Forum de Rome.
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Ipictures/adobestock
Par un vote de 154 voix contre 131 et deux abstentions, le Sénat italien a bloqué le projet de loi « Zan », du nom de son auteur, qui prévoyait condamner les actes de « discrimination » ou de « violence » contre les gens se revendiquant d’une des catégories comprises dans le sigle LGBT(+) — une tentative en fait d’imposer l’idéologie LGBT à toute l’Italie, car tous les citoyens italiens sont protégés par la loi (sauf certains enfants à naître, bien sûr…).
Le projet de loi sera suspendu durant une période de six mois et ne pourra être représenté qu’après modification. Le suspens de ce projet a été voté à l’instigation du Parti Fratelli d’Italia. Matteo Salvini, chef du Parti Lega, s’est félicité pour sa part de la mise en échec de la législation douteuse.
Un projet de loi qui menaçait d’insinuer la propagande LGBT dans les écoles, d’imposer l’idéologie LGBT à l’Italie et censurer les défenseurs de la famille naturelle, selon la FSSPX.News :
Le Sénat italien, lors d’un vote à bulletin secret, a donné son approbation à la « coupe » proposée par la Ligue et Frères d’Italie (Fratelli d’Italia) pour le projet de loi Zan : cette qui loi visait à imposer l’idéologie du genre dans tout le pays est donc paralysée.
Le projet de loi « Zan », du nom du député Alessandro Zan du Parti démocrate (PD, centre-gauche), visait à punir les actes de discrimination et d’incitation à la violence à l’encontre des gays, des lesbiennes, des transgenres et des personnes handicapées. Elle avait été approuvée par le Parlement en novembre dernier.
En juin, le Vatican avait déposé une note diplomatique officielle contre la loi, estimant qu’elle violait le Concordat, le traité bilatéral entre l’Italie et le Saint-Siège. Le Vatican s’inquiétait notamment du fait qu’en vertu de la loi sur l’homophobie, les catholiques pouvaient être poursuivis pour avoir exprimé des opinions en faveur des structures familiales hétérosexuelles traditionnelles.
Les détracteurs de la loi estimaient également […] qu’elle aurait ouvert la voie à la propagande homosexuelle dans les écoles.
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