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Le gouvernement Trudeau veut instaurer une journée nationale de sensibilisation aux « thérapies de conversion »

Par Anthony Murdoch — traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Freepik

17 juin 2024, Ottawa, Ontario (LifeSiteNews) — Le gouvernement fédéral libéral du Canada, dirigé par le premier ministre Justin Trudeau, s’illustre encore dans la démesure LGBT après avoir introduit un projet de loi qui non seulement se moque de l’enseignement catholique sur le mariage et la famille, mais qui propose que le 7 janvier devienne une « journée » nationale annuelle pour sensibiliser à la soi-disant « thérapie de conversion ».

La première lecture du projet de loi C-404, « Loi instituant la Journée nationale de sensibilisation aux thérapies de conversion », a été faite le 13 juin.

Le projet de loi, présenté par le député libéral Mark Gerretsen, affirme que les croyances traditionnelles concernant le genre et la sexualité, telles que le fait qu’il n’existe que deux genres et que le mariage est l’affaire d’un homme et d’une femme, comme l’enseigne la foi catholique, sont « fondées sur des mythes et des stéréotypes concernant l’orientation sexuelle, l’identité de genre et l’expression de genre, et les propagent ».

« Le Parlement estime qu’il est souhaitable de sensibiliser la population aux préjudices causés par les thérapies de conversion et qu’il convient de faire du 7 janvier une journée de réflexion », indique le projet de loi.

Le gouvernement Trudeau a déjà interdit la « thérapie de conversion » par le biais de la loi C-4, qui interdit aux parents, aux conseillers et aux pasteurs d’aider les enfants à accepter le corps qui leur a été donné par Dieu.

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La loi C-4 punit d’une peine d’emprisonnement pouvant aller jusqu’à cinq ans toute personne aidant des enfants ou d’autres personnes souffrant de confusion sexuelle ou d’attirance non désirée pour le même sexe. Il est illégal au Canada d’essayer d’inverser l’orientation d’une personne d’homosexuelle à hétérosexuelle, même si cette personne est un adulte qui recherche volontairement de l’aide.

La loi C-4 a été dénoncée comme étant « truffée de problèmes constitutionnels » et le fait qu’elle « criminalise des conversations entre adultes consentants semble être totalement ignoré ».

Le projet de loi C-404 de M. Gerretsen affirme que « la thérapie de conversion vise à modifier l’orientation sexuelle d’une personne pour qu’elle devienne hétérosexuelle, à modifier l’identité de genre d’une personne pour qu’elle devienne cisgenre, ou à modifier l’expression de genre d’une personne pour qu’elle corresponde au sexe qui lui a été assigné à la naissance ».

Le projet de loi note également qu’en raison de la loi C-4, qui a été adoptée en 2021, le 7 janvier de chaque année devrait être considéré comme la date à laquelle « la loi C-4 est entrée en vigueur » et « la thérapie de conversion est devenue illégale au Canada ».

Les groupes pro-LGBT ont déjà répertorié 293 des 365 jours de l’année à consacrer à « l’importance des 2SLGBTQI » dans une liste considérée comme « non exhaustive ».

La journée des libéraux consacrée aux « thérapies de conversion » célébrerait l’interdiction faite aux parents d’essayer d’aider.

La loi C-4 a été adoptée sans débat avec un large soutien bipartisan à la Chambre des communes du Canada.

Cette loi punit d’une peine d’emprisonnement pouvant aller jusqu’à cinq ans toute personne aidant des enfants ou d’autres personnes souffrant de confusion sexuelle ou d’attirance non désirée pour le même sexe.

La loi rend illégal au Canada le fait d’essayer d’inverser l’orientation d’une personne d’homosexuelle à hétérosexuelle.

Il est également désormais illégal d’essayer de « réprimer ou de réduire » un comportement ou une tendance homosexuelle ou transsexuelle chez une personne, même s’il s’agit d’un adulte souhaitant obtenir de l’aide.

Une étude récente, rapportée par LifeSiteNews, prouve sans équivoque que les personnes qui subissent une chirurgie dite de « réassignation de genre » courent un risque de suicide plus élevé — 12 fois plus élevé que celui de la population générale, ce qui est stupéfiant.

Le gouvernement Trudeau s’est engagé à fond dans la promotion du transgenrisme et de l’idéologie du genre, comme le montre son « plan d’action 2SLGBTQI+ », qui prévoit un financement de 100 millions de dollars sur cinq ans pour des initiatives en faveur des homosexuels et des transsexuels.

LifeSiteNews s’est intéressé récemment à la façon dont le Dr Jordan Peterson, psychologue canadien bien connu et anti-woke, a accusé le gouvernement Trudeau de s’associer au « pire scandale médical jamais connu » alors qu’il continue à promouvoir l’idéologie transgenre en n’interdisant pas les bloqueurs de puberté pour les enfants souffrant de confusion de genre.

Le chef du parti conservateur, Pierre Poilievre, n’a que récemment exprimé son soutien à l’interdiction des bloqueurs de puberté pour les mineurs ainsi qu’à l’interdiction de la « transition » pour les enfants en Alberta.

L’avocat canadien Marty Moore a déclaré à LifeSiteNews il y a quelques années qu’en raison de la loi C-4, les professionnels de la santé ainsi que les parents ne sont plus légalement en mesure de « déterminer les traitements dans l’intérêt supérieur des enfants qui éprouvent une détresse liée au genre ».

« La loi C-4 impose une vision étroite et idéologique de la sexualité et du genre, ce qui viole la liberté fondamentale que confère la Charte aux Canadiens d’avoir leurs propres pensées, croyances et opinions en matière de sexualité et de genre », a-t-il déclaré.



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