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Réformer nos vies selon la demande de la Vierge à Fatima

Par le Père Linus Clovis (Voice of the Family) — Traduit par Campagne Québec-Vie

Malgré la grande vénération envers notre Notre-Dame de Fatima dans le monde catholique, très peu de personnes ont saisi pleinement le sens du message que la Sainte Vierge a envoyé au monde. Plusieurs considèrent le message de Notre-Dame comme un simple appel à la conversion, à la pénitence et comme un simple message d’espoir. La raison expliquant cette perception réside dans le fait qu’il a reçu peu de publicité et que, lorsque le message a été propagé, seulement une partie de celui-ci a été prêchée ou expliquée.

L’essence du message de Fatima se trouve dans le « secret » que Notre-Dame a révélé aux enfants en trois parties. Le 13 juillet 1917, elle a dit :

« Vous avez vu l’enfer où vont les âmes des pauvres pécheurs. Pour les sauver, Dieu veut établir dans le monde la dévotion à mon Cœur Immaculé. Si l’on fait ce que je vais vous dire, beaucoup d’âmes se sauveront et l’on aura la paix. La guerre va finir. »

Après l’avertissement sur les conséquences possibles si l’on ignorait son message, Notre-Dame a promis de revenir et a dit : « je viendrai demander la consécration de la Russie à mon Cœur Immaculé et la Communion réparatrice des premiers samedis du mois. Si l’on écoute mes demandes, la Russie se convertira et l’on aura la paix ». Outre son mandat, la Sainte Vierge a déclaré : « Au Portugal se conservera toujours le dogme de la foi… » (À ce moment-là, la troisième partie du secret, communément dénommé « le troisième secret », a commencé.)

Le 10 décembre 1925, Notre-Dame apparut avec l’Enfant Jésus devant Lucie. Elle a demandé la communion réparatrice des premiers samedis du mois en disant : « […] dis que tous ceux qui, pendant cinq mois, le premier samedi, se confesseront, recevront la sainte Communion, réciteront un chapelet, et me tiendront compagnie pendant quinze minutes en méditant sur les quinze mystères du Rosaire, en esprit de réparation, je promets de les assister à l’heure de la mort avec toutes les grâces nécessaires pour le salut de leur âme. »

Quatre ans plus tard, le 13 juin 1929, Notre-Dame est apparue devant notre sœur Lucie à Tuy, en Espagne, accompagnée d’une vision de la Très Sainte Trinité. Elle a dit à Lucie : « Le moment est venu où Dieu demande au Saint-Père de faire, en union avec tous les évêques du monde, la consécration de la Russie à mon Cœur Immaculé », en promettant de convertir la Russie à la suite de cet acte.

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Deux ans plus tard, en août 1931, notre Seigneur lui-même est apparu devant Lucie avec un avertissement pour la hiérarchie de l’Église qui concernait leurs manquements à l’accomplissement de la consécration de la Russie qu’Il avait lui-même ordonnée par l’intermédiaire la Sainte Vierge en 1929 :

« Fais savoir à mes ministres, étant donné qu’ils suivent l’exemple du roi de France en retardant l’exécution de ma demande, qu’ils le suivront dans le malheur ».

Notre Seigneur faisait référence à l’exécution de Louis XVI par les soldats de la Révolution française qui faisait suite à l’inertie des rois de France, tout au long d’un siècle, à répondre à sa demande de consacrer la France à son Sacré-Cœur. Ainsi, notre Seigneur avertit la hiérarchie qu’elle subirait un sort similaire à celui du roi de France. Ce destin a été saisi dans la vision publiée dans le quotidien L’Osservatore Romano, 2000. Bien que les paroles explicatives de la Vierge fassent défaut, la vision était celle d’un évêque vêtu en blanc, de divers autres évêques, de prêtres, de religieux et de laïcs exécutés à l’extérieur d’une ville dévastée.

Les conséquences d’avoir ignoré le message de Fatima

Dans l’apparition de juillet, Notre-Dame a clairement et sans équivoque nommée les conséquences possibles si son message était ignoré. Si la Russie n’était pas consacrée, « elle répandra[it] ses erreurs à travers le monde, provoquant des guerres et des persécutions contre l’Église… ».

Au moment de l’apparition de Notre-Dame en 1929, la révolution russe était terminée et le communisme s’était établi fermement avec Staline au pouvoir qui poursuivait une guerre contre la religion en Russie. Noël et Pâques ont été remplacés respectivement par les célébrations du Nouvel An et du May Day¹, le dimanche a été aboli et la semaine de six jours a été instaurée dans ce qui était désormais officiellement connu comme l’URSS (l’Union des républiques socialistes soviétiques), seuls les mariages civils étaient reconnus et le divorce et l’avortement ont été légalisés. Selon Bella Dodd, Staline élaborait et implémentait dès lors des plans pour infiltrer l’Église catholique. Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, des concessions incroyables ont été accordées à la Russie communiste, tandis que le rideau de fer² a été tracé sur de nombreux pays catholiques de l’Europe. Les Soviétiques ont pleinement profité de la situation et, dans les années 1960, l’influence communiste s’est étendue sur une grande partie de l’Afrique et de l’Amérique du Sud, elle s’est aussi propagée du Moyen-Orient jusqu’à l’Asie du Sud-Est.

Bien que la demande de Notre-Dame n’ait été que partiellement comblée, elle a néanmoins obtenu des gages importants qui ont encouragé les papes à s’y conformer pleinement.

Le 31 octobre 1942 et le 8 décembre 1942, le pape Pie XII a consacré le monde, sauf la Russie explicitement, au Cœur Immaculé. La Seconde Guerre mondiale a donc été écourtée. Dans sa lettre apostolique Sacro Vergente Anno du 7 juillet 1952, le pape Pie XII a consacré la Russie, mais sans la participation des évêques. Le dernier jour de la troisième session du Vatican II, le pape Paul VI a consacré le monde au Sacré-Cœur Immaculé de Marie, mais sans mentionner la Russie. En outre, les évêques ont été spectateurs, mais ils ne se sont pas joints à l’acte de consécration. Le 7 juin 1981, le pape Jean-Paul II a consacré le monde, mais pas la Russie explicitement, au Cœur Immaculé de Marie et il a répété cet acte de consécration à Fatima le 13 mai 1982. Même si la consécration du monde au Cœur Immaculé par Jean-Paul le 25 mars 1984 s’est réalisée en union avec les évêques du monde, elle a échoué, car elle n’a pas fait de la Russie l’objet spécifique de la consécration. Toutefois, cette consécration semble avoir contribué à la chute du rideau de fer cinq ans plus tard. La dernière tentative du pape Jean-Paul II demeura une consécration du monde à Marie, en présence de 1 500 évêques, mais, là encore, sans aucune mention de la Russie.

Ainsi, malgré les bonnes intentions et les consécrations effectuées par le pape Pie XII, Paul VI et Jean-Paul II, la demande explicite du Ciel pour la consécration de la Russie au Cœur Immaculé de Marie n’a pas été réalisée.

La situation en Occident

Dans sa Constitution apostolique de 1961, Humanæ Salutis, le pape Jean XXIII a écrit que l’Église « a puisé dans son sein […] un clergé toujours davantage à la hauteur de sa tâche par sa doctrine et ses vertus [et des] laïcs auxquels ont été confiées des tâches plus concrètes » de même que nous vivons une époque « resplendissante de vitalité » pour l’Église. Il a alors poursuivi son projet pour convoquer le concile du Vatican II qui, selon lui, serait une « nouvelle Pentecôte » pour notre époque.

En 1984, l’Occident avait déjà adopté les erreurs de la Russie en vivant dans ce qui ne peut être décrit que comme un état d’athéisme pratique. Cet athéisme pratique s’est manifesté sous la forme d’un matérialisme basé sur la recherche du plaisir, de familles brisées, de divorces, de contraception généralisée et de la légalisation des péchés qui crient vengeance au Ciel, notamment l’avortement et la sodomie. Ces manifestations d’athéisme sont décrites de manière bouleversante dans la réprimande de saint Paul, comme « ayant l’apparence de la piété, mais reniant ce qui en fait la force » (2 Timothée 3:5). La mesure dans laquelle certains responsables de l’église ont activement et sciemment contribué aux maux précédemment mentionnés reste encore plus dévastatrice. Presque du jour au lendemain, les nouvelles sur des scandales d’abus sexuel, les révélations de malversations financières et les conséquences de la dissidence théologique ont submergé l’Église. Selon les paroles de Paul VI, la fumée de Satan était certainement entrée dans le peuple de Dieu et ce qui devenait progressivement visible était « la grande apostasie » dont avaient parlé ceux qui ont lu le Troisième Secret. L’incident de la « Pachamama³ » aurait été, à lui seul, une provocation suffisante, aurait-on pensé, pour que le Ciel appelle le monde à la repentance par le biais de cette pandémie*, le Covid-19.

La situation de l’Église

Écrite en février 1958 dans l’édition de la revue Catolicismo, le professeur Plinio Corrêa de Oliveira, un penseur catholique brésilien, a demandé prophétiquement :

« Ne semble-t-il pas que l’ennemi est plus fort que jamais et que nous nous approchons de cette ère, rêvée par les illuminati il y a tant de siècles, d’un naturalisme scientifique, brut et intégral, dominé par la technique matérialiste ; d’une république universelle férocement égalitaire, d’inspiration plus ou moins philanthropique et humanitaire d’où serait banni tout reste de religion surnaturelle ? N’est-ce pas là le communisme, n’est-ce pas là le dangereux glissement de la société occidentale, qui se prétend anticommuniste, mais qui, au fond, chemine aussi vers la réalisation de cet “idéal” ? »

« Oui. Et ce danger est plus proche qu’on ne le croit généralement. Mais personne ne remarque un fait primordial. Pendant que le monde se fait modeler pour la réalisation de ce sinistre dessein, un malaise profond, immense, indescriptible l’envahit. C’est un malaise souvent inconscient, qui se présente de façon vague et indéfinie même lorsqu’il est conscient, mais que personne n’oserait contester. On dirait que l’humanité entière souffre violence, qu’elle est placée dans un moule qui ne convient pas à sa nature, et que toutes ses fibres saines se tordent et résistent. »

La pandémie* a incontestablement touché le monde entier et a provoqué des scénarios apocalyptiques par lesquels les catholiques, et surtout ceux qui sont mal catéchisés, ne seront pas épargnés. Pourtant, il s’agit d’une opportunité pleine de grâce pour les catholiques qui sont engagés et instruits sur leur foi. Le fait d’avoir été témoin de la fermeture de nos églises, même pour les prières privées et l’adoration, de l’impossibilité d’accéder à tous les sacrements et de la célébration virtuelle de Pâques, nous démontre la facilité avec laquelle la vie dans les catacombes pourrait revenir.

En faisant référence au passage de la bible : « car c’est le moment où le jugement va commencer par la maison de Dieu. Or, si c’est par nous qu’il commence, quelle sera la fin de ceux qui n’obéissent pas à l’Évangile de Dieu ? » (1 Pierre 4 : 17), l’archevêque Fulton Sheen a expliqué qu’avant que la main de Dieu frappe le monde, elle s’abat toujours sur l’Église en premier. De même, saint Jean Eudes a averti qu’un signe qui démontre la colère de Dieu contre son peuple c’est lorsqu’il permet qu’il tombe entre les mains de mauvais pasteurs :

« La plus grande marque de l’ire de Dieu sur son peuple, et le plus terrible châtiment qu’il puisse exercer sur lui en ce monde, c’est lorsqu’il permet qu’en punition de ses crimes, il tombe entre les mains de pasteurs qui le sont plus de nom que d’effet, qui exercent plutôt contre lui la cruauté de loups affamés, que la charité de pasteurs affectionnés […] Lorsque Dieu permet que cela soit ainsi, c’est une preuve très certaine qu’il est extrêmement en colère contre son peuple, et c’est la plus épouvantable rigueur qu’il puisse exercer sur lui en ce monde. C’est pourquoi il crie sans cesse à tous les chrétiens : “Revenez, enfants rebelles […] Je vous donnerai des bergers selon mon cœur”. (Jérémie 3 : 14, 15) Ce qui fait bien voir que le dérèglement de la vie des pasteurs est une punition des péchés du peuple ».

Qu’est-ce qui ne va pas avec l’Église ? La réponse à cette question se trouve devant un miroir. Nous sommes ce qui ne va pas dans l’Église. Nous ne prenons pas au sérieux l’appel de Dieu à la sainteté. D’après les sondages, le style de vie des catholiques ressemble à celui des mondains. En ce qui concerne la loi morale, les catholiques et les mondains ont la même vision, sinon la même pratique, sur la contraception, le divorce, l’avortement, l’activité homosexuelle et l’idéologie du genre. Ce qui est encore plus terrible, c’est le fait que l’éducation et les croyances constantes et authentiques de l’Église sur la présence réelle du Christ dans l’Eucharistie, sur les sacrements, sur les dogmes mariaux et sur les questions morales sont rejetées par les catholiques pratiquants mêmes ou leur sont inconnues. Le sens du « sacré », qui a toujours figuré comme une caractéristique du culte catholique, est perdu. Il n’est plus possible de passer du temps de prière en silence après la messe. Le comportement actuel des fidèles et le niveau de bruit qui suit le chant de sortie restent comparables à ceux que l’on entend à un événement sportif. Le Christ, s’il se trouve encore présent dans le sanctuaire, n’est plus le centre du culte. La pandémie, avec l’isolation imposée et la répression de nos libertés religieuses, devrait nous inciter à une réflexion personnelle, qui, espérons-le, nous pousserait à allumer les bougies plutôt qu’à maudire l’obscurité.

Jusqu’à présent, il est assez évident que de manière générale Dieu demeure, en réalité, une priorité moindre dans la vie des gens, dans notre propre vie et dans celle de nos familles. Cette réalité s’est créée par une multitude de facteurs, parmi lesquelles on trouve la paresse spirituelle, la perte de temps, la dépendance aux appareils technologiques, la tolérance aux péchés courants, le silence vis-à-vis des péchés, de l’erreur et du mal, le manque de dévotion véritable, les compromis avec le monde et le manque de modestie, comme en témoigne non seulement la rue principale, mais aussi la manière décontractée dont plusieurs catholiques s’habillent pour aller à la messe. Tout cela est encore aggravé par la poursuite effrénée de l’argent, des possessions matérielles, des honneurs mondains et de la reconnaissance sociale.

Réformer nos vies

En 1916, les enfants de Fatima ont été visités à trois reprises par un ange qui s’est identifié dans sa première apparition comme l’ange du Portugal et leur a demandé de prier.

Dans la deuxième apparition, l’ange leur a indiqué la nécessité du sacrifice :

« Priez, priez beaucoup  ! Les Saints Cœurs de Jésus et de Marie ont sur vous des desseins de miséricorde. Offrez sans cesse au Très-Haut des prières et des sacrifices. »

« Comment devons-nous nous sacrifier ? », a demandé Lucie

« De tout ce que vous pourrez, offrez à Dieu un sacrifice, en acte de réparation pour les péchés par lesquels Il est offensé, et de supplication pour la conversion des pécheurs. De cette manière, vous attirerez la paix sur votre patrie. »

Dans la troisième apparition, l’ange a mis l’accent sur l’importance du sacrifice lorsqu’il a appris aux enfants la prière :

« Très Sainte Trinité, Père, Fils et Saint-Esprit, je vous adore profondément, et je vous offre le très précieux Corps, Sang, Âme et Divinité de Jésus-Christ, présent dans tous les tabernacles de la terre, en réparation des outrages, sacrilèges et indifférences par lesquels Il est lui-même offensé. Par les mérites infinis de son très Saint Cœur et du Cœur Immaculé de Marie, je vous demande la conversion des pauvres pécheurs. »

Quand Notre-Dame est apparue devant les enfants en juillet 1917, elle a renforcé ce que l’ange leur avait dit :

« Sacrifiez-vous pour les pécheurs, et dites souvent, spécialement chaque fois que vous ferez un sacrifice : “Ô Jésus, c’est par amour pour Vous, pour la conversion des pécheurs, et en réparation des péchés commis contre le Cœur Immaculé de Marie” ».

Lorsqu’on lui a demandé en 1946 ce que Notre-Dame voulait dire, sœur Lucie a répliqué :

« Par sacrifice, Notre-Dame a dit qu’elle entendait l’accomplissement loyal du devoir d’état quotidien de chacun, [le rosaire est important, car] nous devons prier afin d’obtenir les forces pour être capables d’accomplir notre devoir quotidien », la dévotion aux cinq premiers samedis du mois pour ceux qui la pratiquent est aussi « important [e] principalement comme un moyen de se purifier chaque mois, de renouveler ses résolutions ».

Plus tard, elle a ajouté : « Notre Seigneur me dit : “Le sacrifice qu’exige de chacun l’accomplissement de son propre devoir et l’observance de ma loi, voilà la pénitence que je demande et que j’exige maintenant” ».

Il existe plusieurs sacrifices que nous pouvons offrir à Dieu : nos fatigues, nos humiliations, nos déceptions, nos frustrations, nos tensions, nos malentendus, le temps qu’il fait lorsqu’il n’est pas à notre goût. Toutes ces choses, aussi petites soient-elles, peuvent être tournées à notre avantage en les offrant à Dieu en priant la prière du sacrifice que Notre-Dame nous a enseigné, en se rappelant que ce n’est pas la taille de l’offrande qui compte, mais la volonté avec laquelle elle est donnée.

La responsabilité de se débarrasser de cette pandémie* repose entièrement sur nous. Les Saintes Écritures regorgent d’exemples dont on peut tirer des leçons. Ninive s’est repentie et a été épargnée de la destruction, tandis que Sodome et Gomorrhe sont restées dans leur péché et ont été détruites.

Le prophète Daniel, reconnaissant que le malheur de la captivité de Babylone était la conséquence du péché, s’est lamenté sur le fait qu’il n’y ait plus de lieu pour présenter à Dieu « des offrandes, des sacrifices et des oblations » et il l’a alors imploré d’accepter son cœur humble et contrit. De même, David, reconnaissant que son péché restait énorme et qu’il n’existait aucun sacrifice qui pourrait l’effacer, pria le Seigneur d’accepter son cœur humble et contrit. Alors, afin d’alléger le fardeau que nous impose la pandémie*, nous devons d’abord nous tourner vers Dieu avec un cœur humble et contrit.

Notre-Dame de Fatima nous a prescrit le remède pour réformer nos vies :

  • Arrêter d’offenser Dieu ;
  • Cultiver un esprit de sacrifice et pénitence ;
  • Travailler assidûment et prier dûment ;
  • Prier le chapelet quotidiennement ;
  • Respecter les dévotions du premier samedi ;
  • Se consacrer au Cœur Immaculé de Marie ;
  • Porter le scapulaire brun et en vivre l’esprit.

Lorsque Dieu voit les efforts que son peuple fait pour se détourner du péché, Il désire toujours, avec ardeur, se radoucir et accueillir le prodigue. Notre sincère repentance et nos véritables efforts pour changer vont attirer de son cœur miséricordieux la bénédiction d’avoir « des bergers selon [s] on cœur » (Jérémie 3 : 15). Ces bergers seront à leur tour disposés et prêts à consacrer la Russie, conformément à la demande formulée à Fatima. La Russie sera convertie et Dieu nous bénira avec une ère de paix.

Nous vivons un moment de terrible châtiment qui peut pourtant devenir un moment de grande miséricorde si nous nous tournons vers Marie, étoile de la mer, pour nous guider dans la tempête. Pendant presque 200 ans, elle a montré beaucoup de compassion pour l’humanité pécheresse, elle a obtenu pour nous des miracles prodigieux, en commençant par la Rue du Bac avec la médaille miraculeuse jusqu’à la dance du soleil à Fatima. Sa compassion maternelle est inépuisable et elle nous assure que la consécration de la Russie sera faite, que la Russie sera convertie, que son Cœur Immaculé triomphera et que nous serons bénis avec une ère de paix.


¹Journée devenue fête légale des Travailleurs, maintenant connue comme la fête du Travail.

²Frontière idéologique, ensuite physique, qui séparait les États socialistes et démocratiques.

³Incident autour de statuettes traditionnelles incas symbolisant la Terre-Mère (Pachamama).

*Pour ma part, je ne voit pas en quoi le covid serait en lui-même un châtiment divin, c'est bien plutôt la façon dont les gouvernements régissent le monde qui est affligeante et qui pourrait être vue comme un châtiment divin. — A. H.



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