L’enseignement de l’encyclique Humanæ Vitæ de plus en plus remis en question
Par Paul-André Deschesnes, Chronique des fausses doctrines, Belœil, 6 décembre 2022 — Photo : WavebreakmediaMicro/Adobe Stock
Un peu partout en Occident et au Québec en particulier, on invite le Vatican à remettre en question les principes fondamentaux de cette encyclique du Pape Paul VI, sous prétexte que l’Église catholique doit s’ajuster au monde postmoderne.
De nombreux prêtres, évêques, cardinaux et théologiens modernistes font pression pour une réécriture et même pour une remise au musée de ce « terrible » document qui n’aurait plus sa place dans notre Église. À leurs yeux, cet enseignement moral est dépassé, car personne ne l’accepte et on s’en moque malicieusement depuis des décennies.
Faut-il s’en remettre aux hurlements d’un monde païen en pleine décadence ? Faut-il discuter et négocier avec ce monde qui a décrété que l’hypersexualisation tous azimuts de notre société est maintenant une valeur universelle que nous devons accepter ? Faut-il obéir à des pasteurs hérétiques qui ont vendu leur âme au diable ?
Pendant que Humanæ Vitæ est remise en question, même au plus haut niveau de l’Église catholique, il faudrait avoir le courage de dire « ’assez, c’est assez ! »’ L’enseignement pérenne de l’Église catholique ne saurait changer au fil du temps. Actuellement, on ridiculise ceux qui suivent fidèlement les sages enseignements de cette encyclique en les traitant de minorités arriérées d’un autre âge. Au contraire, ces fidèles, même s’ils ne sont pas nombreux, nous offrent un modèle à suivre pour être pleinement heureux.
Humanæ Vitæ enseigne la Vérité. C’est faux de dire que Paul VI a fixé un idéal hors d’atteinte. Cet argument satanique a été utilisé à profusion par une grande majorité de pasteurs pour mieux glisser cet enseignement sous le boisseau (Matthieu 5, 14-16).
Depuis des décennies, nous récoltons les fruits empoisonnés d’une lâcheté historique de la part de nos autorités religieuses : familles traditionnelles complètement disloquées, sexualité débridée, avortements en quantité industrielle, dénatalité promue et encouragée, style de vie LGBTQ décrété comme banal et normal, perversions et abominations promues partout à tous les niveaux de notre société très malade, etc. Au contraire, nos pasteurs auraient dû faire face courageusement à la tempête, refuser de se taire et enseigner haut et fort Humanæ Vitæ.
Lire la suiteL’interdiction totale de la contraception par l’Église ne peut être modifiée ni par le pape François ni par quiconque
Par Louis Knuffke — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Rawpixel.com/Adobe Stock
5 septembre 2022, Rome (LifeSiteNews) — La question de savoir si le pape peut changer l’enseignement actuel de l’Église selon lequel la contraception est toujours et partout un acte gravement peccamineux a été soulevée par de nombreuses voix au sein de l’Église, tant dans la hiérarchie que parmi les fidèles laïcs.
- Pour tenter d’aborder la question dans une perspective authentiquement catholique, j’ai l’intention de faire ce qui suit :
- Offrir une synopsis de la crise actuelle de l’Église.
- Trier les possibilités logiques impliquées dans la proposition de changer l’enseignement sur la contraception.
- Aborder la question sous-jacente des fins du mariage et de leur ordre.
- Considérer la manière dont l’élévation du mariage au rang de sacrement affecte les fins du mariage.
- Présenter l’enseignement constant des Pontifes romains en la matière.
Cela nous permettra de voir que le mal de la contraception, et l’interdiction universelle de sa pratique, relève de la loi morale naturelle et a été clairement et constamment enseigné par le Magistère de l’Église au cours du siècle dernier. Pour ces raisons, l’enseignement de l’Église sur la contraception ne peut changer, mais au contraire, comme l’a déclaré Jean-Paul II en 1988, « appartient au patrimoine permanent de la doctrine morale de l’Église ».
La crise actuelle
Le rejet généralisé de l’enseignement sur la contraception a balayé l’Église lorsque Paul VI a publié l’encyclique Humanae Vitae en 1968, mais jusqu’à récemment, ce rejet se contentait d’ignorer l’enseignement de Paul VI ou de s’en dissocier, sans tenter de le modifier au niveau d’une déclaration ou d’une promulgation magistérielle. Humanae Vitae avait elle-même déjoué une tentative de renverser les condamnations précédentes de la contraception déclarées par Pie XI et Pie XII.
Aujourd’hui, cependant, alors que le pape François a déjà proposé que l’utilisation de contraceptifs soit moralement licite pour les couples mariés afin d’éviter les maladies sexuellement transmissibles, comme le virus zika, beaucoup espèrent que le pontife actuel déclarera officiellement que certaines circonstances permettent d’utiliser des contraceptifs sans encourir la sentence du péché.
Les voix qui réclament un tel changement d’enseignement sont devenues plus intransigeantes avec le moyen du « dialogue synodal » dont elles disposent désormais. Des évêques et des cardinaux appellent ouvertement à un changement d’enseignement, et l’Académie pontificale pour la vie (PAV) de Rome a fait de la remise en question de l’interdiction totale de la contraception par l’Église un point essentiel de ses dernières conférences, de ses livres et de ses commentaires sur les médias sociaux.
Dans la tempête de dissensions qui s’est levée dans les eaux toujours changeantes du monde séculier dans lequel nous vivons, les catholiques fidèles sont forcés de faire face à la dure question : cet enseignement peut-il changer ? L’interdiction totale de la contraception par l’Église peut-elle être modifiée par le pape ou par quiconque ?
Les possibilités logiques de changement de la doctrine
Pour l’instant, considérons ce qu’il serait nécessaire de dire pour que l’enseignement change. Nous serons alors en mesure d’examiner les arguments pour et contre.
Pour que la condamnation de la contraception par l’Église change et soit vraie, soit l’affirmation selon laquelle la contraception est un péché grave est fausse, soit elle était vraie auparavant mais ne l’est plus parce que la nature du mariage et des rapports sexuels a changé. Ce qui n’est pas possible, c’est que la nature du mariage et des relations sexuelles reste la même et que l’usage de la contraception soit à la fois un péché universel et moralement acceptable dans certains cas.
La contradiction logique d’une négative universelle est une affirmative particulière, et la contradiction d’une affirmative universelle est une négative particulière. La contradiction de l’affirmation « la contraception n’est jamais moralement bonne » est l’affirmation « la contraception est parfois moralement bonne ». Ou, en d’autres termes, la contradiction de l’affirmation « la contraception est toujours un péché grave » est l’affirmation « la contraception, parfois, n’est pas un péché grave ».
Cela peut peut-être commencer à éclairer l’insistance de l’Académie pontificale pour la vie à dire que ce qu’elle préconise est simplement l’autorisation de la contraception « dans certaines circonstances ». L’Académie souligne qu’elle ne propose pas un renversement complet de l’enseignement ou la promotion de la contraception comme étant toujours moralement bonne et acceptable. Elle « développe l’enseignement » en « discernant » les circonstances dans lesquelles l’interdiction ne s’applique pas.
De telles affirmations ignorent la logique et accomplissent tout ce qui est nécessaire dans le but pratique de présenter la contraception comme quelque chose qui peut être considéré comme moralement bon. Elle laisse la détermination des circonstances qui justifient son utilisation au jugement prudentiel du couple en question. En d’autres termes, l’utilisation de la contraception est devenue une question de prudence plutôt qu’un commandement strict et universel qui oblige tout le monde, sans exception.
En affirmant de façon apparemment anodine que « dans certaines circonstances » la contraception est moralement bonne, ce qui a été proposé est en fait la contradiction directe de l’interdiction négative universelle, selon laquelle la contraception n’est jamais moralement bonne et ne peut donc jamais être utilisée par un couple marié.
Lire la suiteRéformer nos vies selon la demande de la Vierge à Fatima
Par le Père Linus Clovis (Voice of the Family) — Traduit par Campagne Québec-Vie
Malgré la grande vénération envers notre Notre-Dame de Fatima dans le monde catholique, très peu de personnes ont saisi pleinement le sens du message que la Sainte Vierge a envoyé au monde. Plusieurs considèrent le message de Notre-Dame comme un simple appel à la conversion, à la pénitence et comme un simple message d’espoir. La raison expliquant cette perception réside dans le fait qu’il a reçu peu de publicité et que, lorsque le message a été propagé, seulement une partie de celui-ci a été prêchée ou expliquée.
L’essence du message de Fatima se trouve dans le « secret » que Notre-Dame a révélé aux enfants en trois parties. Le 13 juillet 1917, elle a dit :
« Vous avez vu l’enfer où vont les âmes des pauvres pécheurs. Pour les sauver, Dieu veut établir dans le monde la dévotion à mon Cœur Immaculé. Si l’on fait ce que je vais vous dire, beaucoup d’âmes se sauveront et l’on aura la paix. La guerre va finir. »
Après l’avertissement sur les conséquences possibles si l’on ignorait son message, Notre-Dame a promis de revenir et a dit : « je viendrai demander la consécration de la Russie à mon Cœur Immaculé et la Communion réparatrice des premiers samedis du mois. Si l’on écoute mes demandes, la Russie se convertira et l’on aura la paix ». Outre son mandat, la Sainte Vierge a déclaré : « Au Portugal se conservera toujours le dogme de la foi… » (À ce moment-là, la troisième partie du secret, communément dénommé « le troisième secret », a commencé.)
Le 10 décembre 1925, Notre-Dame apparut avec l’Enfant Jésus devant Lucie. Elle a demandé la communion réparatrice des premiers samedis du mois en disant : « […] dis que tous ceux qui, pendant cinq mois, le premier samedi, se confesseront, recevront la sainte Communion, réciteront un chapelet, et me tiendront compagnie pendant quinze minutes en méditant sur les quinze mystères du Rosaire, en esprit de réparation, je promets de les assister à l’heure de la mort avec toutes les grâces nécessaires pour le salut de leur âme. »
Quatre ans plus tard, le 13 juin 1929, Notre-Dame est apparue devant notre sœur Lucie à Tuy, en Espagne, accompagnée d’une vision de la Très Sainte Trinité. Elle a dit à Lucie : « Le moment est venu où Dieu demande au Saint-Père de faire, en union avec tous les évêques du monde, la consécration de la Russie à mon Cœur Immaculé », en promettant de convertir la Russie à la suite de cet acte.
Lire la suiteL’Anti-Église est là ― les fidèles catholiques ne doivent pas avoir peur
Le P. Linus F. Clovis, prêtre de l’archidiocèse de Castries, Sainte Lucia dans les Antilles.
Par le Père Linus F. Clovis (LifeSiteNews) ― Traduit par inquisition.ca ― Photo : Steve Jalsevac/LifeSiteNews
Le pape François ayant annoncé vouloir remettre de l’avant son exhortation apostolique Amoris Lætitia en cette année 2021, par conséquent tout ce qu’elle contient d'erroné, nous publions le présent texte du P. Linus Clovi, lu lors d’une conférence donnée au Rome Life Forum en 2017, qui, entre autres, soulignent les graves erreurs que promeut Amoris Lætitia et ses dangers pour l’Église, ainsi que pour la cause de l’enfant à naître. C’est aussi un document très pertinent au sujet de la crise actuelle que subit l’Église. ― A. H.
Note du traducteur : Le Père Clovis a donné cette conférence au Forum de la Vie de Rome, le 18 mai 2017. J’ai copié et traduit la version sur LifeSiteNews.
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Les premiers mots du Pape saint Jean-Paul II, apparaissant sur le balcon de la basilique Saint-Pierre, le jour de son élection le 16 octobre 1978, furent « n’ayez pas peur ». Maintenant, trente-neuf ans plus tard, à la lumière des événements qui ont pris le contrôle du catholicisme contemporain, ses premiers mots semblent être non seulement prophétiques, mais bien plus : un appel aux armes en préparation pour la bataille [1 Co 14:8].
Chaque fois que le pendule de l’histoire humaine et du salut passe à travers une période de ténèbres et de turbulences envahissantes, Dieu inspire souvent des prophètes pour parler, afin que la lumière puisse resplendir pour dissiper les ténèbres, et que la tourmente puisse être atténuée par l’espoir. Ces prophètes en ont appelé à plus de confiance en la sollicitude active et affectueuse de Dieu pour son peuple [Jn 3 h 16]. Ainsi, par exemple, avec des supplications pour avoir confiance en la providence aimante de Dieu, Isaïe [Is 7:10-14] a supplié le roi Achaz de demander à Dieu un signe avant d’agir, et Jérémie [Jr 38-40] a prévenu que Dieu sauverait Jérusalem de la destruction totale seulement si la ville se rendait aux Babyloniens. L’Église elle-même n’a pas été privée des bénédictions de la grâce prophétique, comme le prouve grandement Dieu en suscitant des saints tels que Bernard de Clairvaux, François d’Assise, Catherine de Sienne, Marguerite-Marie Alacoque et, plus récemment, en envoyant Sa Sainte Mère à Lourdes, à La Salette et à Fatima.
Il y a un siècle, Dieu a envoyé la Reine des Prophètes à la Cova da Iria à Fatima, au Portugal, avec un double message pour notre monde contemporain. Tout d’abord, elle a prévenu que le monde était déjà confronté à un péril beaucoup plus destructeur que celui auquel Jérusalem avait dû faire face et, deuxièmement, elle a présenté une solution céleste, plus sage et plus prudente que celle offerte à Achaz, qui avait refusé de demander à Dieu un signe « aussi profond que le Shéol ou aussi élevé que le ciel » [Is 7:11]. Cependant la Vierge, par sollicitude maternelle, a établi la gravité et la véracité de son double message avec une vision et un signe. Le 13 juillet 1917, « aussi profond que le Shéol » a été illustré par une vision perturbante de l’Enfer. Quatre mois plus tard, le 13 octobre, « aussi élevé que le ciel » a été confirmé avec un signe, le miracle étonnant de la « danse du soleil » qui a été observé par plus de soixante-dix mille personnes.
Lire la suiteMgr Viganò : le Christ-Roi a été « détrôné », non seulement « dans la société, mais dans l’Église »
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Museo del Prado/Wikimedia Commons — Mise à jour : 2 novembre 2020
Voici la traduction intégrale, par mes humbles soins, d'un message de Mgr Carlo Maria Viganò envoyé à l'occasion de la retraite annuelle de l’équipe du site canadien de nouvelles LifeSiteNews. Dans son propos, Mgr Viganò souligne la portée du règne social du Christ-Roi sur l’État et l’Église, dénonçant le rejet dont il est l’objet par la société laïciste et relativiste, et par une partie importante de la hiérarchie ecclésiastique. Un texte intéressant qui aide à comprendre combien il importe de reconnaître le Règne de Jésus-Christ dans notre cœur, notre famille, notre société, dans l’Église et dans le monde entier :
Te adoret orbis subditus
O ter beata civitas
cui rite Christus imperat,
quæ jussa pergit exsequi
edicta mundo cælitus !
O trois fois heureuse la cité
Où règne pleinement le Christ,
Et qui s’empresse d’obéir
Aux lois que le ciel dicte au monde.
Jésus prit avec lui Pierre, Jacques et Jean son frère, et les conduisit à l’écart sur une haute montagne. Et il fut transfiguré devant eux : son visage resplendit comme le soleil, et ses vêtements devinrent blancs comme la lumière. Et voilà que Moïse et Elie leur apparurent conversant avec lui. Prenant la parole, Pierre dit à Jésus : « Seigneur, il nous est bon d’être ici ; si vous le voulez, faisons-y trois tentes, une pour vous, une pour Moïse et une pour Elie. » Il parlait encore, lorsqu’une nuée lumineuse les couvrit, et du sein de la nuée une voix se fit entendre, disant : « Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui j’ai mis toutes mes complaisances : écoutez-le. » En entendant cette voix, les disciples tombèrent la face contre terre, et furent saisis d’une grande frayeur. Mais Jésus, s’approchant, les toucha et leur dit : « Levez-vous, ne craignez point. » Alors, levant les yeux, ils ne virent plus que Jésus seul. Comme ils descendaient de la montagne, Jésus leur fit ce commandement : « Ne parlez à personne de cette vision, jusqu’à ce que le Fils de l’homme soit ressuscité des morts » (Mt 17, 1-9).
Permettez-moi, chers amis, de partager avec vous quelques réflexions sur la royauté de Notre Seigneur Jésus-Christ, manifestée dans la Transfiguration que nous célébrons aujourd’hui, après d’autres épisodes significatifs de la vie terrestre du Seigneur : des Anges survolant la Grotte de Bethléem à Son Baptême dans le Jourdain en passant par l’adoration des Mages.
J’ai choisi ce thème parce que je crois qu’il peut, d’une certaine manière, résumer le point central de notre engagement et du vôtre en tant que catholiques ; non seulement dans la vie privée et familiale, mais aussi et surtout dans la vie sociale et politique.
Tout d’abord, ravivons notre foi dans la royauté universelle de Notre Divin Sauveur.
Il est vraiment le Roi Universel, c’est-à-dire qu’il possède la Souveraineté absolue sur toute la création, sur le genre humain, sur tous les peuples, même sur ceux qui sont en dehors de son bercail, la Sainte Église catholique, apostolique et romaine.
Chaque personne est vraiment une créature de Dieu. Chaque personne lui doit tout son être, tant dans sa nature dans son ensemble que dans chacune des parties individuelles qui la composent : corps, âme, facultés, intelligence, volonté et sens. Les actes de ces facultés, ainsi que les actes de tous les organes du corps, sont des dons de Dieu, dont la domination s’étend à tous ses biens en tant que fruits de Son ineffable libéralité. La simple considération du fait que personne ne choisit ou ne peut choisir la famille à laquelle il appartient sur terre est suffisante pour nous convaincre de cette vérité fondamentale de notre existence.
Lire la suiteCardinal Robert Sarah : Humanæ Vitæ, voie de sainteté
Cardinal Robert Sarah, Préfet de la Congrégation pour le Culte Divin et la Discipline des Sacrements.
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Katolikus Vàlasz
C’est le titre de la conférence donnée par le cardinal Robert Sarah, Préfet de la Congrégation pour le Culte Divin et la Discipline des Sacrements à l’abbaye Sainte-Anne de Kergonan, le 4 août dernier pour les 50 ans d’Humanæ Vitæ. Le Cardinal Sarah y fait l’éloge du courage de Paul VI et de sa puissante encyclique qui « n’est pas un simple document disciplinaire, une simple condamnation de la contraception ; beaucoup plus profondément, Humanæ Vitæ est une invitation à la sainteté conjugale ».
Vidéo de la conférence du cardinal Robert Sarah, également disponible sur le site Fécondité.org :
Lire la suite« Humanæ Vitæ » : ce qu’en a dit Mary Eberstadt à L’Université Notre-Dame
Mary Eberstadt.
Par Perry West (CNA) — traduit par Campagne Québec-Vie
South Bend, Indiana, 20 mars 2018 (CNA/EWTN News) — L’auteur Mary Eberstadt a dit aux étudiants de l’Université Notre-Dame mardi qu’un certain document sur la contraception, de 50 ans, est essentiel pour la compréhension de l’état de notre culture contemporaine.
Eberstadt, directrice de recherche du Faith & Reason Institute (l’Institut Foi et Raison), a parlé au Notre Dame’s Center for Ethics and Culture (Centre d’éthique et de culture de Notre Dame), expliquant que le message prophétique contenu dans l’encyclique Humanæ Vitæ du Pape Paul VI de 1968 est devenu une réalité.
« La technologie de la contraception, telle que le prévoyait Paul VI, ouvre une boîte de Pandore pleine de méfaits, grâce à laquelle le plus fort a l’avantage, » assura Eberstadt aux étudiants de Notre Dame le 20 mars.
« Depuis un certain temps maintenant, il est devenu apparent que la révolution sexuelle qui débuta dans les années 60 soit en passe de devenir l’un des plus influents dérangements de l’histoire humaine, » soutint Eberstadt. « Elle a des répercussions importantes à travers le monde : microcosmiques, macrocosmiques, morales, religieuses, politiques, et autres. »
Lire la suiteReconnaissance des vertus héroïques du pape d'Humanae Vitae
Humanae Vitae sera un jour reconnu comme le texte prophétique de la seconde partie du XXe siècle. Et Paul VI recevra la gloire de l'avoir publié, après avoir reçu le mépris de tous les bien pensants à l'intérieur comme à l'extérieur de l'Église Catholique. C'est donc avec joie que nous publions cette nouvelle parue sur le site de Zenit.org du 19 décembre 2012:
(Paul VI et le philosophe Jean Guitton, de l'Académie Française)
Le pape a en effet approuvé, ce jeudi, 10 décrets de la Congrégation pour les causes des saints reconnaissant que 10 serviteurs et servantes de Dieu ont vécu les vertus chrétiennes et humaines de façon « héroïque », dont le pape Paul VI-Giovanni Battista Montini, et un prêtre français.
(...)
L’année 2013 marquera le 50e anniversaire de l’élection du cardinal Giovanni Battista Montini au siège de Pierre, et le 35e anniversaire de sa mort.
Les cardinaux ont approuvé à l’unanimité la documentation rassemblée pour le procès dans la « Positio » et ils ont reconnu le caractère « héroïque » de ses vertus.
Mais pour la béatification, il faudra la reconnaissance d’un miracle dû à l’intercession du pape Montini. Selon le postulateur de la cause, le P. Antonio Marrazzo, un miracle présumé aurait été constaté il y a 16 ans, en Californie.
Il s’agirait d’un cas de grossesse difficile qui avait conduit les médecins à conseiller l’avortement. Mais, demandant la prière du défunt pape Paul VI, la jeune maman décidé de mener à bien sa grossesse. Elle a attendu que son enfant ait 15 ans pour parler de miracle. Il y aurait également le cas d’une religieuse guérie d’une tumeur.