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Le gouvernement Trudeau dilapidera 595 millions de dollars pour les médias… de gauche ?


Justin Trudeau, Premier ministre du Canada.

Par Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo :

Le gouvernement Trudeau prévoie dépenser 595 millions de dollars provenant de nos poches dans un nouveau crédit d’impôt destiné aux « organismes d’information à but lucratif ou non lucratif pour les coûts de main-d’œuvre liés à la production de nouvelles et d’information qui intéressent les Canadiens », c’est vous dire s’il ne craint pas la dépense. En effet comme le rapporte Le Peuple :

L’idée était dans l’air et les rumeurs allaient bon train : à un an des élections, le gouvernement Trudeau vient de s’assurer un appui médiatique sans précédent avec une enveloppe de près de 600 millions destinée à sauver des eaux ses alliés naturels : les médias.

C’est le ministre des Finances Bill Morneau qui en a fait l’annonce mercredi durant sa mise à jour économique. D’entrée de jeu, Ottawa prévoit une hausse des dépenses de 5,5 milliards par année et aucun calendrier pour le retour à l’équilibre budgétaire, doit-on préciser.

Surtout, il compte « créer un nouveau crédit d’impôt remboursable à l’intention des organismes d’information à but lucratif ou non lucratif pour les coûts de main-d’œuvre liés à la production de nouvelles et d’information qui intéressent les Canadiens ». Un trop long charabia qui omet un point essentiel : les mesures d’aide aux riches médias coûteront, pour les cinq prochaines années, 595 millions de dollars aux contribuables canadiens et 165 millions par année dès 2023-2024.

L’ampleur du crédit d’impôt sera définie dans le prochain budget fédéral, lequel sera rétroactif au 1er janvier 2019. « Les Canadiens ont le droit de pouvoir consulter un vaste éventail de sources d’information indépendantes et de confiance, et le gouvernement à (sic) la responsabilité de s’assurer qu’ils ont accès à de telles sources d’information », est-il écrit dans la mise à jour économique.

Vous le saviez peut-être déjà, le gouvernement Trudeau a rajouté, début janvier, une attestation proavortement et pro-LGBT au processus d’admission aux subventions d’Emplois d’été Canada destiné aux employeurs qui embauchent des étudiants. Le gouvernement Trudeau fera-t-il de même avec le nouveau crédit d’impôt pour les médias ? Si tel était le cas, seuls les médias qui soit ne parlent pas d’avortement ou de LGBT, soit les encensent pourront avoir accès à ce formidable torrent d’argent. The Rebel Media rapporte par ailleurs :

M. Trudeau a annoncé qu’il a mis sur pied un fond de 595 millions de dollars pour les quelques journalistes du secteur privé qui restent au Canada — mais seulement s’il peut leur faire confiance.

Je n’invente rien. Voici comment le Globe and Mail l’a rapporté :

« Une question clé qui demeure sans réponse pour l’instant est de savoir quelles organisations seront admissibles aux nouvelles mesures et lesquelles seront exclues. Le gouvernement a dit que le plan visera à aider les médias de confiance... »

Permettez-moi de traduire cela en langage clair. Il y a une élection l’année prochaine. Et si vous êtes un journaliste qui veut participer à la caisse noire de Trudeau de 595 millions de dollars, il doit savoir qu’il peut vous faire confiance...

Or le gouvernement Trudeau est à fond pour l’avortement, pour la contraception, les LGBT, le multiculturalisme. Et du côté proavortement, par exemple, on prétend que les pro-vie répandent des « fausses nouvelles ».

En tout cas, ce ne sera certainement pas Campagne Québec-Vie qui aura droit à cet argent, car nous ne nous laisserons pas corrompre.

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« Elle veut vivre, » mais l’hôpital refusera de prendre en charge la jeune femme si elle a de nouveau une crise d’épilepsie

Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie)

Voici un modèle de pensée euthanasique venant de la part de médecins : parce que la 7ᵉ crise d’épilepsie d’une jeune femme de 19 ans a résulté en une réanimation d’une durée trop longue à leur avis, qu’ils trouvent qu’elle « est dans une impasse thérapeutique » (?), et qu’ils considèrent que son handicap mental et moteur de celle-ci est trop avancé, eh bien ils refuseraient de la soigner si une nouvelle crise se présentait, la condamnant très probablement à mort. Extrait de France bleu :

L’hôpital […] invoque la loi Léonetti. Inacceptable pour les parents qui ont saisi la justice.

Une affaire sensible examinée ce mercredi devant le tribunal administratif de Caen, saisi en référé par ce couple domicilié à Fourneville (Calvados). Les parents de Léah, 19 ans, réclament le maintien des soins pour leur fille atteinte d’une maladie rare.

Léah est atteinte du syndrome de l’hémiplégie alternante de l’enfance, une maladie rare qui a retardé son développement moteur et mental. Cette pathologie provoque parfois des crises épileptiques nécessitant une prise en charge vitale au CHU de Caen. La jeune femme a connu sept hospitalisations ces cinq dernières années, avec à chaque fois prise de sédatifs sous assistance respiratoire.

La dernière crise remonte au 19 août. Elle a nécessité un séjour de deux mois au service réanimation. « Ce qui a incité l’équipe médicale à engager une réflexion éthique » a indiqué ce mercredi Martin Lavigne, l’avocat du CHU de Caen. « Parce que cette hospitalisation a été longue (NDLR Léah est toujours au CHU mais désormais au service neurologie) et l’équipe médicale estime que la jeune handicapée est dans une impasse thérapeutique. D’où cette réflexion avantages/risques à poursuivre les traitements ». Une réflexion qui est allée à son terme puisqu’une décision a été communiquée par mail à l’avocat des parents le 2 novembre : il n’y aura pas de réadmission de Léah au service réanimation en cas de nouvelle crise.

L’avocat des parents de la jeune fille dit que : « La raison avancée est le profond handicap mental et moteur de la patiente, » ce qui, selon avocat, ne devrait pas tomber sous le coup de la loi Lionetti

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Le Premier ministre d’Ontario ignorera le vote de son parti sur l’idéologie transgenre

Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : HiMY SYeD

Doug Ford révélerait-il son vrai visage, retournerait-il sa veste ? toujours est-il que ce qui l’avait fait élire était l’espoir des parents ontariens qu’il retirerait le cours d’éducation sexuelle qui contenait des éléments LGBT. Les règles du parti de M. Ford ne lui donne aucun pouvoir pour ignorer une résolution (interne) votée par les délégués, aussi s’expose-t-il à une poursuite judiciaire. Extrait de LifeSiteNews :

Le Premier ministre d’Ontario, Doug Ford, affirme que le matériel sur l’« identité du genre » ne sera pas retiré du programme d’éducation sexuelle de la province, même si son propre parti vient de voter en ce sens.

Lors de leur congrès à Toronto la fin de semaine dernière, les délégués du Parti progressiste-conservateur de l’Ontario ont adopté une résolution dépeignant la théorie de l’identité du genre comme une « idéologie très controversée, non scientifique et libérale ».

La résolution demandait au gouvernement du Parti conservateur d’Ontario de « retirer l’enseignement et la promotion de la “théorie de l’identité du genre” des écoles et du curriculum d’Ontario ».

Mais par après, lors d’une conférence de presse avec des journalistes, le Premier ministre d’Ontario a rejeté la résolution de son propre parti.

« C’est non contraignant. Ça venait de la base. Je n’irai pas de l’avant avec ça. Alors, c’est fait, » dévoila Ford.

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La Cour suprême américaine décidera-t-elle si les étudiants masculins prétendant être « filles » peuvent utiliser leurs douches ?

Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie)

Peut-être qu’enfin le gouvernement américain va mettre un terme à ces folies. Nous allons peut-être aussi enfin voir ce que vaut Brett Kavanaugh, récemment nommé à la Cour suprême. Extrait de LifeSiteNews :

La controverse sur le fait d’obliger les garçons et les filles à partager les toilettes dans les écoles publiques pourrait finalement être entendue par la Cour suprême des États-Unis, si celle-ci accède à une demande du cabinet pro-liberté religieuse Alliance Defending Freedom (ADF).

Il s’agit d’une plainte déposée par quatre élèves du secondaire (américain) de Boyertown, en Pennsylvanie, qui s’opposent à ce qu’on les oblige à partager les toilettes et les vestiaires avec des adolescents qui « s’identifient » comme étant du sexe opposé. Ils soutiennent que le district scolaire de la région de Boyertown viole leur droit à la vie privée au nom du transgenrisme.

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Le projet de loi C-75 qui va être voté demain à Ottawa risque de réduire les peines pour des crimes très graves

Par Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : PxHere

Le projet de loi C-75 parrainé par le ministre de la Justice, Jody Wilson-Raybould du Parti libéral, projette de muer plusieurs actes criminels en infractions mixtes, c’est-à-dire pouvant être considérés comme infractions punissables par procédure sommaire ou comme actes criminels. (Il est question d'exceptions, mais il est difficile de savoir lesquelles.)

Plusieurs de ces crimes sont très graves comme :

  • Possession d’explosifs sans excuse légitime
  • Fournir, rendre disponibles, etc. des biens ou services à des fins terroristes* [amendé]
  • Utiliser ou avoir en sa possession des biens à des fins terroristes*
  • Participation à une activité d’un groupe terroriste*
  • Quitter le Canada : participation à une activité d’un groupe terroriste*
  • Préconiser ou fomenter la perpétration d’infractions de terrorisme*
  • Cacher une personne qui s’est livrée à une activité terroriste ; Cacher une personne qui se livrera vraisemblablement à une activité terroriste*
  • Corruption d’enfants
  • Gêner ou arrêter un ministre du culte, ou lui faire violence
  • Tenue d’une maison de débauche
  • Punition de l’infanticide [il s’agit sans doute de la peine destinée à l’infanticide]
  • Négligence à se procurer de l’aide lors de la naissance d’un enfant ; Suppression de part
  • Avantage matériel — traite de personnes
  • Rétention ou destruction de documents — traite de personnes
  • Enlèvement d’une personne âgée de moins de 16 ans
  • Enlèvement d’une personne âgée de moins de 14 ans
  • Avantage matériel provenant de la prestation de services sexuels
  • Bigamie
  • Polygamie
  • Mariage forcé ; Mariage de personnes de moins de 16 ans

Il y en a bien d’autres crimes peu reluisants qui pourraient n’obtenir que 5000 $ d’amende et deux ans moins un jour de prison au maximum, d’après le site du Parlement du Canada.

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Les médecins conseillaient à une mère d’avorter son enfant qu’ils disaient être potentiellement atteint de trisomie 21

Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie)

Et elle ne l’a pas avorté, il est né, sain et sauf. Le plus bête dans toute l’affaire, c’est qu’il n’avait pas la trisomie 21. Extrait de Parole de mamans :

... En Angleterre, Jordan Squires, 22 ans, était enceinte de 12 semaines lorsque ses médecins lui ont appris que son bébé était potentiellement atteint de trisomie 21.

Selon eux, son bébé possède une grande quantité de liquide située derrière la nuque, ce qui laisse présager un syndrome de Down. Ils lui préconisent alors d’avorter.

« Lorsque nous avons assisté à mon scan de 12 semaines, j’ai tout de suite compris que quelque chose n’allait pas parce que la sage-femme semblait inquiète », raconte la jeune Britannique au journal The Mirror.

Les futurs parents ont pu discuter après l’échographie avec les médecins : « Tout de suite, on m’a conseillé de mettre fin à la grossesse sans nous donner d’autres options ou du soutien », se désole-t-elle.

Refuser l’avortement

Malgré les fortes suspicions du corps médical, Jordan et son conjoint, Jonathan, refusent d’opter pour l’avortement.

[...]

Enfin est venu le moment de l’accouchement pour Jordan. Après une césarienne en urgence, la jeune femme a mis au monde Jay, un bébé non trisomique...

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Le groupe de PDG catholiques Legatus suspend sa dîme au Vatican pour l’année 2019


Basilique Saint-Pierre de Rome.

Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Cas/Flickr

L’association de PDG catholiques Legatus, qui avait déjà confié leur dîme de 2018 d’une valeur de 820 000 $ entre tierces mains à cause de la crise actuelle de l’Église en attendant que le Vatican leur dise quelle est l’utilisation exacte de leur don, a annulé sa dîme de 2019. Extrait de CNA :

Thomas Monaghan, président de Legatus, a écrit aux membres le 16 novembre pour leur demander de continuer à prier « pour l’Église et pour tous nos dirigeants », car « il est évident qu’il faudra du temps pour que la crise actuelle de l’Église soit réglée au point où le conseil puisse croire que le rétablissement de notre dîme annuelle soit prudent ».

C’est pourquoi, a-t-il annoncé, le conseil d’administration a décidé « de renoncer à percevoir la dîme annuelle perçue dans votre cotisation 2019 ».

« Pour ceux qui ont déjà versé leur cotisation, le siège national remboursera en temps voulu le montant destiné au Saint-Siège », a-t-il précisé. « Pour ceux qui n’ont pas encore payé leur cotisation, une nouvelle facture leur sera envoyée. »

Monaghan a noté que la dîme du Saint-Siège « a été une partie importante du coût d’adhésion à Legatus » et le conseil d’administration a donc l’intention « de rétablir cette pratique dès que nous aurons une communication suffisante concernant la comptabilité spécifique relative à l’utilisation de ces fonds ».

« Le Conseil réexaminera ce sujet d’ici l’automne 2019 afin d’établir un plan relatif aux cotisations de 2020 », a-t-il déclaré.

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Des étudiants pro-avortement déversent de l'eau pour effacer des messages pro-vie, couvrant le campus de glace

Billet de blogue d'Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : 3dman_eu/Pixabay

Remarquez que les partisans de l'avortement ne réfléchissent pas toujours beaucoup quand ils veulent ennuyer les pro-vie. Extrait de LifeSiteNews :

Nous sommes le 7 novembre au Dakota du Sud. La nuit, la température est bien au-dessous de zéro. Les clubs Augustana University Republican et Life Runners se sont associés et ont passé la soirée à couvrir les trottoirs de messages défendant le droit à la vie.

Ces messages comprenaient des versets bibliques, des statistiques et de fortes proclamations dans l’espoir de susciter une discussion sur le campus de Evangelical Lutheran Church in America (ELCA). Ils ont eu une discussion, mais pas avant que les choses commencent à « glisser » vers la folie et la pagaille.

Les messages pro-vie étaient faits pour être vus, et ils l’ont été.

Malheureusement, les étudiants pro-avortement n’ont pas répondu par des affirmations raisonnées et des contre statistiques, mais par un flot d’eau. Ces partisans de l’avortement ont formé une brigade de seaux et ont rapidement éteint les flammes de la pensée qui risquait de changer les esprits.

Un observateur à la tête froide aurait pu les avertir que l’eau se transforme en glace en hiver, mais il était trop tard. Le campus était maintenant une patinoire et la sécurité du campus ne l’a pas trouvé drôle. Des agents ont donc été rapidement déployés pour répandre du sel, et pour rechercher les auteurs « pro-choix » de cette glace.

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J’ai vu une demoiselle…  ou l’importance de l’habillement

Billet de blogue d’Augustin Hamilton Campagne Québec-Vie — Photo : Wikimedia Commons

Jean de Saint-Jouin, contributeur occasionnel de la revue L’Homme Nouveau, nous donne par son dernier article une réflexion sur l’importance de l’habillement. À l’occasion d’une de ses nombreuses visites à l’urgence, que lui vaut sa nombreuse descendance, Mr. de Saint-Jouin remarqua la grande différence que faisaient, sur une jeune fille, une chemise d’hôpital (pourtant malgracieuse) qui ressemblait à une robe, et l’habillement dégénéré de nos jours. M. de Saint-Jouin rappelle avec justesse que par le vêtement (de bon aloi) nous nous respectons et que celui-ci attire le respect. En somme, en suivant le fil de la réflexion M. de Saint-Jouin, l’on peut conclure que si l’habit ne fait pas le moine, il l’aide à l’être. Extrait de l’Homme Nouveau :

Une jeune fille de 16 ou 17 ans sortait de la pièce où les patients doivent se revêtir de la peu reluisante chemise d’hôpital. Vu sa relative petite taille, la chemise lui faisait office de robe. Ainsi vêtue, elle s’assit, évidemment inconfortable. Je notai son très joli visage, encadré par de fort beaux cheveux bouclés […]

Quelques minutes plus tard, la jolie demoiselle fut appelée et se rendit à la salle de traitement. Elle marchait avec grâce, à pas léger, en tentant d’ajuster au mieux sa robe de fortune. Charmante, malgré les circonstances.

Je ne la revis que quelques minutes plus tard, sortant de la salle, avec ses vêtements réguliers. Quel choc ! En fait, j’ai failli ne jamais la reconnaître. Jeans moulants, t-shirt informe, elle bondit de la salle en marchant comme un légionnaire. De la jolie jeune fille, il ne restait quasi plus rien… Le port altier, le pas délicat, le geste lent… tout s’était éclipsé. Même son joli visage était devenu comme invisible. L’impression de beauté s’était évanouie au profit d’un corps, commun, sans intérêt.

[…]

Le vêtement n’est pas neutre et entretient une très complexe relation avec notre être. En effet, s’il constitue une sorte de médiation entre la personne et le monde qui l’entoure en projetant l’image d’une partie intégrante de qui nous sommes, il a aussi une autre fonction, qui semble avoir été complètement oubliée. En effet, le vêtement structure notre être en lui rappelant de manière sensible quelle attitude nous nous devons d’entretenir avec le monde qui nous entoure. Le vêtement est maître des âmes.

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La Conférence des évêques catholiques d’Angleterre et du Pays de Galles, et le « jour du Souvenir des transgenres »


Cathédrale de Westminster.

Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Wikimedia Commons

Il s’agit d’un tweet assez ahurissant, surtout du fait qu’il est émis par le compte Twitter de la Conférence des évêques catholiques d’Angleterre et du Pays de Galles, celui-ci dit :

Aujourd’hui est le jour du Souvenir des transgenres* et nous prions pour toutes les personnes qui sont mal à l’aise avec leur genre, qui cherchent à le changer, qui souffrent pour ce but et qui ont été persécutées et aussi tuées. Toutes les personnes sont aimées de Dieu et valorisées dans leur dignité inhérente donnée par Dieu.

Il faut certes prier pour la conversion à Dieu de ces gens qui se disent « transgenres », mais il faut aussi faire attention de ne pas tomber dans leur piège, en entrant dans leur jeu . Il n’y a aucune raison pour laquelle il devrait y avoir un jour du Souvenir des transgenres, car si ces personnes se sentent mal dans leur peau, il faut les aider à s’y trouver à l’aise et non à changer de « genre » ; si ces gens souffrent pour ce but qui est un mauvais but (inatteignable par ailleurs) c’est assurément pitoyable mais en bonne partie de leur faute puisqu’ils poursuivent un mauvais but ; ils sont persécutés, tués ? Peut-être dans les pays musulmans, mais qui n’est pas persécuté ou tué dans ces pays-là ? À bien considérer les choses, cette minorité invisible n’a pas eu le temps de se faire persécuter sérieusement, compte tenu de sa récente apparition.

S'il fallait profiter de ce fait, que les « transgenres » aient obtenu un jour du Souvenir des transgenres, pour inciter à prier pour eux, il aurait au moins fallu mettre quelque chose comme : « Le monde, dans son aveuglement s'est donné un "jour du Souvenir des transgenres", prions pour la conversion à Dieu des gens qui se nomment"transgenres". 

On peut bien sûr être désolé par les souffrances que les « transgenres » s’infligent ou subissent pour ce mauvais but, mais pour mieux prier pour leur conversion. Donc ne parlons pas tout simplement de leurs souffrances, car cela sonne comme si nous les approuvions. De même, il est tout à fait vrai que Dieu aime ces personnes-là et qu’Il désire qu’ils reviennent à Lui.

J’espère que les évêques de la Conférence des évêques d’Angleterre et du pays de Galles n’avaient tout simplement pas connaissance de ce tweet intempestif et qu’ils y mettront bon ordre.


*Il est à noter que puisque changer de sexe est impossible, les transgenres ne peuvent pas exister et le mot n'a aucun sens.

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