Pourquoi les « pro-choix » sont en réalité des « pro-avortement »
Photo : SciPro/Adobe Stock
Le courriel ci-dessous a été envoyé à un groupe féministe de la région de la Gaspésie-Iles-de-la-Madeleine. Les représentantes de ce groupe objectèrent à notre utilisation du qualificatif « pro-avortement » pour les désigner. Elles préféraient « pro-choix », car elles se croient « neutre » par rapport à l’avortement, ne voulant prodiguer que de l’information impartiale pour informer les décisions libres des femmes enceintes.
Ma réplique explique pourquoi il est inadmissible, pour l’avortement comme pour d’autres sujets brulants, de se réfugier dans la « neutralité ». Pour certains sujets, il est nécessaire de se démarquer pour ou contre, au risque de collaborer gravement avec le mal par notre inaction ou notre silence coupable.
Par leur refus de condamner l’avortement, un groupe ne peut jouir de l’étiquette « pro-choix », mais doit recevoir l’opprobre de tous les promoteurs de l’avortement; ils doivent être identifiés pour ce qu’ils sont : pro-avortement.
—GB
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Mesdames,
Merci pour votre courriel.
Le billet de blogue a été substantiellement remanié suite à vos rétroactions. Vous pouvez le consulter ici.
[…]
Cependant, nous tenons à maintenir le titre [Une campagne pro-avortement en Gaspésie et aux Îles-de-la-Madeleine] tel qu’il est, pour des raisons sérieuses que je tenterai de vous expliquer dans ce qui suit.
Nous sommes un organisme œuvrant à établir une société chrétienne au Québec. Entre autres, ceci implique un combat contre l’avortement. Notre combat contre ce dernier est animé par la conviction solidement argumentée (p. ex. 1, 2, 3) que ce geste s’agit d’un meurtre d’une personne humaine avant sa naissance. L’avortement est donc le meurtre d’une minorité au sein de la famille humaine, minorité caractérisée non par la couleur de la peau, mais par son âge. Il s’ensuit que pour nous, le « choix » d’un avortement est illégitime et non avenu. On ne peut donc, légitimement, démystifier, déstigmatiser, rendre plus accessible « le choix » de l’avortement tout comme il serait insensé de rendre plus accessible le meurtre de toute autre minorité humaine.
Par ailleurs, si à juste titre nous appellerions « pro-racisme » un individu qui, voulant se défendre d’être promoteur de racisme, affirmait seulement donner « toute l’information » entourant les gestes de discrimination qu’il veut « démystifier », « décloisonner », c’est-à-dire, rendre plus acceptable et banal, de même nous appelons « pro-avortement » toute personne ou groupe qui, par ses propos et ses gestes, et même malgré ses possibles bonnes intentions, dans les faits créé les conditions pour l’augmentation du taux d’avortement ou du moins, le maintient du statu quo. Or, pour nous, un seul avortement, comme pour tout meurtre, est de trop. Voilà pourquoi toute personne ou tout groupe qui n’est pas contre l’avortement œuvre dans les faits pour l’avortement -- son expansion ou du moins, son acceptation sociale — et est donc à juste titre classé par nous « pro-avortement ».
Bref, il y a des enjeux dans la vie où la neutralité est moralement inadmissible. Il y a des enjeux où refuser d’être contre c’est être pour. Ces enjeux ne permettent pas à ce qu’une personne se réfugie dans la neutralité pour échapper aux accusations de collaboration dans le mal. Car le mal se fait très souvent non par commission, mais par omission, par inaction, par « neutralité » coupable. Nous affirmons que l’avortement est un tel enjeu; il est impossible d’être neutre quand des vies humaines innocentes et vulnérables sont en jeu.
Merci de votre écoute, et que Dieu vous bénisse et vous guide dans votre cheminement,
Georges Buscemi
Josef Mengele, « l’ange de la mort » d’Auschwitz, devint avorteur
Josef Mengele.
Par Cassy Fiano-Chesser (LiveActionNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie
Le nom de Josef Mengele est très connu de beaucoup. Ce docteur allemand nazi avait aidé le Troisième Reich à assassiner des millions de personnes, notamment à Auschwitz. Il était l’un des 30 médecins qui travaillaient dans le camp de concentration et Mengele aurait acquis le surnom « ange de la mort » avec son comportement froid et cruel, choisissant lui-même les prisonniers à tuer. Il passait souvent du temps, même lorsqu’il ne travaillait pas, à choisir des personnes pour ses expériences macabres, ayant une prédilection pour les jumeaux, ce qui l’a rendu célèbre.
Mengele avait une obsession non seulement en ce qui regardait les jumeaux, mais aussi avec les yeux. Ses expériences macabres sur les prisonniers étaient souvent faites lorsqu’ils étaient encore vivants, les amputant, les empoisonnant, les contaminant avec des maladies et leur injectant des produits chimiques dans les yeux. Il recherchait aussi des prisonnières enceintes pour ses expériences, lors desquelles elles étaient tuées avec leurs bébés à naître.
L’histoire méconnue de Mangele prit place après la libération des camps de concentration, lorsque l’Allemagne hitlérienne tomba. Quand Mangele fut appréhendé par des soldats alliés, ceux-ci ignoraient qu’il était sur la liste des criminels de guerre recherchés et il put ainsi se sauver en Argentine. Cependant, Mangele ne mena pas une calme vie de remords et de pénitences. Son fils Rolf raconte que son père n’avait jamais ressenti de remords ou de culpabilité pour ses actes commis durant l’Holocauste. Mengele se remit même rapidement à tuer, seulement cette fois-ci il décida de travailler en tant qu’avorteur.
Le gouvernement d’Argentine a émis des documents prouvant que le gouvernement de l’époque avait activement aidé les criminels de guerre à échapper à la justice. Ces documents prouvent aussi que Mengele perpétrait des avortements de façons illégales dans le pays.
Bien que Mengele n’eût aucun permis médical en Argentine et que les avortements étaient illégaux, il obtint une « réputation de spécialiste en avortement. » Il tua au moins une femme et fut pour cela brièvement détenu sur ordre d’un juge. Cependant, il fut libéré lorsqu’un de ses amis se présenta à la salle d’audience tenant un « paquet contenant vraisemblablement une grande somme d’argent. »
En 1979, Mengele décéda d’un accident vasculaire cérébral alors qu’il nageait, coulant dans l’eau. Son corps fut enterré sous le nom de « Wolfgang Gerhard ». Lors de l’exhumation de son corps en 1985, il fut positivement identifié en tant que Mengele.
Les recherches ont révélé que les nazis forçaient des femmes à être stérilisées ou à avoir un avortement. Pendant que lesdites femmes aryennes n’avaient pas le droit d’avoir des avortements, les femmes non aryennes étaient fortement incitées à y recourir, ainsi qu’à la contraception. Le fait qu’un homme comme Mengele, qui suivait la ligne nazie en déshumanisant des gens régulièrement, devint un avorteur n’est pas surprenant.
Après tout, pour faire des avortements, une personne doit faire la même chose que pendant l’Holocauste : nier l’humanité d’une personne afin de la tuer de façon plus aisée.
Planned Parenthood et l’avortement : du sang sur les mains
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Fibonacci Blue/Flickr
J’ai lu aujourd’hui même un article des plus éclairants sur l’industrie de l’avortement, dont Planned Parenthood est l’un des plus gros acteurs, tout y passe : les fondements évolutionniste, eugéniste, malthusianiste, raciste, les profits colossaux des fournisseurs d’avortements, les dizaines de millions d’enfants à naître avorté chaque année, en passant par la stérilisation forcée de centaines de milliers de personnes.
Cet article, au titre évocateur L’argent du sang intra-utérin, écrit par Sébastien Renault sur le site Entre la plume et l’enclume, nous montre que plusieurs de ceux qui prône l’avortement en viennent à soutenir également l’infanticide (bien qu’après tout, tuer un enfant avant qu’il soit né ou après ne change strictement rien, dans les deux cas c’est de l’infanticide) ; il nous dévoile également les raisonnements tordus et illogiques sur lesquels les défenseurs de l’avortement se basent pour le défendre, les défenseurs parmi les plus ardents se trouvant dans le groupe de ceux qui en tire le plus d’argent ; il nous explique enfin les bases philosophiques de l’avortement et ce qui cloche dedans.
Bref, un excellent article. Extrait d'Entre la plume et l'enclume :
Lire la suiteÀ côté de la génération de profits colossaux, le « droit des femmes » à l’infanticide prénatal doit nécessairement s’inscrire et toujours davantage se consolider sur le terrain législatif [4]. La composante fondamentalement meurtrière de l’avortement est en réalité si évidente que ses promoteurs officiels ne prennent même plus soin aujourd’hui de dulcifier leurs discours. Prenons l’exemple de l’adoption récente par le Sénat de l’État new-yorkais d’une nouvelle loi abrogeant la protection des nourrissons nés vivants à la suite d’avortements ratés (le Reproductive Health Act). On pourra ici consulter la version préparatoire de la législation en question, dénotée S. 240 A. 21 et datée du 9 janvier 2019. Elle donne tout son relief au pouvoir tant idéologique que législatif des génocidaires intra-utérins aujourd’hui aux commandes des deux chambres américaines. Le décret législatif, signé de la main du gouverneur Andrew Cuomo, légalise l’extermination de l’enfant à naître comme « droit fondamental », y compris jusqu’à sa naissance — si la « santé » de la mère en dépendait, sans spécifier plus avant ce que le terme de « santé » est ici réellement censé inclure dans sa définition appliquée. En l’absence d’une définition claire, toute raison de santé (physique, mentale et/ou émotionnelle) pourra ainsi être arbitrairement présumée et comprise dans le cadre de la nouvelle loi, moyennant l’aval de la Cour Suprême américaine. La loi S. 240 A. 21 octroie par ailleurs à tout praticien hospitalier agréé le pouvoir d’agir « de bonne foi » pour le bien de telle ou telle patiente — signifiant qu’un enfant à naître peut quant à lui être assassiné en toute légalité, sans autre forme de procès, par n’importe quel membre du corps médical préposé à une femme enceinte qui aura décidé d’interrompre sa grossesse, y compris le jour même de la naissance ou pendant l’acte de donner naissance. Auquel cas l’enfant sera respectueusement placé dans l’isolement et tout simplement abandonné à mourir affamé ou déshydraté, ou encore à voir ses quelques moments d’existence ex utero « tendrement » abrégés par injection létale. De leur côté, les essaims féministes ont, de concert, applaudi la promulgation de la loi S. 240 A. 21.
Le racisme de l'Obamacare?
Sur le blog de Jeanne Smits du 9 décembre 2014 :
(Photo : La nièce de Martin Luther King, Alveda King, poursuit le combat de son oncle en combattant pour la défense des enfants à naître aux États-Unis visés par l'avortement, majoritairement dans les quartiers noirs des États-Unis.
(Photo : roanokecollege sur flickr.com, licence creative commons)
Le Pr Jonathan Gruber du Massachussetts Institute of Technology a été l’une des chevilles ouvrières de l’Obamacare ; c’est aussi un partisan de l’avortement.
(...)
L’architecte de l’Obamacare a ainsi signé, en 1997, une étude tendant à démontrer que l’avortement légal avait à cette date épargné aux contribuables américains la somme de 14 milliards de dollars en aides sociales, et évité nombre de crimes.
(...)
C’est cet eugénisme qui est à l’œuvre dans le « ciblage » – oui c’en est un – des quartiers noirs pour l’installation des avortoirs aux Etats-Unis : il se traduit par des taux d’avortement bien plus importants au sein de la population afro-américaine.
(...)
Jonathan Gruber est actuellement sous le feu de l’actualité pour avoir avoué que la rédaction complexe des lois régissant l’Obamacare est une sorte de bénédiction, faisant accepter aux Américains ce que jamais ils n’auraient avalé en termes « transparents et clairs ».
Parce que les populations noires aux États-Unis sont plus pauvres que les blanches, ce sont elles que l'on vise à « contrôler »... Mais le mouvement pro-choix a toujours tiré ses racines dans le racisme et l'eugénisme, comme vous pourrez le constater dans l'article « « L'apocalypse démographique n'aura pas lieu... ».