Le pape Léon XIV remplace Mgr Paglia à la tête de l’Institut Jean-Paul II
Mgr Vincenzo Paglia.
Par Michael Haynes — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Diane Montagna/LifeSiteNews
19 mai 2025, Cité du Vatican (LifeSiteNews) — Le Pape Léon XIV a fait l’une des premières nominations majeures de son pontificat, nommant le cardinal Baldassare Reina à la tête de l’Institut Jean-Paul II, remplaçant le controversé Mgr Vincenzo Paglia, président de l’institut, un établissement qui a été vidé de sa substance par le Pape François en 2019.
Comme l’a annoncé aujourd’hui le bureau de presse du Saint-Siège, Léon XIV a nommé le cardinal Baldassare Reina grand chancelier de l’Institut théologique pontifical Jean-Paul II pour les sciences du mariage et de la famille.
Depuis le mois d’octobre de l’année dernière, le cardinal Reina — créé cardinal en décembre 2024 — est vicaire général du diocèse de Rome, après en avoir été l’auxiliaire pendant deux ans.
La nomination de ce cardinal de 54 ans est la première nomination importante faite par le nouveau pape dans les différents bureaux de la Curie romaine, et elle est accueillie favorablement par les militants pro-vie. Bien que son rôle public ait largement tourné autour des questions curiales dans le diocèse de Rome au cours des dernières années, son bilan sur les questions pro-vie est considéré comme plus orthodoxe que celui de l’homme qu’il remplace.
Lire la suiteHabemus papam ! Léon XIV, ou la rupture avec la confusion
Le Pape Léon XIV.
Par Jeanne Smits (reinformation.tv) — Photo : Edgar Bletrán/The Pillar/Wikimedia Commons
La première apparition du pape Léon XIV au balcon de Saint-Pierre, après la proclamation de l’Habemus papam, nous a d’abord convaincu d’une chose, presque surprenante : nous avons un pape ! Le cardinal Robert Prevost s’est coulé dans la fonction — une fonction restaurée — avec une gravité empreinte de bienveillance, habillé comme un pape, parlant comme un pape, et ouvrant son discours par ces mots qui renvoient immédiatement au Christ : « La paix soit avec vous. » Notre Seigneur n’a-t-il pas envoyé ses disciples en mission en leur enjoignant de dire, dans quelque maison qu’ils visitent : « La paix soit sur cette maison » ? Et ce sont les premiers mots que Jésus a prononcés — comme l’a aussitôt rappelé Léon XIV — lui, le Bon Pasteur après sa résurrection.
Léon XIV a aussi rappelé que « l’humanité a besoin de Lui comme le pont qui lui permet d’être atteinte par Dieu et par son amour ». Lui, le Christ, le Dieu fait homme, est en effet en tant qu’homme « l’unique médiateur » entre Dieu et l’humanité. Il n’y en a pas d’autres. Il n’y a pas d’autre religion qui puisse ainsi relier l’homme à Dieu.
Léon XIV marque de nombreuses ruptures avec le pontificat précédent
Du cardinal Robert Prevost on a dit beaucoup de choses. Il était classé plutôt parmi les bergogliens, apprécié des progressistes, présenté comme préoccupé par le réchauffement climatique ou le sort des migrants. Sur ce dernier point, on peut noter en effet qu’en tant que missionnaire au Pérou envoyé par son ordre des Augustins, puis évêque de Chiclayo dans le même pays, il y a été confronté très directement. Entre 2016 et 2023, le Pérou a connu l’afflux de plus d’un million et demi de réfugiés depuis le Venezuela. Des réfugiés de culture chrétienne et catholique, des gens acculés au départ par la misère chaviste, ce communisme à la mode sud-américaine. Robert Prevost a surtout œuvré à ce qu’ils puissent vivre du fruit de leur travail, et non des subventions publiques, et c’est aussi un point important.
Est-il le pape de la « synodalité » ? Le mot a fait surface pendant sa première allocution. Mais n’oublions pas que ce mot offre l’avantage de n’avoir jamais été vraiment défini, même pendant les deux synodes qui l’ont promu. Le tout nouveau pape l’a situé dans un registre précis (après avoir déclaré à la suite de saint Augustin : « Avec vous je suis chrétien, pour vous je suis évêque ») : « Nous pouvons marcher tous ensemble vers la patrie que Dieu nous a préparée. » Cette idée de chemin vers l’éternité, véritable but de l’existence, commence déjà à être un leitmotiv des interventions du nouveau souverain pontife.
Comme ses prédécesseurs — y compris, contrairement à une fausse information qui circule, Jean-Paul II, Benoît XVI et François — Léon XIV a donné en latin la bénédiction Urbi et Orbi assortie de l’indulgence plénière. Il la prononça avec assurance et recueillement, avec une solennité qu’on avait oubliée depuis Benoît XVI, et surtout en inclinant la tête en prononçant le saint Nom de Jésus. C’est un signe qui s’ajoute à d’autres signes : la vêture, la promptitude à bénir, le retour dans les appartements pontificaux… Le matériel renvoie ici et souligne de diverses manières la tournure spirituelle que le nouveau pape a déjà donnée au pontificat.
Lire la suiteL’héritage du pape François
Le pape François.
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : La Cancillería de Ecuador/Flickr/Wikimedia Commons
Après un pontificat de 12 ans, le pape François est décédé à l’âge de 88 ans le 21 avril, jour du lundi de Pâques. Avec l’Église catholique, je vous invite à prier pour le repos de son âme afin que Dieu le juge avec miséricorde — jugement particulier auquel nous ferons tous face un jour. Je vous invite également à prier pour que Dieu nous accorde un saint pape qui saura répondre aux besoins criants de l’Église.
Dès l’annonce de son décès, nombre de médias se sont empressés de le « canoniser » en tant que pape progressiste qui a ouvert plus que tout autre l’Église au monde, au féminisme, à l’idéologie LGBT — autant d’obstacles insurmontables s’ils étaient véridiques à une canonisation en bonne et due forme —, et à l’élever aux autels pour son penchant pour les pauvres et sa lutte contre les abus sexuels, ces deux derniers aspects, cependant, ne faisant pas particulièrement de lui un progressiste.
D’un point de vue catholique, cependant, il est à souhaiter que le pape François ne fût pas tel que les progressistes voudraient nous le dépeindre. La charité chrétienne veut que nous lui donnions le bénéfice du doute.
Il faut tout d’abord citer sa défense de l’enfant à naître. Au début de l’année encore, le pape François rappelait le « ferme engagement » des chrétiens à « respecter la dignité de la vie humaine, de la conception à la mort naturelle, afin que chacun puisse chérir sa propre vie et que tous puissent regarder l’avenir avec espérance ».
Lire la suiteDignitas Infinita du cardinal Fernández condamne l’avortement et la théorie du genre, mais reste silencieux sur l’homosexualité
Victor Manuel Fernández.
Par Michael Haynes — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Michael Haynes
8 avril 2024, Citée du Vatican (LifeSiteNews) — Le cardinal Victor Manuel Fernández a publié son document tant attendu sur la dignité humaine, écrit en accord avec l’encyclique Fratelli Tutti du pape François et l’enseignement moderne sur la dignité, qui condamne l’avortement et la maternité de substitution tout en restant notablement silencieux sur l’homosexualité.
Présenté lors d’une conférence de presse le 8 avril, jour de la fête (transférée) de l’Annonciation, le nouveau texte, intitulé Dignitas Infinita, vise à mettre en exergue une phrase de l’encyclique Fratelli Tutti, à savoir que « la dignité existe “au-delà de toute circonstance” ».
« La Déclaration s’efforce de montrer qu’il s’agit d’une vérité universelle que nous sommes tous appelés à reconnaître comme une condition fondamentale pour que nos sociétés soient vraiment justes, pacifiques, saines et authentiquement humaines », a écrit Fernández, préfet du dicastère pour la doctrine de la foi (DDF), dont le bureau est à l’origine du document.
Comme le résume Andrea Tornielli (responsable éditorial du Dicastère pour la communication du Vatican), le document vise à aborder des questions en dehors de la sphère bioéthique :
Lire la suiteLe nouveau texte contribue ainsi à dépasser la dichotomie qui existe entre ceux qui se concentrent exclusivement sur la défense de la vie naissante ou mourante en oubliant tant d’autres atteintes à la dignité humaine et, à l’inverse, ceux qui se concentrent uniquement sur la défense des pauvres et des migrants en oubliant que la vie doit être défendue depuis sa conception jusqu’à son terme naturel.
Le nouveau livre de l'Académie pontificale pour la vie contredit l'enseignement de l'Église sur la morale sexuelle
Vincenzo Paglia.
Par Tommaso Scandroglio (LifeSiteNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Michael Haynes
(Daily Compass) – La gioia della vita (La joie de la vie) est un texte, publié le mois dernier, « fruit de la réflexion commune d’un groupe qualifié de théologiens qui se sont réunis à l’initiative de l’Académie pontificale pour la vie », indique la page de couverture. Un texte né comme base de travail du séminaire de l’Académie pontificale pour la vie (APV) en 2021 et publié aujourd’hui pour célébrer le prochain 30e anniversaire de l’Evangelium vitæ de Jean-Paul II (et non le 25e comme l’écrit Mgr Vincenzo Paglia, président de l’APV). Les erreurs dans ce texte sont si nombreuses et si graves que le livre La joie de vivre ne peut certainement pas être considéré comme une célébration de l’œuvre de Jean-Paul II.
Pour des raisons d’espace, nous devons nous concentrer sur quelques questions seulement, et encore, seulement partiellement. La première : l’euthanasie. Interdire ou ne pas interdire ? Le texte affirme qu’il est bon de ne pas interdire car « il pourrait en résulter un préjudice plus grand pour le bien public et la coexistence civile, en amplifiant les conflits ou en favorisant des formes clandestines de pratiques officiellement illégales » (p. 150). Mais Thomas d’Aquin, souvent mal cité dans ce volume, mais pas dans ce cas, dit : « [les vices] surtout ceux qui nuisent à autrui. Sans l’interdiction de ces vices-là, en effet, la société humaine ne pourrait durer ; aussi la loi humaine interdit-elle les assassinats, les vols et autres choses de ce genre » (Summa Theologiae, I-II, q. 96, a. 2 c.).
L’euthanasie est un meurtre et, en tant que tel, doit toujours être interdite même si, par hypothèse, une telle interdiction augmenterait les conflits civils et favoriserait l’euthanasie clandestine (pour mémoire, tous les meurtres sont clandestins) car, sans cette interdiction, le bien commun serait détruit. Que se passe-t-il si l’euthanasie est légitimée ? « Cela présente l’inconvénient de la “cautionner” et, dans une certaine mesure, de justifier une pratique moralement controversée ou rejetée. ... La question se pose toutefois de savoir si la responsabilité pénale et civile — par exemple dans le cas de l’assistance au suicide — ne pourrait pas être nuancée, dans des limites clairement établies et à l’issue d’un débat culturel et politico-institutionnel » (p. 151). Il n’est pas permis de se questionner sur la légitimité du suicide assisté : la seule option moralement valable est son interdiction.
Lire la suiteLes Coptes orthodoxes rompent le dialogue avec le Vatican à cause des « bénédictions » homosexuelles
Le patriarche copte orthodoxe Tawadros II.
Par Michael Haynes — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Coptic Orthodox Church/YouTube
11 mars 2024, Wadi El-Natrun, Égypte (LifeSiteNews) — L'Église copte orthodoxe a condamné les bénédictions homosexuelles et a suspendu son dialogue œcuménique avec l'Église catholique, évoquant un « changement de position » du Vatican à propos de l'homosexualité.
Dans une déclaration publiée le 7 mars, l'Église copte orthodoxe a annoncé qu'elle mettait fin à son dialogue avec l'Église catholique :
Après avoir consulté les Églises sœurs de la famille orthodoxe orientale, il a été décidé de suspendre le dialogue théologique avec l'Église catholique, de réévaluer les résultats obtenus depuis le début du dialogue, il y a vingt ans, et d'établir de nouvelles normes et de nouveaux mécanismes pour que le dialogue se poursuive à l'avenir.
Les Coptes orthodoxes — dirigés par le patriarche de l'Église copte orthodoxe Tawadros II d'Alexandrie — n'acceptent pas l'autorité du pontife romain, bien que le dialogue entre Rome et les Coptes soit en cours depuis 1973.
Lire la suiteL’Académie Jean-Paul II pour la vie humaine et la famille demande au pape François de démettre de ses fonctions le cardinal Víctor Manuel Fernández
Le pape François.
Par le Dr Thomas Ward (Académie Jean-Paul II pour la vie humaine et la famille) — Traduit par Campagne Québec-Vie— Photo : Benhur Arcayan/Malacañang Photo Bureau/Wikimedia Commons
L’Académie Jean-Paul II pour la vie humaine et la famille demande formellement au pape François de démettre de ses fonctions le cardinal Víctor Manuel Fernández.
L’Académie Jean-Paul II pour la vie humaine et la famille (JAHLF) se sent obligée d’exprimer son étonnement et sa perplexité devant le fait que le cardinal Víctor Manuel Fernández ait accepté le rôle de préfet du Dicastère pour la doctrine de la foi alors qu’il a écrit, au cours des dernières décennies, des livres scandaleux de nature érotique qui frôlent la pornographie et qui contiennent des passages contraires à l’enseignement traditionnel de l’Église, en particulier ses ouvrages « Sáname con tu boca - El arte de besar » (« Guéris-moi avec ta bouche : L’art du baiser ») et « La Pasión mística —espiritualidad y sensualidad » (« La Passion mystique - spiritualité et sensualité »). Loin de se rétracter sur les passages honteux que contiennent ces ouvrages, le cardinal Fernandez s’est contenté de déclarer qu’il ne les aurait pas publiés aujourd’hui et qu’il en a interdit la réimpression.
La littérature sensuelle et mystique pour laquelle le cardinal a une propension particulière est l’un des pires maux de notre époque dans la mesure où, sous couvert de spiritualité, elle ne fait en réalité que justifier les pires excès de la révolution sexuelle qui corrompt profondément notre société et conduit notre jeunesse à l’abîme.
Lire la suiteLe cardinal Müller au pape François : La bénédiction des couples homosexuels est « impossible » et « blasphématoire »
Le cardinal Gerhard Müller.
Par Andreas Wailzer — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : LifeSiteNews
21 décembre 2023 (LifeSiteNews) — Le cardinal Gerhard Müller a publié une réponse au document controversé du Vatican, Fiducia Supplicans (FS), déclarant que les « bénédictions » de couples homosexuels constituent un « blasphème » et que le document est « autocontradictoire ».
Dans une longue réfutation publiée par de nombreux médias en quatre langues, le cardinal Müller explique que « la difficulté de bénir une union ou un couple est particulièrement évidente dans le cas de l’homosexualité ».
« En effet, dans la Bible, la bénédiction est liée à l’ordre que Dieu a créé et qu’il a déclaré bon. Cet ordre est fondé sur la différence sexuelle de l’homme et de la femme, appelés à ne faire qu’une seule chair ».
« Bénir une réalité contraire à la création n’est pas seulement impossible, c’est un blasphème ».
« À la lumière de ce qui précède, un catholique fidèle peut-il accepter l’enseignement de FS ? », a demandé le cardinal Müller.
Lire la suiteFiducia supplicans et le défi pour 2024
Par Maria Madise (Voice of the Family) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : angel nt/Adobe Stock
Juste avant Noël, le 18 décembre 2023, le monde catholique a été secoué par Fiducia supplicans, une déclaration de haut rang magistériel, publiée par le Dicastère pour la Doctrine de la Foi (DDF). Le document a été signé par le cardinal Victor Manuel Fernández, nouveau préfet du DDF, et cosigné ex audentia par le pape François. Que ce document — qui permet au clergé catholique de bénir des couples vivant ensemble en dehors du mariage chrétien (y compris des couples homosexuels) dans certains contextes non liturgiques — ait été accueilli favorablement ou avec inquiétude, il a occupé une place importante dans l’actualité pendant la période de Noël. Des commentaires perspicaces ont déjà été rédigés (par exemple par Edward Feser et Roberto de Mattei) et il ne fait aucun doute qu’il y en aura d’autres dans les semaines et les mois à venir, au fur et à mesure que les implications du document seront mieux comprises. D’ores et déjà, de nouvelles et fortes voix de résistance à la révolution dans l’Église, dont des conférences épiscopales entières, se sont élevées contre de telles bénédictions — beaucoup provenant d’Afrique, suggérant que le pape des périphéries a mal calculé les périphéries, mais aussi des évêques de Pologne, de Hongrie, du Kazakhstan et d’ailleurs. Alors que les erreurs évidentes de Fiducia supplicans sont examinées, le défi qui se présente à nous est de revenir à la plénitude de la vérité concernant l’enseignement moral catholique sur le mariage et la famille.
Les dommages que le document causera inévitablement ont déjà été bien résumés par d’autres. Premièrement, il confirmera les personnes dans le péché et leur refusera l’attention véritablement pastorale qui leur offrirait l’opportunité de transformer leur vie. Il n’est ni charitable ni miséricordieux de cacher aux gens la vérité sur leur état spirituel lorsque cela les prive de la motivation nécessaire pour se détourner d’une vie de péché qui menace de les couper de Dieu pour l’éternité. Deuxièmement, cela affaiblit encore l’autorité de l’Église en créant le type de désunion que l’on observe dans les dénominations protestantes où l’application de la doctrine varie d’un ministre à l’autre. Il y aura un fossé de plus en plus profond entre les « gentils prêtres » qui bénissent les couples de même sexe et les « prêtres rigides » qui refusent de telles bénédictions. Aux nomades liturgiques à la recherche d’une messe plus respectueuse, s’ajouteront des nomades moraux à la recherche d’une paroisse où de telles occasions de scandale sont évitées, et d’autres encore à la recherche d’une paroisse où leur relation pécheresse sera cautionnée par une bénédiction ; en un mot, cela générera encore plus de fragmentation et de confusion. Troisièmement, l’appel à la conversion des non-catholiques sera sapé. Les luthériens ou les anglicans, par exemple, qui envisagent d’entrer dans l’Église catholique, pourraient raisonnablement se demander quel en serait l’intérêt, si l’on y trouve les mêmes « partis » et les mêmes contradictions que dans leurs propres communautés. L’Église catholique a toujours été le phare de la morale chrétienne, orientant toutes les personnes de bonne volonté — catholiques et non-catholiques — vers la défense des principes de la loi naturelle en tant que fondement de la société civilisée. Se détourner de la proclamation sans ambiguïté de l’enseignement de l’Église sur un sujet aussi important que les actes homosexuels est considéré comme un pas décisif vers l’abandon de l’enseignement pérenne sur le mariage et la famille, ouvrant l’Église à un déluge d’attaques internes bien connues des protestants dont les autorités ont pratiquement abandonné l’enseignement de ces principes.
Lire la suiteLes évêques camerounais interdisent formellement toute bénédiction de couples homosexuels
Mgr Andrew Fuanya Nkea.
Par Michael Haynes — Traduit par Campagne Québec-Vie
22 décembre 2023, Yaoundé, Cameroun (LifeSiteNews) — Les évêques catholiques du Cameroun ont émis l’un des plus forts rejets du document du pape François — qui préconise les bénédictions de couples de même sexe —, déclarant qu’ils « interdisent formellement » toute bénédiction de couples de même sexe dans le pays.
« L’homosexualité falsifie et corrompt l’anthropologie humaine et banalise la sexualité, le mariage et la famille, fondements de la société », peut-on lire dans la déclaration des évêques camerounais. « De fait, l’homosexualité oppose l’humanité à elle-même et la détruit. »
Signé au nom des 33 prélats du pays par Mgr Andrew Fuanya Nkea (président de la Conférence épiscopale nationale du Cameroun), ce document a été publié « pour la dignité humaine et du Salut de l’humanité tout entière en Jésus-Christ ».
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