4 trottoirs arc-en-ciel à Québec pour la «Journée internationale contre l’homophobie et la transphobie»
Par Geneviève De Vriendt (Campagne Québec-Vie) — Photo : Vladvictoria/Pixabay
Hier, le Québec s’est revêtu de couleurs arc-en-ciel pour la journée internationale contre l’homophobie et la transphobie.
Établie le 17 mai 1990, cette journée a pour but de « commémorer la décision de l’OMS le 17 mai 1990 de ne plus considérer l’homosexualité comme une maladie mentale », selon Wikipédia.
Malheureusement, notre province « est un leader mondial » de l’action envers les communautés LGBT+ comme l’affirme Manon Massé, députée et porte-parole de Québec solidaire.
Un article de Radio-Canada mettant en lumière le 17 mai rapporte qu’« À l’occasion du 17 mai, le drapeau arc-en-ciel sera hissé pour la première fois à l’hôtel de ville de Québec et il y restera accroché toute la journée. »
De plus, « Les quatre tronçons de trottoirs peints aux couleurs de l’arc-en-ciel ont... pour but de mettre les communautés LGBTQ+ en lumière. »
Évidemment, les mots phares pour la journée étaient l’inclusion, la lutte contre la discrimination, l’accueil envers la communauté LGBTQ+. Le message répété par les médias portait sur le respect des personnes LGBTQ+, victimes de « discrimination, de violences, d’intimidation » comme l’explique la directrice générale de l’organisme québécois Alliance Arc-en-ciel.
Sans aucun doute, toute personne humaine mérite le respect, et toute personne humaine possède une dignité inhérente. Mais encourager les personnes LGBT à nier la réalité sur eux-mêmes, à agir à l’encontre de leur nature, à vivre dans le désordre moral va-t-il vraiment leur apporter le respect qu’ils méritent ? Encourager les personnes à suivre le chemin dérapant qu’est le chemin LGBT, c’est les encourager à rester aveugles à la réalité.
Et comment peut-on être heureux dans l’irréalité ?
Vouloir réellement aider les personnes LGBTQ+, c’est vouloir les ramener à la réalité, et les respecter, non pas comme esclaves du désordre, mais comme des personnes humaines dignes de ce nom.
Patrick Brown et Jean Charest se lancent dans la course à la chefferie 2022 du PCC
Jean Charest, ex-premier ministre libéral du Québec.
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Martin Sauvageau/Flickr
Deux candidats ont rejoint ceux déjà en lices pour la course à la chefferie du Parti conservateur du Canada Patrick Brown et Jean Charest concourront avec la pro-vie Leslyn Lewis et le pro-avortement Pierre Poilievre.
Si la réputation de Jean Charest n’est sans doute plus à faire, nous en parlerons quand même plus loin, Patrick Brown n’est sûrement pas aussi connu des pro-vie que ce premier.
Lire la suitePatrick Brown a été notamment chef du Parti progressiste-conservateur de l’Ontario de mai 2015 à 25 janvier 2018. Pour atteindre ce poste il a fait montre de sentiments susceptibles de plaire aux conservateurs sociaux… avant de tourner veste une fois élu. Selon Jack Fonseca de Campaign Life Coalition (CLC) :
Brown peut être caractérisé comme un politicien mutant. Lorsqu’il fait appel aux électeurs conservateurs dans les courses à la direction, il se présente comme un conservateur bleu profond et donne l’impression qu’il soutient des politiques conservatrices sur le plan social et fiscal. (En ce moment, il se présente comme un champion de la liberté religieuse.)
Mais une fois au pouvoir, et lorsqu’il perçoit qu’il n’a plus besoin de cet électorat, Brown se métamorphose en libéral rouge flamboyant et commence à copier toutes les politiques gauchistes de Justin Trudeau et des libéraux provinciaux.
Un exemple concret est le revirement honteux de Brown sur le programme d’éducation sexuelle radical du gouvernement libéral de Kathleen Wynne pour les enfants dès l’âge de six ans.
M. Brown a remporté la direction du Parti conservateur de l’Ontario en 2015 en grande partie en vendant des cartes de membres à des parents auxquels il a promis d’abroger le programme d’éducation sexuelle détesté. Il a même pris la parole lors d’une grande manifestation des droits des parents contre le programme d’études à Queen’s Park. Peu après sa victoire, cependant, il s’est prononcé en faveur du programme libéral d’éducation sexuelle pour enfants et, telle une vipère, s’est retourné contre les parents qui l’avaient élu, les traitant d’« homophobes ».
Au cours de cette course à la direction du PC, M. Brown s’est également présenté comme étant « solidement pro-vie » et « pro-mariage traditionnel », soulignant son bilan parfait de votes pro-vie en tant que député fédéral.
Mais après avoir remporté la course à la direction, il a brusquement abandonné ces positions, déclarant son soutien au « mariage » homosexuel, défilant dans une parade de la fierté gaie, et exprimant son engagement indéfectible envers l’avortement, qu’il a appelé par euphémisme « le droit des femmes de choisir ».
[...]
Brown est complètement pro-avortement et anti-famille. Il reçoit définitivement une cote feu rouge, et nous demanderons instamment aux partisans de Campaign Life Coalition de ne pas le classer sur leurs bulletins de vote.
Le Sénat italien bloque le projet de loi sur l’« homophobie »
Forum de Rome.
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Ipictures/adobestock
Par un vote de 154 voix contre 131 et deux abstentions, le Sénat italien a bloqué le projet de loi « Zan », du nom de son auteur, qui prévoyait condamner les actes de « discrimination » ou de « violence » contre les gens se revendiquant d’une des catégories comprises dans le sigle LGBT(+) — une tentative en fait d’imposer l’idéologie LGBT à toute l’Italie, car tous les citoyens italiens sont protégés par la loi (sauf certains enfants à naître, bien sûr…).
Le projet de loi sera suspendu durant une période de six mois et ne pourra être représenté qu’après modification. Le suspens de ce projet a été voté à l’instigation du Parti Fratelli d’Italia. Matteo Salvini, chef du Parti Lega, s’est félicité pour sa part de la mise en échec de la législation douteuse.
Un projet de loi qui menaçait d’insinuer la propagande LGBT dans les écoles, d’imposer l’idéologie LGBT à l’Italie et censurer les défenseurs de la famille naturelle, selon la FSSPX.News :
Le Sénat italien, lors d’un vote à bulletin secret, a donné son approbation à la « coupe » proposée par la Ligue et Frères d’Italie (Fratelli d’Italia) pour le projet de loi Zan : cette qui loi visait à imposer l’idéologie du genre dans tout le pays est donc paralysée.
Le projet de loi « Zan », du nom du député Alessandro Zan du Parti démocrate (PD, centre-gauche), visait à punir les actes de discrimination et d’incitation à la violence à l’encontre des gays, des lesbiennes, des transgenres et des personnes handicapées. Elle avait été approuvée par le Parlement en novembre dernier.
En juin, le Vatican avait déposé une note diplomatique officielle contre la loi, estimant qu’elle violait le Concordat, le traité bilatéral entre l’Italie et le Saint-Siège. Le Vatican s’inquiétait notamment du fait qu’en vertu de la loi sur l’homophobie, les catholiques pouvaient être poursuivis pour avoir exprimé des opinions en faveur des structures familiales hétérosexuelles traditionnelles.
Les détracteurs de la loi estimaient également […] qu’elle aurait ouvert la voie à la propagande homosexuelle dans les écoles.
Une députée pro-famille de l’État de Querétaro au Mexique a été acquittée d’accusations d’« homophobie »
Elsa Adané Méndez Álvarez, député au Parlement de Querétaro.
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo (côtés flous rajoutés) : Facebook
La députée au Parlement de Querétaro au Mexique, Elsa Méndez, a été acquittée le 11 août d’accusations d’« homophobie » portées contre elle par des militants LGBT, qui se sont plaints d’avoir été traumatisés par ses déclarations politiques — visiblement un manœuvre pour la bloquer dans son activité pro-vie et pro-famille, selon la FSSPX.News :
Elsa Méndez, députée de l’État de Querétaro, au Mexique, a été acquittée de tout délit d’« homophobie », le juge n’ayant pas admis la plainte des militants LGBT qui l’ont dénoncée, et qui voulaient lui faire payer des thérapies psychologiques pour les homosexuels « traumatisés » par son activité politique.
Depuis quelque temps, certains militants de LGBT la harcelaient sur les réseaux sociaux et la menaçaient, essayant d’empêcher Elsa de poursuivre son discours pro-vie ou de continuer son travail législatif au parlement de Querétaro. Ils sont même allés jusqu’à la dénoncer à la justice, et le procureur de la République a admis la plainte il y a quelques semaines.
Cette tentative des lobbyistes LGBT, caractéristique de la gauche féministe et radicale, a tourné court aujourd’hui, le juge ayant décidé que Mme Méndez était exonérée de toute accusation.
Point de vue italien sur la loi protégeant les enfants de l’influence LGBT : la Hongrie est le flambeau de l’Europe
Giusy D'Amico (tenant une pancarte).
Par le Visegrád Post
Article paru dans le Magyar Nemzet le 9 août 2021.
Giusy D’Amico : Des idéologies dangereuses et pernicieuses se sont infiltrées dans l’enceinte des écoles italiennes
« Des personnes et des associations non identifiées ont pénétré sans autorisation dans les écoles, où elles ont pratiqué l’éducation sexuelle, illustrant les possibilités de changement de sexe existantes et faisant l’apologie de l’homosexualité » — Giusy D’Amico (petit encadré) nous explique que ce sont ces visites d’écoles inopinées, et l’absence de réaction de l’État italien, qui l’ont motivée pour fonder l’ONG « Pas touche à la famille ! », qui, en 2018, a remporté une grande victoire sur la diffusion des idéologies de type LGBTQ. Dans cette interview confiée à Magyar Nemzet, Giusy D’Amico affirme que sa loi pour la protection de l’enfance et le référendum convoqué sur ce sujet fait de la Hongrie le flambeau de l’Europe, car elle prouve que le salut des familles et des jeunes générations est une question de volonté politique.
— Comment avez-vous accueilli la nouvelle de la signature par le chef du gouvernement italien, Mario Draghi, de la lettre condamnant la Hongrie pour la loi de protection des mineurs qu’elle a fait passer ? Dans cette lettre, ce sont les dirigeants de dix-sept pays qui accusent le gouvernement hongrois d’instituer par cette loi une discrimination à l’encontre des membres de la communauté LGBT.
— J’ai appris cela avec stupéfaction. Tout ce que je peux dire, c’est que nous, nous sommes une autre Italie, qui ne peut pas s’identifier à la position du chef de notre gouvernement. Pour cette décision courageuse, la Hongrie mériterait de bénéficier d’un élan international de solidarité et de soutien. Et ce, en tout premier lieu, parce qu’elle n’a pas peur d’écouter l’opinion de ses citoyens. Ce que prouve le fait qu’elle ait soumis à référendum cette loi placée sous le feu croisé des controverses. Il serait bon qu’il existe un forum international où les citoyens des pays occidentaux pourraient, eux aussi, exprimer publiquement leurs opinions et dire comment ils souhaiteraient élever leurs enfants. Car la réalité, c’est que les parents italiens seraient très heureux aussi de pouvoir élever leurs enfants à l’abri des idéologies, conformément à leur propre vision du monde.
— Et cela, la classe politique italienne n’est pas pour ?
— De nos jours, en Italie, le législateur aurait plutôt tendance à offrir une marge de manœuvre encore plus large à la diffusion des idéologies de type LGBT dans les écoles, et à laisser encore moins de liberté aux parents qui voudraient défendre leurs enfants de ces influences néfastes. Ces jours-ci, j’ai eu une rencontre face à face avec le député Alessandro Zan, qui a assumé l’initiative de la proposition de loi destinée à criminaliser l’homo-transphobie. J’aurais voulu lui remettre une lettre, récapitulant les inquiétudes de milliers de familles italiennes. Tout ce que le député Zan a eu à me répondre, c’est : « Nous ne pouvons pas être un pays homophobe, comme la Hongrie et la Pologne. » Après quoi il a tourné les talons et m’a plantée là sans m’avoir répondu. Tout ce que j’ai pu faire, c’est lui crier, pendant qu’il s’éloignait : « L’Italie serait donc homophobe, parce qu’elle permettrait aux parents d’élever librement leurs enfants ? » Mais lui ne s’est même pas retourné pour me regarder dans les yeux — il a continué son chemin. Voilà bien la gauche : incapable de donner de vraies réponses aux citoyens, et d’écouter leur opinion.
Lire la suiteLe Vatican s’oppose à un projet de loi italien pro-LGBT
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Needpix
La Secrétairerie d’État du Vatican a envoyé une « note verbale » (communication formelle à la 3e personne et non signée) à l’ambassade d’Italie auprès du Saint-Siège, soulignant les préoccupations du Vatican par rapport aux éléments d’un projet de loi italien contre l’« homophobie », adopté par la Chambre des députés.
Le projet de loi Zan contre l’ellegébétophobie, selon la FSSPX.News :
Le DDL Zan — pour Disegno di Legge, ou projet de loi, nommé d’après le député Alessandro Zan, un activiste LGBT — réunit plusieurs propositions antérieures. Il a été discuté depuis plus d’un an et approuvé par la Chambre le 4 novembre 2020.
Il porte sur les « mesures visant à prévenir et à combattre la discrimination et la violence fondées sur le sexe, le genre, l’orientation sexuelle, l’identité de genre et le handicap ». Il a été présenté pour discussion au Sénat.
L’épiscopat italien avait dénoncé en novembre ledit projet de loi pour ce qu’il pourrait criminaliser l'affirmation selon laquelle la famille exige un père et une mère (ce qui représente une critique de la « famille » homosexuelle), rapporte Le Salon Beige :
Lire la suite« Soumettre par exemple à une procédure pénale ceux qui estiment que la famille exige un père et une mère, et non la duplication de la même figure, reviendrait à introduire un délit d’opinion. Cela limite de fait la liberté personnelle, les choix éducatifs, la façon de penser et d’être, l’exercice de la critique et de la dissidence ».
Norvège condamne à la prison ceux qui tiennent des propos « transphobes »... en privé
Par Pour une école libre au Québec ― Photo : Pxfuel
Le 21 décembre 1967, Pierre-Elliott Trudeau, alors ministre de la Justice, affirmait que « l’État n’a rien à faire dans les chambres à coucher de la nation ».
En Norvège, comme on le verra ci-dessous, l’État s’immisce non seulement dans les chambres à coucher, mais dans toutes les pièces de la maison. On est en droit de se demander si dans les années soixante cette éviction de « l’État » n’a pas été qu’une ruse, un paravent temporaire : il s’agissait en réalité d’évincer une morale conservatrice pour, dans un premier temps, tant que les progressistes-libertins étaient très minoritaires, prétendre être libertaire et ne rien imposer puis, maintenant que ces mêmes progressistes-libertins sont aux manettes, imposer une inquisition plus puissante (la prison !), plus perfectionnée techniquement et avec une mémoire bien plus infaillible que les anciennes églises chrétiennes. Cette nouvelle inquisition semble même exclure la possibilité de rédemption.
On remarquera que la loi s’appuie sur une augmentation des « crimes homophobes » en Norvège. Très pudique, la source de l’article (le site LGBT Out) n’identifie pas les coupables de ces « crimes ». Se pourrait-il que ce soit lié à l’immigration massive de populations extra-européennes qui voient d’un mauvais œil les mœurs décadentes pour elles des LGBTQ2SAI+ ? Selon Valeurs Actuelles :
Le Parlement norvégien a interdit mardi 10 novembre les discours de haine contre les personnes transgenres et bisexuelles, élargissant son code pénal qui protège les homosexuels et les lesbiennes depuis 1981. Les contrevenants s’exposent notamment à une amende.
Lire la suitePour un professeur, les parents sont une gêne lors des cours virtuels « sur le genre et la sexualité »…
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) ― Photo : Freepik
Il s’agit pour le moins d’un professeur qui n’a cure des droits parentaux et n’a de repos que les élèves se fassent assener l’idéologie LGBT. Le professeur Matthew R. Kay, qui travaille pour l’Académie de gestion des sciences de Philadelphie, trouve peu à son goût que les parents puissent éventuellement être présents lors des cours virtuels — confinement oblige — qui traitent, notamment, de « genre » ou de « sexualité ». Selon LifeSiteNews :
« Je suis très intrigué par les dégâts que les parents “hélicoptère ou chasse-neige” pourraient faire dans des conversations honnêtes sur le genre et la sexualité », se lamente l’enseignant.
[...]
Bien que ses tweets soient privés, un usager de Twitter a publié une capture d’écran de son cortège de plaintes.
« Ainsi, cet automne, les discussions de classe virtuelle auront de nombreux spectateurs potentiels — parents, frères et sœurs, etc. — dans la même pièce », commence Kay. « Nous ne serons jamais tout à fait sûrs de savoir qui entend le discours. Qu’est-ce que cela change pour notre travail d’équité et d’inclusion ? »
« Dans quelle mesure les élèves ont-ils dépendu des barrières (quelque peu) sécurisées de nos salles de classe physiques pour l’encouragement à la vulnérabilité ? Combien d’entre nous ont installé une version de “ce qui se passe ici reste ici” pour y parvenir ? »
Kay mentionne ensuite les « conversations honnêtes sur le genre et la sexualité » comme une question dans laquelle les parents qui s’impliquent dans l’éducation de leurs enfants ne seraient d’aucune aide.
Kay l’admet : « les parents “conservateurs” sont ma principale préoccupation », mais déclare : « les dégâts peuvent venir de la gauche aussi ». Si nous sommes engagés dans le sale travail de déstabilisation du racisme, de l’homophobie ou de la transphobie d’un enfant [sic] — à quel point voulons-nous que les parents de leurs camarades de classe grossissent les rangs ? »
C’est donc un travail de sape conscient qui était en œuvre depuis un certain temps que le professeur craint de voir déranger.
En Pologne, l’idéologie LGBT « bannie » de certaines collectivités
Par Olivier Bault (Visegrad Post)
Pologne — Depuis mars 2019, un nombre croissant de collectivités locales en Pologne, notamment dans les régions dominées par le PiS, affirment leur opposition à l’idéologie LGBT en adoptant une Charte des droits de la famille ou en votant des résolutions par lesquelles elles s’engagent à ne pas imposer l’idéologie du genre et l’idéologie LGBT à leurs administrés. Les organisations LGBT affirment qu’il n’y a pas d’idéologie LGBT et qu’elles ne font que lutter contre les discriminations dont les homosexuels et transsexuels seraient victimes, et que par conséquent ces résolutions et cette Charte des droits de la famille sont dirigées contre les personnes homosexuelles. Un « Atlas de la haine » a été publié en janvier pour recenser les collectivités locales concernées, qui a ensuite été relayé dans plusieurs médias étrangers accompagné d’informations plus ou moins loufoques, allant jusqu’à prétendre qu’il s’agirait de zones interdites aux personnes LGBT ou de zones où les personnes LGBT n’auraient pas accès à certains services. Protestant lui aussi contre les résolutions adoptées par ces collectivités locales, un activiste gay polonais a photographié un panneau qu’il avait lui-même installé à l’entrée de certaines des villes concernées avec la mention « Zone libre de LGBT » [dans le texte français : Zone sans LGBT] en polonais, anglais, français et russe. Tous n’ont pas compris son action, et certains politiciens et journalistes occidentaux ont relayé la photo en s’imaginant que ce panneau avait été installé par les collectivités locales pour interdire l’accès des homosexuels à leur territoire. C’est ainsi que le Belge Guy Verhofstadt, l’ex-chef de file des libéraux-centristes au Parlement européen, qui n’avait pas lu les explications pourtant données en anglais par l’auteur des photographies, a publié le 23 janvier un tweet, aujourd’hui supprimé, où il s’indignait en ces termes : « Cela me révulse. J’exhorte la Commission européenne d’engager immédiatement une action contre ces pratiques écœurantes et contre les autorités polonaises qui ont installé ces panneaux anti-LGBTI+. »
Si les médias occidentaux ont tendance à présenter ces résolutions anti-idéologie LGBT adoptées par des collectivités locales polonaises (communes, powiats, voïvodies) comme entrant dans le cadre d’une offensive du PiS contre les personnes homosexuelles, transsexuelles ou souffrant de troubles de l’identité sexuelle, la réalité est qu’il s’agit d’une réaction à la signature par le maire de Varsovie, en février 2019, d’une Déclaration LGBT+. Avec cette charte, le libéral Rafał Trzaskowski s’est engagé, entre autres choses, à refuser toute collaboration de la ville avec les entreprises qui refuseraient de promouvoir les personnes et les attitudes LGBT, ainsi qu’à faire entrer des militants LGBT dans les écoles de la capitale polonaise et y mettre en œuvre une éducation sexuelle selon les « Standards pour l’éducation sexuelle en Europe » de l’OMS et du Centre fédéral allemand pour l’éducation à la santé (BZgA). Des standards qui prônent d’encourager les enfants à la masturbation dès le plus jeune âge et à faire, tout au long du parcours scolaire, la promotion de l’avortement (interdit en Pologne hormis dans certains cas) et des différents types de sexualité et d’identité sexuelle. En novembre dernier, le Parlement européen adoptait lui aussi une résolution « sur la criminalisation de l’éducation sexuelle en Pologne » par laquelle on exigeait de la patrie de Jean-Paul II qu’elle mette en œuvre ces standards conjoints de l’OMS et du BZgA sur tout son territoire, ce qui est vécu par une partie de la population polonaise comme une forme de colonialisme culturel et n’a fait que pousser encore plus de collectivités locales à adopter des résolutions contre l’idéologie LGBT ou la Charte des droits de la famille mise à leur disposition par l’Institut Ordo Iuris, une organisation d’avocats et juristes pro-vie et pro-famille. Cette sensation de colonialisme culturel ne peut qu’être amplifiée aujourd’hui par la décision de plusieurs communes et régions françaises, à l’approche des élections municipales et dans un contexte d’univers médiatique totalement acquis à la cause LGBT, de suspendre toute coopération avec leurs partenaires polonais ayant adopté des résolutions contre l’idéologie LGBT et la sexualisation des enfants.
Lire la suiteGrande-Bretagne : les patients risquent d’être privés de soins non indispensables s’ils profèrent des propos «homophobes»
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : luis molinero/freepik
Ce sont de nouvelles directives du NHS, entrant en vigueur au mois d’avril, qui feront des propos « homophobes », « transphobes », « sexistes » ou « racistes » des actes répréhensibles et passibles de refus de soins non indispensables. Ce n’est pas comme si le personnel médical avait été sans défense depuis l’existence du NHS jusqu’au radieux avenir du mois d’avril, le personnel pouvait déjà refuser cette sorte de soins aux individus irrévérencieux ou violents. C’est donc que quelque chose sera rajouté à la liste des délits, mais quoi ? Est-ce qu’une personne au franc-parler émettant une remarque désapprobatrice sur la couleur rose des cheveux d’un infirmier (mettons qu’il soit homosexuel) sera coupable d’« homophobie » ? Est-ce que le patient refusant d’employer des titres et pronoms féminins à l’égard d’un homme « transgenre » du personnel sera repoussé pour « transphobie » ? On sait qu’en Grande-Bretagne le seul fait de critiquer l’idéologie transgenre sur Twitter peut vous valoir des ennuis avec la police. Selon LifeSiteNews :
[...] En vertu de nouvelles règles qui seront appliquées dès le mois d’avril, le personnel médical au Royaume-Uni pourra refuser des soins non indispensables aux patients des établissements médicaux financés par l’État, s’ils sont considérés comme ayant tenu des propos homophobes, sexistes ou racistes, selon un reportage de Sky News.
Le personnel médical était déjà autorisé à refuser de traiter des patients, dont l’état n’était pas critique, et que l’on considérait avoir fait preuve d’agressivité verbale ou de violence physique à l’égard du personnel.
Précisons cependant qu’il ne s’agira que des propos et non des convictions du patient, et que l’on tiendra compte de l’état mental de celui-ci avant de le mettre à la porte. Mais au fait, si, par exemple, l’on imputait le crime de « transphobie » à un quidam qui eut le malheur de laisser échapper un commentaire sur la barbe d’une femme du personnel médical, ne devrait-on pas aussitôt l’excuser de ce crime abominable vu que la phobie est une névrose obsessionnelle ? Mais je ne pense pas qu’il faille chercher beaucoup de cohérence dans la conduite de ces règlements LGBT… Selon LifeSiteNews :
Catholic News Agency (CNA) rapporte avoir demander au NHS de « clarifier les critères sur la base desquels un patient serait considéré comme raciste ou homophobe, et s’il pouvait se voir refuser des soins en raison de ce qu’un membre du personnel présumerait ou déduirait de ses croyances religieuses » [...]
Un porte-parole du NHS a répondu que « les croyances personnelles d’une personne ou ses opinions historiques ne sont absolument pas concernées par cette politique — une personne ne se verrait refuser des traitements que si elle faisait des remarques ouvertement discriminatoires à l’égard d’un membre du personnel à ce moment-là ».
Le porte-parole a également déclaré que « les conditions médicales qui peuvent avoir un impact sur les capacités de volonté d’une personne ou sur la réserve verbale seraient prises en compte lors de la décision de refuser des soins ».