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Un député du NPD affirme que « les droits parentaux n’existent pas au Canada »


Randall Garrison.

Par Jonathon Van Maren — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : X

12 février 2024 (LifeSiteNews) — Si vous êtes un parent vivant au Canada, veuillez prendre un moment pour regarder cette vidéo :

Pour résumer : un journaliste hors caméra demande à Randall Garrison, le député du Nouveau Parti démocratique d’Esquimalt-Saanich-Sooke, s’il est préoccupé par les droits parentaux au Canada dans une série de questions sur les récentes politiques de droits parentaux de la première ministre d’Alberta Danielle Smith : « Considérez-vous qu’il s’agit d’une question de droits parentaux ? ».

La réponse de Garrison a été admirablement précise : « Eh bien, j’aimerais dire tout d’abord que les droits parentaux n’existent pas au Canada — il y a des responsabilités parentales. Dans le droit canadien de la famille, la responsabilité première est de soutenir et d’affirmer ses enfants. Les enfants ont des droits au Canada, et ce type de politique restreint les droits des enfants au Canada. »

Il y a plusieurs choses importantes à noter à propos de cette déclaration. Tout d’abord, qui est Garrison pour dire ce que signifie « soutenir et affirmer » ? Ce qu’il pense est clair : si un garçon dit qu’il est une fille ou qu’une fille dit qu’elle est un garçon, il est important d’« affirmer » leur croyance déclarée plutôt que la réalité de leur sexe naturel. Je suis d’accord pour dire que les parents doivent affirmer et soutenir leurs enfants, mais dans ce contexte, ce que Garrison suggère est exactement le contraire de l’affirmation d’un enfant.

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Dire à un enfant que son corps doit être modifié par des médicaments et des opérations chirurgicales pour correspondre à ses sentiments n’est pas « affirmer », bien que ce fût une brillante opération de propagande pour les activistes transgenres de commencer à utiliser ce terme (c’était le dernier de plusieurs termes qu’ils ont essayés). Désormais, un parent qui tente d’affirmer que le corps de son enfant est bon et qu’il n’a pas besoin d’être mutilé ou modifié est « non affirmatif », tandis que le parent qui met son enfant sous inhibiteurs de puberté est « affirmatif ». Bienvenue dans le monde des clowns.

Comme d’autres l’ont déjà fait remarquer, les médicaments et les opérations chirurgicales destinés aux transgenres sont, par définition, des « thérapies de conversion » ; mais dans le Canada de Trudeau, la définition légale est précisément l’inverse. Des politiciens progressistes qui vous détestent et qui sont redevables à des activistes délirants et radicaux se livrent à un détournement cognitif à l’échelle industrielle. Le gouvernement Trudeau s’est rangé du côté de la redéfinition du « soutien » et de l’« affirmation » par le mouvement transgenre.

Les droits parentaux se résument à la question de savoir qui doit interpréter ce que ces termes signifient. Selon Garrison, c’est le mouvement transgenre et les politiciens qui décident de ce que ces termes expriment. Cela signifie que les parents ont la « responsabilité » de conformer leur comportement à un ensemble spécifique de principes idéologiques bizarres imposés à ce pays au cours des dernières années et peut-être même de mettre leur enfant sur la voie d’une médicalisation à vie.

Nous savons depuis longtemps que les politiciens progressistes ne croient pas aux droits parentaux, et je suis reconnaissant à Garrison d’avoir été aussi franc. Dans les années 1970, Alex J. Proudfoot, de l’Alberta School Trustees Association, a ouvertement déclaré que « lorsque nous allons droit au but, l’enfant appartient à l’État », et ce dans le cadre d’un débat sur la question de savoir si une école chrétienne de l’Alberta avait le droit de poursuivre ses activités. Des années plus tard, Proudfoot, alors professeur d’éducation à l’université de Calgary, a précisé que « l’enfant n’est pas votre enfant. Les enfants sont la propriété de l’État, tout comme notre pétrole, notre gaz, nos oléoducs ».

Le NPD y croit toujours, et c’est pourquoi Garrison a déclaré aux journalistes avec une confiance totale que « les droits parentaux n’existent pas au Canada ». Toutefois, il se pourrait que nous assistions enfin à des élections sur cette question, lorsque les premiers ministres décideront de soutenir les parents plutôt que les progressistes. Garrison risque de se retrouver face à des parents canadiens qui ne sont pas du tout d’accord avec son affirmation.



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