Message spirituel de la semaine : Participer à la Victoire du Christ sur le monde
Par l’Abbé J.-Réal Bleau ― Photo (rognée et côtés flous rajoutés) : Brigham Young University Museum of Art/Wikimedia Commons
Étant empêché de donner son enseignement habituel à ses anciens paroissiens, le curé émérite de la Mission Saint-Irénée de Lyon, l’Abbé J. – Réal Bleau, a décidé de leur écrire un message spirituel chaque semaine, lettres qu’il nous permet de reproduire sur le site de Campagne Québec-Vie.
Nous publierons donc les messages qu'il a écrit depuis la première semaine de Pâque, avant de publier hebdomadairement le nouveau message spirituel de l’Abbé Bleau.
Voici donc le premier :
Message de la 1 ère semaine après Pâques
Participer à la Victoire du Christ sur le monde
En Notre-Seigneur Jésus-Christ ressuscité, la toute-puissance de Dieu a triomphé des forces coalisées du monde entier, qui étaient soumises à Satan. Par sa mort et sa résurrection Jésus-Christ a défait complètement l’ennemi de Dieu, Satan. Il lui a arraché l’empire qu’il avait usurpé, et a manifesté qu’il avait été envoyé par Dieu dans le monde pour le sauver. Fils unique de Dieu, Jésus-Christ ne pouvait pas ne pas vaincre le Malin et le monde qu’il tenait en son pouvoir. Car que peut vraiment valoir la force des créatures les plus puissantes devant la puissance infinie du Créateur ? « Tout ce qui est né de Dieu, écrit saint Jean, est vainqueur du monde » (1, Jn. 5, 4). C’est pourquoi il est impossible à quiconque de vaincre le monde, entendu comme une immense puissance alliée du démon, s’il ne naît auparavant de Dieu. Ce n’est qu’en naissant de Dieu par la vraie foi au Fils unique de Dieu — foi consacrée par le baptême et nourrie et fortifiée par les autres sacrements — que les hommes peuvent participer à son combat et à sa victoire sur le monde. Saint Jean l’affirme en tant que témoin. « Et ce qui remporte la victoire sur le monde, c’est notre foi. Quel est celui qui est vainqueur du monde, sinon celui qui croit que Jésus est le Fils de Dieu ? » (1, Jn. 5, 5). Telle est la foi que l’Eglise, fondée par Jésus ressuscité dans le feu de l’Esprit Saint, a pour mission d’enseigner à toutes les nations. Le grand combat du Christ se poursuit au milieu de grandes épreuves, jusqu’à la proclamation de sa victoire finale.
Aujourd’hui, alors que la foi au Fils de Dieu, unique Sauveur du monde, est rejetée, dans tous les pays qui furent jadis chrétiens, au nom d’une science pleine de subtils et d’odieux mensonges, auxquels il faudrait croire ingénument comme à des dogmes absolus (comme l’évolution des espèces en vue de nier la création), Jésus le tout-puissant, sans lequel toute puissance humaine est vouée à la ruine, appelle ceux qui veulent bien entendre sa voix, à entrer dans son combat pour la vérité, la justice et la paix, afin de pouvoir participer ensuite à sa victoire sur le monde.
Dans les circonstances tout à fait spéciales que nous vivons actuellement, se dessine une persécution souterraine et universelle des ennemis de Jésus-Christ contre son Église. Ce qui se passe n’est pas seulement une sorte de dictature sanitaire. En fermant les églises et en empêchant les catholiques de recevoir les remèdes sacramentels, car les sacrements sont de divins remèdes, ordonnés à la santé de l’âme et du corps, l’unique vraie religion est profondément humiliée et méprisée dans la mission divine qu’elle a reçue de transmettre intégralement aux peuples de la terre les vérités infaillibles et les secours de la foi et de la morale chrétiennes, ainsi que l’effusion dans les âmes de la lumière et la force de la vie divine. Le temps est venu de mettre de côté toutes nos peurs pour témoigner ouvertement que la foi catholique fidèlement vécue est la seule espérance de salut pour notre pays et tous les pays du monde et de revendiquer fermement nos droits les plus sacrés.
Seigneur Jésus, venez au secours de la faiblesse de notre foi, et veuillez rallumer dans les cœurs de vos pasteurs et de vos fidèles le flambeau de la vraie foi à laquelle seule est assurée, dans le temps et l’éternité, la participation à votre victoire éclatante sur toutes les forces du mal.
Abbé J.-R. Bleau
Le dimanche 19 avril 2020
Financiers potentiels du Pacte pour l’éducation du pape François selon Jeffrey Sachs : ONU, FMI, UE, Bill Gates et autres
Jeffrey Sachs.
Par Jeanne Smits (Le blog de Jeanne Smits) — Photo (rognée) : G20 Argentina/Flickr — Une petite remarque incidente, je me demande si la corrélation qu’établissent les malthusiens entre éducation et réduction du nombre d’enfants ne serait pas tout simplement fausse ou exagérée, pour la bonne raison que l’éducation, qu’ils promeuvent dans les pays pauvres, est flanquée d’une « éducation sexuelle » qui comprend la contraception, l’avortement et autres comportements contre nature et infertiles (sans les deux premiers l’« éducation sexuelle » en question ne serait pas terriblement efficace pour éviter la grossesse aux adolescentes, notamment, bien au contraire…), pratiques qui, elles, réduisent à coup sûr la natalité. D’ailleurs, on n’a qu’à regarder les pays occidentaux pour se convaincre du manque de corrélation entre l’éducation, ou même l'« éducation sexuelle », et le fait d’être enceinte, vu qu’on y perpètre des avortements à tour de bras, et que des femmes hautement instruites ont heureusement une nombreuse famille (l'« éducation sexuelle » n'ayant rien à voir avec ce dernier cas). Peut-être faut-il comprendre que pour le malthusien « éducation » veut dire enseigner le malthusianisme. — A. H.
L’économiste américain, Jeffrey Sachs, partisan avoué du contrôle de la population, a annoncé au Vatican le nom de certains partenaires financiers potentiels du Pacte mondial pour l’éducation que le pape François lancera le 14 mai prochain en vue de créer un « nouvel humanisme ». Sur la liste — présentée sur écran lors d’un atelier sur ledit Pacte organisé à l’Académie pontificale des sciences les 6 et 7 février derniers — figurent le milliardaire américain Bill Gates, le magnat des affaires le plus riche de Chine, Jack Ma, Mukesh Ambani, patron de la plus grosse société pétrochimique de l’Inde et l’homme le plus riche d’Asie, l’UNESCO et plusieurs autres agences des Nations Unies, ainsi que la Banque islamique de développement.
Une grande partie des informations et des développements de cet article sont repris dans l’excellent article publié hier par Diane Montagna sur LifeSiteNews, en particulier le compte-rendu de son très révélateur entretien avec Mgr Sanchez Sorondo, organisateur de l’atelier.
Entre l’éducation et la réduction de la fertilité, il y a un lien que les malthusiens contemporains soulignent volontiers. Le propre chancelier de l’Académie pontificale des sciences, Mgr Marcelo Sanchez Sorondo, avait affirmé lors d’un précédent colloque sur la biodiversité — où il n’avait pas hésité à inviter des partisans de premier plan de la contraception et de l’avortement — que les femmes ayant un plus haut degré d’instruction ont en moyenne moins d’enfants que les autres. Il présentait cela comme une sorte de solution éthique pour que les femmes « aient un ou deux enfants au lieu de sept ».
Notez qu’un tel taux de fécondité serait globalement suicidaire : pour remplacer les générations dans les pays développés, il faut 2,1 enfants par femme, nettement plus dans les pays pauvres. Même là où mortalité maternelle et infantile sont peu importantes, ce sont les familles nombreuses qui doivent compenser l’absence d’enfants chez les femmes qui pour diverses raisons ne peuvent ou ne veulent en avoir.
Sachs et plusieurs de ces bailleurs de fonds potentiels mettent également l’éducation en avant comme un moyen essentiel pour réduire à terme la population mondiale, au motif que les couples — et surtout les femmes — instruits ont des bébés plus tard et comprennent l’avantage matériel qu’il peut y avoir à avoir moins d’enfants.
Les ambitions du Pacte mondial pour l’éducation sont extrêmement élevées. Jeffrey Sachs a ainsi déclaré qu’il avait « parlé avec certaines des personnes les plus riches du monde » : il se dit convaincu de la possibilité de faire abonder un fonds pour l’éducation à hauteur de 26 milliards de dollars par an.
« Voici où nous allons trouver les fonds », a-t-il proclamé en présentant une diapositive intitulée « Partenaires pour le Pacte mondial pour l’éducation et un nouveau fonds pour l’éducation ». En voici la transcription :
- Gouvernements donateurs
- L’Union européenne
- Les grands philanthropes (Bill Gates, Jack Ma, Mukesh Ambani)
- Banque islamique de développement
- UNESCO, UNICEF, autres agences des Nations unies
- Fonds monétaire international
- Les promoteurs des ODD du Secrétaire général de l’ONU
- L’ONG Global Citizens
- « Youth for the Future »
Planned Parenthood et l’avortement : du sang sur les mains
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Fibonacci Blue/Flickr
J’ai lu aujourd’hui même un article des plus éclairants sur l’industrie de l’avortement, dont Planned Parenthood est l’un des plus gros acteurs, tout y passe : les fondements évolutionniste, eugéniste, malthusianiste, raciste, les profits colossaux des fournisseurs d’avortements, les dizaines de millions d’enfants à naître avorté chaque année, en passant par la stérilisation forcée de centaines de milliers de personnes.
Cet article, au titre évocateur L’argent du sang intra-utérin, écrit par Sébastien Renault sur le site Entre la plume et l’enclume, nous montre que plusieurs de ceux qui prône l’avortement en viennent à soutenir également l’infanticide (bien qu’après tout, tuer un enfant avant qu’il soit né ou après ne change strictement rien, dans les deux cas c’est de l’infanticide) ; il nous dévoile également les raisonnements tordus et illogiques sur lesquels les défenseurs de l’avortement se basent pour le défendre, les défenseurs parmi les plus ardents se trouvant dans le groupe de ceux qui en tire le plus d’argent ; il nous explique enfin les bases philosophiques de l’avortement et ce qui cloche dedans.
Bref, un excellent article. Extrait d'Entre la plume et l'enclume :
Lire la suiteÀ côté de la génération de profits colossaux, le « droit des femmes » à l’infanticide prénatal doit nécessairement s’inscrire et toujours davantage se consolider sur le terrain législatif [4]. La composante fondamentalement meurtrière de l’avortement est en réalité si évidente que ses promoteurs officiels ne prennent même plus soin aujourd’hui de dulcifier leurs discours. Prenons l’exemple de l’adoption récente par le Sénat de l’État new-yorkais d’une nouvelle loi abrogeant la protection des nourrissons nés vivants à la suite d’avortements ratés (le Reproductive Health Act). On pourra ici consulter la version préparatoire de la législation en question, dénotée S. 240 A. 21 et datée du 9 janvier 2019. Elle donne tout son relief au pouvoir tant idéologique que législatif des génocidaires intra-utérins aujourd’hui aux commandes des deux chambres américaines. Le décret législatif, signé de la main du gouverneur Andrew Cuomo, légalise l’extermination de l’enfant à naître comme « droit fondamental », y compris jusqu’à sa naissance — si la « santé » de la mère en dépendait, sans spécifier plus avant ce que le terme de « santé » est ici réellement censé inclure dans sa définition appliquée. En l’absence d’une définition claire, toute raison de santé (physique, mentale et/ou émotionnelle) pourra ainsi être arbitrairement présumée et comprise dans le cadre de la nouvelle loi, moyennant l’aval de la Cour Suprême américaine. La loi S. 240 A. 21 octroie par ailleurs à tout praticien hospitalier agréé le pouvoir d’agir « de bonne foi » pour le bien de telle ou telle patiente — signifiant qu’un enfant à naître peut quant à lui être assassiné en toute légalité, sans autre forme de procès, par n’importe quel membre du corps médical préposé à une femme enceinte qui aura décidé d’interrompre sa grossesse, y compris le jour même de la naissance ou pendant l’acte de donner naissance. Auquel cas l’enfant sera respectueusement placé dans l’isolement et tout simplement abandonné à mourir affamé ou déshydraté, ou encore à voir ses quelques moments d’existence ex utero « tendrement » abrégés par injection létale. De leur côté, les essaims féministes ont, de concert, applaudi la promulgation de la loi S. 240 A. 21.
L’explosion cambrienne (et celle de la vie sur terre) n’a pas été déclenchée par des météorites
Par Clémentine Jallais (Réinformation.TV) — Photo : geralt/Pixabay
La culture de mort plonge ses racines dans bien des terreaux plus ou moins toxiques, dont celui, qui grouille particulièrement de vermines, de la théorie de l'évolution. C'est pourquoi, j'ai trouvé bon de montrer quelques exemples qui remettent à sa place l'évolution, c'est-à-dire à celle de théorie très probablement fumeuse. — CQV
Cette fameuse explosion cambrienne… ce grand trou de l’histoire de la terre appelé le « Big Bang de la biologie » parce qu’y sont nés brusquement tous les dessins organiques complexes de la vie, donne bien du fil à retordre aux évolutionnistes qui, en manque complet de fossiles intermédiaires qui pourraient justifier d’une continuité quelconque, proposent depuis des décennies nombre d’hypothèses explicatives. La plus avancée était jusque-là celle d’un très grand impact de météorites ou de comètes, qui auraient généreusement apporté à la Terre tous les organismes vivants dont le développement ultérieur aurait conduit à l’émergence de l’humanité : elle se trouve aujourd’hui mise à mal par de nouvelles données venues du sol lunaire qui démentent ce feu d’artifice vital invoqué par les scientifiques.
Il va encore falloir trouver autre chose (que Dieu) pour justifier de la prodigieuse arrivée de la vie sur terre, telle que nous la connaissons actuellement….
« La période du Cambrien est une énorme énigme pour l’évolution » (Stephen Jay Gould)
Pour tenter d’expliquer l’explosion, il y a environ 540 millions d’années, de la plus grande et la plus capitale diversification des espèces animales, végétales et bactériennes, plus connue sous le nom d’» explosion cambrienne », la gent scientifique largement évolutionniste a eu recours à de nombreuses hypothèses.
Lire la suiteIl faut dissiper la confusion darwinienne qui promeut la Culture de mort
Charles Robert Darwin par John Collier, Wikipedia
La Culture de mort proavortement, pro-euthanasie et anti-Christ avance sous couvert de confusion et de mensonges. Or, un des plus gros mensonges est celui de la prétendue opposition entre foi et science.
Or, rien n’a plus renforcé cette fausse impression d’opposition que la tristement célèbre théorie de l’évolution de Darwin. Louée faussement par certains athées comme étant la découverte révolutionnaire qu’il leur fallait pour finalement enfoncer le dernier clou dans le cercueil du christianisme et de sa morale, elle a plongée maints chrétiens dans la confusion et a largement contribué à une apostasie de la foi et de la morale, apostasie qui dure toujours aujourd’hui.
Souhaitant dissiper autant que possible la confusion produite par cette théorie, Campagne Québec-Vie vous invite à participer à un groupe d’étude sur la théorie de l’évolution et la question de sa compatibilité avec la foi et la morale chrétiennes. Ce groupe d’étude sera animé par moi-même ainsi que M. Jan Stohl.
Nos rencontres, qui auront lieu de 19 h à 21 h 45 au 3330 rue Rivier à Montréal (bureaux de Campagne Québec-Vie) débuteront le mardi 2 octobre, et se tiendront aux 2 semaines (nous prévoyons environ 6 rencontres, donc jusqu’au 11 décembre). Nous avons planifié les trois premières rencontres, mais les 3 autres dépendront en une certaine mesure de la rétroaction des participants, qui pourront aussi proposer des auteurs ou œuvres à étudier.
Ce groupe d’étude se veut un forum de débat, mais à l’intérieur d’un cadre clair : celui du magistère clairement défini de l’Église catholique sur la question des origines et de la nature de l’être humain.
Voici un aperçu des 3 premières sessions :
1) Première session — 2 octobre 2018 à 19 h — Georges Buscemi : Notions fondamentales. Distinction entre les sciences : théologiques, philosophiques et expérimentales. Refus du scientisme. Ce que l’Église nous enseigne sur les origines. Lecture recommandée : Section 5.15 - 5,16 du cours d’apologétique de l’abbé Gouy, Cours "La dernière superstition », pp. 17-134. L’encyclique Humani Generis de Pie XII et Le Darwinisme (Thonnard).
2) Deuxième session — 16 octobre à 19 h — Georges Buscemi : L’évolutionnisme thomiste est-il possible ? (Liste de lecture à suivre)
3) Troisème session — 30 octobre à 19 h — Jan Stohl : Contre l’évolutionnisme : l’œuvre de Wolfgang Smith. (Liste de lecture à suivre)
Les sessions 4, 5 et 6 se tiendront, respectivement, le 13 novembre, le 27 novembre et le 11 décembre.
Si vous voulez participer, vous n’avez qu’à nous écrire (info - arobase - cqv.qc.ca). N’hésitez pas à inviter vos ami(e)s. Il n’y aura pas de coût pour la participation; un petit don sera néanmoins le bienvenu pour payer le coût des collations. Aussi, faites vite pour vous inscrire, nous n’avons que 20 places, maximum. Au plaisir de vous (re) voir !
Vôtre pour la Vie,
Georges Buscemi, Président
P.S. La vigile des 40 jours pour la vie débute demain à Montréal et dans des centaines de villes à travers le monde. Merci d’y participer !
Le darwinisme : la source de la culture de mort?
Par Kathleen Gilbert — traduit par Campagne Québec-Vie — Pxfuel
Washington, 17 février 2012 (LifeSiteNews) — Qu’est-ce que la fondatrice de Planned Parenthood, Margaret Sanger, le « père de la révolution sexuelle » Alfred Kinsey, Lénine et Hitler ont en commun ?
Tous ces pionniers, de ce que certains appellent la culture de mort, basaient leurs croyances et leurs actions dans le darwinisme — un fait peu connu qui, selon un éminent conservateur, ne devrait pas être ignoré.
Hugh Owen du Centre Kolbe pour l’étude de la création (Kolbe Center for the Study of Creation) dit à un auditoire sur la colline du Capitole avant la Marche [… il y a 6 ans] que les conséquences philosophiques du darwinisme ont « complètement détruit plusieurs parties de notre société ».
Lire la suiteEvolution, vraiment ? Une étude génétique d’envergure révélerait que 90 % des espèces animales sont apparues en même temps
Par reinformation.tv
Pour les tenants de la théorie de l’évolution, c’est un mauvais coup ou, à tout le moins, une énigme. L’étude de l’ADN mitochondrial dans le cadre d’une recherche génétique de grande envergure vient de révéler que 90 % des animaux, ou plus exactement 9 espèces animales sur 10 sont apparus sur Terre à peu près en même temps que l’homme, il y a 100 000 ou 200 000 ans. L’un des principaux auteurs, David Thaler, généticien à l’université de Bâle, reconnaît que la conclusion de sa recherche est « très surprenante ». « Je l’ai combattue autant que je l’ai pu », avoue-t-il. Pourquoi ? Parce qu’elle ne « colle » pas avec les faux dogmes obligatoires de ce qui demeure une théorie.
Avec son collègue Mark Stoeckle de la Rockefeller Université, il a exprimé son étonnement devant plusieurs faits constatés à travers ses analyses de cinq millions de « codes-barres » d’ADN mitochondrial de 100 000 espèces actuellement présentes dans différentes régions du globe terrestre. D’une part, ils ont constaté que les variations « neutres » — les petites variations d’ADN qui se succèdent au fil des générations — sont beaucoup moins fréquentes que « prévu » par les évolutionnistes. Et ce quel que soit le nombre d’individus que comptent aujourd’hui lesdites espèces.
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