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Planned Parenthood et l’avortement : du sang sur les mains

Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Fibonacci Blue/Flickr

J’ai lu aujourd’hui même un article des plus éclairants sur l’industrie de l’avortement, dont Planned Parenthood est l’un des plus gros acteurs, tout y passe : les fondements évolutionniste, eugéniste, malthusianiste, raciste, les profits colossaux des fournisseurs d’avortements, les dizaines de millions d’enfants à naître avorté chaque année, en passant par la stérilisation forcée de centaines de milliers de personnes.

Cet article, au titre évocateur L’argent du sang intra-utérin, écrit par Sébastien Renault sur le site Entre la plume et l’enclume, nous montre que plusieurs de ceux qui prône l’avortement en viennent à soutenir également l’infanticide (bien qu’après tout, tuer un enfant avant qu’il soit né ou après ne change strictement rien, dans les deux cas c’est de l’infanticide) ; il nous dévoile également les raisonnements tordus et illogiques sur lesquels les défenseurs de l’avortement se basent pour le défendre, les défenseurs parmi les plus ardents se trouvant dans le groupe de ceux qui en tire le plus d’argent ; il nous explique enfin les bases philosophiques de l’avortement et ce qui cloche dedans.

Bref, un excellent article. Extrait d'Entre la plume et l'enclume :

À côté de la génération de profits colossaux, le « droit des femmes » à l’infanticide prénatal doit nécessairement s’inscrire et toujours davantage se consolider sur le terrain législatif [4]. La composante fondamentalement meurtrière de l’avortement est en réalité si évidente que ses promoteurs officiels ne prennent même plus soin aujourd’hui de dulcifier leurs discours. Prenons l’exemple de l’adoption récente par le Sénat de l’État new-yorkais d’une nouvelle loi abrogeant la protection des nourrissons nés vivants à la suite d’avortements ratés (le Reproductive Health Act). On pourra ici consulter la version préparatoire de la législation en question, dénotée S. 240 A. 21 et datée du 9 janvier 2019. Elle donne tout son relief au pouvoir tant idéologique que législatif des génocidaires intra-utérins aujourd’hui aux commandes des deux chambres américaines. Le décret législatif, signé de la main du gouverneur Andrew Cuomo, légalise l’extermination de l’enfant à naître comme « droit fondamental », y compris jusqu’à sa naissance — si la « santé » de la mère en dépendait, sans spécifier plus avant ce que le terme de « santé » est ici réellement censé inclure dans sa définition appliquée. En l’absence d’une définition claire, toute raison de santé (physique, mentale et/ou émotionnelle) pourra ainsi être arbitrairement présumée et comprise dans le cadre de la nouvelle loi, moyennant l’aval de la Cour Suprême américaine. La loi S. 240 A. 21 octroie par ailleurs à tout praticien hospitalier agréé le pouvoir d’agir « de bonne foi » pour le bien de telle ou telle patiente — signifiant qu’un enfant à naître peut quant à lui être assassiné en toute légalité, sans autre forme de procès, par n’importe quel membre du corps médical préposé à une femme enceinte qui aura décidé d’interrompre sa grossesse, y compris le jour même de la naissance ou pendant l’acte de donner naissance. Auquel cas l’enfant sera respectueusement placé dans l’isolement et tout simplement abandonné à mourir affamé ou déshydraté, ou encore à voir ses quelques moments d’existence ex utero « tendrement » abrégés par injection létale. De leur côté, les essaims féministes ont, de concert, applaudi la promulgation de la loi S. 240 A. 21.

L'article continue ci-dessous...

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Il suffit donc aux législateurs de l’extermination in utero de décréter, par la puissance d’un verbe exécutif arbitraire, l’absence d’humanité et de « vie au sens juridique » des enfants à naître… Et le tour est joué ! C’est ce qu’illustre en outre très bien et très tristement l’interview du président du Syndicat national des gynécologues-obstétriciens (Syngof), le docteur Bertrand De Rochambeau, au micro du Quotidien le 11 septembre dernier, face à la journaliste Valentine Oberti [5]. Monsieur De Rochambeau déclarait : « Nous ne sommes pas là pour retirer des vies. » La journaliste Valentine Oberti avait alors réagi, en bonne féministe qui se respecte et se devait dès lors d’exonérer sur-le-champ la légitimité sacro-sainte de ce « droit fondamental » des femmes à l’IVG : « Mais quand vous dites “retirer une vie,” un enfant à naître n’est pas une vie au sens juridique. Ce n’est pas un homicide de faire un [e] IVG. » Réponse du président du Syngof : « Si Madame. » Réponse conditionnée d’Oberti, inculquée de culture relativiste et de méchanceté arbitraire, inconsciemment ou pas : « Non, au sens du Code pénal, c’est pas ça, c’est faux. Ça, c’est un argument […] Toutes les femmes, j’en suis une, ne considèrent pas qu’avoir un embryon dans le ventre, c’est une vie. » Comme si la considération des femmes (ou de quiconque), c’est-à-dire le sentiment aperceptif ou l’opinion des gens, déterminait de quelque manière le statut ontologique et l’humanité de l’embryon… Quelle folie et quelle absurdité, tant philosophique que factuelle et scientifique ! Et monsieur De Rochambeau, de lui rétorquer : « Et bien ça, c’est SON opinion. Moi, en tant que médecin, je ne suis pas forcé d’avoir votre opinion ; et si je ne l’ai pas, la loi me protège, et ma conscience aussi. » Il faisait en cela référence, à bon droit, à la clause de conscience qui permet aux gynécologues de refuser la pratique de l’extermination in utero. L’interview du docteur Rochambeau avait à peine été diffusée sur la chaîne TMC, qu’une pétition exigeant le retrait de cette clause de conscience des médecins circulait déjà sur les réseaux sociaux... N’en doutez pas un instant, la police de l’opinion arbitraire et de la tyrannie sentimentale se tient aux aguets jour et nuit. Telle est la belle démocratie occidentale, ou dictature de l’opinion du plus grand nombre. Un certain Coluche nous avait pourtant mis en garde, par des propos d’une pertinence rare :

« Ce n’est pas parce qu’ils sont nombreux à avoir tort qu’ils ont raison. »

Remarquons bien que le raisonnement juridique erroné derrière l’argumentaire des partisans de l’IVG vise tout simplement à contourner et à justifier le meurtre des enfants à naître, sur la base viciée de ses propres prémisses (représentées par l’autorité « toute-puissante » du Code pénal). Cet argumentaire juridique circulaire affirme en effet ce qu’il entend démontrer, en toute logique arbitraire flagrante. Il s’agit ici de ce qu’on appelle une pétition de principe, défection logique d’un raisonnement assumant dans ses prémisses la proposition qu’il lui incombe de prouver (ici, que l’embryon humain ne possède pas la vie et qu’il est essentiellement dépourvu d’humanité).

Ce qui nous renvoie aux principales racines philosophiques de l’idéologie avorteuse. Les figures de Thomas Malthus, Charles Darwin, Herbert Spencer, Francis Galton et August Weismann dominent la scène des discussions intellectuelles et de l’émergence d’un nouvel élitisme socio-racial en milieux anglo-saxons et germaniques au début et au milieu du XIXe siècle.

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