu’il raconte ensuite est l’une des premières descriptions que nous ayons du devshirme (du mot turc signifiant « rassemblement »), également connu sous le nom d’impôt sur le sang : le tribut sur les enfants exigé des peuples de Roumanie, de Grèce et des Balkans. Tous les cinq ans environ, sur les terres chrétiennes de l’Empire ottoman, les garçons âgés de huit à quinze ans étaient « rassemblés » et les plus grands, les plus forts et les plus beaux étaient ramenés en Anatolie en tant qu’esclaves. Là, ils étaient convertis de force à l’islam et recevaient des noms musulmans. Ils étaient soumis à des travaux forcés pour les endurcir avant de suivre une formation militaire. Les meilleurs et les plus brillants rejoignaient les rangs privilégiés des janissaires, les troupes d’élite du sultan. Fanatiquement fidèles à leur nouveau maître, ils étaient utilisés pour soumettre leur propre peuple et conquérir de nouveaux territoires pour les Turcs. C’est ainsi que les fils de parents chrétiens ont contribué à perpétuer le régime qui les avait réduits en esclavage ainsi que les générations de garçons qui leur ont succédé.
Lire la suiteL’OMS et l’ONU véhiculent de dangereux mensonges sur l’avortement par le biais d’une nouvelle application
Par Jean Mondoro — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Freepik
22 novembre 2023 (LifeSiteNews) — Une application lancée plus tôt cette année par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) promeut des mensonges courants concernant la prétendue « sécurité » de l’avortement, sur une plateforme facilement accessible aux prestataires de soins.
Au début de l’année, l’OMS, notoirement pro-avortement, a rendu disponible une application mobile destinée aux prestataires de soins de santé, compilant les directives de l’organisation en matière d’avortement et des ressources détaillant la manière d’obtenir et de pratiquer des avortements. Outre les directives générales, l’application comprend des outils permettant aux professionnels de la santé de personnaliser ce que l’on appelle les « soins complets en matière d’avortement » pour chaque patiente.
L’initiative a été lancée par l’OMS en collaboration avec le Programme spécial de recherche des Nations unies sur la reproduction humaine (HRP).
Lire la suiteUn traité de l’OMS pourrait obliger les États à légaliser l’avortement jusqu’à la naissance
Tedros Adhanom Ghebreyesus, directeur général de l'OMS.
Par Nancy Flanders (LiveActionNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : MONUSCO Photos/Wikimedia Commons
Selon certaines informations, si le président Biden signe le Traité de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) sur les pandémies et le Règlement sanitaire international (RSI), les États-Unis pourraient être tenus par le droit international d’accepter et de mettre en œuvre toutes les parties du traité, y compris l’avortement illimité pendant les 40 semaines de grossesse.
Les États membres de l’OMS ont convenu d’un processus mondial de négociation d’un traité visant à renforcer la prévention, la préparation et la réponse aux pandémies. Le projet final devrait être soumis à l’Assemblée mondiale de la santé en mai 2024. D’après ses déclarations antérieures, l’OMS considère l’avortement comme un élément essentiel des soins de santé et, pendant la pandémie de grippe aviaire, elle a qualifié l’avortement de « soin de santé essentiel ». Il est donc probable que l’OMS considère l’avortement comme un « soin de santé essentiel » lors d’une future pandémie.
Comme le rapporte le Liberty Counsel, « lorsque la décision Dobbs de la Cour suprême de renverser Roe v. Wade a été divulguée l’année dernière, le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, s’est immédiatement emparé des médias sociaux pour critiquer notre Haute Cour. Non seulement Tedros a déclaré que l’avortement devrait être “considéré comme un soin de santé”, mais il a également affirmé de manière irrationnelle que “l’avortement sûr et légal sauve des vies”.
Lire la suiteL’OMS dépense des millions pour promouvoir l’avortement, soit 11 % de son budget
Siège de l'OMs à Genève.
Par Right to Life UK (LifeNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : © Yann Forget / Wikimedia Commons / CC-BY-SA
L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a publié son budget annuel pour son programme de santé sexuelle et de reproduction, qui révèle qu’elle dépense des millions de dollars pour des projets liés à la fourniture d’avortements dans le monde.
11 % des fonds du programme sont consacrés aux services d’avortement dans le monde
Le Programme de reproduction humaine (PRH), géré par l’OMS, a consacré 11 % de ses fonds pour 2022-23 à des projets liés à l’avortement.
Les activités auxquelles ces fonds sont consacrés comprennent l’élaboration d’une « base de données probantes » qui a été utilisée pour faire pression sur les gouvernements du monde entier afin qu’ils introduisent les auto-avortements à domicile.
Le rapport détaille également leur travail pour « augmenter » la disponibilité de la mifépristone et du misoprostol, les deux « produits de base » utilisés dans les avortements médicamenteux.
Lire la suiteL’OMS préconise l’éducation sexuelle dès la naissance et la « masturbation précoce » depuis 2010
Par Andreas Wailzer — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Guilhem Vellut/Wikimeida Commons
17 mai 2023 (LifeSiteNews) — Les directives de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) en matière d’éducation sexuelle pour l’Europe ont provoqué un tollé au Royaume-Uni. Ces directives préconisent l’éducation sexuelle dès la naissance et conseillent aux éducateurs d’enseigner aux nourrissons et aux tout-petits la « masturbation précoce ».
Le document de 68 pages intitulé « Standards pour l’éducation sexuelle en Europe » indique qu’« il a été délibérément décidé de préconiser une approche dans laquelle l’éducation sexuelle commence dès la naissance ».
Le document de l’OMS comprend une « matrice d’éducation sexuelle » qui fournit des lignes directrices aux éducateurs sur la manière d’« éduquer » les enfants de différentes tranches d’âge. Voici quelques-unes des instructions qui ont suscité l’indignation :
- Les lignes directrices conseillent aux éducateurs d’informer les enfants âgés de zéro à quatre ans sur « la jouissance et le plaisir de toucher son propre corps » et « la masturbation chez les jeunes enfants ».
- Les enfants de quatre à six ans doivent « consolider leur identité sexuelle » et s’informer sur les relations entre personnes du même sexe.
- Les enfants âgés de six à neuf ans doivent recevoir un enseignement sur « la sexualité dans les médias (y compris l’internet) ».
- Pour les enfants de neuf à douze ans, l’OMS conseille aux éducateurs de permettre aux enfants de « prendre la décision consciente d’avoir ou non des expériences sexuelles », ce qui implique à tort que les enfants sont capables de consentir à des relations sexuelles à un si jeune âge.
Le directeur général de l’OMS se porte à la défense de la pilule abortive
Tedros Adhanom Ghebreyesus.
Par Sam Dorman (LiveActionNews) — Traduit par Laurie Gagnon pour Campagne Québec-Vie — Photo : MONUSCO Photos/Wikimedia Commons
Le Dr Tedros Ghebreyesus, de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), a fait des déclarations inquiétantes sur l’avortement, en réaction apparente aux décisions judiciaires restreignant la pilule abortive (mifépristone) aux États-Unis.
« L’OMS est préoccupée par le fait que le droit des femmes d’accéder à des services d’avortement sûrs, y compris par l’utilisation de médicaments abortifs, est limité par les législateurs ou les tribunaux », a-t-il déclaré, selon Geo News. « Les femmes devraient toujours avoir le droit de choisir lorsqu’il s’agit de leur corps et de leur santé. Restreindre l’accès à l’avortement ne réduit pas le nombre de procédures et ne fait que pousser les femmes et les jeunes filles vers des avortements dangereux, voire mortels. »
Il a ajouté : « En fin de compte, l’accès à un avortement sûr est un soin de santé qui sauve des vies. »
M. Ghebreyesus a tenu des propos similaires à la suite de l’annulation de l’arrêt Roe v. Wade, l’été dernier, par la Cour suprême. Ils sont toutefois très discutables, compte tenu de la nature de l’avortement et des preuves récentes de l’efficacité des restrictions imposées à celui-ci.
Non seulement l’avortement tue violemment l’enfant à naître, mais il s’accompagne également de complications potentielles pouvant mettre en danger la vie de la mère. C’est particulièrement vrai pour la pilule abortive, que la Food and Drug Administration a dangereusement décontrôlée ces dernières années. Néanmoins, l’organisation de Tedros a réclamé un assouplissement radical des restrictions sur l’avortement et a même recommandé les avortements à domicile en vertu de la pratique des autosoins.
Les quelques mois suivant l’arrêt Dobbs v. Jackson ont également démontré que M. Ghebreyesus avait tort lorsqu’il affirmait que les restrictions ne réduisaient pas le nombre d’interventions abortives. Il est difficile de recenser tous les avortements, en particulier ceux qui ont lieu dans des contextes « clandestins » ou illégaux. Toutefois, les données préliminaires récentes de la Society of Family Planning, favorable à l’avortement, indiquent une diminution substantielle du nombre d’interventions.
Lire la suiteUn médecin kényan accuse l'Organisation mondiale de la santé et l'UNICEF de stériliser des jeunes femmes
Par John-Henry Westen — Traduit par Campagne Québec-Vie
16 février 2023 (LifeSiteNews) — Un médecin kényan révèle plus d’informations sur une campagne de vaccination contre le tétanos de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) dont il dit, avec d’autres, qu’elle faisait partie d’une campagne de stérilisation massive des jeunes femmes pour contrôler la croissance démographique [dans son pays].
Le Dr Wahome Ngare, obstétricien et gynécologue basé à Nairobi, a eu l’amabilité de discuter de cette question dans l’épisode d’aujourd’hui du John-Henry Westen Show. Il a accusé l’OMS et même l’UNICEF (Fonds des Nations unies pour l’enfance) de stériliser intentionnellement les jeunes femmes kényanes sous prétexte d’éradiquer le tétanos, et a également accusé ses collègues de tenter de discréditer ses recherches sur la question.
Selon lui, les investigations menées par un comité d’experts sur les flacons de [vaccin contre le] tétanos ont montré qu’ils contenaient de la βhCG (bêta HCG, c’est-à-dire de la gonadotrophine chorionique humaine bêta), une hormone qui imite l’hormone HCG naturelle qui indique aux femmes qu’elles sont enceintes.
« Or, ce vaccin particulier que [l’OMS] avait produit combinait le vaccin contre le tétanos et la βhCG. Et ce qui se passait, c’est que si une femme se faisait injecter ce vaccin, elle produisait des anticorps antitétaniques », explique le Dr Ngare. « Mais, malheureusement, elle produisait aussi des anticorps anti-HCG. Et par la suite, chaque fois qu’elle concevrait, les anticorps feraient muter l’HCG de son sang à un point tel [que son organisme] ne saurait jamais qu’elle est enceinte. »
On estime que 2,3 millions de filles et de femmes kényanes en âge de procréer ont reçu les vaccins contre le tétanos, réalisés dans le cadre d’un effort conjoint entre l’Organisation mondiale de la santé et le gouvernement kényan entre 2013 et 2015.
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