Le taux de natalité en Italie tombe à son niveau historique le plus bas
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) ― Photo : pxfuel
Voilà le résultat de l’avortement, de la contraception, du divorce, etc. Selon LifeSiteNews :
L'Italie a enregistré son plus petit nombre de nouveau-nés en 2019, ce fait amenant son président à augurer du malheur du pays.
« C'est un problème qui concerne l'existence même de notre pays », a déclaré Sergio Mattarella, âgé de soixante-dix-huit ans.
« L'étoffe de notre pays s'affaiblit, et tout doit être mis en œuvre pour contrer ce phénomène ».
Selon l'Istituto Nazionale di Statistic (Istat), il n'y a eu que 435 000 naissances en Italie l'année dernière, le nombre le plus bas jamais enregistré dans le pays, contre 647 000 décès.
Le nombre de naissances a diminué de 5 000 par rapport à 2018, et le nombre de décès a augmenté de 14 000.
Selon Reuters, la population totale d'Italie a diminué de 116 000 personnes, pour atteindre 60,3 millions d'habitants, malgré le nombre croissant de naissances chez les « migrants »* dans le pays. L'agence de presse a également noté que « la population italienne avait augmenté pratiquement chaque année depuis la Première Guerre mondiale, atteignant un pic en 2015 avec 60,8 millions, mais depuis a commencé à diminuer ».
L'espérance de vie est passée à 85,3 ans pour les italiennes et à 81 ans pour les italiens. La diminution des naissances et l'augmentation de l'espérance de vie ont fait que l'âge moyen est de 45,7 ans.
Lorsque le faible nombre de naissances en Italie en 2018 fut annoncé, le ministre de l'intérieur à l'époque, Matteo Salvini, avait déclaré : « Nous sommes dans un état catastrophique ».
*Guillemets rajoutés. — A. H.
Le chapelet de Matteo Salvini
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Image (Capture d'écran)
Matteo Salvini, chef du Parti la Lega qui forme le gouvernement en Italie dans une coalition avec le Parti Cinque Stelle, ministre de l’Intérieur et vice-président du conseil des ministres, a l’habitude d’apporter avec lui un chapelet qu’il brandit lors de ses discours publics, et qu'il baise parfois… Ce qui a l’heur de déplaire selon toutes apparences à son collègue du gouvernement, le Président du conseil des ministres Giuseppe Conte, qui a, par ailleurs, démissionné tout récemment ce 20 août, ne manquant pas, lors de son discours d’adieu, de manifester sa désapprobation à l’endroit des personnes politiques porteuses de responsabilités mettant côte à côte symboles religieux et slogans politiques. Ça me rappelle un certain esprit qui règne dans le gouvernement québécois. Matteo Salvini, qui était assis juste à côté du démissionnaire critique, baisa son chapelet en réponse à la flèche de Parthe qui lui était décochée.
Lorenzo Fontana nommé ministre des Affaires européennes d’Italie
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie)
Bonne nouvelle, le ministre de la Famille d’Italie, Lorenzo Fontana — catholique pratiquant, pro-vie signalé et homme d’État attaché à sa patrie — a été promu au ministère des Affaires européennes, selon Le Blog d’Yves Daoudal :
Le ministre italien des Affaires européennes Paolo Savona avait quitté le gouvernement en mars pour prendre la direction de la commission de surveillance de la Bourse italienne. On ne s’est pas pressé pour lui trouver un remplaçant… Manifestement on attendait les élections européennes. Matteo Salvini a choisi son ami Lorenzo Fontana, et le chef du gouvernement, Giuseppe Conte, s’est dit « content d’accepter la proposition ».
Lorenzo Fontana était jusqu’ici ministre de la Famille. Militant pour la vie, catholique pratiquant qui va à la messe de saint Pie V (il avait dit à propos du motu proprio Summorum Pontificum : « C’est un événement d’importance historique, qui marque un retour à la tradition »), il avait déclaré dès sa nomination : « Les familles arc-en-ciel n’existent pas dans la loi italienne. » « Les familles sont celles qui sont naturelles, où un enfant doit avoir un père et une mère », et « la famille naturelle est attaquée » par les militants LGBT qui « veulent nous dominer et effacer notre peuple ». Et aussi ceci qui est fort à propos ces jours-ci : « L’avortement est la première cause de féminicide au monde ».
Consécration du Brésil et de l’Italie au Cœur immaculé de Marie
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo (rognée) : Diana Ringo/Wikimedia Commons
Deux consécrations consécutives sont arrivées respectivement le 20 et 21 mai, plus exactement, la consécration de l’Italie au Cœur immaculé de Marie par Matteo Salvini, ministre de l’Intérieur de l’Italie, au beau milieu d’une réunion politique, sans doute à la plus grande surprise de l’assemblée et à la plus grande joie des catholiques alors présents ; la seconde est plutôt le renouvellement de la consécration du Brésil de 1946 en présence du Président Jair Bolsonaro qui, bien que baptisé catholique, est assez proche des évangéliques brésiliens (ce qui explique sans peut-être la position en retrait qu'il tiens lors de la cérémonie).
Toujours est-il que ce sont deux gestes importants, tant il est vrai que les gouvernements ont l’obligation morale de reconnaitre le règne de Jésus-Christ, en l’occurrence à travers la consécration à Sa sainte Mère. Extrait de LifeSiteNews :
Lire la suiteAu cours d’un rassemblement politique samedi, auquel ont participé des dizaines de milliers de personnes sur la Piazza del Duomo à Milan, Salvini a invoqué les six saints patrons de l’Europe, rapporte The Tablet, les Saints Benoît de Nursie, Brigitte de Suède, Catherine de Sienne, Cyrille et Méthode, et Thérèse Bénédicte de la Croix (Édith Stein).
Salvini embrassa alors son chapelet, leva les yeux vers la statue de la Sainte Mère sise au sommet de la cathédrale de Milan (XIVe siècle) et dit : « Je confie l’Italie, ma vie et vos vies au Cœur immaculé de Marie, qui nous mènera sûrement à la victoire ».
Matteo Salvini, ministre de l'Intérieur d'Italie. — Source (capture d'écran)
Européennes : Viktor Orbán se tourne vers les partis souverainistes
Voktor Orbán, Premier ministre de Hongrie, au milieu, Matteo Salvini, ministre de l'Itérieur d'Italie, juste droite de M. Orbán (cet-à-dire à sa gauche à lui).
Par Francesca de Villasmundo (Medias-Presse.Info)
Le Premier ministre hongrois, Viktor Orbán, se rapproche des souverainistes, notamment Matteo Salvini. A quelques semaines des élections européennes, le Hongrois a reçu le ministre de l’Intérieur italien, jeudi 2 mai. En invitant Salvini, Orbán montre qu’il se tourne vers des formations politiques qui lui sont plus proches politiquement.
C’est aussi le signal que le bras de fer engagé par le PPE, le Parti populaire européen, afin d’exclure le Fidesz, le parti d’Orbán, arrive à sa conclusion. Le PPE, cette fausse droite européenne, a fait son choix : Soros plutôt qu’Orbán !
Orbán a fait le sien : Salvini et leurs valeurs communes anti-immigration et en défense de la civilisation chrétienne d’Europe.
Une alliance pour contrer le mondialisme se forme en Europe
Par Eric Pilon (Le Peuple) — Voici la ou les sources de cet article : Breitbart et The National Post/Voici la source de la photo : ActuaLité/Wikimedia Commons, CC BY-SA 2.0, Leewarrior/Pixabay
Vous aurez peut-être remarqué que Matteo Salvini, ministre de l’Intérieur d’Italie, et Viktor Orbán, Premier ministre de Hongrie ont une orientation sensiblement chrétienne dans leurs politiques et parti respectifs, ainsi que certains partis, bien qu’à des degrés différents, comme le PiS, au pouvoir en Pologne, Vox en Espagne, etc. Ils ont à cœur de défendre la famille normale saine et chrétienne. Viktor Orbán propose un plan en sept point, dont celui-ci, le sixième, « personne ne devrait être discriminé parce qu'il se déclare chrétien, » d'après Breitbart.— A. H.
Beaucoup de fil à retordre attend le duo Allemagne-France en vue des prochaines élections européennes.
Emmanuel Macron, président de France,
et Angela Merkel, chancellier d'Allemagne.
Des partis politiques sous la direction du ministre italien de l’Intérieur, Matteo Salvini, ont scellé lundi une nouvelle alliance dont l’ambition est de former la faction la plus puissante du parlement européen et de revoir les politiques de l’Union européenne (UE) en matière de migration, de sécurité, de famille et d’environnement. Lors d’une conférence de presse à Milan, Matteo Salvini a déclaré que l’objectif premier du nouveau mouvement, appelé « Vers une Europe du bon sens », est de « gagner et transformer l’Europe ». Le ministre italien y était accompagné de représentants de partis populistes de l’Allemagne, de la Finlande et du Danemark.
Lire la suiteItalie ― « Père » et « Mère » sont de retour sur les documents officiels des mineurs
Par Francesca de Villasmundo (Medias-Presse.Info)
Exit « Parent 1 » et « Parent 2 » sur la carte d’identité des mineurs. Le ministère de l’Intérieur italien a réintroduit les mentions « Père » et « Mère » et a ainsi effacé les rubriques « gender » introduites le 23 décembre 2015 par l’ancien gouvernement de gauche en soumission à la dictature Lgbt.
Le décret qui rétablit les rôles biologiques a été signé par les ministres de l’intérieur, de l’Administration Publique et de l’Économie.
Matteo Salvini, l’actuel ministre de l’Intérieur italien, s’est démené personnellement pour cette mesure. Dès le mois d’août dernier, il avait changé les modules pour les demandes de formulaires. Les mois suivants, il avait cherché l’accord avec les autres ministères concernés. L’autorité administrative indépendante dénommée Il Garante della Privacy (Le garant de la vie privée) s’était levée contre cette décision de réintroduire les mentions « Père » et « Mère » en invoquant une « discrimination » possible envers les enfants des duos d’invertis, surtout pour ceux dont l’adoption ou l’acte de naissance a été fait à l’étranger.
« Nous, nous allons de l’avant. Il n’existe pas de privacy qui puisse nier le droit à un enfant d’avoir un père et une mère » avait alors objecté Salvini. Qui aujourd’hui a gagné sa bataille, et avec lui la famille biologique naturelle !
Le ministre de la Famille d’Italie œuvre au projet d’une coalition pour les élections européennes : « L’Europe doit revenir à son identité et ses racines judéo-chrétiennes »
Lorenzo Fontana, ministre de la Famille d'Italie.
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie)
Le ministre de la Famillle d’Italie, Lorenzo Fontana, serait la cheville ouvrière d’un vaste projet du gouvernement italien pour une coalition de partis nationalistes en vue des élections européennes. Ce catholique pratiquant, tenant de la messe tridentine, s’oppose ouvertement à l’avortement et aux duos homosexuels. Espérons que ce projet réussira, en regroupant notamment les partis au pouvoir de Pologne, de Hongrie et d’Italie, qui trouveront sûrement un terrain d’entente dans le christianisme. Voici un extrait du journal Le Monde, qui bien sûr parle d’ultraconservateurs et d’extrême droite radicale ou dure quand il s’agit des divers acteurs de cet imposant projet :
Lire la suiteLe ministre de l’intérieur italien, Matteo Salvini, à Varsovie pour y rencontrer, mercredi 9 janvier, les dirigeants du parti ultraconservateur au pouvoir, Droit et justice (PiS), et évoquer une grande alliance des droites radicales aux élections européennes de mai. Marine Le Pen réunissant, à Paris, des correspondants étrangers pour leur dire comment « l’Europe peut changer, de l’intérieur et radicalement » après ce scrutin. Des déclarations à la presse belge de Gerolf Annemans, du parti Vlaams Belang et vice-président de l’Europe des nations et des libertés (ENL, le groupe d’extrême droite qui rassemble actuellement 34 élus de 8 pays, dont 15 Français du Rassemblement national, RN) annonçant notamment un possible ralliement des Italiens du Mouvement 5 étoiles au lendemain du vote.
[…]
Le principal artisan des tentatives de rapprochement est, pour l’instant, Matteo Salvini, le ministre italien de l’intérieur. L’agenda de sa Ligue, et même de son gouvernement, est organisé autour de l’échéance européenne. L’opposition aux politiques de la Commission de Bruxelles semble d’ailleurs être le principal facteur de cohésion entre la Ligue et son allié, le Mouvement 5 étoiles.
Les défis de l’Italie
Matteo Salvini, vice-président du Conseil des ministres et ministre de l'Intérieur.
Par Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Niccolò Caranti/Wikimedia Commons
Ces dernières années, nous avons pu remarquer la montée d’un mouvement de conservatisme, de traditionalisme, de populisme et de nationalisme, observable notamment aux États-Unis, au Brésil, en Espagne, en Pologne, en Hongrie… et en Italie. Il est à noter que le nouveau gouvernement italien est formé de deux partis, la Lega (Ligue) et le Movimento 5 Stelle ou Cinque Stelle (Mouvement cinq étoiles) respectivement souvent désignés comme d’extrême droite et de gauche (être extrémiste n’est en soi pas mauvais, cela signifie seulement, d’après ce que le mot indique et non d’après le sens que beaucoup voudraient lui donner, que l’on est prêt à aller jusqu’au bout d’un résonnement, d’une idée). En fait, la cause de l'alliance de ces deux partis serait le rejet d’un ennemi commun, le mondialisme.
Même si le programme de cet étrange gouvernement contient quelques éléments opposés, il est dans l'ensemble assez harmonieux. On peut facilement souligner les bons côtés de ce programme, comme : la protection de la famille, du mariage et de la natalité, une référence et une révérence marquées envers le catholicisme, un fort attachement aux traditions, l’indépendance de la nation face autres pays ou entités, le contrôle de ses frontières face au submergement étranger. Extrait de First Things :
Lire la suiteLe programme éclectique du nouveau gouvernement met l’accent sur l’écologie, affirmant que « l’homme et l’environnement sont les deux facettes d’une même médaille » et appelle à une réduction des émissions de carbone et à la fin des combustibles fossiles. Le caractère idéologique mixte de la nouvelle coalition est illustré par Alberto Bagnai, un économiste eurosceptique de gauche qui représente la Lega au Sénat italien [… il] dénonce la monnaie unique comme un moyen pour l’Allemagne d’exercer sa domination dans la zone euro. Bagnai s’oppose aussi fermement à l’immigration de masse, la qualifiant d’outil pour faire baisser les salaires et accroître l’exploitation des travailleurs […]
Italie : appui des ministres de l’Éducation et de l’Intérieur aux crèches de Noël et aux crucifix dans les écoles
Par Pour une école libre au Québec — Photo : Le Blog de McBalson-Palys
Le ministère italien de l’Éducation a autorisé l’installation [ordonné même¹] de crucifix et la réintégration de crèches de Noël dans les écoles du pays.
« Le crucifix est pour moi le symbole de notre histoire, de notre culture et de nos traditions », a déclaré le ministre de l’Éducation, Marco Bussetti, devant la Fédération des écoles catholiques. « Je ne vois pas comment cela peut être offensant, cela peut au contraire aider les écoliers à réfléchir à notre histoire. » Il a ajouté « Le crucifix et la crèche sont des symboles de nos valeurs, de notre culture et de nos traditions, expression de notre identité.² Je ne vois pas comment cela peut poser problème à l’école. Ceux qui pensent que pour pratiquer l’inclusion il faut les cacher font fausse route ».
Après qu’une école de Terni, au nord-est de Rome, a annulé la crèche vivante traditionnelle sous le prétexte de respecter les enfants d’autres cultures, le ministre de l’intérieur italien Matteo Salvini a qualifié la mesure d’« idiotie ».
« Il ne s’agit pas seulement de religion », a déclaré Salvini sur Facebook, « mais de l’histoire, des racines, de la culture. Vive nos traditions. Je ne lâche pas ! » a-t-il ajouté.
Samedi dernier [17 novembre*], Salvini s’est exclamé au sujet d’un autre incident du même type, quand une école avait interdit le mot « offensant »³ de « Jésus », qu’il ne voyait pas comment le mot « Jésus » dans un chant de Noël pouvait offenser quiconque pour conclure par « exceptionnelle écolière [qui s’est rebellée], lamentables institutrices. »
Dans ce dernier incident, les institutrices d’une école primaire du Nord de l’Italie avaient demandé aux élèves d’omettre le nom de Jésus dans le cantique de Noël afin de ne pas offenser la sensibilité de leurs camarades non catholiques. Mais une écolière se rebella, recueillit les signatures de ses camarades et obtint à la fin que la chanson soit chantée dans sa version originale lors du récital de Noël. Le fait s’est produit dans une école élémentaire de la Riviera del Brenta, à la frontière entre les provinces de Venise et de Padoue. La fille a 10 ans et est en 5e année.
Sources : Corriere de la Sera, Il Gazzettino (de Padoue), Facebook de Salvini
¹CQV
²Le crucifix et la crèche sont surtout des représentations de scènes de la vie du Christ. — CQV
³Les guillements entourant le mot « offensant » sont rajoutés par CQV