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Le syndicat des écoles de l’Ontario menace les enseignants qui utiliseraient les termes « garçons et filles » et soutiendraient les droits parentaux

Par Clare Marie Merkowsky — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : freepik

21 février 2024, Kingston, Ontario (LifeSiteNews) — Un syndicat scolaire de Kingston a averti les enseignants qu’ils pouvaient être sanctionnés pour des opinions de « droite » telles que le soutien aux droits parentaux, selon un courriel qui a fait l’objet d’une fuite.

Dans un courriel de décembre obtenu par le média indépendant True North, la Fédération des enseignants des écoles secondaires de l’Ontario, section locale du Limestone District School Board (LDSB) de la région de Kingston, a informé le personnel qu’il pouvait être sanctionné pour avoir exprimé une série d’opinions, allant de la contradiction avec le discours LGBT à l’imposition de mesures disciplinaires à leurs élèves.

Le négociateur du district 27 de la Fédération des enseignants des écoles secondaires de l’Ontario, John Vince, a écrit : « Les membres ne savent peut-être pas que certains discours ou actions sur les lieux de travail du Limestone District School Board (LDSB) peuvent entraîner des mesures disciplinaires ».

« Dans d’autres juridictions, telles que les États-Unis ou le Royaume-Uni (dont les médias sont très consultés), certains de ces discours sont autorisés, mais ils ne le sont pas en Ontario, et les membres ne le savent peut-être pas », a-t-il poursuivi.

« Nous avons demandé au conseil d’administration d’informer le personnel des propos qui ne peuvent être tenus en Ontario ou au LDSB et il a indiqué qu’il y travaillait. En l’absence de cette formation, voici quelques exemples de propos ou d’actions qui, s’ils sont prononcés ou effectués sur un lieu de travail, peuvent entraîner des mesures disciplinaires », a ajouté M. Vince.

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Selon le courriel, les enseignants ne sont pas autorisés à défendre la biologie de base, comme le fait qu’il existe deux sexes ou que seules les femmes devraient participer à des compétitions sportives féminines. Il est également interdit de dire que le fait d’autoriser les hommes à entrer dans les toilettes des femmes pourrait mettre ces dernières mal à l’aise. Il dissuade même les enseignants de désigner les élèves comme « garçons et filles ».

Le conseil a également demandé aux enseignants de ne pas soutenir une opinion politique « de droite » telle que les « droits parentaux ». En plus de ne pas être autorisés à soutenir les droits parentaux, les enseignants ont reçu l’ordre de nuire aux parents en leur « cachant des secrets ».

En outre, le courrier électronique interdit aux enseignants d’exercer une discipline élémentaire sur leurs élèves, par exemple en leur disant « lâche ton téléphone », « baisse ton capuchon » ou « pourquoi es-tu en retard de trente minutes ».

Selon le conseil, les enseignants ne sont même pas autorisés à demander à leurs élèves : « quelle est la réponse à cette question ? »

En outre, les enseignants ont reçu pour instruction de ne pas utiliser d’« étiquettes ». Les exemples donnés sont les suivants : « ne qualifiez pas quelqu’un de “sourd”, mais plutôt de “personne souffrant d’une déficience auditive”, ne qualifiez pas quelqu’un de “meurtrier”, mais plutôt de “personne qui a mis fin à la vie d’une autre personne” ».

Il est également interdit aux enseignants de dire « que certaines pratiques culturelles sont supérieures à d’autres (exemples : la méthode scientifique est supérieure à d’autres modes de connaissance, la loi occidentale est supérieure à la charia, etc.) ».

Le conseil scolaire encourage apparemment les élèves à dénoncer leurs enseignants s’ils contredisent ce « code », puisque le personnel et les élèves peuvent déposer une plainte en matière de droits de l’homme contre un enseignant sur la page d’accueil du site internet du conseil scolaire.

Alors que les écoles et les conseils scolaires sont de plus en plus hostiles aux valeurs pro-famille, les parents et les élèves se battent contre l’agenda LGBT.

Selon un sondage réalisé en août, 78 % des Canadiens soutiennent le droit des parents à savoir si leur enfant s’identifie comme « transgenre » à l’école

De nombreuses manifestations ont également été organisées contre le programme LGBT dans les écoles, notamment la « Million Person March » de septembre 2023, qui a rassemblé des milliers de Canadiens dans tout le pays. 

De plus en plus, les dirigeants politiques qui se sont montrés peu ou pas préoccupés par la propagande LGBT imposée aux enfants ont été contraints d’en tenir compte, car les Canadiens se dressent contre les militants LGBT.

Au début du mois, l’Alberta a annoncé une nouvelle législation qui, si elle est adoptée, interdira aux médecins de procéder à la « transition » médicale des enfants, exigera le consentement des parents pour les changements de pronoms à l’école et interdira aux hommes prétendant être des femmes de pratiquer des sports féminins.

Alors que les futures lois de l’Alberta seront les plus strictes jusqu’à présent au Canada en ce qui concerne la protection des enfants contre les aspects les plus extrêmes du mouvement transgenre, les gouvernements conservateurs de la Saskatchewan et du Nouveau-Brunswick ont également pris des mesures pour protéger les enfants au cours de l’année écoulée.   

Le premier ministre de la Saskatchewan, Scott Moe, a récemment adopté une nouvelle politique faisant qu'il est obligatoire d'informer les parents si leur enfant « change » de sexe à l’école.



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