La France va proposer la contraception gratuite et anonyme aux femmes de moins de 25 ans
Par Jeanne Smits — Traduit par Campagne Québec-Vie
Paris, 22 septembre 2021 (LifeSiteNews) — Au début du mois, le ministre français de la Santé Olivier Véran a fièrement proclamé qu’à partir du 1er janvier 2022, la contraception sera 100 % « gratuite » pour toutes les femmes jusqu’à 25 ans, ainsi que les tests de grossesse, les rendez-vous médicaux et les bioanalyses en lien avec le contrôle des naissances. Moins de 24 heures plus tard, la décision de la France a été saluée avec enthousiasme par le Forum économique mondial dans une courte vidéo publiée sur son compte Twitter officiel.
M. Véran a fait son annonce sur la chaîne de télévision nationale France 2, financée par les contribuables, en expliquant que la principale raison pour laquelle un certain nombre de jeunes femmes n’utilisent pas la contraception est son coût. Cette déclaration a été contredite par le centre d’information de la Fondation Jérôme Lejeune, Gènéthique.
Depuis 2013, les filles âgées de 15 à 18 ans peuvent déjà obtenir des contraceptifs gratuits en France, et depuis juillet dernier, les filles de moins de 15 ans ont été ajoutées à la liste, car, selon le gouvernement, chaque année, environ 1 000 filles âgées de 12 à 14 ans deviennent enceintes. 770 de ces grossesses se terminent par un avortement. La contraception est livrée de manière anonyme aux mineures.
Véran explique : « J’ai constaté, en lien avec les autorités scientifiques, que la contraception est moins utilisée chez un certain nombre de jeunes femmes, et que la plupart y renoncent pour des raisons financières. »
« La contraception hormonale sera prise en charge, ainsi que les tests biologiques qui l’accompagnent, la consultation pour la prescription et tous les soins liés à cette contraception jusqu’à 25 ans », a-t-il ajouté.
L’État français dépensera 21 millions d’euros par an pour payer la contraception des jeunes femmes, ce qui revient à faire payer par le contribuable la facture des jeunes qui décident d’avoir une vie sexuelle active sans en accepter les conséquences naturelles : grossesse et accouchement.
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Avortement, sujet tabou en France !
Par Adèle Cottereau (Droit de Naître) ― Photo : philm1310/Pixabay
« En France, on ne parle pas de l’avortement. Voilà quarante-quatre ans qu’il est dépénalisé, ce qui n’empêche pas certaines consciences de se poser des questions. » Ainsi commence une tribune poignante de Valeurs Actuelles, brisant l’omerta sur ce sujet si douloureux.
Fut un temps où la question se posait plus facilement, continue la rédaction de l’hebdomadaire. « Peut-on le tuer ? », titrait Paris Match le 17 février 1973, sous la photo d’un fœtus. Depuis, ce que Simone Veil elle-même qualifiait de « drame » est devenu un « droit fondamental » qui ne se discute plus. Lorsque Cyril Hanouna tente de le faire, en octobre 2018, lors du débat télévisé Êtes-vous pour ou contre l’avortement ?, la secrétaire d’État, Marlène Schiappa, intervient en direct.
« Quand j’ai vu débarquer un militant anti-choix, j’ai immédiatement contacté Cyril Hanouna, se vente-t-elle. Il a lu mes SMS en direct. J’ai notamment rappelé que l’entrave à l’IVG est un délit. »
Expliquer son opposition à l’avortement est déjà une entrave. Le débat est interdit !
Le sujet avait ressurgi dans l’actualité un mois plus tôt, à la faveur d’un reportage d’une équipe de Quotidien qui s’inquiétait que l’IVG ne soit plus pratiquée dans un hôpital sarthois, en raison de la clause de conscience invoquée par les médecins […] Le Dr Bertrand de Rochambeau, président du Syndicat national des gynécologues obstétriciens de France, avait alors affirmé que c’est le cœur du débat que personne ne veut avoir : s’il existe cette clause spécifique à l’avortement, c’est parce qu’il n’est pas un acte chirurgical comme les autres. « Il n’y a pas de loi pour l’hystérectomie ! », insiste-t-il.
Les témoignages qui donnent raison au spécialiste sont légion. Et pourtant, sont-ils relayés par la presse ? Nous connaissons bien la réponse. Marine, par exemple, 21 ans, qui a avorté parce que « ce n’était pas possible à ce moment-là ». Depuis, elle s’étrangle en parlant d’une « souffrance atroce ». Chloé, qui « regrette de n’avoir pas écouté son cœur » le jour de son avortement, à 32 ans. Elle n’arrive plus à « retrouver une vie normale » malgré la présence de ses trois autres enfants. »
Ou encore Claire, 29 ans, qui témoigne de son vécu : « l’avortement arrête un cœur qui bat et en brise un autre ». Toutes se plaignent de ne trouver personne à qui parler de ce « vide » qui les fait pleurer la nuit. Sans doute parce que leur souffrance lève le voile sur la question de fond que personne ne veut plus assumer.
« La seule manière de nier le drame, c’est de dire qu’il n’y a pas de vie », résume Bertrand de Rochambeau. Se mentir serait donc la solution.
Voilà où en est arrivée notre société.
Marche pour la Vie 2019 de Paris
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo (modifiée) : Michael Bar Haim/Unsplash — Citation : Marche pour la vie
Le vingt janvier prochain aura lieu la Marche pour la Vie 2019 de Paris, où se rendent maintenant annuellement des dizaines de milliers de Français pro-vie pour manifester leur soutien à la cause des enfants à naître.
Cette marche, organisée par le groupe Marche pour la vie, aura pour thème la défense de l’objection de conscience des praticiens face à l’avortement.
Cette objection de conscience est en jeu, actuellement menacée par un projet de loi déposé par Mme Laurence Rossignol devant le Sénat de France en réaction (apparemment) aux propos du courageux Dr de Rochambeau, président du SYNGOF (Syndicat National des Gynécologues et Obstétriciens de France), qui disait lors d’une entrevue ne pas vouloir exécuter d’avortement, précisant sa pensée en affirmant : « Nous ne sommes pas là pour retirer des vies ».
« Ce n’est pas un homicide de faire une IVG ?! – Si, Madame » : les propos du Dr Bertrand de Rochambeau font polémique
Le Dr de Rochambeau, président du Syndicat national des gynécologues (Syngof).
Par Clémentine Jallais (Réinformation.TV) — Photo : capture d'écran vidéo
Valentine Oberti, chroniqueuse pour l’émission « Quotidien » de Yann Barthès sur TMC, doit être contente, quoiqu’elle s’en défende : son interview a fait polémique. Depuis le 11 septembre, date de parution de son entretien, raccourci au maximum pour n’en garder que les phrases choc, les déclarations publiques, du gouvernement comme du Syndicat national des gynécologues ou encore du Planning familial vont bon train. Encore une fois, on s’aperçoit à quel point les défenseurs de l’IVG ne veulent pas s’entendre dire qu’ils attentent à la vie – leur outrageuse « liberté » avant tout. La clause de conscience, pourtant (encore) inscrite dans la loi française, est le dernier reproche tangible, le dernier obstacle à l’érection sacrée, intangible de leur culture de mort : avec le Dr de Rochambeau, la journaliste a voulu la mettre en porte-à-faux avec la « vérité morale » de la loi qui nie l’homicide.
Le Dr Bertrand de Rochambeau dans le collimateur médiatique
Valentine Oberti voulait pointer la raréfaction des gynécologues pratiquant l’avortement, ce droit inaltérable qui trouve dans l’absence de praticiens un dommage palpable et très visiblement odieux… Elle avait dans le Dr Bertrand de Rochambeau le meilleur specimen possible. Président du Syndicat national des gynécologues (Syngof), il a cessé de pratiquer des IVG depuis de nombreuses années. Elle est allée lui demander pourquoi… et s’est choquée par la suite d’avoir reçu une réponse !
Lire la suiteAvortement : Le président du syndicat des Gynécologues déclare: « Nous ne sommes pas là pour retirer des vies »
Le Dr Bertrand De Rochambeau (à droite).
Par Emilie Defresne (Medias-Presse.info) — Photo : capture d'écran vidéo
Le Dr Bertrand De Rochambeau a déclaré au micro du Quotidien « Nous ne sommes pas là pour retirer des vies ». La journaliste Valentine Oberti lui a répondu: « Un enfant à naître n’est pas une vie au sens juridique. Ce n’est pas un homicide de faire une IVG », lui a répliqué la journaliste. « Si Madame », a -t-il rétorqué. Valentine Oberti persiste : « Non, au sens du Code pénal, ce n’est pas ça, c’est faux (…) Toutes les femmes – j’en suis une – ne considèrent pas qu’avoir un embryon dans le ventre, c’est une vie. »
Réponse du président du Syngof : « Ça, c’est son opinion. Moi, en tant que médecin, je ne suis pas forcé d’avoir votre opinion. Et si je ne l’ai pas, la loi me protège et ma conscience aussi », explique-t-il en référence à la clause de conscience qui permet aux gynécologues de refuser de pratiquer des IVG.
Le Code de la santé publique prévoit en effet qu‘« un médecin n’est jamais tenu de pratiquer une interruption volontaire de grossesse. […] Aucune sage-femme, aucun infirmier ou infirmière, aucun auxiliaire médical, quel qu’il soit, n’est tenu de concourir à une interruption de grossesse. » Source France Info
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