La Cour suprême des États-Unis rejette la demande de l’hôpital de débrancher la jeune Tinslee Lewis
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) ― Photo (rognée) : AJEL/Pixabay
L’affaire de Tinslee Lewis, une jeune enfant de presque deux ans ayant une anomalie cardiaque rare, connaît un dénouement heureux ; la Cour suprême des États-Unis rejette la requête de l’hôpital texan qui voulait retirer traitements et soutiens vitaux à Tinslee, renvoyant donc l’affaire au tribunal inférieur qui avait désapprouvé l’hôpital, selon LifeSiteNews :
La Cour suprême des États-Unis a rejeté une requête préliminaire du Cook Children’s Medical Center visant à débrancher [la ventilation de] bébé Tinslee Lewis contre la volonté de sa mère. Le combat de bébé Tinslee pour sa vie a commencé en novembre 2019 lorsque l’hôpital de Fort Worth a décidé de mettre fin à la vie de l’enfant contre la volonté de sa mère en vertu de la mortelle 10-Day Rule du Texas. Son procès a porté un coup sérieux à cette loi contre la vie dans une cour d’appel du Texas, et le Cook Children’s a cherché à faire annuler la décision. Depuis, tous les tribunaux supérieurs, y compris la Cour suprême des États-Unis, ont empêché l’hôpital de supprimer le traitement de survie de Tinslee, malgré l’objection de sa mère.
La décision contre la 10-Day Rule est toujours valide, et l’affaire va maintenant être renvoyée devant la juridiction inférieure pour un jugement final sur le fond de l’affaire.
Le « Règlement des 10 jours » pourrait ainsi être déclaré inconstitutionnel, mettant fin à de semblables situations.
Explosion de jeunes adolescents qui se disent « transgenres » à l’école... Épidémie psychologique à la mode ?
Par Pour une école libre au Québec ― Photo : Pikist
Le nombre d’adolescents qui se présentent aux cliniques d’identité de genre avec une dysphorie du genre a grimpé en flèche ces dernières années au Canada. Alors qu’un nombre croissant de jeunes disent avoir besoin d’aide, certains parents, des professionnels de la santé mentale et d’autres s’inquiètent de la façon dont ils sont traités.
La fille de Mary était à l’école primaire lorsqu’elle s’est dite d’abord bisexuelle, puis lesbienne. Mais ce qui s’est passé lorsque la fille est entrée en 9e année dans une école secondaire en Ontario était inattendu. La jeune femme a voulu rencontrer d’autres élèves LGBTQ, dont un garçon transgenre. Puis, l’année suivante, cet automne, le garçon n’était plus seul : au moins une demi-douzaine d’autres filles biologiques¹ du même groupe d’amis élargis, y compris la fille de Mary, se sont dites transgenres.
« C’est devenu beaucoup plus important en un an », a déclaré la mère, qui a demandé que son nom complet et celui de l’école ne soient pas divulgués au National Post pour protéger la vie privée de la famille. « Cela ne semble pas statistiquement possible. » Pourtant, une école primaire de l’est de l’Ontario a connu le même phénomène il y a quatre ans. Quelques mois après la présentation d’un groupe extérieur sur l’identité de genre à une classe de 7e année [habituellement 12-13 ans], au moins cinq des 32 élèves ont déclaré qu’ils étaient transgenres, a déclaré Carolyn, un parent de l’école. Son fils de 11 ans était parmi eux, annonçant qu’il était une « demi-fille ». « On leur a dit en quelque sorte (à l’école) que si vous n’êtes pas à l’aise dans votre corps, vous pourriez être transgenre », a déclaré la mère, qui est également assistante sociale et conseille les jeunes en difficulté. « Cela a fait tilt pour plusieurs enfants dans cette classe. »
Ces surprenantes éclosions de dysphorie de genre — le sentiment d’avoir une identité de genre différente de son sexe de naissance — sont apparues alors que le nombre d’adolescents canadiens qui se présentent aux cliniques d’identité de genre avec dysphorie a grimpé en flèche ces dernières années, une grande majorité d’entre eux étant des filles.
Certains experts expliquent cette soudaine poussée par des facteurs comme une « contagion sociale » au sein de groupes de connaissances. Voir à ce sujet.
Lire la suiteAustralie : la police retire une enfant à ses parents parce que ceux-ci refusent qu’elle « transitionne »
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Rawpixel
La police australienne a retiré une jeune fille de 15 ans à ses parents, parce ce que celle-ci courrait, d’après le juge qui a ordonné cet enlèvement, le risque de se mutiler si ses parents persistent à refuser qu’elle « transitionne », rapporte LifeSiteNews :
La police a retiré la jeune fille de 15 ans de son domicile, le magistrat de la cour des enfants de l’État invoquant pour ce faire, dans une ordonnance de protection rendue en octobre, le risque qu’elle s’automutilât. La jeune fille, qui ne peut être nommée pour des raisons juridiques, aurait discuté du suicide dans des groupes de discussion en ligne.
Il est évidemment stupide de vouloir régler des problèmes psychologiques en faisant suivre à cette enfant un processus qui en soi est de la mutilation et de l’empoisonnement, et qui comporte forcément de graves problèmes psychologiques. LifeSiteNews continue :
Les parents, qu’on ne peut pas non plus nommer, se sont opposés à ce qu’ils ont qualifié d’intimidation des autorités à leur égard et sont en train de faire appel de la décision. Ils nient avoir maltraité leur fille.
« (Les autorités disent) que nous ne lui permettrons pas de changer de sexe, il est donc dangereux pour elle de revenir chez nous parce que nous allons la maltraiter mentalement — ils veulent que nous consentions au traitement à la testostérone », déclarait le père au The Australian dans un article publié le 28 novembre.
Peut-être une chance :
Les parents demandent un deuxième avis avant que les médecins n’injectent des hormones à leur fille et ne l’opèrent éventuellement pour la faire ressembler à un garçon. Les avocats qui représentent l’adolescente ont déjà entamé une procédure légale le 7 novembre dernier pour que les médecins commençassent à « transformer » la jeune fille afin qu’elle ressemblât à un garçon.
Les services de protection de l’enfance du pays auraient cependant accepté la demande des parents d’obtenir un deuxième avis médical, rapporte The Australian.
L’avocat des parents a rempli une procédure pour se porter en appel. Peut-être donc ces parents pourront-ils sauver leur fille de la « transition ».
Aider cette enfant à surmonter problèmes psychologiques d’automutilations et de suicide serait infiniment mieux que de la faire passer par un traitement barbare.
Pétition parlementaire pour un projet de loi pour le contrôle de l’âge sur les sites pornographiques
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Freepik
Une pétition parlementaire a été lancé avec l’aide du député conservateur Arnold Viersen, en soutien du projet de loi S-203 présenté par le sénateur Julie Miville-Dechêne. S-203 propose le contrôle obligatoire de l’âge des visiteurs sur les sites pornographiques, que ces derniers devront mettre en place sous peine de poursuites criminelles.
La Cour suprême du Texas rejette la requête d’un hôpital voulant retirer le respirateur d’un bébé handicapé
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo (modifiée) : Pxfuel
Nouveau rebondissement de l’affaire Tinslee Lewis ; espérons qu’elle se terminera bien à l’instar de celle de Tafida Raqeeb, et non comme les cas de Charlie Gard et d’Alfie Evans, d’autres jeunes enfants dont les hôpitaux qui les prenaient en charge ont contesté le droit de vivre. Selon LiveActionNews :
La Cour suprême du Texas a rejeté la requête de l’hôpital demandant l’autorisation d’interrompre le traitement médical de Tinslee Lewis, âgée de 18 mois. L’hôpital espérait que la Cour annulerait l’injonction que la Seconde cour d’appel lui avait imposée en juillet.
La petite fille, qui est sous respirateur en raison de graves problèmes cardiaques congénitaux causés par l’anomalie d’Ebstein, a dû être hospitalisée et recevoir des soins médicaux intensifs pendant la majeure partie de sa vie. La continuation de ses soins a fait l’objet d’une bataille juridique, qui remonte à près d’un an, entre l’hôpital et sa famille. Avec la décision de la Cour suprême du Texas, l’affaire revient maintenant devant la Cour de district afin qu’elle statue sur le droit de Tinslee à des soins continus.
[...]
Comme le rapportait Live Action News, les médecins qui ont examiné le cas de Baby Tinslee en juillet ont affirmé que son état pouvait être traité. Ces médecins ont fait valoir qu’une simple trachéotomie résoudrait bon nombre des problèmes causés par le fait qu’elle a été sous respirateur sur une longue période de temps, et permettrait de poursuivre le traitement. Selon WFAA, le Cook Children’s Medical Center devrait d’abord accepter d’accorder des privilèges d’urgence à un médecin pour qu’il pût effectuer une trachéotomie et des soins de suivi.
Joe Biden — pour que les enfants de 8 ans puissent décider d’être transgenres…
Joe Biden.
Par Pour une école libre au Québec ― Photo : Gage Skidmore/Flickr
L’ancien vice-président Joe Biden, en plein scandale de corruption, de népotisme et de censure par Facebook et Twitter, a déclaré lors d’une réunion publique complaisante organisée par ABC News jeudi soir que les enfants de huit ans devraient être autorisés à décider qu’ils sont transgenres.
Mieke Hacke, une électrice de Pennsylvanie, a posé à Biden la « question » suivante :
Lire la suiteHaeck ― Je suis la fière maman de deux filles de huit et dix ans. Ma plus jeune fille est transgenre. L’administration Trump a attaqué les droits des personnes transgenres, leur interdisant le service militaire, affaiblissant les protections contre la discrimination et même supprimant le mot « transgenre » de certains sites Web gouvernementaux. En tant que président, comment allez-vous inverser ce programme dangereux et discriminatoire et vous assurer que la vie et les droits des personnes LGBTQ sont protégés par la loi américaine ?
Biden ― Je vais carrément changer la loi. Éliminez ces décrets, d’emblée. Vous vous souvenez peut-être, je suis le gars qui a dit ― j’ai été élevé par un homme qui, je me souviens, il me déposait, mon père avait un diplôme d’études secondaires, un homme instruit qui était un gars vraiment décent, et comme il me déposait pour que je postule au centre-ville de Wilmington dans le Delaware, la capitale mondiale de l’entreprise à l’époque, et ces deux hommes sortent pour postuler au poste de sauveteur dans la communauté afro-américaine, car il y avait un grand complexe de piscines. [Biden parle vraiment comme cela…] Et ces deux hommes, bien habillés, se penchaient, se serraient dans leurs bras et s’embrassaient. Je sors de la voiture au feu, je me suis tourné vers mon père, et mon père m’a regardé, il a dit : « Joey, c’est simple. Ils s’aiment. » L’idée qu’un enfant de 8 ans, un enfant de 10 ans, décide, vous savez, « je veux être transgenre, c’est ce que je pense que j’aimerais être, ça rendrait ma vie beaucoup plus facile » — il ne devrait y avoir aucune discrimination. Et ce qui se passe, c’est que trop de femmes transgenres de couleur sont assassinées. Elles sont assassinées. Je veux dire, je pense qu’on en est maintenant à 17, enfin je ne suis pas sûr du chiffre. Mais... [Haeck fait un signe vers le haut] c’est plus haut maintenant ?
Viktor Orbán, président de Hongrie, aux groupes LGBT : « Laissez nos enfants tranquilles »
Viktor Orbán, Premier ministre de Hongrie.
Par Francesca de Villasmundo (Médias Presse Info)
La défense de la famille traditionnelle est une priorité pour le Premier ministre hongrois, Viktor Orbán. Et gare à qui veut pervertir les enfants !
Suite à la parution d’un livre pour enfants mettant en scène des personnages homosexuels, l’homme fort de Budapest a tonné dimanche 4 octobre :
Laissez nos enfants tranquilles !
« La Hongrie a des lois sur l’homosexualité, qui reposent sur une approche exceptionnellement tolérante et patiente », a déclaré le dirigeant souverainiste lors d’une interview à la radio publique. « Mais il y a une ligne rouge à ne pas franchir », a-t-il poursuivi, fustigeant un « acte de provocation ». « Pour résumer mon opinion : laissez nos enfants tranquilles », a-t-il conclu.
Le livre en question a été publié par une association de la communauté lesbienne, gay, bisexuelle et transgenre (LGBT) et adaptant des contes et légendes célèbres avec des personnages issus de « minorités marginalisées » (handicapés, pauvres, Roms, LGBT…). Ainsi, dans une histoire, Cendrillon est lesbienne, dans une autre un tueur de dragons est transgenre.
Un mouvement spontané de la société civile a demandé le retrait du livre du marché, et une élue en a même déchiré une copie en conférence de presse.
Viktor Orbán continue sur sa lancée de restauration des valeurs chrétiennes et traditionnelles dans son pays. En 2018 il avait retiré les études de genre de la liste des enseignements universitaires. La même année, la comédie musicale Billy Elliot d’Elton John avait été déprogrammée de l’Opéra national faute de réservations après une campagne des médias progouvernementaux, qui accusaient l’œuvre de promouvoir l’homosexualité. En mai dernier, Budapest a interdit l’inscription du changement de sexe à l’état civil et la reconnaissance juridique de l’identité de genre des personnes transgenres, malgré de nombreuses protestations internationales.
Sans surprise, le Parlement européen, toujours du côté de la déconstruction de l’identité et voulant imposer son agenda arc-en-ciel aux réfractaires, a activé en septembre 2018 une procédure dans le cadre de l’article 7 du traité de l’Union pour violation des valeurs de l’UE, qui peut en théorie déboucher sur des sanctions.
Écosse arc-en-ciel : leçons lgbtqi+ obligatoires
Par Francesca de Villasmundo (Médias Presse Info) — Photo (modifié) : Freepik
D’ici mai 2021, dans toutes les écoles publiques écossaises deviendront obligatoires des leçons Lgbtqi+. On y parlera de la terminologie arc-en-ciel, de « l’homophobie-biphobie-transphobie », de l’histoire du mouvement Lgbt et de bien d’autres choses encore ayant trait à la culture gay.
Le projet à forte teinte idéologique avait déjà été approuvé en 2018. Le vice-premier ministre de l’époque, John Swinney, avait déclaré :
L’Ecosse est déjà considérée comme l’un des pays les plus progressistes d’Europe en matière d’égalité Lgbtqi+. Je suis heureux d’annoncer que nous serons le premier pays au monde à intégrer une éducation Lgbtqi+ inclusive dans le programme scolaire. Notre système éducatif doit aider chacun à atteindre son plein potentiel. Pour cette raison, il est essentiel que le programme soit aussi diversifié que les jeunes qui viennent apprendre dans nos écoles. Les recommandations acceptées amélioreront non seulement l’expérience d’apprentissage de nos jeunes Lgbt, mais aideront également tous les élèves à célébrer leurs différences, à promouvoir la compréhension et à encourager l’inclusion.
C’est la première fois au monde qu’un gouvernement impose des leçons de genre sur tout son territoire national [excepté au Québec*]. Nous passons ainsi de l’interdiction de discriminer à l’obligation d’embrasser l’idéologie gender, qu’on le veuille ou pas. La Gaystapo est tyrannique.
*Commentaire d’A. H.
Erin O’Toole dénonce le film « Cuties » pour sexualisation d’enfants
Erin O'Toole, nouveau chef du Parti conservateur du Canada.
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Arlington National Cemetiery/Flickr
Vous avez sans doute entendu parler d’un récent film « Cuties » publié par Netflix, montrant des jeunes filles exécutant des danses sexuellement suggestives, entre autres. Face à ce modèle d’obscénité, qui devient de plus en plus courant sur Netflix, de nombreuses personnes ont véhémentement protesté, dénonçant l’hypersexualisation de préadolescentes et l’encouragement à la pédophilie que représente ce film.
Ce film mettant en scène une jeune fille issue d’une famille musulmane et luttant avec la mentalité de son milieu serait une histoire sur le passage à l’âge adulte (un peu jeune non ?) et sur les choix qu’impose la société aux jeunes filles (il est vrai qu’on peut critiquer ce qu’impose l’islam, mais non en allant à l’extrême opposé). REAL Women of Canada rapporte dans un courriel :
Netflix défend ce film, affirmant qu’il s’agit simplement d’une histoire sur la question sensible du passage à l’âge adulte, censée critiquer les choix que la société contemporaine impose aux jeunes filles. C’est une explication absurde. Il existe de nombreuses façons de raconter des histoires de passage à l’âge adulte sans exploiter sexuellement les enfants. Cuties est un film pornographique qui se fait passer pour un commentaire social et s’inscrit dans une tendance plus large de la sexualisation croissante des enfants.
L’auteur du film se défend en affirmant avoir voulu dénoncer l’hypersexualisation des enfants par le biais de l’écran. Que cela fût son intention ou non, ce n’est pas en produisant un film obscène et pornographique qu’on arrangerait ce problème, bien au contraire.
Surprise ! Erin O’Toole, nouveau chef du Parti conservateur du Canada, est descendu dans l’arène pour blâmer à son tour le torchon cinématographique, s’attirant par là la critique des gros médias. Selon REAL Women of Canada :
Le chef conservateur Erin O’Toole a été critiqué pour avoir exprimé sa préoccupation à propos du film, déclarant : « Je suis un père qui est profondément perturbé par cette émission de Netflix. L’enfance est une période d’innocence. Nous devons faire plus pour protéger les enfants. Cette mauvaise émission est de l’exploitation ». M. O’Toole a raison.
Cela mérite qu’on lui tire notre chapeau, du moins sur ce chapitre, car autrement il se dit « pro-choix ».
Des autorités allemandes ordonnent aux parents de mettre en isolement les enfants suspects d’avoir le coronavirus
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) ― Photo : Freepik
Le coronavirus est prétexte de toutes sortes d’abus plus abracadabrants les uns que les autres. En Allemagne, les services sociaux et les autorités municipales menacent les parents qui n’obtempéreraient pas à leurs exigences démentielles : confiner les enfants suspects d’avoir contracté le coronavirus dans leur chambre ; les faire manger séparément du reste de la famille ; leur faire porter un masque quand ils sont en présence d’autres membres de la famille ! Voilà des mesures dans le plus pur style nazi ― rappelons que l’école maison est vigoureusement interdite en Allemagne depuis le 3e Reich. Selon LifeSiteNews :
En Allemagne, les autorités locales menacent les parents, dont les enfants sont soupçonnés d’avoir contracté le coronavirus, d’amendes et de peines de prison lorsqu’ils n’isolent pas ces enfants dans leur propre chambre.
Selon un rapport publié par le journal allemand Die Welt, certains organismes gouvernementaux locaux ont même décrété que les enfants ne devaient pas manger avec les autres membres de la famille.
« Votre enfant doit éviter tout contact avec les autres membres de la famille en veillant à ce qu’il y ait une séparation dans le temps et dans l’espace », peut-on lire dans une lettre. « Pas de repas ensemble. Votre enfant doit de préférence être seul dans une pièce séparée des autres membres du foyer ».
Les parents d’enfants de trois ans seulement reçurent des lettres similaires.
Dans la ville de Bruchsal, des dizaines d’élèves de quatrième année ont été envoyés chez eux en quarantaine. Les parents ont été priés de faire porter à leurs enfants, qui ont pour la plupart environ neuf ans, un masque de protection à la maison lorsqu’ils sont en contact avec les membres de la famille. Les fonctionnaires municipaux ont même menacé de retirer les enfants à leur famille et de les placer dans une institution spéciale pour la durée de la quarantaine si les parents refusaient d’obtempérer.