Par Sarah Ruiz — traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : geograph
Le 18 mars 2019 (LifeSiteNews) — Saviez-vous que l’avortement comporte de sérieux risques pour la santé ? Au fil des années, j’ai constaté, en suivant les nouvelles sur l’avortement, que les risques pour la santé liés à l’avortement sont mis de côté. La recherche montre que l’avortement entraîne de graves complications de santé.
Vous vous demandez peut-être pourquoi les médias et de nombreux experts de la santé négligent de donner cet avertissement. Les cliniques d’avortement, qui comprennent Planned Parenhood, sont en affaires pour faire des profits. Par conséquent, il n’est pas dans leur intérêt de fournir des informations qui pourraient faire réfléchir la patiente à des alternatives à l’avortement, comme l’adoption.
Si l’on met de côté l’argument moral pour l’instant, il y a de plus en plus de preuves qui montrent que les femmes qui ont recours à l’avortement risquent beaucoup plus de développer de graves problèmes physiques et émotionnels dans l’avenir.
Lien entre l’avortement et le cancer du sein
Une méta-analyse a été menée auprès de femmes chinoises entre l’avortement provoqué et le risque de cancer du sein. La conclusion ?
« L’avortement provoqué est associé de façon significative à un risque accru de cancer du sein chez les femmes chinoises, et le risque de cancer du sein augmente au fur et à mesure que le nombre d’avortements provoqués augmente. Si l’avortement provoqué était confirmé comme facteur de risque de cancer du sein, cela signifierait que les taux élevés d’avortements provoqués en Chine pourraient contribuer à l’augmentation des taux de cancer du sein. »
En d’autres termes, plus une femme a d’avortements, plus le risque de cancer du sein est élevé. Cela pourrait peut-être expliquer les taux américains de cancer du sein. Une femme sur huit développera un cancer du sein au cours de sa vie. On estime qu’une femme sur quatre avortera avant l’âge de 45 ans.
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Prix émotionnel/psychologique
Beaucoup de femmes qui ont avorté ont recours aux drogues et à l’alcool et essaient même de se suicider. Dans une étude, 49 % des femmes post-abortives ont abusé de drogues et 39 % ont commencé à consommer ou à augmenter leur consommation d’alcool. Environ 14 % admettent qu’elles ont été toxicomanes ou alcooliques. 60 % souffraient de tendances suicidaires et 28 % des participantes de l’étude ont tenté de se suicider. Parmi celles qui ont fait une tentative de suicide, la moitié a continué de tenter de se suicider deux fois ou plus.
L’isolement est un effet secondaire qui se produit chez un certain nombre de femmes qui ont subi un avortement. Elles gardent leurs luttes et leurs démons en elles, prétendant que leur vie est normale et heureuse. Elles peuvent aussi être complètement déconnectées de leurs sentiments et se sentir seulement insensibles. La recherche montre que de nombreuses femmes traversent une période de déni de 5 à 10 ans au cours de laquelle elles vont réprimer leurs émotions.
Des études ont révélé que dans les semaines qui suivent un avortement, 40 à 60 % des femmes rapportent des conséquences négatives. 2 mois plus tard, 55 % se sentaient coupables, 44 % avaient des réactions de troubles nerveux, 36 % avaient des problèmes de sommeil, 31 % avaient des regrets et 11 % s’étaient fait prescrire des psychotropes.
Les femmes qui ont avorté ont plus de difficulté à établir des liens avec leurs enfants déjà nés ou leurs futurs enfants. Il est prouvé que les femmes peuvent être violentes envers leurs propres enfants à la suite d’un avortement. Une femme a battu à mort son enfant de 3 ans après son avortement. Une autre femme a sauté d’un pont avec ses deux enfants, âgés de 2 et 5 ans, une semaine après son deuxième avortement, apparemment pour se punir (la mère et l’enfant de 5 ans ont survécu). Dans les deux cas, les experts ont conclu que leur comportement était en réponse à leur avortement.
Conséquences physiques
Mythe : L’avortement est moins risqué que l’accouchement.
Fait : L’avortement est beaucoup plus risqué que l’accouchement.
Les effets secondaires possibles 2-4 semaines après un avortement selon l’American Pregnancy (Grossesse américaine) sont des douleurs abdominales et des crampes, des nausées, des vomissements, de la diarrhée, des microrragie et des saignements. Les complications plus graves d’un avortement comprennent des saignements abondants ou persistants, infection ou septicémie, des lésions du col de l’utérus, cicatrisation de la muqueuse utérine, perforation de l’utérus, lésions d’autres organes et la mort — oui, même la mort.
Environ 3 à 5 % des femmes qui ont avorté souffrent de stérilité. Si une femme a une ITS au moment de l’avortement, son risque est encore plus grand. Si une femme contracte une infection à la suite d’un avortement, son risque de grossesse extra-utérine est 4 fois plus élevé. Les lésions du col sont une autre complication de l’avortement. En raison de la dilatation forcée du col de l’utérus, les muscles du col ont des déchirures microscopiques presque à chaque fois. Parfois, la dilatation entraîne une déchirure importante de la paroi utérine. En raison de l’affaiblissement du col de l’utérus, une femme qui a subi un avortement est plus susceptible de souffrir d’une fausse couche ou d’une naissance prématurée lors de grossesses futures.
Risque de placenta prævia
Une femme a plus de risque d’avoir le placenta prævia dans les grossesses futures si elle est post-abortive. Le placenta prævia est un problème grave pendant la grossesse où le placenta recouvre une partie ou la totalité de l’ouverture du col utérin.
Mort
Tonya Reaves, Cree Erwin, Jennifer Morbelli, et Lakisha Wilson sont toutes mortes de complications liées à l’avortement. Voici une liste partielle de femmes qui sont aussi mortes suite à un avortement. La vie de ces femmes et celle de leurs bébés aussi avaient de la valeur. Dire que l’avortement est une procédure « sûre » parce qu’elle est légale est non seulement incorrect, mais dangereux. Les médias traditionnels font croire aux femmes que l’avortement n’est pas plus grave que d’aller chez le dentiste pour se faire nettoyer les dents. Des femmes sont mortes. Certaines ont subi des dommages irréparables en leur corps. Des vies ont été changées pour toujours.
Risque de leucémie infantile
L’avortement pourrait également nuire à vos futurs enfants. Selon une méta-analyse réalisée en 2014, le risque de leucémie infantile pourrait augmenter si la mère avortait. Les risques de leucémie aiguë myéloïde et de leucémie aiguë lymphoblastique chez l’enfant étaient fortement associés aux avortements maternels.
Réfléchissez-y à deux fois
L’avortement comporte de nombreux risques graves pour la santé. Il ne s’agit pas d’une simple procédure médicale. Dans de nombreux cas, il s’agit d’une intervention chirurgicale qui comporte des risques et des complications très graves pour la santé. Les médias traditionnels et les organisations d’avortement ne sont pas francs à ce sujet. Ils essaient de couvrir les risques pour la santé que pose l’avortement parce que cela découragerait les femmes de recourir à l’avortement s’ils disaient la vérité.
L’avortement met également fin à la vie de la nouvelle personne humaine qui se développe dans votre corps. L’avortement présente des risques pour la santé de la femme et n’est certainement jamais bon pour la santé, mais mortel pour le fœtus. En rédigeant cet article, j’espère que quiconque envisage un avortement y réfléchira à deux fois et qu’il réfléchira aux conséquences potentielles sur sa santé.
Si vous avez avorté ou si vous avez été affectée par un avortement, vous devez aussi savoir qu’il y a une guérison possible grâce à des programmes tels que la Vigne de Rachel et Silent No More. D’innombrables personnes ont assisté aux retraites de ces organisations, ont participé à leurs programmes et ont trouvé la vraie paix.
Si vous ou quelqu’un que vous connaissez êtes enceinte et avez besoin d’aide, j’ai dressé une liste de ressources pour les femmes enceintes en situation de crise ci-dessous.
Lifecall — Ressources pour les femmes enceintes
[Et Enceinte et inquiète, qui est une ligne de téléphone pour conseiller — A.H.]
Il y a aussi de l’espoir pour les travailleurs de en avortement. Abby Johnson, ancienne directrice de Planned Parenthood, dirige l’organisme And Then There Were None pour fournir un soutien financier et affectif aux travailleuses en avortement qui se sentent piégées et qui veulent partir.